jeudi 31 décembre 2020

 MES VŒUX POUR 2021

Bien évidemment, sans trop chercher, il y a énormément de vœux à formuler tellement nombreuses sont les choses qui vont mal ou qu'il serait nécessaire d'améliorer. Mais, il y en a deux qui me paraissent indiscutables, l'une pour le court terme: la maîtrise de la pandémie, l'autre pour le long terme: le respect de l'environnement.

La pandémie du covid-19 a causé tellement de dégâts en vies humaines, en augmentation des inégalités, en pertes d'emplois, en détresses familiales que la lutte contre ce fléau revêt pour moi, actuellement, un caractère indiscutable de priorité.

Le respect de l'environnement qui est une œuvre de longue haleine est un vœux qui, s'il n'est pas exaucé, détruira plus de vie que le covid-19 et qui a terme détruira, non pas la planète, mais l'humanité et bien des races animales et des variétés végétales, comme c'est déjà d'ailleurs le cas. Pour bien des scientifiques, le non respect de l'environnement serait en partie la cause de la pandémie que nous subissons actuellement. Il est donc permis de se demander si le respect de l'environnement avait été plus tôt pris en considération nous aurions connu cet épisode épidémique.

Bien évidemment, terrorisme, grands incendies, catastrophes naturelles inégalité sociales sont des fléaux que nous souhaitons tous de voir disparaître, mais certains sont directement liés au respect de l'environnement, d'autres dépendent de la sagesse des hommes et d'autres enfin, je pense au terrorisme, si terribles qu'ils soient, ne provoquent pas autant de victimes que les deux fléaux majeurs précédemment cités.

Souhaitons qu'à la fin de cette année, qui commence dans de si mauvaises conditions, la pandémie soit jugulée et que les dispositions prises pour respecter la nature donnent de premiers résultats tangibles. 

mardi 29 décembre 2020

 QUELLE ANNÉE QUE CETTE ANNÉE 2020 !

Dans ma tendre jeunesse j'ai connu la guerre, mais jamais je n'ai eu l'impression de subir les contraintes que nous a imposées le covid-19. Est-ce une question de mémoire, une question de sensibilité différente, je  ne sais, mais ma perception des événements actuels me paraît plus désagréable que ce que j'ai connu entre 1940 et 1945.

Les risques étaient grands, mais on ne se méfiait pas de ses voisins, de ses amis de sa famille à part les juifs et les résistants toujours susceptibles d'être dénoncés par quelques délateurs zélés, alors qu'en  2020 on se méfie de tout le monde, y compris de sa famille. Dans les moments les plus difficiles, certains ont besoin de réconfort, de "câlins", ils les avaient pendant la guerre, ils en ont été privés cette année.

Il y avait des moments de grande inquiétude pendant les alertes et les bombardements, mais entre ces épisodes épouvantables, la vie reprenait son cours normal malgré les privations. Même les populations déplacées pendant l'exode, qui ont connu des moments particulièrement difficiles, ont pu être accueillies par leurs familles ou amis qui les ont aidées et réconfortées sans crainte d'être contaminés, comme cela a certainement été parfois le cas cette année.

Le danger était plus subit, plus bref et plus dramatique dans l'immédiat, mais il ne rodait pas en permanence. Le confinement n'existait pas mais le couvre feu était plus strict et portait bien son nom, car il fallait occulter fenêtres et impostes pour que les lumières des habitations ne puissent être perçues depuis l'extérieur  en période d'alerte. la Défense Passive était chargée de faire respecter ce couvre-feu.

Enfin, la guerre s'est terminée par l'armistice, pourra-t-on signer un tel traité avec le covid ? Le vaccin sera-t-il aussi efficace qu'un traité de paix ? 

 MICHEL BARNIER: EFFICACITÉ VS QUERELLES ET PALABRES

Je pense assister en spectateur aux querelles qui semblent vouloir poindre dans une formation politique qui ne recueille mes suffrages.

Michel Barnier, après avoir mené de main de maître pendant plus de quatre ans les négociations pour le brexit, semble vouloir s'intéresser aux affaires et à la politique de notre pays.

Un leader pour LR, c'est inespéré, sauf pour ceux qui prétendent jouer ce rôle et qui depuis quatre ans, après la chute de François Fillon, échafaudent des stratégies de conquête du pouvoir.

L'un se tient en retrait et dirige une grande région, une autre prend en charge la plus importante région de France  en agissant, comme les anglais savent le faire, un pied dans le parti et l'autre dehors, un autre, enfin s'est brûlé les ailes avant de conquérir lui aussi une région en se croyant shérif à la place du shérif. Quant à celui qui se voyait Premier Ministre de François Fillon, il pense que cette hypothèse lui confère un droit de succession. Le plus amusant de l'affaire est que tout se passe comme si le Président du parti n'existait pas et sous les yeux d'un vieux renard qui dirige le Sénat.

Une vraie pièce de théâtre en perspective. Le spectacle devrait être intéressant et à rebondissement, mais il devrait aussi être relativement court, il ne reste que peu de temps avant le verdict qui arrivera dans 17 mois et qui nous dira si la pièce a eu du succès. 

lundi 28 décembre 2020

 COVID ET BREXIT

Il y a comme une correspondance bizarre entre la mutation du virus et l'aboutissement des négociations sur le brexit. Non pas que le virus ait pu être influencé par ces négociations sans fin, mais que les pays européens qui ont fermé leurs frontières avec la Grande Bretagne ont montré aux britanniques ce que serait le rétablissement des formalités douanières importantes entre des pays se quittant sans accord.

Boris Johnson se voyait certainement mal à l'aise en revenant à Londres avec un "No deal" au moment où ses compatriotes ont pu voir des milliers de camions s'entasser pendant quatre jours sur des parking, faute de pouvoir rejoindre le continent.

Il est permis de penser que l'Union Européenne a profité de cette mutation du virus pour réaliser une sorte de travaux pratiques en vraie grandeur, démontrant ainsi les dégâts d'une catastrophe annoncée si aucun accord n'était signé.

À la suite de cet accord, le "fair play" n'a pas été du coté des britanniques, mais de celui des européens qui ont permis à ce Premier Ministre trublion de lever les bras au ciel en signe de victoire ,lui permettant ainsi de retourner devant les sujets de la Reine sans perdre la face.

Heureux dénouement et dernier cadeau du Père Noël après le vaccin anti covid.

dimanche 27 décembre 2020

 QU'ILS SONT SUSCEPTIBLES CES SENIORS !

Le journal Sud-Ouest du mardi 23 décembre 2020 rapporte le fait qu'une lettre de la mairie de Bordeaux, adressée aux seniors de plus de 60 ans les informant des dispositions existantes pour leur venir en aide, a suscité une levée de boucliers de la part de cette population se trouvant presque insultée de croire que l'on puisse penser qu'elle pourrait avoir besoin d'aide.

Je trouve les seniors qui ont eu cette réaction pour le moins "chatouilleux", car informer les gens de leurs droits est un geste simplement attentionné et qui fait preuve d'humanité. Que ceux qui sont en bonne santé, et ils sont nombreux, n'en tiennent pas compte, mais qu'ils ne s'offusquent pas que ceux qui peuvent être dans la détresse aient besoin d'être informés. Peut-être seront ils, du jour au lendemain, bien heureux d'avoir ces informations.

Être en bonne santé, se sentir en pleine forme est une chose, se croire invulnérable et refuser d'être informé sur les secours dont on peut profiter, me paraît faire preuve d'inconscience.

Si je permets d'écrire ces lignes, ce n'est pas parce que je suis un jeune homme dynamique regardant les sexagénaires comme des ancêtres, mais parce que nous formons avec mon épouse un couple d'octogénaires, largement confirmés, qui jusqu'à maintenant n' a encore sollicité l'aide de personne, ni femme de ménage ni jardinier, et qui apprécie de vivre dans une société qui prend soin de ceux qu'il n'y a pas si longtemps étaient considérés comme des "vieux" à 60 ans et des vieillards à 80 ans.

samedi 26 décembre 2020

 ET SI À L'AVENIR LE COVID PERMETTAIT DE SAUVER DES VIES

Pendant que la pandémie de covid-19 continue ses ravages, que tous les gouvernements européens ont du mal à contenir la vague des contaminations, on assiste à une étonnante période de calme en ce qui concerne les autres maladies infectieuses et contagieuses.

Les médecins ne voient plus de patients se plaignant de symptômes grippaux, les gastro-entérites ont à peu près disparues ainsi que d'autres maladies infectieuses se transmettant elles par les voies respiratoires.

Le corps médical attribue ces heureuses nouvelles à une meilleure prise en compte de l'hygiène par la population, port du masque et lavage des mains notamment.

Sachant que la pandémie actuelle est en France la cause de 60.000 décès et qu'en moyenne la grippe saisonnière tue chaque année environ 10.000 personnes, on peut penser que si cette pandémie avait eu lieu en 2015 et que chaque année les français avaient respecté les gestes barrières, nous commencerions, dès l'année prochaine, à constater un déficit de mortalité par rapport aux prévisions traditionnelles des méfaits de la grippe.

Si nous sommes raisonnables et que les prochaines années, à l'approche de la saison hivernale nous respectons les gestes barrières, améliorant très sensiblement l'hygiène collective, nous pourrions, dans cinq ans, constater un bilan positif de la lutte contre la mortalité due aux maladies saisonnières.

vendredi 25 décembre 2020

 SOCIÉTÉ, DES LUEURS D'ESPOIR

Le covid-19 a bouleversé nos vies, notre société et l'approche néolibérale de l'économie.

- En France, Emmanuel Macron, avec son "quoiqu'il en coûte", a pris des mesures sociales qu'aucun gouvernement de gauche n'avait osé prendre. On ne s'attendait pas à cela de sa part. Louis Gallois préconise, à titre provisoire pour une durée de deux ans, une taxation des plus hauts revenus (plus de 100.000 € par an) pour diminuer les inégalités sociales.

- En Europe des voix s'élèvent pour revenir sur le pacte de stabilité européen qui impose de limiter les déficit à 3% et la dette à 60% du PIB et d'introduire, comme le demande Enrico Letta, ancien Premier Ministre italien, des critères sociaux dans ce pacte de stabilité. D'autre part, la BCE (Banque Centrale Européenne) qui a libéré750 milliards d'euros, n'a jamais été aussi large et réactive.

- Au niveau mondial, Stéphanie Kelton, économiste qui a inspiré le programme économique de Bernis Sanders, nie les problèmes de déficit "car la monnaie est une création de la puissance publique. Elle révolutionne ainsi toutes les théories économiques à tel point que même Keynes paraît complètement dépassé.

- À l'échelon plus local, Bordeaux Métropole qui maintenant est présidé par la gauche, fait passer la distribution de l'eau en régie et l'opposition de droite s'est simplement abstenue. À Saint Médard en Jalles, dont la municipalité a aussi changé, un ambitieux plan social a été voté à l'unanimité donc également par l'équipe sortante de centre-droit.

Ce ne sont que de faibles indices, mais il semble que le néolibéralisme donne des signes de faiblesse et que, comme toute chose, les excès puissent enfin annoncer un espoir de retour à la raison.

jeudi 24 décembre 2020

 VICTIMES DES TRADITIONS ET DU CONSUMÉRISME

Depuis des temps immémoriaux le solstice d'hiver est fêté par bien des civilisations. Les chrétiens en ont fait, à peu de jours près, la date de la naissance du Christ. Fêter Noël est alors devenu une tradition.

Depuis 75 ans Noël est aussi une fête du consumérisme, ce qu'il n'était pas avant la seconde guerre mondiale.

- Tradition: Le solstice d'hiver, moment de l'année où les jours rallongent est synonyme d'espoir et de renaissance. Espoir aussi pour les chrétiens la venue sur terre du Messie. Pour cette raison la date de la naissance du Christ a été fixée arbitrairement au 25 décembre. N'est-il pas surprenant d'ailleurs que la naissance du Christ soit fêtée chaque année à la même date alors que sa mort et sa résurrection soient fêtées le Vendredi Saint et le jour de Pâques à des dates variables chaque année. Difficile de faire concorder pour de tels événements les calendriers grégorien et lunaire.

Noël est donc bien une fête traditionnelle et non pas une commémoration.

