mercredi 30 septembre 2020

 DÉSOBÉISSANCE

L'appel de l'humoriste Nicolas Bedos à la désobéissance vis à vis des mesures sanitaires prises par le gouvernement pour lutter contre le covid-19 est inadmissible.

Je sais bien que cet humoriste, que j'apprécie par ailleurs, est habitué à pratiquer au minimum le second degré, mais il y a des sujets pour lesquels cette manière de pratiquer peut s'avérer dangereuse.

Il ne faudrait pas que l'on puisse croire que, comme notre Président, il se croit en guerre et se prenne pour Jean Moulin en appelant à la résistance.

mardi 29 septembre 2020

 MESURES SANITAIRES: CLIMAT POLITIQUE MALSAIN

Les mesures sanitaires, très sévères prises par le gouvernement pour lutter contre le covid-19, permettent de comprendre le mécontentement ce ceux qui en supportent les conséquences, comme notamment les bars et les restaurants.

Le corps médical, à peu près unanime, pense que ces mesures doivent être prises et le constat de l'évolution exponentielle de la pandémie justifie la nécessité de prendre de telles mesures.

Mais, l'attitude de certains élus, en particulier dans la région de Marseille, semble inconcevable, d'autant plus que parmi , et non des moindres, se trouvent des médecins. Leur rôle, me semble-t-il, n'est pas de hurler avec les loups, mais d'expliquer et d'accompagner les mesures prises par le gouvernement et, pourquoi pas, de participer au dédommagement des préjudices subis par ceux qui doivent supporter ces mesures contraignantes.

Les luttes politiques sont indispensables et honorables, les  déclencher jusqu'à pousser la population à prendre des risques connus est inadmissible. Il y a un temps pour tout, face à un grave danger, il faut se serrer les coudes, les débats et les affrontement reprendront lorsque le danger sera passé ou pour traiter d'autres sujets.

Cette situation rend les gens mal à l'aise, et j'en veux pour preuve le témoignage de l'infirmière marseillaise de l'hôpital de la Timone, invitée par Léa Salamé lors de l'émission "Vous avez la parole, qui osait à peine s'exprimer pour dire qu'à Marseille, dans son service, la situation était grave et certainement bientôt dramatique, de peur , me semble-t-il, de passer pour une "mauvaise marseillaise".

Chaque chose en son temps.

lundi 28 septembre 2020

 JEAN CASTEX SUR FRANCE 2

Léa  Salamé recevait le Premier Ministre Jean Castex dans l'émission "Vous avez la parole". L'intervention s'est globalement divisée en deux parties: le covid-19 et la sécurité.

Sur le covid-19 le Premier Ministre s'est montré assez pédagogue pour expliquer les nouvelles mesures prises et a montré son souci, en suivant les conseils des instances médicales, de s'adapter au terrain en prenant des décisions à caractère local. Le reproche qui lui a été fait, et qui paraît justifié, est le manque de concertation avec les élus locaux, les préfets appliquant les décisions sans aucune concertation. 

Il a été beaucoup moins brillant en expliquant que ceux qui seront économiquement les plus impactés seront indemnisés, car on ne peut considérer que 1500 € d'indemnisation, pour un établissement obligé de fermer, constitue une compensation pour la perte financière qu'il va subir.

Concernant la sécurité, il a été particulièrement incapable de définir les moyens qu'il compte employer et les décisions qu'il envisage de prendre en se contentant de parler de l'augmentation des budgets de la justice et de la police. Quand on sait que, bien souvent, le peu de moyens dont ces services disposent sont mal employés pour des tâches administratives plus que fonctionnelles, c'est un peu court Monsieur le Premier Ministre

Cette émission a été suivie d'un débat où l'on a entendu, de la part de personnes dont on attendait mieux, plus de banalités que de propositions. Des interventions s'apparentaient quelque fois à des propos de comptoir, comme par exemple: pourquoi fermer les bars à 22 heures, le virus est-il plus dangereux à partir de cette heure là ? ou, est-ce parce que le virus ne circule qu'à une certaine hauteur en atteignant que les gens debout que l'on ne peut consommer qu'en position assise ? Lamentable !

Je suggère que Léa Salamé, que par ailleurs j'apprécie, soit plus exigeante sur la qualité de ses intervenants.

Accessoirement on a assisté à un échange assez vif entre Pierre Hurmic, Maire de Bordeaux et Robert Ménard, Maire de Béziers au sujet de la police municipale. Robert Ménard, fidèle à son penchant répressif vis à vis de certaines communautés demande plus de pouvoir et de moyens  alors que Pierre Hurmic, plus raisonnable, a su mettre en évidence la différence qu'il y a entre la police nationale et la gendarmerie chargées de la sécurité et la police municipale devant assurer la tranquillité de la commune. Cela méritait d'être dit pour que les policiers municipaux ne se prennent pas pour des shérifs et que l'on n'en arrive pas aux débordements que l'on constate aux États-Unis.