- Consumérisme: Avant la seconde guerre mondiale, Noël n'était l'occasion de n'offrir des cadeaux qu'aux enfants. Le sapin n'était pas toujours présent, mais les chaussures étaient disposées devant la cheminée (quand il y en avait une). Dans les chansons populaires, Tino Rossi ne parle-t-il pas de "souliers" et Greame Allright de "chaussons". Si les adulte se faisaient des cadeaux, ce n'était qu'au 1°janvier pour la nouvelle année, on les appelait alors "les étrennes".

Mais après la guerre, sous la pression du capitalisme grandissant et de l'accroissement du niveau de vie, tout occasion a été bonne pour faire marcher le commerce: cadeaux de Noël pour tous, Saint Valentin pour les amoureux, Halloween pour les enfants, fête des grand'mères... Il faut faire marcher l'économie et croître le PIB

Ainsi, dans le pays de Descartes, comme dans bien d'autres, pour des questions de tradition et de consommation, on va remettre en cause en pour une soirée, tous les efforts accomplis pendant dix mois pour juguler la progression de la pandémie de covid 19.

Lamentable ! Mais le plus grave est que si nous étions restés confinés pour Noël nos dirigeants auraient été encore  plus critiqués qu'ils ne le sont actuellement. 

mercredi 23 décembre 2020

 TAUX DE REPRODUCTION R 0

Le coefficient R 0 représente le taux de reproduction d'une maladie contagieuse. Il indique le nombre moyen de personnes contaminées par une personne malade, ainsi un R=2 correspond à la contamination moyenne de deux personnes par malade infecté.

L'épidémiologiste Pascal Crepey vient d'affirmer que " sans un R inférieur à 1, on ne pourra éviter un reconfinement".

Pour expliciter clairement cette affirmation, un bref calcul montre que si ce taux est simplement de 1,1, la chaîne de contamination arrivera au bout de 10 contacts infectieux à une multiplication du nombre de malade par 2,65. Par contre si ce taux n'est simplement que de 0,9, dans les mêmes conditions , au bout de 10 reproductions, le nombre de personnes infectées aura baissé de 65%.

De ce fait, tous les autres indices (nombre de contaminations, nombre de personnes en réanimation ou nombre de décès par jour) sont certes très intéressants à connaître, mais le vrai baromètre sur lequel notre attention doit se focaliser est donc le R 0.

- R 0 >1: le danger s'accroit d'autant pls que ce coefficient est élevé

- R 0 <1: l'optimisme peut enfin être raisonnable

mardi 22 décembre 2020

 LES PRÉSIDENTS MALADES DU COVID

Après Boris Johnson, Jaïr Bolsonaro et Donald Trump, le covid-19 frappe les dirigeants et hauts responsables européens.

Les premiers atteints sont ceux qui ont fait les bravaches voulant prouver leur invulnérabilité et, en bon populiste qu'ils sont, s'affranchir de tous les gestes barrières.

Le longue durée de la période pandémique a fini par toucher des dirigeants plus raisonnables qui, en raison de leurs fonctions ont été amenés à avoir de nombreux contacts augmentant ainsi les probabilités de contamination.

Les premiers s'en sont vite et bien tirés. Souhaitons à tous ceux qui maintenant sont au début de leur épreuve qu'ils ne soient atteints que par les formes les plus bégnines de la maladie.

lundi 21 décembre 2020

 DÉMISSION DE MICHÈLE RUBIROLA

Michèle Rubirola élue Maire de Marseille en juin 2020 démissionne de son mandat de Maire en restant Conseillère Municipale.

Ses sympathisants expliquent cette démission par des problèmes de santé car elle a été récemment hospitalisée

Ses opposants parlent d'un tour de passe-passe pour que la mairie de Marseille soit dirigée par un socialiste alors que la tête de liste électorale était une écologiste.

Bien des marseillais se sentant floués voudraient retourner aux urnes.

Concernant l'avis de ses opposants ou sympathisants, difficile de se faire une opinion.

Quant au souhait de certains marseillais, ils oublient un peu vite qu'ils ont voté pour une liste et que le Maire n'est que l'élu du Conseil Municipal.

Rappelons nous un passé pas si lointain où un Député, sitôt élu, laissait la place à son suppléant car il n'était qu'un porte drapeau détenant bien souvent d'autres mandats plus importants et... plus lucratifs. Cela me paraissait beaucoup plus critiquable. 

dimanche 20 décembre 2020

 BERNARD DEBRÉ ET LA CONSTITUTION

Le journal Sud-Ouest du jeudi 17 décembre rapporte une observation de Bernard Debré, au sujet du projet de référendum sur l'intention de faire référence à l'environnement dans l'Article 1  de la Constitution, en ces termes: "Chaque fois qu'il y a un problème en France, on ne choisit pas de le régler mais à modifier la Constitution".

Bernard Debré a toutes les raisons de défendre la Constitution lui qui est à la fois ancien Président du Conseil Constitutionnel et fils de Michel Debré rédacteur de la Constitution de 1958, mais il se trouve pourtant qu'il fait une observation de bon sens.

Cette observation serait encore plus pertinente s'il s'agissait de la promulgation des lois, car il y a pléthore en ce domaine, pour la même raison que celle formulée par Bernard Debré.

Écrire est plus facile qu'agir. 

vendredi 18 décembre 2020

 UN RÉFÉRENDUM SANS RISQUE

En proposant d'inscrire dans l'Article 1 de la Constitution des notions de respect de l'environnement après les avoir soumises à référendum, Emmanuel Macron vient de réaliser un tour de passe-passe dont il a le secret.

Les experts s'accordent à reconnaître que cet additif est inutile car la Charte de l'Environnement est plus contraignante.

Effectivement lorsque l'on sait que le droit au travail et le droit au logement sont inscrits dans la Constitution, on peut se demander quelle peut être l'efficacité d'y inscrire le respect de l'environnement.

Mais le coup politique est magistral.

- Il permet de désamorcer les critiques des 150 participants à la Convention Citoyenne qui se plaignent que leur travail n'est pas suffisamment pris en compte.

- Le texte pour être soumis au référendum doit être accepté par l'Assemblée Nationale et le Sénat sans aucune modification. Pour l'Assemblée Nationale, pas de problème, LREM et ses alliés y sont majoritaires. Pour le Sénat, il en va tout autrement, mais s'il refuse le texte, Emmanuel Macron aura beau jeu de dire que la Haute Assemblée l'empêche d'agir pour l'environnement.

- Si le texte est adopté et soumis au référendum, il y a deux possibilité: sile OUI l'emporte, Emmanuel Macron en sort grandi, si le NON l'emporte les électeurs auront empêché le Président d'agir pour la protection de la nature.

Dans tous les cas Emmanuel Macron ne peut qu'en tirer profit.

Joli coup.

    

jeudi 17 décembre 2020

 DÉCONFINEMENT: LA FIN ET LES MOYENS

Il est une règle bien connue dans les marchés de travaux publics qui consiste à ne pas pouvoir exiger à la fois "la fin" et "les moyens". En effet si des moyens sont exigés par le maître d'œuvre et que l'entreprise respecte scrupuleusement ces exigences, il devient impossible de refuser l'ouvrage réalisé s'il ne correspond pas aux exigences formulées dans le marché, car cela signifie que le commanditaire a mal conçu le projet puisque les moyens exigés ne permettent pas d'obtenir le résultat désiré.

Lors du premier confinement le déconfinement s'était fait sans condition. La date du 11 mai avait été fixée quoiqu'il arrive.

Mais pour le deuxième déconfinement, chat échaudé craint l'eau chaude, le déconfinement a été conditionné à l'obtention de résultats et les dates, indiquée que la population a prises pour certaines, n'étaient qu'une hypothèse envisageable.

Dans ces conditions, ce  n'est que sous la pression des différents corps de métiers se plaignant de n'avoir aucune visibilité sur la date de la reprise de leur activité, que le gouvernement a cédé en fixant des dates qui n'ont été que des repères et non des certitudes, ce qui fait qu'après un moment de toute relative sérénité, la décision d'imposer de nouvelles contraintes a été très mal vécue.

Il faut apprendre à lire entre les lignes et ne pas se satisfaire trop rapidement des informations positives lorsqu'elles sont soumises à des conditions d'application.

 L'AVEU DE RICHARD FERRAND

Alors que Bruno Le Maire tient les cordons de la bourse et qu'il souhaite voir de nouveau entreprendre la réforme des retraites qui, sans le dire, est pour lui une source d'économies, qu'Emmanuel Macron tergiverse à ce sujet, Richard Ferrand, qui pourrait être pour l'occasion son porte parole plus que le Président de l'Assemblée Nationale, pense que les conditions actuelles ne sont pas remplies, en raison de la pandémie, et qu'il est préférable d'attendre un second quinquennat pour entreprendre ce redoutable chantier.

Ainsi, le covid 19, qui a été une véritable épreuve pour Emmanuel Macron, va lui permettre d'éviter de mettre les gens dans la rue pour la réforme des retraites avant l'élection présidentielle de 2022.

Et plus tard ! Les conditions n'auront peut-être pas changées, mais Emmanuel Macron ne pourra envisager un autre mandat, ce qui lui est impossible. Il pourra alors en toute tranquillité, sans se soucier de sa cote de popularité entreprendre la réforme des retraites.... à condition d'être réélu.

Cette réélection n'est pas certaine, mais elle paraît moins inenvisageable que si elle était précédée de manifestations de masse contre une réforme qui pour le moment est assez mal ficelée, quoique justifiée sur le plan de l'équité, mais très discutable sur l'un de ses objectifs qui paraît être la réduction du budget des retraites.

mercredi 16 décembre 2020

 CES "ANTIVAX" QUI OSENT TOUT

Certains refusent depuis longtemps de se faire vacciner contre quelle que maladie que ce soit. C'est leur droit, dans la mesure où le vaccin qu'ils refusent n'est pas obligatoire, bien qu'ils prennent des risques pour eux mêmes et, là c'est leur problème, mais aussi pour la société et, alors là, c'est beaucoup moins facilement acceptable.

Mais dans l'atmosphère actuelle, où insidieusement tous les germes des théories du complot se répandent,, certains luttent de toute leur force contre la vaccination. Non seulement ils ne veulent pas se faire vacciner, mais ils ont aussi l'intention d'empêcher la population de profiter de ce rempart contre la pandémie, ce sont les "antivax".

C'est ainsi que Jérôme Marty, Président de l'UFML (Union Française pour une Médecine Libre), a reçu des menaces de mort écrites et orales, bien évidemment sous couvert d'anonymat. La raison en est qu'il lui est reproché de gonfler le nombre de victimes de la pandémie pour permettre aux laboratoires pharmaceutiques d'engranger d'énormes profits en vendant leurs vaccins.

On est en droit de se demander ce qu'il serait advenu si le gouvernement avait décidé de rendre la vaccination contre le covid-19 obligatoire  

mardi 15 décembre 2020

 LES ANNÉES GISCARD

Immédiatement après le décès de  notre ancien Président toute la presse a encensé son action en mettant l'accent sur ses réformes sociétales: IVG, majorité à 18 ans, droit de vote des jeunes...

Plus récemment l'Express a rappelé que c'est durant son septennat que des projets industriels parmi les plus importants ont vu le jour: programme électronucléaire avec la construction de 40 réacteurs, usine de Pierrelatte, Airbus, TGV, Minitel ainsi que la création de l'Agence des Économies d'Énergie et du Commissariat à l'Énergie Solaire.

Je dois avouer humblement que je ne m'étais pas rendu compte qu'il s'était passé tant de choses entre 1974 et 1981, tant les trente glorieuses nous avaient habitué à prendre les progrès les plus importants comme de événements tout à fait ordinaires.

Mais, toute réflexion faite, l'originalité de Valéry Giscard d'Estaing est qu'avant de faire l'ENA, il était passé par Polytechnique. Un technicien de haut vol Président ! L'exception, ni littéraire, ni juriste, ni financier.

Si l'on rapproche ces constatations de résultats désastreux obtenus par les élèves français dans le domaine des mathématiques et des sciences, qui sont les derniers en Europe, on peut craindre, simplement au niveau des probabilités, que nous n'aurons pas encore, avant bien longtemps, un autre Président sortant des Écoles d'Ingénieurs les plus brillantes et les plus reconnues au monde

lundi 14 décembre 2020

 DES OBSÈQUES INDIGNES

En lisant l'éditorial de Bruno Dive dans le journal Sud-Ouest de jeudi 10 décembre 2020, j'ai été outré, non par le texte lui-même que j'ai apprécié comme chaque fois que j'ai l'occasion de lire les articles de ce journaliste de grande qualité, mais par le fait qu'il rapporte.

L'assassin du professeur Samuel Paty a été enterré dans son pays, la Tchétchénie, et ses obsèques ont été l'occasion de manifestations islamistes et anti françaises, en faisant de cet assassin un héros.

Il est inadmissible que la dépouille de ce triste individu ait pu rejoindre son pays d'origine où elle deviendra le symbole du terrorisme qu'il a propagé, galvanisant encore un peu plus tous ceux qui portent le message de haine qui l'a amené à sévir sur notre territoire.

Cette dépouille n'aurait jamais du quitter la France et être enterrée dans l'anonymat le plus complet. Pour que ce corps ait pu rejoindre son pays, il y a eu des complicités inadmissibles qui devront conduire à la réalisation d'une enquête suivie de sanctions sévères pour ceux qui ont participé, de près ou de loin, au convoyage de cette dépouille.

dimanche 13 décembre 2020

 UN PAYS DE COMMERÇANTS

Une enquête récente vient de montrer qu'au niveau des mathématiques, les élèves français de CM1 sont les derniers en Europe et, à l'international, avant derniers juste devant le Chili. Quel désastre !

Il y a peu, le repêchage pour le CAPES de mathématiques s'est fait pour des candidats ayant obtenu des notes bien inférieures à la moyenne.

Pourtant nous avons de forts brillants mathématiciens dont celui qui, il y a peu, a obtenu la médaille Fields, Cédric Villani.

Tout se passe comme si seuls les passionnés puissent réussir et que l'enseignement était incapable de faire atteindre aux élèves français un niveau simplement moyen.

On peut et on doit critiquer cet enseignement, mais on ne peut exonérer de ces critiques les parents des élèves. Nombreux sont ceux qui sont prêts à dépenser des fortunes pour inscrire leurs enfants dans de grandes écoles de commerce privées. Ah ! ce commerce, le rêve, apprendre à acheter bon marché, vendre cher, en payant avec parcimonie ceux que l'on dirige et qui ne savent pas compter puisqu'on ne leur a pas appris à l'école.

Nous devenons un pays qui est particulièrement capable de vendre ce qu'il ne produit pas puisque notre industrie est à la dérive et que nous ne formons pas de personnel technique de haut niveau pour la redynamiser.

Pour ceux qui n'ont pas les moyens d'accéder à ces écoles de commerce, restent les lettres. C'est déjà bien. Mais lettres et mathématiques ne sont pas antagonistes, la preuve en est faite par le fait que les plus forts en math sont loin d'être les plus mauvais dans le domaine littéraire.

On ne peut se passer ni de lettres ni de mathématiques. L'enseignement de qualité est un enseignement équilibré, notamment dans le primaire. Le secondaire doit permettre, tout en entretenant cet équilibre, de voir poindre des compétences et des intérêts particuliers chez les élèves. Le supérieur doit en faire des spécialistes.

Ces propos peuvent laisser à penser que les métiers sont oubliés. Je m'inscris en faux contre cette affirmation. Le métier quel qu'il soit ne doit pas priver l'individu, quelle que soit sa compétence, d'une formation générale qui lui permette d'atteindre le plus haut niveau dont on le croit capable.

Si l'excellence  ne peut être que pour quelques uns, la compétence dans un domaine et la culture générale doit être pour tous. Ce n'est que comme cela qu'une démocratie peut fonctionner car elle est alors constituée d'un ensemble de personnes éclairées qui ont pour but, par leur compétence, de se rendre utiles à la société.

samedi 12 décembre 2020

 SURFRÉQUENTATION DES GRANDES SURFACES

Je me suis rendu dernièrement à deux reprises dans une grande surface, non pour y faire des achats, que je fais maintenant le plus souvent dans un "drive", mais pour me rendre à la pharmacie située dans la galerie marchande.

Jamais avant le premier confinement je n'ai eu autant de mal à trouver une place de stationnement. J'en ai déduit, en cette période de déconfinement progressif, que la fréquentation de cette grande surface était encore plus importante qu'en temps ordinaire.

À l'époque où l'on impose un espace de 8 m2 par client dans les petits commerces, est-ce bien raisonnable de tolérer une telle abondance de clients dans ces temples de la surconsommation ? Ne pourrait-on pas en limiter l'accès avec un compteur à l'entrée et à la sortie  pour s'assurer qu'une jauge soit respectée ? La technique le permet, pourquoi s'en priver ?

Au train où les choses vont, nous allons avoir des réserves de produits de luxe pour les réveillons de fin d'année que nous serons obligés de congeler car nous ne pourrons pas, en étant confinés, nous réunir.

jeudi 10 décembre 2020

 COMMENT INCITER À SE FAIRE VACCINER

Le gouvernement n'a pas osé imposer la vaccination obligatoire, dans un pays qui affiche la liberté au fronton de ses mairies, cela se conçoit.

Mais, au fronton de ses mairies est aussi affichée la fraternité.

Il est normal de respecter la liberté, pourquoi ne serait-il pas normal d'imposer la fraternité ou, à tout le moins, de l'inciter fortement ?

Que les "antivax" refusent la vaccination, cela se respecte à titre personnel, qu'ils constituent un danger pour la population, cela est intolérable.

Il serait peut-être logique de s'inspirer des contraintes imposées par certaines régions où l'accès est conditionné à la présentation d'un certificat de vaccination, comme pour la fièvre jaune par exemple et, d'ailleurs, certains pays vont imposer de tels certificats pour le covid-19.

Sur notre territoire, comme l'on sait que les risques de contamination sont d'autant plus importants que les concentrations de personnes en milieu clos le sont, il ne serait pas illogique de conditionner l'accès aux salles de spectacles, de réunions ou lieux de culte, à la fourniture d'un certificat de vaccination contre le covid-19. Il serait possible également d'imposer le port du masque aux personnes ayant refusé de se faire vacciner.

On reprochera évidemment à cette disposition un caractère dictatorial, ce que je récuse car un dictateur ne donne pas le choix mais il impose sa volonté. Là le choix existe entre la vaccination ou quelques privations ou dispositions contraignantes.

 LES "ANTIVAX" ONT LA CLÉ DE NOTRE PRISON

Après quatre mois de confinement et six mois de déconfinement manqué, le virus circule toujours. L'objectif de 5000 contaminations par jour est difficile à atteindre, voire inatteignable, en raison du relâchement du au déconfinement en période de préparation des fêtes de fin d'année. On ne peut pourtant pas rester éternellement confiné.

La seule issue est une contamination suffisante de la population (65% minimum). On en est loin et pour y arriver, les morts se compteront par dizaines voire centaines de milliers.

Heureusement une lueur apparaît: le vaccin.

Si une importante majorité de la population se fait vacciner durant le premier semestre 2021, en commençant comme prévu par les plus vulnérables d'entre nous, il est possible d'entrevoir un retour à une vie quasi normale à la fin de l'été prochain. Si ce n'était pas le cas , l'arrivée de l'automne puis de l'hiver, imposant une vie plus confinée pour des raisons climatiques, le virus recirculera et nous serons encore obligés de vivre sous sa contrainte pendant au moins six mois.

La sortie de cette dramatique situation est donc conditionnée par la réussite de la vaccination. Il serait bon que les "antivax" se réveillent, prennent conscience de leur responsabilité et que leur fibre sociale vibre un tant soit peu.

La sortie de la crise sanitaire est entre leur main.

mercredi 9 décembre 2020

 VERS UN MONDE IDÉAL

Nous allons bientôt atteindre le graal. Nous sommes en voie d'arriver a synthétiser nos aliments. Plus d'élevage, de la viande obtenue en laboratoire par croissance cellulaire. Que des animaux sauvages, des ours, des loups, etc...aucune importance, il n'y aura plus de bergers pour se plaindre. Synthétisons maintenant les végétaux, plus de cultures légumières, plus de champs de céréales, que des beaux paysages primaires, forêts, herbes sauvages. Pour l'entretien de ces espaces, des robots, n'utilisons pas de pesticides bio, produisons du vert pour la méthanisation.

Deux métiers essentiels: chercheurs et laborantins.

Le monde idéal. Une production à la demande, la nourriture à la disposition de chacun. Plus question de revenus, d'argent, tout en libre service gratuit. Ringardisés les projets de Revenu Social Universel.

Plus besoin de médecine, que des aliments parfaitement adaptés à cette machine que l'on appellera peut-être encore l'homme

Vive le progrès !


mardi 8 décembre 2020

 THANKSGIVING, L'AMÉRIQUE ALERTE LA FRANCE

La fête de Thanksgiving qui s'est déroulée le 25 novembre aux États-Unis et au Canada a conduit, une semaine plus tard, à une importante recrudescence des contaminations au covid-19.

Résultat: 200.000  nouveaux cas par jour aux États -Unis et reconfinement au Canada.

Espérons que les français sauront tirer les conclusions de ces expériences désastreuses de fausses libertés, subitement acquises, qui conduisent tout droit à l'installation d'une troisième vague de la pandémie.

Si les français ne sont pas plus sérieux pour la Noël et la Saint Sylvestre que ne l'ont été les américains pour Thanksgiving et Black Friday, il y a peu de chance que le confinement soit levé pour le 20 janvier 2021.

Si vous vous plaignez de manquer de liberté et d'être privé de distractions et de convivialité, encore un petit effort pour essayer de mettre fin à dix mois particulièrement pénibles.

Il n'y a aucune raison pour que le fêtes carillonnées guident notre comportement jusqu'à ce qu'ils devienne suicidaire.

lundi 7 décembre 2020

 TRÈS SAINT PÈRE, AIDEZ L'HUMANITÉ À LUTTER CONTRE LA PANDÉMIE

Bien que la proximité du solstice d'hiver, depuis longtemps fêté, ait été choisi pour fixer la date de la naissance du Christ, la fête de Noël est une fête essentiellement chrétienne.

Le problème actuel, pour lutter contre la pandémie, est d'éviter que cette fête ne soit la cause d'importantes réunions de familles ou de nombreuses rencontres comme chaque année, afin d'éviter la propagation du virus.

On n'entend absolument pas le Pape pour appeler les gens à la raison alors que l'épidémie est mondiale. Une parole raisonnable et apaisante de ce dernier serait la bienvenue pour que tous ceux qui veulent se regrouper ou se rencontrer pour festoyer prennent conscience du risque qu'ils prennent et font prendre aux autres.

En étant un peu provocateur, ou tout au moins utopiste, j'aurais aimé entendre le Souverain Pontife  annoncer que cette année, Noël se fêterait à Pâques ... si possible.

dimanche 6 décembre 2020

 GISCARD ET L'IMMIGRATION

À la suite du décès de notre ancien Président, Valéry Giscard d'Estaing, la presse s'est attachée à rappeler les importantes réformes sociétales qu'il a accomplies au début de son mandat, particulièrement en ce qui concerne les jeunes et la protection des femmes. Il a été effectivement dans ce domaine un grand réformateur que l'on a peut-être un peu vite oublié.

Mais il a aussi dès l'année 1974 voulu lutter contre l'immigration, d'une manière peut-être maladroite, en proposant aux étrangers travaillant sur notre sol, une prime de 1000 € pour regagner leur pays. La construction en a immédiatement souffert, car bon nombre de travailleurs portugais ont sauté sur l'occasion, quitte à revenir quelques mois plus tard.

Cet événement est peut-être anecdotique, mais il m'est resté en mémoire pour l'avoir vécu de près, car la construction d'une maison que j'avais entreprise à cette époque a été interrompue par le manque de main d'œuvre capable de monter des cloisons de briques fines et surtout d'en assurer le plâtrage. Résultat un léger retard, quasi sans importance, et des cloisons en carreaux de plâtre montées par des maçons.

Cela n'a duré qu'un temps, et les ouvriers portugais, compétents et durs à la tâche, sont vite revenus après avoir chez eux fait quelques travaux de construction avec le petit pécule que notre Président leur avait alloué.  


samedi 5 décembre 2020

 UN VACCIN TRÈS POLITISÉ

Tout est bon pour occuper le devant de la scène politique, même en profitant d'une pandémie qui ravage le monde L'utilisation à des fins politiques de la vaccination anti-covid en est un exemple criant.