En conclusion, c'était une émission où on n'a pas appris grand chose et où peu de participants se sont montrés à leur avantage.  


dimanche 27 septembre 2020

 LES GRANDES DAMES EN NOIR

J'ai eu la chance de voir sur scène les trois Grandes Dames en noir de la chanson française: Édith Piaf, Barbara et Juliette Gréco qui vient, à 93 ans, de nous quitter.

Je ne m'étendrai pas sur le talent de ses trois immenses artistes, bien d'autres l'ont fait et le font bien mieux que moi. Je rappellerai simplement trois anecdotes qui montrent à quel point elles respectaient leur public et sur scène se dépensaient sans compter.

Il m'est arrivé, notamment pour Édith Piaf d'assister plusieurs fois à leur spectacle, et au cours de l'un d'eux, pour chacune, un incident douloureux s'est produit.

Édith Piaf, fatiguée, titubant sur scène a été à deux doigt d'arrêter son tour de chant, Barbara victime d'un malaise a été obligée de quitter la scène avant de revenir, blafarde, assurer la fin de son spectacle, quant à Juliette Gréco, trop malade et fatiguée, elle a été obligée d'interrompre définitivement sa prestation.

Mais, dans tous les cas les applaudissements ont été particulièrement fournis et je pense qu'il n'est venu à personne l'idée de se plaindre de tels incidents et, bien au contraire, de manifester un très grand respect vis à vis de ces immenses artistes

samedi 26 septembre 2020

 LA LOI SUR LE SÉPARATISME

Que d'hésitation et d'approximations pour élaborer cette loi sur le séparatisme.

À force de ne pas vouloir nommer le choses convenablement, on en arrive à les dénaturer et à ne plus pouvoir exprimer les décisions que l'on souhaite prendre.

Ne nous y trompons pas, cette loi est faite pour lutter contre l'islamisme qui est une forme dangereuse et dévoyée d'une religion respectable, comme toutes les religions: l'Islam. Mais, "d'islamisme" on est passé à "communautarisme" pour en arriver, car ce mot ne paraissait pas encore acceptable à "séparatisme"

Il s'agit maintenant d'écrire une loi à visée répressive en voulant épargner tous ceux qui, de près ou de loin, en faisant des amalgames douteux, ont tendance à essayer d'excuser des dérives sectaires impardonnables.

On comprend ainsi facilement les difficultés qui guettent les rédacteurs de dette loi.

vendredi 25 septembre 2020

 MACRONIE, DÉCOMPOSITION OU RECOMPOSITION ?

En 2016 Emmanuel Macron a créé le mouvement LREM qui avait pour seul but de l'amener à prendre le pouvoir. Aucune idéologie, simplement appliquer à la direction d'un pays les règles de l'administration d'une entreprise : la start up nation.

C'est tellement vrai que les candidats aux  élections législatives ont été "recrutés" sur C.V. Les demandes sont venues de personnes motivées par différentes raison: envie de participer à une vraie aventure utile et intéressante, ambition personnelle, reconversion d'hommes politiques  sentant leur parti en mauvaise posture.

De ce fait LREM n'a jamais été un vrai parti politique.

Quel que soit le grand écart imposé par ce "en même temps" présidentiel, Emmanuel Macron n'a jamais réussi à faire cohabiter durablement des gens réellement de gauche et des néo ou ultralibéraux. De ce fait les départs de LREM sont de plus en plus nombreux, la seule surprise est que ces départs soient si tardifs.

Dans ces conditions, le parti que voulait créer Emmanuel Macron révèle sa véritable identité qui est le néolibéralisme et qui n'a rien à voir avec ce qu'espéraient la majorité des électeurs qui l'ont rejoint au deuxième tour de l'élection présidentielle.

Il ne reste maintenant à Emmanuel Macron qu'à recomposer sa famille politique clairement  identifiée à droite et d'aller chercher, parmi les ralliement des LR, les électeurs dont il a besoin. Il en prend le chemin, aidé en cela par de nouveaux transfuges comme Christian Estrosi, qui contrairement à ceux qui en 2017sont devenus ministres, ne se contente pas de rejoindre Emmanuel Macron, mais essaie d'emmener avec lui tout un mouvement, lui laissant espérer, en cas de succès, une belle place au soleil en 2022.

C'est en cela que le parti du Président en cours de décomposition tente de se trouver rapidement en phase de recomposition, ce qui lui paraît impératif s'il veut en 2022 renouveler son contrat avec le pays.

jeudi 24 septembre 2020

 QUI AFFRONTERA MARINE LE PEN EN 2022

La question peut paraître prématurée et pour certains saugrenue, je crains pourtant qu'elle ne soit réaliste.

Regardons objectivement la situation.

Marine Le Pen dispose d'un socle solide d'environ 40 % d'électeurs potentiels.

Les autres candidats devront donc se partager les, 60 % restant.

Il est d'ores et déjà certain que Jean-Luc Mélenchon se présentera. Il est fort probable qu'il en soit de même de Yannick Jadot, qu'il représente son parti ou qu'il parte seul au combat. Viendront ensuite les candidats désignés par leur parti, tant à gauche qu'à droite, les dissidents, les individualistes habituels et, bien sûr, le Président sortant ou, en cas d'impossibilité, son ancien Premier Ministre.