- Donald Trump pensait sauver son élection en annonçant l'arrivée d'u vaccin avant le déroulement du scrutin.

- Vladimir Poutine a vacciné très tôt une bonne partie de son entourage, dont sa fille, avec un vaccin dont la mise au point n'était pas encore validée.

- La Chine, dans les mêmes conditions a vacciné, à marche forcée, des millions de chinois pour être la nation la plus rapidement protégée et se présenter comme le sauveur de l'humanité.

- L'Allemagne est prête à vacciner plus d'un mois avant de pouvoir faire sa première injection, démontrant ainsi sa grande capacité de réaction face à des évènements imprévisibles.

- Boris Johnson veut vacciner sa population avant que l'Europe ne le fasse, voulant démontrer ainsi que le brexit lui donnera une souplesse d'action qu'il n'aurait pas eue s'il était resté au sein de l'Union Européenne.

- Quant à la France, elle applique deux maximes: l'une française "Messieurs les anglais tirez les premiers" l'autre britannique " wait and see"

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jeudi 3 décembre 2020

 BAVURES POLICIÈRES, SANCTIONNER LA HIERARCHIE

Il y a deux principes que j'aimerais voir appliquer et qui me paraissent légitimes:

- une sanction doit être d'autant plus sévère que le poste du responsable sanctionné est plus élevé,

- les personnes détentrices d'une autorité, matérialisée par une assermentation ou une protection particulière, doivent être plus sévèrement sanctionnées lorsqu'elles commettent une faute et plus sérieusement protégées lorsqu'elles deviennent des victimes.

*Sanctions plus sévères pour la hiérarchie

Dans le domaine dont on parle le plus actuellement, les violences policières, on ne peut se satisfaire d'attendre que des scènes soient filmées pour sévir. Il est indispensable que la hiérarchie soit impliquée et très responsabilisée. Croire qu'en cas de bavure un policier va dénoncer son collègue violent est une vue de l'esprit. Tout corps cherche à se protéger. Les enseignants cherchent à connaître le jour où ils seront inspectés, les industriels ou laboratoires veulent se renseigner sur la date de la visite des contrôleurs, etc.

Il est donc indispensable que la hiérarchie soit très sourcilleuse sur le respect de la déontologie régissant les services et s'il s'avérait que des manquements soient "couverts", la sanction devrait être particulièrement sévère.

Un autre point particulier aux forces de l'ordre est que les responsables des contrôles et des enquêtes, GIGN et GIPN font partie de l'organisme lui même, ce qui est une aberration scandaleuse. Le contrôle doit être un contrôle extérieur, le seul qui puisse sanctionner en toute objectivité. Le contrôle intérieur ne doit être utilisé que pour assurer la bonne marche du service, il a donc quand même un rôle important.

* Sanction et protection d'une personne détentrice d'une autorité particulière

Il  est autant inadmissible qu'un policier soit violent qu'il soit lui-même victime de violences. Il mérite une plus grande protection que les autres citoyens pour pouvoir accomplir son rôle qui est de faire respecter l'ordre public, mais il doit aussi être plus sévèrement puni en cas de manquement au respect de tout citoyen.

Pourquoi n'appliquerait-on pas, tout simplement, un coefficient  aux peines encourues dans le cadre du droit pénal ? Ce coefficient pourrait varier en fonction de la position hiérarchique de l'intéressé aussi bien lorsqu'il est fautif que lorsqu'il est victime.


 LE BOIS, SES QUALITÉS ET SES DÉFAUTS

Le journal Sud-Ouest du lundi 30 novembre 2020 traite de la nécessité de supprimer le gaz dans les nouvelles constructions pour diminuer l'émission de gaz à effet de serre, le bois deviendrait la panacée.

Si le bois est un excellent matériau de construction pour ses vertus isolantes, il est aussi pendant sa croissance dans les forêts un excellent capteur de gaz carbonique en fixant le carbone, mais, le problème est que lorsqu'il se consume, il restitue ce gaz dans l'atmosphère et de plus produit des particules fines dangereuses pour les poumons.

Nous voila donc encore face à un dilemme. Le bois on peut l'utiliser mais pas pour le chauffage, uniquement pour favoriser les économies d'énergie en l'utilisant pour isoler les constructions.

Alors, il faut faire appel aux énergies renouvelables dont l'exploitation est encore maintenant nettement insuffisante.

Reste donc le nucléaire. Refrain connu. Des études son nécessaires pour savoir traiter les déchets avant que les énergies renouvelables soient suffisamment performantes et que l'on sache stocker massivement l'électricité, ou alors espérer voir enfin la fusion nucléaire prendre le relai de la fission, et pour cela il est indispensable de multiplier les efforts pour mener à bien le programme ITER

mercredi 2 décembre 2020

LIBERTICIDE, INCOMPÉTENT ET DANGEREUX

La loi sur la Sécurité globale, par son article 24, montre clairement l'incompétence et l'inconscience de certains membres du gouvernement.

Penser qu'une loi aussi mal écrite et répressive puisse être acceptée sans remous, dépasse l'entendement.

De ce fait si elle est promulguée, non seulement elle prépare le terrain à la possibilité de l'installation d'une dictature qui, même si ce n'est pas le but du pouvoir actuel, ce qui reste à prouver, a le grave défaut de ne pas nous mettre à l'abri de dérives souhaitées par de futurs éventuels gouvernements.

Sur le plan de l'immédiateté, écrire une loi avec une telle maladresse, en période de pandémie est une véritable provocation.

Le 28 novembre, début de l'assouplissement des règles de confinement, était suffisamment inquiétant par le fait que la foule allait se ruer vers les magasins, pour ne pas provoquer des manifestations qui ont réuni 130.000 personnes dans des conditions de proximité que les règles actuellement souhaitées permettent de qualifier de dangereuses.

Atteinte à la liberté, atteinte à l'efficacité de la lutte contre la pandémie, rarement un gouvernement aura fait preuve d'autant d'insouciance et de maladresse

lundi 30 novembre 2020

 LE "KÉKÉ" SE REBIFFE

L'éditorial de Benoît Lasserre dans le journal Sud-Ouest de samedi 28 novembre où il est question de la fronde des députés LREM contre le Premier Ministre suite à ses tergiversations pour la réécriture de l'article 24 de la Loi Sécurité, sous la conduite de leur Président Christophe Castaner, m'a fait penser immédiatement au film "Le cave se rebiffe" de Gilles Grangier, dialogué par Michel Audiard, sorti en 1961.

Il semble que Christophe Castaner, dit "le Kéké" dans sa bonne ville de Forcalquier dont il a été maire, après avoir été éconduit du Ministère de l'Intérieur, trouve un malin plaisir à critiquer son successeur à la Place Beauvau, Gérald Darmanin, ainsi que le Premier Ministre Jean Castex, ce qui n'arrange en rien Emmanuel Macron dont il fut un des premiers compagnons.

Billard à trois bandes ou fusil à trois coups ?

 QUE D'INCOMPÉTENCE !

Tous les français sont attachés à leur sécurité.

Une immense majorité souhaite que les forces de l'ordre soient respectées, dans la mesure où elles le méritent en étant irréprochables.

Tous les français sont choqués et condamnent les violences policières

Personne ne veut que les policiers et gendarmes soient stigmatisés, harcelés et fassent l'objet, jusque dans leur vie privée, d'agressions, de manifestations de haine ou de menaces de mort, uniquement en raison de leur fonction.

Personne ne peut accepter que ces fonctionnaires ne soient pas punis lorsqu'ils ont des comportements plus que douteux et que l'on ne puisse signaler ces comportement, fut ce en produisant des images à titre de preuve.

Il est donc nécessaire qu'une loi soit formulée. C'est ce qui vient d'être fait. Elle est tellement imprécise et mal écrite qu'elle ne satisfait personne et a généré de nombreuses manifestations au moment où l'on souhaite éviter les rassemblements.

On se rend bien compte alors, qu'écrire cette loi est un exercice difficile qui doit éviter à la fois d'autoriser le laxisme des forces de l'ordre et leurs violences gratuites.

Il faut donc confier cette tâche à de fins rédacteurs qui ont la chance, en étant français, pourvu qu'ils en aient la capacité, d'avoir à la fois à leur disposition un vocabulaire, une grammaire et la possibilité d'une syntaxe de grande précision.

On ne peut donc pas confier ce travail à n'importe qui, il semble malheureusement que ce n'est pas été le cas.   

dimanche 29 novembre 2020

 L'ALLOCUTION DU PRÉSIDENT

Le mardi 24 novembre 2020, Emmanuel Macron n'est pas venu à la télévision pour parler de déconfinement mais pour parler d'aménagement du confinement et de son assouplissement progressif.

Ne revenons pas sur les décisions qui ont été prises et sont rapportées partout dans la presse écrite ou parlée et télévisée, mais regardons ce qui a été le fond de son intervention.

Il a voulu donné un espoir raisonnable en sollicitant la responsabilité de chacun.

- Espoir raisonnable: en trois dates il nous a promis la quasi sortie du confinement pour le 20 janvier 2021

- Responsabilité de chacun: il a fixé des conditions directement liées aux résultats sanitaires obtenus et qui sont directement dépendant du sérieux avec lequel les gestes barrières et les consignes de sécurité seront respectés, pour que son calendrier prévisionnel soit tenu.

Ainsi il est a l'abri des reproches qui lui ont été faits pour ne pas avoir fixé avec précision une date de sortie du confinement mais aussi en fixant des règles qu'il croit indispensables, mais impossibles à contrôler pour certaines, afin que les choses se déroulent suivant ses prévisions.

Exercice délicat, plutôt réussi.

samedi 28 novembre 2020

 LA COTE DE POPULARITÉ DU PRÉSIDENT

La cote de popularité d'Emmanuel Macron a été au plus bas pendant les manifestations de gilets jaunes et pour la réforme des retraites, mais actuellement elle atteint 40%, chiffre jamais obtenu par ses prédécesseurs à ce moment du quinquennat.

Le Président est donc mieux perçu comme gestionnaire de la crise sanitaire que pour les réformes dont il avait fait le but principal de son quinquennat.

Il faut dire qu'après un départ calamiteux au mois de mars, dont les consignes contradictoires sur le port des masques ont été le principal exemple, les français ont reconnu que s'il n'a pas été le Chef d'État qui a le mieux géré la crise sanitaire, il n'a pas été, loin s'en faut, le plus mauvais. D'autre part ils ont reconnu qu'il n'a été ni le seul, ni le principal responsable de la dégradation de l'état sanitaire de notre pays.

Ainsi, Emmanuel Macron est ressenti comme plus efficace pour gérer une crise très importante et imprévisible que pour promouvoir les réformes qu'il avait envisagées.

On peut se demander si cela ne va pas lui donner des idées pour 2022 en essayant de gérer au mieux, et sans précipitation excessive, la fin de la crise sanitaire, quitte à renvoyer les réformes, qu'il avait envisager de faire, à plus tard.

Plus tard, mais quand ? Au cours d'un deuxième quinquennat espéré, et qui, lui serait obligatoirement le dernier, pendant lequel il pourrait consacrer tout son temps à l'application de son programme de 2017, étant à l'abri de la sanction par les urnes en 2027.

Le déroulement de l'année 2021 sera riche en enseignement en regardant les démarches qui seront ou non entreprises pour réformer les régimes de retraites 

 EXPERTS, CONSEILLERS TECHNIQUES, CONFLIT D'INTÉRÊT, THÉORIE DU COMPLOT

Dans tous les domaines, la recherche pour être validée, a besoin du conseil de personnels d'application confrontés à la réalité. C'est notamment le cas dans le domaine de la médecine, mais partout ailleurs comme dans l'industrie, les travaux publics ou de l'alimentaire, par exemple,  il en est de même. 

Des conseillers techniques indépendants des laboratoires de recherche peuvent être rémunérés en toute légalité sans faire partie du personnel de ces établissements. Des experts venant d'horizons très variés peuvent être nommés par des organismes chargés de valider les projets et donner leur avis sur des recherches en cours. Les uns perçoivent des rétributions en plus de leur salaire, les autres sont en général reçus avec beaucoup d'égards par ceux qu'ils doivent contrôler.

De là a considérer que ces experts ou ces techniciens de haut niveau sont "achetés", il n'y a qu'un pas qui est souvent franchi allègrement par ceux qui soupçonnent systématiquement de malhonnêteté les personnes ayant soit le pouvoir de décider, soit celui d'influencer le déroulement d'une action qui pourrait être génératrice de revenus importants.

Ils utilisent aussi  l'accumulation de ces soupçons, et c'est particulièrement le cas actuellement, pour échafauder toutes sortes de théories, visant à expliquer que le monde est corrompu, plein d'arrières pensées, et qu'une petite partie de l'humanité arrive à orienter ainsi la marche du monde dans le but d'en favoriser une infime minorité. Ainsi naissent les théories du complot.

Sommes-nous devenus une génération de misanthropes où la méfiance prévaut sur l'intelligence ?

Il doit bien y avoir quelque part une raison à ce mal pour qu'un film comme "Hold up" ait le succès qu'il connait actuellement sur les réseaux sociaux.. 

mercredi 25 novembre 2020

 UN ÉDITORIAL IMPORTANT

Le Canard Enchaîné a publié, dans son édition du 18 novembre 2020, un éditorial important sous la signature de son rédacteur en chef, Éric Emptaz, sous le titre "Complètement complotiste".

Cet article traite, pour le critiquer et  le démolir, du fameux film "Hold up" qui n'est qu'un mélange réussi de faits réels et de fake news pour accréditer, en résumant un peu vite, la thèse de la création d'un virus pour soumettre l'humanité aux puissants de la finance par l'intermédiaire des importants laboratoires pharmaceutiques.

Pourquoi cet article me paraît si important alors que bien d'autres journaux ont publiés des critiques équivalentes ? Tout simplement parce que le Canard Enchaîné, journal satirique s'il en est, critique constamment les personnalités responsables, coupables d'utiliser leur pouvoir pour influer sur la marche du monde, souvent en utilisant la finance comme moyen d'action.

De ce fait il est facile de trouver dans ce journal des éléments permettant d'envisager que les théories complotistes pourraient être les seules crédibles.

C'est tout à l'honneur de son rédacteur en chef de publier un tel article qui montre bien que l'on peut alerter la population sur les travers de certains détenteurs d'une partie de pouvoir, sans pour cela, en reliant habilement des événements critiquables, échafauder des théories complotistes, laissant croire que nous vivons dans un monde où quelques méchants avides de pouvoir veulent contrôler l'humanité, aidés en cela par une minorité silencieuse et soumise, au détriment de l'immense majorité de ce monde.  

 BLACK  FRIDAY

Black Friday, voila encore une importation des États-Unis, que nous critiquons tant et ne cessons d'imiter, et qui met actuellement notre gouvernement dans une situation difficile en raison de la pandémie. Comment, en fin de confinement ou en déconfinement progressif, peut on autoriser subitement une journée de folles dépenses dans des commerces qui seront envahis et où il sera difficile de respecter les distances sanitaires de sécurité ?  Le Dieu des achats compulsifs va-t-il en une journée compromettre les efforts d'un mois de privation ?

Nous préférons importer les retombées commerciales des fêtes plutôt que les fêtes elles même, qui du reste ne nous concernent pas. Curieuse attitude à l'époque où l'on nous rebat les oreilles de recyclage, récupération, réparation, merveilleuses recettes à base d'épluchures de légumes et que sais-je encore.

Le Black Friday aux États-Unis n'est que le lendemain de Thanksgiving, fête de la réconciliation des colons et des autochtones en Amérique du nord. En quoi cela nous concerne-t-il,? Fête-t-on le 14 juillet aux États-Unis ?

Dans le même ordre d'idée, toujours pour faire marcher le commerce et inciter à la dépense, nous avons importé Halloween. Mais là, chose encore plus cocasse, cette fête d'origine celtique a eu besoin de passer par les États-Unis pour revenir sur notre territoire, lui même occupé en partie par les Celtes bien avant que les États-Unis n'existent.

Ces deux exemples montrent bien que les emprunts que nous faisons aux américains, tout en les critiquant, n'ont pour but que de provoquer la surconsommation de produits pas nécessairement utiles ou indispensables. Peu importe, l'argent circule et le PIB, si mal en point, s'y retrouve un peu.

mardi 24 novembre 2020

 VIVE LE VENT ! VIVE LE VENT......

Vive le vent ! Vive le vent d'hiver...,  voila la chanson que nous serons peut-être obligé de chanter comme une prière au mois de février si par malheur, comme il paraît possible, nous venions à manquer d'électricité, pour faire tourner les quelques éoliennes que nous avons sur notre territoire.

L'écologie n'est pas une mode, le respect de notre environnement est une nécessité pour la survie, non pas de la planète car elle n'a pas besoins de nous et a déjà connu bien des catastrophes, mais pour l'espèce humaine.

De ce point de vue, l'écologie doit être raisonnablement pensée et nécessite que l'on prenne des mesures qui permettent de la respecter sans que, en compensation, d'autres viennent la détruire.

C'est particulièrement le cas de l'électricité produite par nos centrales nucléaires. Bien que nous ne sachions pas pour le moment détruire ou traiter convenablement les déchets issus de cette production d'électricité, nous savons les stocker en prévision de jours meilleurs quand nous saurons nous en débarrasser proprement, il est indiscutable que cette énergie nucléaire est la principale et la plus puissante qui permette de produire de l'électricité sans dégager des gaz à effets de serre.

C'est donc un relai indispensable vers la production, en quantité suffisante, d'énergie renouvelable non polluante. Nous avons la chance d'être le pays le mieux pourvu dans le domaine du nucléaire, ne continuons pas à dilapider ce capital, dont nous disposons depuis un demi-siècle, en fermant prématurément nos centrales nucléaires, et travaillons d'arrache pied pour lui trouver une solution de remplacement ou pour la rendre propre comme le laisse espérer le projet ITER de production d'énergie par fusion nucléaire.

lundi 23 novembre 2020

 MANIFESTATION DES RETRAITÉS

Retraité depuis plus de vingt ans, je me suis plains de l'érosion de mon pouvoir d'achat (plus de 20%), de l'augmentation de la CSG, de l'accroissement des primes des mutuelles, etc...

J'ai participé à toutes les manifestations pour défendre mes acquis, sans grand succès d'ailleurs.

Mais je ne me suis pas joins à la grogne lors de l'élaboration du projet de réforme des retraites qui aurait pu apporter plus de justice sociale, en me réservant toutefois le droit de manifester si le texte issu des négociations avait, une fois de plus pénalisé, les retraités.

Bien que la situation des retraités ne s'améliore pas, je n'ai ni participé, ni cautionné la dernière manifestation des retraités du 17 novembre. Je pense, en cette période de pandémie où tant de gens perdent leur emploi et leur revenu et dont certains même se retrouvent à la rue ou sous le seuil de pauvreté, qu'il est indécent lorsque l'on est retraité et que l'on a un revenu garanti, fut-ce-t-il parfois considéré comme insuffisant, d'oser se présenter comme les principales victimes des circonstances actuelles.

Si, nous retraités, sommes plus vulnérables que les autres en cette période de pandémie, c'est uniquement pour des raisons de santé, sans occulter toutefois que certaines personnes, que je crois minoritaires, profitent de la situation actuelle pour accroître leurs revenus.

dimanche 22 novembre 2020

 L'INTERVIEW DE BARAK OBAMA  SONNE COMME UN AVERTISSEMENT

Le mardi  17 novembre Barak Obama a été interviewer sur France 2 par François Busnel à la suite de la sortie du premier tome de ses mémoires "Une terre promise".

Moment de télévision fort intéressant mené par un journaliste de qualité face à un Président faisant preuve à la fois d'humilité, d'une grande hauteur de vue et d'une intelligence très affutée.

Le moment le plus intéressant fut celui de son explication de l'intrusion de Donald Trump  dans la vie politique, pour finalement lui succéder à la tête de  l'état le plus puissant du monde.

Pour lui la mondialisation qui favorise les grandes métropoles et toute la partie la plus instruite de son pays, mais inquiète terriblement les habitants, que l'on dit en France être ceux des "territoires", est la cause d'une fracture sociale qui fait le lit du populisme dans lequel, ceux qui se considèrent comme laissés pour compte, se glissent sans se poser la question des raisons qui animent ceux qui les sollicitent.

Cette approche très pertinente est aussi celle que le géographe français Christophe Guilluy  a  décrit notamment dans "La fracture sociale" et " La France périphérique".

Il y a de ce point de vue une indiscutable similitude entre les États-Unis et la France et, loi bien connue, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il paraît raisonnable d'émettre pour notre pays les plus vives inquiétudes en ce qui concerne les prochaines élections. 

Un ou une "Donald Trump d'opérette" dans un pays aussi fragile qu'est actuellement la France serait une catastrophe. Nous ne pouvons pas nous permettre cet intermède régressif.


samedi 21 novembre 2020

 LE CONTRÔLE DES RÉSEAUX SOCIAUX

Depuis maintenant plus de cinq ans je publie journellement un article sur mon blog et en informe "mes amis" sur Facebook. Il m'est arrivé, à plusieurs reprises, que mes publications soient refusées car non conformes à la déontologie de ce réseau.

Il y a donc un contrôle, qui de plus doit être particulièrement pointilleux, car certains de ces articles ont été publiés par le journal Sud-Ouest que je considère comme un journal sérieux et qui ne voudrait certainement pas prendre la responsabilité de publier, par exemple, des textes calomnieux.

Je ne comprends donc pas qu'il puisse circuler sur ces réseaux tous les mensonges, fausses nouvelles, calomnies, grossièretés, incitations à la violence et à la haine, qui détruisent les liens sociaux car il me semble que la preuve est faite, que sans parler de censure, ces réseaux peuvent être sévèrement contrôlés.

vendredi 20 novembre 2020

 MANIFESTATIONS POUR LE MESSE

Bien que les églises soient ouvertes, il est interdit, en raison du confinement, d'assister collectivement à la Messe. Le dimanche 15 novembre de nombreux catholiques se sont rassemblés sur le parvis des églises pour manifester leur mécontentement.

Il est tout à fait concevable que pour un croyant la nourriture spirituelle soit tout aussi importante que la nourriture corporelle ou intellectuelle. Mais, autant il est possible de se recueillir chez soi, de prier dans son appartement, de lire des textes sacrés ou d'autres textes pour satisfaire sa curiosité et entretenir son agilité intellectuelle ou s'informer et participer ou pratiquer des jeux de réflexion, autant il est particulièrement difficile parfois de cultiver un potager ou d'entretenir une basse-cour pour s'alimenter.

Que l'on pense que le confinement est excessif est une chose, mais que l'on manifeste devant les église alors que l'on peut y entrer pour se recueillir fait pour le moins preuve d'impatience.

Mais ces manifestations ne cacheraient-elles pas une autre motivation? L'Islam et la lutte contre l'islamisme occupe malheureusement maintenant une bonne partie de l'actualité et montre, en contre point, que cette religion, l'Islam, est de plus en plus présente dans notre pays. Ces rassemblements devant les églises ne veulent-ils pas rappeler aux pouvoirs publics et à la nation que le Catholicisme, bien que décroissant, est toujours présent dans notre société, qu'il fait partie de notre histoire et que cette religion y occupe encore la première place ?

Ce genre de manifestation est toutefois plus sympathique que lorsque la fraction intégriste et fondamentaliste de cette religion défile contre l'avortement, le mariage pour tous ou la PMA, bien qu'une grande partie des participants soit souvent la même. 

mercredi 18 novembre 2020

 LE DÉNI DES RÉALITÉS

Les récentes élections présidentielles aux États-Unis nous ont montré à quel point un Président américain pouvait nier les réalités. Donal Trump qui a été élu en 2016 en ayant eu trois millions de voix de moins qu'Hilary Clinton refuse de reconnaître sa défaite alors qu'elle est totale.

Quatre million de voix de moins que Joe Biden qui a recueilli 51,5% des suffrages et 56,66% de grands électeurs;

Emporté par son égo, et craignant d'être battu, Donald Trump avait contesté le résultat des élections bien avant le déroulement du scrutin. Rien d'étonnant à son comportement une fois les résultats publiés, mais, chose aussi aberrante, le comportement de Marine Le Pen qui lui a emboîté le pas en disant que le match était fini mais que les résultats n'étaient pas encore connus.