Beaucoup de monde pour se partager 60 % des voix.

Contre le souhait de la majorité des français, il est fort probable que l'on rejoue la finale de 2017, ou tout au moins que la finaliste du Rassemblement National soit au rendez-vous.

Encore une fois le deuxième tour pourrait être favorable à celui ou celle qui occupera la deuxième place au premier tour, car les français garderont en mémoire la démonstration d'incompétence dont Marine Le Pen a fait preuve lors du débat d'entre deux tours lors de la dernière élection présidentielle. Les choses pourraient changer s'il advenait qu'elle laisse sa place à l'un de ses proches collaborateurs, mais il faudrait qu'elle le fasse rapidement.

Triste horizon !

mercredi 23 septembre 2020

 QUEL DRÔLE DE TOUR !

Ce Tour de France 2020 devrait rester dans les annales.

Tout d'abord le contexte sanitaire a fait que les sportifs pendant toute les phases de leur entraînement n'ont pas subi tous les contrôles antidopage traditionnels ce qui constituera toujours une tache sur les résultats de l'épreuve de cette année. Pour la même raison, certaines étapes se sont déroulées sans spectateurs, le franchissement des cols sans le public festif traditionnel donne une certaine impression de tristesse. Le décalage dans le temps de cette épreuve a fait craindre aux organisateurs les intempéries du  mois de septembre fréquentes en montagne, heureusement il n'en a rien été et les conditions climatiques ont été plus clémentes cette année en septembre que l'année dernière en juillet où certaines étapes ont dû être interrompues.

Mais sur le plan sportif, ce tour n'a ressemblé à aucun autre. Deux équipes, largement favorites, ont pris le départ avec deux leaders choisis  a priori. L'une, Inéos Grenadier s'est passée de la participation d'anciens vainqueurs pour tout miser sur le jeune vainqueur de l'année dernière, Egan Bernal. L'autre Jumbo Visma a mis tous ces hommes les plus forts à la disposition d'un seul, Primoz Roglic qu'il fallait amener à Paris dans le plus grand confort. 

Ces deux équipes ont verrouillé la course en étant plus défensives plus qu'offensives, tuant ainsi le spectacle. La première, Ineos Grenadier a perdu son leader sur abandon et ce n'est qu'à ce moment là que cette équipe a essayé de réaliser quelques performances créant ainsi un spectacle que l'on aurait aimé voir plus tôt. La seconde, Jumbo Visma a mis au service d'un seul homme des éléments de très grande qualité, peut-être capables eux mêmes de gagner le tour. Las, ce leader, bien qu'il se soit peu dépensé pendant l'épreuve en restant à l'abri de ses équipiers, s'est effondré dans l'avant dernière étape de vérité, le contre la montre, a tel point que deux de ses équipiers, qui se sont abondamment dépensés pour le protéger pendant trois semaines, l'ont précédé.

Où trouve-t-on l'esprit sportif et le combat loyal auquel s'attend un spectateur d'une telle épreuve ? Heureusement un trouble fête est arrivé en la personne du jeune slovène Tadej Pogacar qui, ne respectant personne a raflé la mise en étant à la fois le vainqueur de l'épreuve, le meilleur jeune et le meilleur grimpeur.

Décidément, ces jeunes ne respectent rien et c'est bien ainsi.

Au moins, même si dopage il y a eu, il a été largement partagé et le résultat de l'épreuve n'était pas écrit d'avance.

mardi 22 septembre 2020

 LES BÉNÉFICES SCANDALKEUX DES CONCESSIONNAIRES AUTOROUTIERS

Apprès les maladresses cumulées de Dominique De Villepin en concédant les autoroutes en 2006 dans des conditions exceptionnellement favorables pour les sociétés autoroutières et de Ségolène Royal en bloquant le montant des péages et se mettant en infraction avec la loi (voir l'éditorial de Bruno Dive dans le journal Sud-Ouest du samedi 219 août 2020), l'État parait démuni pour exiger des concessionnaires qu'ils n'appliquent pas les augmentations qu'ils ont prévues, eux qui engrangent d'énormes bénéfices grâce aux péages qu'lis perçoivent.

Il y a pourtant un levier sur le quel l'État peur agir, c'est celui de la vitesse autorisée et peut-être sur le montant des péages lorsque des sections d'autoroutes sont en travaux et que l'on est obligé de rouler à 90 km/h en payant pour avoir le droit de rouler à 130 km/h.

Supposons que la vitesse sur autoroute soit ramenée à 110 km/h, qui préférera payer pour son utilisation pour aller de Bordeaux à Poitiers par exemple ?

Les sociétés autoroutière doivent assurer un service de circulation fluide , rapide et sécurisé. Il n'y a donc aucune raison que l'on paie le plein tarif si, en cours de route, la vitesse se trouve limitée pour cause de travaux ou d'accidents.