Bel exemple du respect de la démocratie et du choix des électeurs, mais on peut beaucoup pardonné à quelqu'un qui se sent orpheline en ayant perdu son exemple, son guide et ses espoirs. N'est-ce pas Messieurs Jaïr Bolsonaro et Victor Orban dont le silence s'apparente à un recueillement consécutif à un deuil douloureux ?

 UNE HONTE POUR LA JUSTICE

Je n'ai jamais compris que Rachida Dati devienne un jour, par la grâce de Nicolas Sarkozy, Ministre de la Justice comme un lapin sort du chapeau d'un prestidigitateur.

On ne peut pas dire qu'elle fut brillante à d ce poste, mais il était difficile de lui reprocher d'avoir failli à la tâche qui lui était confiée.

Mais le journal Sud-Ouest du vendredi 13 novembre 2020 rapporte l'un de ses SMS adressé à Brice Hortefeux où elle s'avère menaçante, on la savait déjà vindicative mais cela ne peut remettre en cause sa compétence et son comportement en tant que Garde des Sceaux, mais on apprend aussi qu'elle était au courant de circulation d'argent liquide entre le Ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et le sulfureux Ziad Takiédine et qu'elle utilisait la connaissance de ces faits pour exercer un chantage afin de garder une certaine tranquillité qu'elle craignait de perdre.

Il aurait certainement été malvenu qu'une Ministre de la Justice pratique la délation en rapportant publiquement ces faits, mais un peu de respect de la fonction qu'elle occupait aurait du lui faire envisager de quitter son poste à l'époque où elle avait ces éléments en sa possession.

mardi 17 novembre 2020

 POURQUOI NE PAS RESPECTER LE CONFINEMENT ?

Il est tout à fait légitime, à titre personnel, de considérer que le confinement n'est pas la meilleure méthode pour lutter contre la pandémie du covid-19.

Par contre il est difficile de nier que le premier confinement a eu une réelle efficacité pour limiter les dégâts causés par la pandémie.

Dans ces conditions il faut honnêtement reconnaître l'efficacité des dispositions prises par le gouvernement, quels que soient les hésitations et les mensonges constatés au début de l'événement, même si l'on pense que d'autres dispositions auraient pu être plus appropriées.

Simplement, par civisme, il me paraît logique et raisonnable d'avoir une attitude responsable et d'éviter d'enlever l'espérance de bienfait que l'on peut avoir de ce deuxième confinement.

Mais je comprends les petits commerçants qui peuvent légitimement se poser la question de l 'intérêt de la fermeture de leurs établissements  si leurs clients respectent scrupuleusement les règles du confinement et les gestes barrières. Ils peuvent se demander si leur assez faible poids économique dans le calcul du PIB, par rapport à celui de la grande distribution, n'a pas fait d'eux des victimes facilement désignées. 

Si ces petits commerces étaient ouverts, dans la mesure où je respecterais les contraintes qui nous sont imposées, je ne me sentirais pas, en les fréquentant, coupable d'imprudence, ce qui ne serait pas le cas si je participais à des réunions ou des repas de famille mélangeant à la fois des gens de tous âges, des travailleurs plus ou moins exposés et des jeunes enfants ou étudiants.


lundi 16 novembre 2020

 LEADER OU FÉDÉRATEUR ?

Un sondage récent sur les potentiels candidats ou candidates de gauche à l'élection présidentielle de 2022 a montré que Jean-Luc Mélenchon arriverait en tête devant Anne Hidalgo et Ségolène Royal. Mais le premier atteint 17% et ses suivantes de l'ordre de 13% des intentions de vote.

La barre des 50% parait lointaine et quasi inatteignable si les voix sont dispersées comme c'est nécessairement le cas dans un sondage de la sorte.

Ne faudrait-il pas que ceux, et ils sont nombreux, qui souhaitent une candidature unique de la gauche fassent procéder à un sondage pour savoir quel est le candidat ou la candidate de gauche le plus fédérateur, c'est à dire celui ou celle qui permettrait de rassembler le maximum de voix lors du premier tour de l'élection et de fédérer tous les courants de pensée pour atteindre le second tour. En un mot non pas celui qui est le mieux placé en cas de candidatures multiples mais celui qui sera le plus fédérateur et le moins rejeté en cas de candidature unique.

Ce sondage serait particulièrement intéressant et éclairant et permettrait peut-être enfin de savoir si cette pauvre gauche à l'agonie est capable de se réunir autour d'une personnalité qui serait son dénominateur commun.

Les différents partis politiques de gauche devraient alors signer un pacte de coopération visant à écarter le plus possible un éclatement prématuré d'un accord peut-être péniblement obtenu. Rappelons nous qu'en 1981 si le CERES de Jean-Pierre Chevènement n'avait pas rejoint le PS de François Mitterrand, la victoire aurait été impossible.

dimanche 15 novembre 2020

 LES PARTICULARITÉS DE L'ALSACE / MOSELLE

Chacun sait que de 1871 à 1918 l'Alsace et la Moselle (et non toute la Loraine), sont devenues allemande.

Pendant cette longue période, des lois importantes ont été promulguées en France et notamment la loi de 1901 sur les associations et la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État.

Lorsque l'Alsace et la Moselle sont redevenues françaises elles n'ont pas été obligées d'appliquer les lois qui ont été prises en France entre 1871 et 1918 et de ce fait n'ont pas été soumises aux lois de 1901 et 1905. Il en résulte une disparité au niveau national et même au niveau de la région Grand Est

La loi de 1905, en particulier, qui scelle la séparation de l'Église et de l'État ne s'appliquant pas, le clergé, prêtre et pasteurs, est rémunéré sur les deniers publics.

N'y aurait-il pas là une atteinte à la laïcité dont on parle tant actuellement ? Ne peut-on reprocher à l'État de supporter les dépenses liées à certains cultes ? Ne risque-t-on pas d'entendre des revendications venant d'autres cultes peu présents en France en 1905 qui voudraient profiter des mêmes avantages ?

Accessoirement cette particularité crée d'autres situations aberrantes comme des jours fériés qui ne sont pas fêtés dans le reste de l'hexagone, tels que mardi-gras et vendredi saint, ce qui m'avait empêché, lorsque j'étais en activité, d'organiser une réunion à l'échelon national lors de ces journées, des participants venant de Metz étant en congé.

Est-ce normal lorsque l'esprit de patrie et la notion de nation risquent d'être remis en cause, de voir une partie du territoire national régi par d'autres lois que celles auxquels tous les français sont soumis ?

 

samedi 14 novembre 2020

 LE TUNNEL

En début d'année le covid-19 nous a fait entrer dans un tunnel dont nous ne connaissions pas la longueur et ne percevions pas l'issue.

Après un premier accident nous avons du réduire considérablement notre vitesse et, nous croyant en sécurité après avoir fait preuve d'une grande prudence, nous avons repris notre vitesse de croisière. Certainement un peu vite car nous n'étions que convalescents et de ce fait nous avons rechuté. Ce deuxième accident s'est révélé plus grave que le premier et pourtant nous hésitons à le traiter avec autant de sérieux que nous l'avions fait précédemment.

Le risque que nous prenons est immense.

Mais depuis le début de cette semaine, une lueur d'espoir est une étincelle sont apparues.

Notre guérison donne l'impression de commencer à prendre une bonne direction, le nombre de victime commence à décroitre et surtout nous espérons pouvoir nous mettre en sécurité à assez brève échéance en prenant des dispositions préventives qu'il faudra, pour qu'elles soient efficaces, appliquer avec le plus grand soin.

Ainsi le calvaire sanitaire que nous connaissons depuis le début de l'année ressemble à un douloureux parcours sans réelle visibilité sur notre avenir si ce n'est de voir la pandémie commencer à régresser et un nouveau vaccin nous apporter un remède préventif, à conditions que pour profiter de ces bonnes  nouvelles nous fassions preuve du plus grand sérieux: confinement rigoureux pour maîtriser au mieux la pandémie et vaccination de masse pour la prévenir.

vendredi 13 novembre 2020

 FICTION SUR LE GÉNÉRAL DE GAULLE

France 2 a diffusé, en deux émissions de trois épisodes chacune, une fiction sur le Général de Gaulle intitulée "De Gaulle, l'éclat et le secret". Le casting et les maquillages étaient remarquables. Lorsque l'on a vécu certains des épisodes rapportés, il était facile d'identifier les personnages. De Gaulle, Churchill, Eisenhower, Pompidou, Malraux, Thorez etc. étaient plus vrais que nature.

Au niveau informatif la première émission traitant des années 1940-1946 était très instructive. Il n'en a pas été de même, me semble-t-il de la deuxième émission traitant du retour du général au pouvoir entre 1958 et 1969.

Sans vouloir ternir la mémoire du Général qui s'est montré visionnaire à plusieurs reprises en 1940 et 1958, le scenario a semble-t-il exagéré ce coté fort intéressant du personnage, mais lui faire prévoir l'avenir, comme c'était le cas, lorsque l'on connait le développement des événements postérieurs au moment où il a quitté le pouvoir, était plutôt facile.

Craindre la trahison de Pompidou, envisager la trahison de Giscard, prédire le déclin de la France et peut-être même l'indépendance de l'Algérie dès 1958, car la question reste de savoir si sur cet événement de Gaulle s'est adapté à la réalité des faits ou s'il les avait prévus, me paraît quelque peu osé.

On sentait durant toute cette fiction une forme d'adoration du Général qui, notamment dans la deuxième partie, m'a parue un peu excessive.

jeudi 12 novembre 2020

 LA RÉPUBLIQUE NOUS APPELLE....

Ça y est, Jean-Luc  Mélenchon qui s'est dit "être la République", se lance une nouvelle fois dans la course à l'Élysée. De cette manière il interdit très tôt une candidature unique de la gauche en imposant la sienne. Quelle conception de la démocratie que de se croire le seul capable d'unir la gauche alors que l'on est souvent remis en question au sein de son propre parti !

En se comportant de la sorte il prend la responsabilité d'empêcher un représentant de la gauche d'accéder au second tour à l'élection présidentielle en 2022.

Mais, souvenons nous, "La République nous appelle" sont les premières paroles et les plus importantes du refrain du "Chant du départ", dont Valéry Giscard d'Estaing voulait faire l'hymne national. Souhaitons que ce soit celui du départ de Jean-Luc Mélenchon de l'arène politique pour que la gauche puisse espérer retrouver un nouveau souffle en présentant un programme fédérateur et consensuel.

mercredi 11 novembre 2020

 NOËL AU BALCON....

Nul ne sait, la météo n'étant pas fiable à plus d'un mois de distance, si l'on entendra le dicton "Noël au balcon, Pâques aux tisons".

Mais, ce que l'on sait, c'est qu'à Noël la pandémie du covid-19 ne sera pas terminée et, même si l'on notera probablement une diminution de sa virulence, il y a fort à parier que le Noël 2020 ne sera pas comme les autres.

Certains passeront une partie de Noël aux balcons pour montrer leur soutien au personnel soignant en les applaudissant, d'autres occuperont ces mêmes balcons, coupe de champagne à la main, pour trinquer avec leurs voisins, d'autres encore ne tiendront pas compte des recommandations de distanciation sanitaire et, en toute imprudence, se réuniront et festoieront comme de coutume.

Cela me rappelle la définition de "balcon" que Léo Campion, humoriste des années 1970, avait donné dans son "Dictionnaire". Balcon: plateforme avancée où l'on danse bêtement.

mardi 10 novembre 2020

 MANQUE DE FIABILITÉ DES SONDAGES AUX ÉTATS-UNIS

Il est difficilement concevable que dans un pays à la pointe de la technique et particulièrement bien pourvu en cerveaux de grande qualité comme les États-Unis, les sondages pour les élections présidentielles soient aussi peu fiables.

En 2016, Hilary Clinton devait gagner l'élection, elle l'a perdue, en 2020 Joe Biden devait être largement en tête et les résultats se sont tenus dans un mouchoir de poche.

L'interprétation des sondages donne l'impression que les sondeurs ignorent les règles du scrutin. En effet, en valeur absolue, les prévisions sont convenables, mais compte tenu du mode de scrutin il semble que les résultats des sondages obtenus par états ne soient pas pris en compte.

Si l'on compare l'élection présidentielle aux États-Unis et les élections régionales en France, il y a une sorte de similitude.