Il semble pourtant que l'État n'ose pas agir en ce sens alors qu'il devrait en avoir les moyens.



lundi 21 septembre 2020

 COMMENT FINANCER LA DÉPENDANCE

Le gouvernement cherche six milliards d'euros pour financer l'aide à la dépendance des personnes âgées.

Il semble avoir trouvé une solution pour les trois premiers milliards: taxer les retraités.

Quelle bonne idée, pour aider "les vieux", taxer les personnes âgées! Il fallait y penser, on pourrait taxer les agriculteurs pour aider l'élevage, augmenter les impôts des militaires pour abonder le budget de la défense nationale.

Le Président de la République qui dit vouloir lutter contre le séparatisme demande à une catégorie sociale, les plus de 62 ans, de se débrouiller entre eux. Bel exemple de l'application d'une mesure favorisant une tendance contre laquelle il veut lutter.

Entendons-nous bien, si pour financer la dépendance on devait prélever justement un impôt supplémentaire et que, tout retraité âgé que je suis, il s'avérait que je doive y contribuer, je le ferai de bon cœur.

Il ne s'agit pas de taxer telle catégorie de la société ou telle autre, il s'agit simplement de taxer les plus hauts revenus et les plus gros patrimoines pour aider ceux qui en ont besoin pour terminer leur existence sur terre dans les meilleures conditions possibles. C'est cela la justice sociale, tout le reste n'est qu'artifice qui permet, derrière une décision on ne peut plus hypocrite, de cacher la réalité d'une politique qui consiste à protéger les  plus riches et à exiger que les autres se débrouillent entre eux, éventuellement pour encore enrichir un peu plus ceux qui en ont le moins besoin et qui placent leurs économies dans les EHPAD. 


dimanche 20 septembre 2020

 YANNICK JADOT PREND CONSCIENCE DE L'ÉTAT DE SES TROUPES

Les écologistes ont été très fiers de leurs résultats aux élections européennes et municipales.

Un député européen n'est pas un décideur, le maire en est un.

Ainsi après l'euphorie des élections européenne a succédé la dure réalité des élection municipales.

Yannick Jadot s'inquiète de décisions prises par certains maires écologistes de grandes villes qui souhaitent interdire le Tour de France ou supprimer des sapins de Noël sur la voie publique, craignant ainsi, avec raison, de déplaire inutilement à la population.

Les Verts ont souvent annoncé que l'écologie ne s'accompagnait pas d'une régression sociale ni d'un recul économique, dans une planète dont les ressources ne sont pas infinies. C'est le moment de le prouver et de penser recyclage, régénération, lutte conte le gaspillage, imagination créatrice plutôt que de s'attaquer à des symboles, parfois de manière douteuse.

Je ne suis pas loin de penser que Yannick Jadot, pour paraphraser Emmanuel Macron, ne souhaite pas être le "Président des Amiches"

samedi 19 septembre 2020

 LA REVANCHE DES BANLIEUES PAVILLONNAIRES

Durant les trente glorieuses la classe moyenne a été chassée des centre-ville en lui permettant d'obtenir des prêts à faibles intérêts pour construire des logements alors que ces prêts n'étaient pas utilisables pour l'achat de biens anciens. De ce fait les constructions ont été réalisées en banlieue et ainsi se sont créés des zones d'habitat pavillonnaire avec petites maisons, jardins et voirie privée rachetée par la suite par la commune.

Ces nouveaux propriétaires étaient tous heureux ne ne pas avoir à payer de loyer et de créer ainsi le début d'un patrimoine, mais, la retraite venue certains ont trouvé le jardin un peu grand, le cinéma éloigné et les lieux de loisir comme les restaurants nécessitant de prendre la voiture pour s'y rendre. En un mot, ils avaient envie de rejoindre le centre-ville, avoir un appartement avec une terrasse, plus facile à entretenir qu'un jardin, et depuis lequel on pouvait se rendre à pied au théâtre, au cinéma, au restaurant ou chez l'épicier ou le boucher "du coin".

Et là, patatras ! Le covid-19 arrive.

Que l'on est bien dans le jardin, qu'il est agréable d'avoir un séjour aussi grand que l'appartement que l'on aurait peut-être pu se payer en se privant, que c'est pratique le drive, que c'est intéressant d'avoir éventuellement un petit maraîcher pas très loin !

Et tout d'un coup, la banlieue pavillonnaire devient un bon compromis entre la ville très équipée mais dangereuse, surpeuplée et polluée et la campagne aérée mais éloignée de bien des services indispensables, d'autant plus que dans ces banlieues les transports en commun sont de plus en plus performants et l'offre de soins de plus en plus importante.

La vérité n'a qu'un temps.  

vendredi 18 septembre 2020

 CONSEIL SCIENTIFIQUE ET DEVOIR DE DISCRÉTION

Le Président de la République a  nommé un Conseil Scientifique pour l'aider dans sa prise de décision pour lutter contre le covid-19.

Dans un premier temps Emmanuel Macron a suivi à la lettre les conseils de cet organisme à tel point que l'on a pu lui reprocher que la politique sanitaire du pays soit celle de ce Conseil Scientifique.