Aux États-Unis les démocrates étaient globalement largement en tête mais les résultats dans chaque état n'avaient pas été correctement analysés. En France, les sondeurs avaient bien prévu que le Rassemblement National serait le parti qui obtiendrait le plus de voix mais aussi qu'il n'obtiendrait au maximum que deux régions. Ce qui c'est vérifié car il n'en a obtenu aucune, et les régions potentiellement accessibles à ce parti avaient été clairement identifiées.

Nos instituts de sondages seraient-ils meilleurs que ceux des États-Unis ? Incroyable mais encourageant. 


lundi 9 novembre 2020

 N'ATTENDONS PAS TROP DE JOE BIDEN

S'il arrive à nous débarrasser de Donald Trump, c'est déjà un aspect positif de son élection qui arrêtera au moins les nombreux dégâts provoqués par son prédécesseur.

Mais on ne peut dire qu'il va occuper ce poste suprême de dirigeant de la première puissance mondiale dans les meilleures conditions. Il a contre lui le Congrès, le Sénat et la Cour Suprême fédérale qui, elle est installée pour longtemps, sans compter le nombre impressionnant de juges nommés par Donald Trump.

Ne croyons pas non plus que la protection de l'Europe sera l'une de ses préoccupations principales, mais espérons simplement que par pragmatisme il essaiera de resserrer les liens entre l'Europe et les États-Unis.

Au delà de cela, au niveau mondial, la lutte contre le réchauffement climatique, la réactivation des traités internationaux font partie de nos espérances. Reste le problème du brexit. S'intéressera-t-il au sujet ou va-t-il intervenir pour aider Boris Johnson ? Nul ne le sait. Attendons.

Le plus important semble être que ce nouveau mandat ne permette pas aux Républicains de considérer que leur avenir, pour reprendre le pouvoir, passe par le retour de Donald Trump ou de l'un des membres de sa famille, ou encore, simplement qu'ils croient que cette manière outrancière de pratiquer la politique est le seul chemin qui puisse mener à la reconquête du pouvoir.

dimanche 8 novembre 2020

 OUF ?

Voila une interjection qui devrait être suivie d'un point d'exclamation exprimant une forme de satisfaction, la fin d'une inquiétude ou un apaisement.

Pourtant le scrutin présidentiel aux États-Unis tourne à l'avantage des démocrates, mais il sera remis en question par un personnage qui n'a aucune intention de respecter le verdict des urnes, qui se plaint par anticipation et engage des procédures, comptant sur ceux qu'il a mis en place pour favoriser sa tricherie.

Ce n'est donc pas une satisfaction mais une inquiétude profonde que ce "ouf ?" exprime

samedi 7 novembre 2020

 LE VRAI VISAGE DES ÉTATSUNIENS

Lorsque il y a quatre  ans Donald Trump a pris le pouvoir aux États-Unis, on a pris cet événement pour un accident de l'histoire. Que n'a-t-on dit, rejet de Hilary Clinton, intervention de la Russie, faible motivation des démocrates.

Quatre ans plus tard, force est de constater que Donald Trump a renforcé sa base électorale, car pour cette élection qui a connu la plus forte participation au scrutin, Donald Trump recueille sensiblement encore 50% des suffrages. Chiffre particulièrement inquiétant.

Penser que la population de la première puissance mondiale souhaite être dirigée par un grossier personnage, affairiste, macho, sexiste qui porte la satisfaction personnelle au premier rang de ses préoccupations est particulièrement inquiétant. Arriver à ce résultat en étant soutenu essentiellement par des affairistes, des porteurs d'armes ou des religieux rétrogrades ou illuminés qui ne croient même pas que la terre est ronde, est simplement surréaliste.

Que de dégâts à retentissement mondial en quatre ans dont le retrait des accords de Paris sur le climat, la remise en cause de traités internationaux ou la surtaxation de produits importés sont les exemples les plus caractéristiques.

Le Monde est malade, malade d'affairisme à l'ouest, malade d'idéologie religieuse à l'est.

Les nuages de l'obscurantisme s'accumulent. Quels que soient les vents porteurs, ils menacent d'éteindre les lumières que l'Europe, et particulièrement la France, avaient allumées il y a trois siècles. 

vendredi 6 novembre 2020

 CAFOUILLAGE

Jusqu'à ce jour, je m'étais bien gardé de critiquer le gouvernement pour sa manière de gérer la pandémie du covid-19 tant le problème est délicat à résoudre et que rien ne prouve que d'autres auraient fait mieux, puisqu'aucune proposition sérieuse n'a été formulée.

Bien évidemment au début de cette pandémie, j'ai peu apprécié les décisions contradictoires sur le port du masque qui avaient pour but de cacher notre impréparation chronique depuis au moins une décennie.

Le premier confinement, difficile à supporter, s'est plutôt bien passé et son efficacité a été indiscutable. On ne peut en dire autant du déconfinement confié à Jean Castex qui a été catastrophique et grandement responsable de la reprise de la pandémie.

Avant de se rendre compte de l'incidence des nouvelles mesures prises sur la maîtrise de la pandémie à partir du 11 mai, Monsieur Déconfinement, Jean Castex a été nommé Premier Ministre à la place d'Édouard Philippe qui avait plutôt bien géré le confinement.

Maintenant que la pandémie a repris sa dangereuse progression et qu'il faut reconfiner, Jean Castex se montre encore moins brillant en Monsieur Reconfinement qu'il ne l'a été en Monsieur Déconfinement. Que de cafouillages: problème de concurrence entre grandes surfaces et petits commerces, fronde des enseignants face à des classes surchargées ne permettant pas de respecter la distanciation sanitaire, gronde des télétravailleurs pénalisés car leurs véhicules restent en stationnement payant devant chez eux et sont sanctionnés, impossibilité pour les forces de police de contrôler sérieusement les déplacements tant les situations dérogatoires sont nombreuses et incontrôlables. 

À ce compte là il faut craindre que ce reconfinement n'ait pas les effets escomptés, que quatre semaines ne suffisent pas et qu'il faille se préparer à passer Noël chez soi en téléréunions familiales

jeudi 5 novembre 2020

 BIENVENUE MON GÉNÉRAL

C'est ce que pourrait dire l'ensemble de la gauche au général Pierre de Villiers qui vient de publier un ouvrage qui paraît s'apparenter à une ébauche de programme électoral.

Ce général, remercié sans ménagement et publiquement par le tout jeune Président Emmanuel Macron, se verrait peut-être bien porter les couleurs de la droite proche de l'extrême droite en espérant avoir plus de succès que son frère Philippe.

Ce serait peut-être le seul moyen actuellement d'éviter de nouveau le duel Emmanuel Macron / Marine Le Pen, car vouloir représenter toute la droite ne serait certainement pas du goût de ceux qui espèrent tant de la prochaine élection de 2022.

Dans ces conditions la droite aurait, avec Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen, un représentant de LR et le Général Pierre de Villiers, beaucoup de mal à être présente au second tour si, mais c'est probablement une utopie de le croire, la gauche arrivait à présenter une candidature unique, à moins que la possibilité d'un succès la fasse devenir raisonnable.

Rêve de gosse ou rêve de gauche ? 

mercredi 4 novembre 2020

 POURQUOI-PAS UN IMPÔT DE SOLIDARITÉ ?

Suite à la fermeture des petites commerces de produits non essentiels en raison du reconfinement, une injustice flagrante est apparue entre ces commerces d'une part, et les grandes surfaces et la vente en ligne d'autre part.

Comme on peut toujours acheter des produits autres que ceux de première nécessité en ligne et dans la  grande distribution, non seulement les petits commerces sont pénalisés mais les autres formes de commerce sont avantagées.

Bien des maires font des barouds d'honneur, parfois par conviction, parfois par opportunisme électoral. Les plus sérieux soutiennent les petits commerces les autres en rajoutent en prenant des arrêtés inapplicables en autorisant l'ouverture de ces commerces.

Il est évident que si l'on veut que le confinement soit utile, il faut éviter que les gens circulent régulièrement pour faire des achats de toute sorte.

Mais si la consommation ne baisse pas très sensiblement, c'est que  ce que les petits commerces perdent  les grandes surfaces et les commerces en ligne le gagnent.

Pourquoi alors ne pas comparer les bénéfices et les chiffres d'affaire de ces derniers entre l'année 2020 et une année moyenne  et surimposer ces bénéfices pour alimenter une caisse de solidarité réservée à l'indemnisation de ceux qui pâtissent du reconfinement ?

N'y aurait-il pas là une idée à creuser qui serait moins préjudiciable à l'économie que d'interdire à tous les commerces de vendre autre chose que des produits de première nécessité ?

mardi 3 novembre 2020

 FAUT-IL ARMER LES POLICES MUNICIPALES ?

Jusqu'à ce jour je pensais comme Pierre Hurmic, nouveau maire de Bordeaux, que la Police Municipale devait assurer la tranquillité et la Police Nationale  la sécurité, et de ce fait, que les policiers municipaux ne devaient pas être armés. 

Je pensais, et pense toujours, que le port d'armes nécessite une formation sérieuse et une maîtrise parfaite du comportement . Il est important de n'autoriser cette pratique qu'avec parcimonie et vigilance.

Mais les événements actuels ont montré que le terroriste qui qui a tué trois personnes dans la Basilique niçoise a été maitrisé par des policiers municipaux armés, et de plus, que cet assassin n'a pas été abattu et qu'il pourra être déféré devant la justice et ainsi, peut-être, fournira-t-il des informations précieuses.  

Ces policiers municipaux ont fait preuve d'une grande maîtrise et d'un grand professionnalisme. Sont-ils représentatifs de l'ensemble de leur profession ? Souhaitons-le.

Aussi, je pense maintenant que la Police Nationale pourrait être aidée par la Police Municipale en armes, à condition que la formation de ces policiers soit équivalente à celle de leurs homologues nationaux.

Un autre élément m'a amené à revoir ma position. Aux États-Unis où l'insécurité est palpable et où le port d'armes est autorisé, bon nombre de citoyen se rue vers les armureries. Il se faudrait pas qu'en France le climat d'insécurité et la faiblesse des forces de police incitent les français à s'armer, fut ce contre ce que la loi interdit. Il y à là in dangereux risque de dérive.

Je regrette vraiment d'avoir revu ma position sur un tel sujet, mais j'espère qu'il ne s'agit que d'une adaptation à la dérive que le monde connaît actuellement sans pour cela que je sois soupçonné de remettre en cause les principes de tolérance que j'ai toujours défendus.  

lundi 2 novembre 2020

 IMAGES RÉCONFORTANTES

Après les attentats de Conflans Sainte Honorine et de Nice, qu'il était réconfortant et encourageant de voir des imams, des prêtres et des rabbins se recueillir ensemble devant le corps des victimes et parfois même assister au même office religieux comme ce fut le cas à la Cathédrale de Poitiers.

Il faut compter sur ce imams pour apaiser les conflits internes à la religion musulmane sur notre territoire. Ce sont ces hommes instruits et de bonne volonté, comme l'imam de la Mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, qui doivent être écoutés et non pas ces terroristes incultes qui manipulent les foules en promettant d'être transformé en cochon si l'on écoute de la musique, comme le prédit l'imam de Brest.

Vouloir, comme veut le faire notre gouvernement, ainsi que ses prédécesseurs d'ailleurs, réformer l'Islam est une utopie. Un religion ne se réforme, n'évolue ou ne s'adapte pas sous la pression de l'extérieur, mais uniquement par l'écoute de la parole d'érudits éclairés.

Il est certes plus facile d'imposer ces bonnes paroles lorsqu'une religion est structurée et hiérarchisée sous la direction d'un guide ou d'un chef reconnu. Ce n'est malheureusement pas le cas de la religion musulmane, ce qui rend les choses beaucoup plus difficiles.

dimanche 1 novembre 2020

 ENCORE UN P'TIT DERNIER !

Encore un p'tit dernier bain !

Encore un p'tit dernier tour à la plage !

Encore une p'tite dernière balade en forêt !

Encore une p'tite dernière récolte de cèpes !

Que de bonnes idées pour s'aérer et se détendre avant au moins quatre semaines de confinement.