Maintenant que le pays est déconfiné, que l'économie redémarre, que les écoles et universités rouvrent et que le le corps médical est mieux armé contre cette pandémie, le politique reprend sa place et demande au Conseil Scientifique de garder la sienne.

Je sais qu'il est désagréable lorsque, en tant que technicien, on conseille un décideur de voir que la totalité de ses prescriptions qu'on lui communique n'est pas respectée. C'est pourtant tout à fait normal car le spécialiste d'une discipline n'a pas à sa disposition toutes les données du problème qui permettront à l'homme politique de prendre des décisions.

Le technicien déçu ne doit pas en prendre ombrage, la valeur de sa parole n'est pas en cause, il doit s'appliquer un devoir de discrétion et ne pas critiquer les décisions politiques prises en essayant d'expliquer qu'il aurait fait mieux, lui qui ne disposait pas de toutes les données permettant de régler le problème pour lequel il n'a été que partiellement sollicité. 

Je crains qu'actuellement le Conseil Scientifique n'applique pas cette règle déontologique, et cela est certainement préjudiciable à la bonne gestion de la crise actuelle.

jeudi 17 septembre 2020

 QUESTIONS SUR LE TOUR DE FRANCE

Bien des commentateurs sportifs s'étonnent de la domination des deux slovènes, Roglic et Pogadcar, et se posent la question du dopage.

Rien de nouveau, sauf que l'explication donnée est que les contrôles antidopage seraient moins sévères en raison de l'épidémie du covid-19.

Difficile de comprendre cet argument.

Les laboratoires seraient-ils débordés par les tests concernant le covid-19 ?

Chercherait-on un alibi pour effectuer moins de prélèvements ?

Chercherait-on à créer un doute sur la domination de deux sportifs d'un si petit pays que la Slovénie ?

Ce procès d'intention mériterait d'être expliqué, et s'il se faisait que des contrôles sérieux s'avéraient impossibles, il aurait été souhaitable de ne pas laisser le Tour de France se dérouler pour ne pas se lancer de nouveau dans une période de doute telle que  elle que l'on a connue du temps de la domination outrancière de Lance Armstrong

mercredi 16 septembre 2020

 L'EUROPE PRISE EN ÉTAU

L'Europe a deux voisins bien gênants, deux formes de populisme qui la prennent ente les deux mordaches de leur étau.

L'une à l'ouest veut la quitter alors que l'autre à l'est rêve d'y entrer, et pourtant, l'une comme l'autre ne cesse d'avoir en son encontre des attitudes belliqueuses.

Le royaume Uni sous l'impulsion de son dirigeant, le versatile Boris Johnson, par ses exigences et le non respect de sa parole et de sa signature, risque de raviver le conflit entre la République d'Irlande et l'Ulster. La Turquie, en raison des visées expansionnistes de Recep Tayyip Erdogan ne cesse de provoquer la Grèce.

Ces deux attitudes leurs permettent de croire à des chimères. Boris Johnson se tourne vers les États-Unis dont il espère un soutien et une alliance, alors que l'autre, Recep Tayyip Erdoganse verrait bien être le leader du monde Sunnite.

L'un comme l'autre se trompe, Donald Trump n'a que faire du Royaume Uni et le monde arabe ne se laissera pas guider par un héritier de l'Empire Ottoman.

mardi 15 septembre 2020

 À VAINCRE SANS PÉRIL....

Pour la première fois depuis 10 ans l'O.M (Olympique de Marseille) a battu le P.S.G. (Paris Saint-Germain). S'en suivit une certaine fierté pour le club Phocéen et plus particulièrement ses supporters.

Mais, pour vaincre le P.S.G. il a fallu que celui-ci soit décimé par le covid-19. Ce club est tellement affaibli qu'il y a seulement une semaine il a du accepter la défaite face à Lens , le nouveau promu.

Ainsi les supporters de l'O.M. se consolent comme ils peuvent, fêter la défaite du P.S.G. en finale de la ligue des champions, fêter une victoire sur un club amoindri.

Est-ce cela la beauté du sport ?

dimanche 13 septembre 2020

 LES ÉCOLOGISTES PEUVENT-ILS CONSTITUER UN PARTI POLITIQUE ?

Quel bel article que celui de Bruno Dive dans le journal Sud-Ouest du vendredi 11 septembre 2020 intitulé "Des verts et des pas mûrs" où il met l'accent sur l'incohérence des décisions de certains écologiste, récemment élus à la tête de communes, cofondant l'accessoire et l'essentiel comme la suppression d'un sapin de noël ou l'interdiction du déroulement du Tour de France.

On sent bien dans cet article la retenue de l'auteur qui paraît se demander si ces "Verts pas mûrs" sont capables de constituer un parti politique crédible à qui l'on puisse confier les responsabilités de la direction d'une nation.

Actuellement, créer un parti politique sans prendre en compte les problèmes écologiques, est inadmissible, prendre en compte les problèmes écologique pour de faire élire est une tromperie, mais croire respecter l'environnement par des détails comportementaux ne sauvera pas la planète, comme on a l'habitude de dire.

Être dans l'air du temps sans une réflexion profonde et sans hiérarchiser les décisions à prendre, s'apparente à de l'infantilisation des populations, et pour rejoindre Bruno Dive, qu'est'ce que l'infantilisation ? Un manque de maturité.  

 COVID -19: MESURES INCOHÉRENTES

Le gouvernement fait passer la quarantaine de 14 à 7 jours sur les recommandations du Conseil Scientifique. toutefois, le même conseil constate que la probabilité qu'une personne contaminée reste contagieuse au bout de 7 jours est de 20%. Ce qui veut dire, si l'on se réfère à la journée du 10 septembre, où plus de 9000 personnes testées positives ont été constatée, qu'à partir du 17 septembre 1800 personnes porteuses du virus n'auront plus d'autres gestes barrières à respecter que la population à  priori saine.

Ce qui est particulièrement cocasse, c'est qu'en même temps que l'on diminue la durée de la quarantaine, le gouvernement prévoit de nouvelles mesures, laissées à l'appréciation des pouvoirs locaux, pour éviter la propagation du coronavirus.

Allez comprendre la logique de telles décisions !

Mais pour illustrer l'incohérence des mesures prises et des dispositifs de dépistage, je citerai le cas d'un de mes amis qui a consulté son médecin le 31 août, lequel lui a conseillé de se faire dépister. Sitôt dit, sitôt fait, il s'est rendu dans un centre de prélèvement le 1° septembre où l'on n'a pu le recevoir que le samedi 5 septembre. Une fois le test réalisé  les résultats n'ont été en sa possession que le 10 septembre en toute fin de journée. Le résultat était négatif. Mais supposons que celui-ci ait été positif, le résultat aurait été connu après 12 jours de suspicion et 6 jours après le contrôle.

Question: S'il avait du être confiné, l'aurait-on confiné 7 jours après la publication des résultats, ou 7 jours après le contrôle, soit 1 jour seulement après qu'il ait reçu l'information ou n'aurait-il pas été confiné car la suspicion de contamination remontait à 12 jours ?

J'apprécierais que le pouvoirs publics puissent répondre en toute logique à cette question.

  

samedi 12 septembre 2020

LA BÊTISE PLUS REDOUTABLE QUE L’INCOMPÉTENCE

Il avait envisagé de se présenter à la présidence de la République Jean-Marie Bigard, croyant que remplir le stade de France en racontant des histoires drôles, mais grossières, en faisant de lui un personnage public, lui permettait d'envisager de solliciter les suffrages de français dans le but de les représenter.
Il semble avoir perdu ses ambitions et rejoindre maintenant le flot des complotistes en faisant parti des "anti-masque", conseillant par là même aux français, qu'il croyait pouvoir diriger, de s'exposer sans précaution, au risque d'être infectés par le coronavirus.
Certainement que nos deux Présidents de la République, l'ancien Nicolas Sarkozy et l'actuel Emmanuel Macron ne doivent pas être particulièrement fiers, pour l'un de lui avoir demandé de l'accompagner pour rencontrer le Pape, et pour l'autre de lui avoir personnellement téléphoné, donnant ainsi de l'importance à un individu qui ne le mérite certainement pas et qui de ce fait a pris "la grosse tête"

vendredi 11 septembre 2020

DEVIENDRONT-ILS DE NOUVEAUX FRÈRES ENNEMIS

Emmanuel Macron doit, en partie, son élection à la présidence de la République à François Bayrou.
François Bayrou doit sa nomination au poste de Haut Commissaire au Plan à Emmanuel Macron.
Aucun rapport entre l'importance des partis politiques soutenant ces deux hommes, mais tous deux se partagent les voix des électeurs du centre droit, bien qu'Emmanuel Macron ait plutôt été élu par le centre gauche.
Maintenant, dans ces centres mal identifiés, tous deux se partagent les voix et les sièges de députés, avec une nette supériorité, pour le moment, à LREM, parti fondé par Emmanuel Macron.
Mais au fur et à mesure que les députés centristes sont de plus en plus déçus par le Président de la République qui veut récupérer les voix des électeurs de droite, nombreux sont les députés LREM qui viennent chercher refuge au Modem de François Bayrou, qui avait failli un moment complètement disparaître.
Si par hasard en 2022 Emmanuel Macron se trouvait dans l'impossibilité d'envisager sa réélection, François Bayrou, dont les ambitions doivent rester intactes, ne se verrait-il pas comme le sauveur du centre en sollicitant une quatrième fois les suffrages des français ?

mercredi 9 septembre 2020

PLANTER DES ARBRES ?