Mais un p'tit dernier verre ou un p'tit dernier repas, les uns près des autres aux terrasses ou dans les cafés ou restaurants est-ce une bonne idée ? N'est-ce pas le témoignage que bon nombre de nos concitoyens n'acceptent que contraints et forcés les mesures sanitaires qui ont pour but de les protéger et de protéger la société ?

Faut-il leur en faire le reproche ? À priori, un minimum de réflexion aurait du leur faire prendre conscience du danger de tels comportements, mais, tout compte fait, si certains médecins, chercheurs et spécialistes, certes minoritaires, n'avaient pas profité de la pandémie pour faire entendre une voix discordante et accéder ainsi à une forme de vedettariat, nous n'en serions peut-être pas là.

samedi 31 octobre 2020

 SONDAGES DE COMPLAISANCE

Le journal Sud-Ouest du jeudi 29 octobre 2020, traitant des futures élections régionales, rapportait que les sondages donnaient gagnants les candidats qui les avaient commandés.

On pouvait s'attendre à plus d'objectivité de la part d'organismes qui en principe sont chargés d'éclairer leurs clients sur les questions qu'ils leurs posent.

Ceci me rappelle quelques impressions que j'avais pu ressentir quand j'étais en activité.

Lorsqu'un maire s'adressait à ses services techniques pour les questionner sur la faisabilité d'un projet qui lui tenait à cœur, deux situations étaient possibles:

- soit le responsable des services techniques considérait qu'il devait regarder objectivement les problèmes posés par le projet que le maire avait l'intention de réaliser en lui conseillant éventuellement d'abandonner le projet, mais en faisant en sorte que, si le projet devait se réaliser, il se fasse dans les meilleures conditions.

- soit le responsable des services techniques prenait cette demande comme un ordre et cherchait par tous les moyens à trouver les arguments favorables au projet en minimisant ceux qui aurait pu éventuellement le remettre en question.

J'ai cru percevoir quelquefois que ces différents comportements avaient une incidence sur le déroulement de la carrière du technicien, mais mon impression n'étant pas un sondage sérieusement réalisé, il est fort possible que je me sois trompé.

Loin de moi l'idée que le technicien soit à même de décider le l'opportunité de réaliser un projet puisqu'il ne dispose que d'une partie de la connaissance du dossier qu'il traite, mais en aucun cas il doit faire preuve de complaisance et céder aux pressions éventuelles de son commanditaire à qui il reste de toute façon la responsabilité de la décision finale qui sera d'autant meilleure qu'elle sera le plus objectivement possible éclairée.

vendredi 30 octobre 2020

 LA LAÏCITÉ, C'EST CROIRE EN L'HOMME

La  polémique autour de la laïcité, prend sous l'influence de Recep Tayyip Erdogan une ampleur insoupçonnée.

La France, seul pays laïc, ne se trouve pas seul à défendre la laïcité et, bien que soutenues par la plupart des pays européens, il semble que cette idée ne soit pas majoritaire dans le monde.

La raison en est simple, pour asseoir leur pouvoir bien des Chefs d'États font appel à un être supérieur, d'autre à des gadgets, d'autres encore à de dangereux pouvoirs maléfiques.

Ils ne croient pas en la possibilité pour l'homme de définir des règles de vie en société, d'organisation, de gestion et de progrès que l'on appelle les Lois.

L'honneur de la laïcité est de croire en l'homme qui, malgré ses travers et ses défauts, doit être capable de faire société  et, croire en la laïcité c'est, orgueilleusement, s'attribuer une partie de la fierté d'être un homme 


jeudi 29 octobre 2020

 COVID-19, L'IRRESPONSABILITÉ N'A PAS D'ÂGE

Cet été les "jeunes" ne se sont pas privés de rencontres et de réunions festives souvent sans prendre les précautions sanitaires recommandées. Les "vieux" ont fait semblant de les comprendre mais en réalité, derrière cette apparente bienveillance, l'inquiétude était palpable.

Ce qui devait arriver arriva, avant la fin de l'été la pandémie reprenait.

Maintenant que des mesures drastiques devraient être prises, les "vieux" plus vulnérables pourraient être confinés. Dans leur immense majorité, ils ne l'acceptent pas ne se  sentant pas "vieux" en étant en bonne santé, et en oubliant que l'on peut être physiquement en parfaite santé, mais physiologiquement plus vulnérables que les "jeunes".

Ainsi l'irresponsabilité des "jeunes" a contribué à la propagation de la pandémie et celle des "vieux" risque conduire à la sursaturation des hôpitaux.

Cela ne vous rappelle pas la chanson de Georges Brassens?

Quand on est ... (irresponsable), on est ... (irresponsable)

Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand père, quand on est......... 


 COUVRE-FEU, SITUATIONS SURRÉALOISTES

Dans un premier temps le couvre-feu a concerné neuf grandes métropoles. Certains habitants de petites communes faisant partie de ces grandes agglomérations n'ont pas compris être concernés par cette mesure car leur commune était, tout compte fait, plus ou moins rurale. Ce sont des habitants qui apprécient les services, tels que transport en commun, ramassage des ordures ménagères des grandes métropoles dont ils font partie, mais qui ne veulent pas en subir les contraintes lorsque, par hasard, les décisions qui sont prises les dérangent. En un mot, s'ils étaient en Grande Bretagne ils apprécieraient Boris Johnson qui en quittant l'Europe voudrait avoir "le beurre et l'argent du beurre".

Puis le couvre-feu a été étendu à cinquante quatre départements dont certains de faible population. Là encore que n'a-t-on pas entendu. Pourquoi nous impose-t-on un couvre-feu, il n'y a ici aucun bistrot, personne ne sort le soir ? Alors, pourquoi se plaindre puisque leur genre de vie ne change pas. En voyant cette attitude j'ai pensé à Claude Brasseur dans le film "Camping" qui revenait tous les ans en caravane, dans le même camping, à la même place, et qui vantait les agréments du caravaning qui permettait d'aller où on veut et quand on veut, en étant ainsi le symbole de la liberté.

Se plaindre oui, mais quand on n'est pas dérangé ou qu'en compensation on profite de certains avantages, un peu de retenue serait appréciée, laissant à d'autres plus gênés, par des mesures contraignantes,  le soin de manifester leur mécontentement.  

mercredi 28 octobre 2020

 L'ENSEIGNEMENT DE L'ARABE À L'ÉCOLE

Le projet d'enseignement le la langue arabe à l'école divise la classe politique. Il est critiqué par la droite et l'extrême droite qui a l'air de prendre cette proposition comme une compromission. De là à penser que la gauche qui évite de s'exprimer fait encore preuve de faiblesse vis à vis de l'islamisme radical il n'y a parfois qu'un pas.

Pourtant je vois dans cette proposition deux aspects intéressants.

- Bien des musulmans écoutent des prêches d'imams parfois radicaux et sont incapables de lire le Coran dans son texte d'origine. Peut-être que s'ils en avaient la possibilité seraient-ils moins perméables aux idées de ces extrémistes religieux.

- Un autre aspect particulièrement intéressant serait que des responsables des Renseignements Généraux, pratiquant l'arabe, pourraient infiltrer les milieu islamiste pour assister dans certaines mosquées à des prêches et discussions en arabe et connaître ainsi beaucoup mieux le comportement de certains imams dont on  ne se méfie pas suffisamment faute de connaître leur comportement.

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mardi 27 octobre 2020

 BAL DÉFENDU ET BAL CLANDESTIN

Durant la dernière guerre mondiale, pendant l'occupation allemande, les bals étaient interdits. Certains organisaient des "bals défendus", ce qui avait même été l'occasion d'écrire une chanson sous ce titre. Ceux qui y participaient prenaient des risques qui n'engageaient qu'eux et en général, bien qu'ils puissent être punis, ne mettaient pas leur vie en danger, de plus ces rencontres festives ont parfois permis à des résistants d'échanger des informations.

Actuellement en regardant un reportage de l'émission "Envoyé spécial" du jeudi 22 octobre 2020 sur France 2, on pouvait voir des bals clandestins organisés pendant les heures de couvre-feu. Ce comportement inadmissible a une toute autre portée que l'organisation de "bals défendus". Ceux qui y participent ne prennent pas seulement ces risques pour eux-mêmes mais pour toute personne de leur environnement à qui ils peuvent transmettre les germes du covid-19 qu'ils auraient pu acquérir lors de ces manifestations, interdites pour des raisons sanitaires.

Cette irresponsabilité devrait être sévèrement sanctionnée car le couvre-feu installé par précaution sanitaire n'est pas respecté, mais de plus il impose un confinement collectif de longue durée, de 9 heures du soir à 6 heures du matin, augmentant ainsi les risques de contamination à tous  ces inconscients vecteurs potentiels de la pandémie.

dimanche 25 octobre 2020

 UNE ENSEIGNANTE COURAGEUSE

Le jeudi 22octobre 2020, l'émission "Envoyé spécial" traitait des problèmes difficiles à traiter pour les professeurs en raison du dramatique assassinat par décapitation du professeur d'histoire, Samuel Paty, exécuté par un islamiste radical.

Une professeure de Toulouse, visiblement d'origine maghrébine, a expliqué à visage découvert et en déclinant son identité, la manière dont elle abordait le sujet de la liberté d'expression et a permis aux auditeurs d'assister à un débat, fort intéressant, organisé dans sa classe avec des élèves de toutes confessions. Le courage, la manière d'organiser le débat, le respect de l'opinion de ses élèves, les arguments qu'elle employait pour ouvrir les esprits à la tolérance et à la discussion m'ont paru exemplaires.

Plus tard, après la présentation de son action, on appris, et cela n'avait rien de surprenant , qu'elle s'était présentée à des élections sous l'étiquette MRC (Mouvement Républicain des Citoyens) créé par Jean-Pierre Chevénement.

Au moment ou l'Observatoire de la Laïcité, dirigé par Jean-Louis Bianco est si critiqué et remis en question, en raison de la personnalité, disons un peu souple, de son Président, il serait peut-être opportun de demander à un vrai porteur des idées républicaines et laïques comme Jean-Pierre Chevénement de faire des propositions et, pourquoi pas, de prendre la responsabilité de la présidence d'un tel observatoire.

On peut certes discuter d'autres positions de Jean-Pierre Chevénement, notamment en ce qui concerne l'Europe, mais sur le sujet des fondamentaux de la République et de la laïcité, il s'est toujours montré intransigeant, et c'est de cela dont nous avons besoin actuellement. 
















 

samedi 24 octobre 2020

 DES RÊVES AUX CAUCHEMARS

Mon goût pour les voyages et mon activité professionnelle m'ont donné l'occasion de me rendre dans bien des pays.

J'ai rêvé à Sarajevo en 1975 lorsque j'y ai vu des mosquées, des églises orthodoxes et des églises catholiques, où le nom des rues étaient écrits à la fois dans notre alphabet et en cyrillique. À  l'école hôtelière on dégustait aussi bien de la cuisine occidentale qu'orientale. Il y avait un calme apparent et une bonne entente entre les différentes communautés, j'avais oublié que la main de fer de Tito tenait le pays.

J'ai rêvé à La Réunion de voir les communautés catholiques, musulmanes et indouistes fraterniser au cours de fêtes données dans chaque communauté.

J'ai rêvé au Maroc, au cours d'un arrêt dans un tout petit restaurant avant de me rendre à l'aéroport de Casablanca, en voyant des marocains se rendant compte que j'étais pressé me proposer leur repas pour me faire gagner du temps. 

Que de très bons souvenirs.

Mais plus tard j'ai aussi fait des cauchemars.

Je me suis trouvé aux Émirats Arabes Unis au moment où à Al Ain, Émirat d'Abu Dhabi, une jeune fille qui avait été violée était condamnée à mort, fort heureusement graciée par la suite en raison de la pression internationale.

Dans ces mêmes émirats j'ai vu la riche classe autochtone vivre de ses rentes et faire accomplir par de émigrés des tâches d'autant plus pénibles qu'ils venaient de pays plus pauvres. Les petits commerces pour les chinois, les restaurants pour les indous et les chinois, la police pour les marocains, les travaux les plus durs pour les pakistanais et les poubelles pour les bengalis.

Tout choqué que j'étais, je ne  supposait pas à ce moment là que quelques années plus tard ce cauchemar nous atteindrait, sans toutefois que mon inquiétude n'ait cessé de s'amplifier depuis 1989 à l'occasion s du débat sur le port du voile islamique à l'école.