Pour se donner le droit de polluer certains proposent de compenser leurs émissions de gaz carbonique par la plantation d'arbres. C'est le cas de l'IAE de l'Université Panthéon-Sorbonne (voir le journal Sud-Ouest du mardi 8 septembre) et de chaque émission de télévision "La Carte au Trésor" dont le présentateur Cyril Feraud n'oublie jamais de rappeler cette "compensation".
Il est bien connu que les arbres, comme la plupart des végétaux, sont capables par le processus de photosynthèse de capter le gaz carbonique de l'atmosphère et de dégager de l'oxygène. Ce qui est apparemment beaucoup moins connu, c'est que la destruction de l'arbre par combustion ou pourrissement resitue ce gaz carbonique à l'atmosphère.
Planter des arbres est une bonne idée, mais pour en faire du bois d'oeuvre ou de construction de manière à ce que ce gaz carbonique reste emprisonné.
Les prairies captent aussi le  gaz carbonique. Si elles servent à nourrir les animaux, comme les bovins, ce gaz carbonique est aussi restitué à l'atmosphère par les flatulences des animaux mais, n'en déplaise aux végétariens et aux végans, leur viande sert à nourrir une bonne partie de la population.
Par contre, le bois brûlé dans les cheminées, démarche apparemment écologique, restitue le gaz carbonique à l'atmosphère pour ne nous fournir que des calories que les énergies renouvelables, ou non polluantes, peuvent nous procurer.
De ce fait, ne pas manger de viande pour protéger l'environnement serait valorisé par le fait de ne pas se chauffer avec des combustibles renouvelables, comme le bois, mais dégageant du gaz carbonique lors de leur combustion.

DIFFICILE GRAND ÉCART

Il a voulu "ratisser large" Emmanuel Macron en formant le gouvernement de Jean Castex. Il est allé tellement loin dans l'art du "en même temps" qu'il a nommé à la tête des deux principaux ministère régaliens deux personnalités qui ne peuvent s'entendre.
Le Garde des Sceaux Éric Dupond Moretti passe pour certains pour une personnalité de gauche, à ce titre il met un point d'honneur à présenter les sanctions judiciaires, plus comme de la rééducation que comme des sanctions.
À l'opposé le Ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, mimant son modèle Nicolas Sarkozy, veut faire preuve de la plus grande fermeté en essayant d'y associer de lourdes sanctions et en employant un vocabulaire proche de celui de l'extrême droite pour renforcer l'impression de rechercher à tout prix la sécurité qui actuellement semble disparaître pour la plupart de nos concitoyens.
Une telle différence entre les attitudes de deux des plus hauts responsables de notre pays est très préjudiciable pour l'image et surtout pour l'efficacité de notre gouvernement dans le domaine de la sécurité.
Et, dans tout cela, Marlène Schiappa, Ministre déléguée auprès du Ministre de l'Intérieur essaie de reconstituer le puzzle gouvernemental et prend pour prétexte d'un fait divers où l'expulsion d'une famille de Roms dont le père a imposé des sévices à sa fille pour mésalliance religieuse, en expliquant qu'il faut respecter le droit d'asile associé à la plus grande fermeté pour le respect de la laïcité.
Cela va de soi, mais l'attitude des deux Ministres de la Justice et de l'Intérieur ne nous permet pas de percevoir la voie que ce gouvernement souhaite emprunter.

mardi 8 septembre 2020

SAVOIR FIDÉLISER SES "AMIS" EN POLITIQUE

La majorité présidentielle s'effiloche à l'Assemblée Nationale. Les députés LREM n'ont plus la majorité absolue. Le secours du Modem est indispensable. Il faut renforcer les liens entre ces deux partis car on ne sait jamais avec François Bayrou Président du Modem.
Quoi de mieux que de lui offrir un poste important et sans risque ?
En devenant, sur nomination par le Président de la République, Haut Commissaire au Plan, il a obtenu une place plus enviable que celle de ministre, qu'il avait d'ailleurs été obligé d'abandonner en raison de ses démêlés judiciaires.
En effet, être en charge de ce Haut Commissariat ne l'oblige pas à quitter la Mairie de Pau qu'il serait peut-être difficile de reprendre en 2022 si par hasards, à partir de cette date ce poste de Haut Commissaire lui échappait ou s'il était tout simplement supprimé.
Emmanuel Macron achète ainsi la fidélité d'un petit parti d'appoint qui a toujours su se situer à la charnière entre majorité et opposition pour, malgré son peu d'importance, peser dans le débat politique.

dimanche 6 septembre 2020

OU SONT PASSÉS DOGMES ET DOCTRINES ?

Bien des commentateurs constatent que les hommes politiques prennent de plus en plus de liberté vis à vis des doctrines qu'ils semblaient défendre et des dogmes que l'on pensait qu'ils représentaient.
Le plan de relance actuel, consécutif au ralentissement de l'économie pendant la pandémie du covid-19, éclaire d'une lumière vive cette impression si l'on regarde la manière dont la France et l'Allemagne souhaitent relancer cette économie.
Sans porter aucun jugement de valeur, il faut quand même constater qu'Emmanuel Macron, élu en 2017 par les voix du centre gauche, a choisi de relancer l'économie par "l'offre", alors qu'Angela Merkel, élue elle du centre droit a préféré opter pour "la demande".
Keynes et Friedman doivent se retourner dans leur tombe

SAVOIR APPRENDRE DE SES ÉCHECS

Contrairement à François Hollande et Jean-Luc Mélenchon, que j'ai appelés dans un récent article "Les vieux fossoyeurs de la gauche", car ils n'envisagent pas une gauche unie sans en prendre la tête, il semble que Lionel Jospin sache tirer les leçons de ses échecs.
Il pense qu'une union de la gauche écologique pourrait avoir une chance d'être présente au second tour de l'élection présidentielle en 2022. Il se remémore certainement cette option calamiteuse qu'il avait choisie en 2002 après avoir pendant cinq ans dirigé un gouvernement de cohabitation constitué de ministres venant de la "gauche plurielle" et avoir permis au Parti Communiste, à Christiane Taubira et à Jean-Pierre Chevénement de se présenter au premier tour de l'élection présidentielle, et s'être retrouvé à cette occasion devancé par Jean-Marie Le Pen du Front National, s'interdisant ainsi d'être au second tour de cette élection.
Lionel Jospin avait pêché par excès de confiance en prenant le premier tour pour une formalité et en pensant récupérer au second tour les voix éparpillées parmi les candidats de gauche qui s'étaient présentés en même temps que lui.
Le temps passant et il a su tirer les conclusions de son échec et a même expliqué le succès d'Emmanuel Macron en 2017 par l'absence de François Hollande à l'élection présidentielle, pensant que ce dernier aurait empêché un bon nombre d'électeurs de gauche de voter pour Emmanuel Macron  lui interdisant ainsi d'accéder au second tour de cette élection.
Pour certains les échecs permettent de se remettre en cause, pour d'autres de s'entêter. Ainsi sont les hommes politiques

samedi 5 septembre 2020

INFORMATIONS SUR LE DANGER DES "BAÏNES"

Le journal Sud-Ouest a publié un article intéressant sur le danger des "baïnes" et a mis l'accent  sur un éventuel manque d'information du public.
Il me semble pourtant que les pouvoirs publics prennent de nombreuses dispositions pour informer les baigneurs, telles qu'explications avec schémas aux postes de secours et drapeau rouge à chaque sortie de "baïne". Par contre, il n'est pas certain que tous les sauveteurs soient parfaitement capables d'informer le public. J'en veux pour preuve l'interview sur France 3 d'un Maître nageur sauveteur qui visiblement avait été détaché d'un poste qu'il devait occuper dans le nord, sur une plage de la Manche certainement.
Son explication était à peu près celle-ci: Les "bâches" que l'on appelle ici "baïnes" sont extrêmement dangereuses car un banc de sable se forme en avant de la plage auquel on peut accéder en traversant la "baïne" et se trouver ainsi piégé lorsque la marée monte en étant entouré d'eau et isolé de la plage.
Ceci me paraît être une confusion regrettable entre les risques encourus par les pêcheurs à pied sur les plages de la Manche et ceux encourus par les baigneurs pouvant être emportés par les courants de sortie de "baïnes" sur nos plages océanes.

vendredi 4 septembre 2020

LES VIEUX FOSSOYEURS DE LA GAUCHE

Malgré la bonne volonté de certains, notamment d'Olivier Faure Premier Secrétaire du Parti Socialiste et de nombreux Maires qui ont conduit avec succès des listes de l'union de la gauche aux récentes élections municipales, cette volonté d'union rencontre, et rencontrera encore pour longtemps, de grandes difficultés tant que ceux qui sont la cause de sa désunion auront toujours la possibilité et la volonté d'agir.
Les deux principaux personnages cause de cette désunion sont deux hommes du passé qui n'ont eu de cesse de s'affronter, et de se fait de s'autodétruire.
- François Hollande qui, pendant son mandat calamiteux, a été à l'origine d'une fronde au sein du Parti Socialiste et qui n'envisage pas une union de la gauche sans que ce parti n'en soit le leader.
- Jean-Luc Mélenchon qui n'a eu de cesse de porter des coups au Parti Socialiste dans le but de lefaire disparaître, croit toujours pouvoir être leader d'une gauche décomposée, sans se rendre compte que son personnage, plus que ses idées, ne cesse de le discréditer.
Il ne reste plus à tous les gens de gauche, qui espèrent une union, qu'à attendre au moins 2027, en s’apprêtant pour 2022 soit à s'abstenir, soit à voter, non pas pour le candidat de leur choix, mais contre celui qu'ils ne veulent surtout pas voir accéder aux plus hautes responsabilités de notre République. 

jeudi 3 septembre 2020

LES CAPRICES DES ÉNERGIES RENOUVELABLES

La Californie, qui a fait le pari des énergies renouvelables pour la production d'électricité, importe 30% de ses besoins et ne dispose que de 8 % d'énergie en provenance de centrales nucléaires.
Bien que les vents qui attisent actuellement les incendies soient pour ce état un véritable fléau, il se trouve dans l'obligation d'utiliser des batteries géantes pour éviter de trop importantes coupures de courant.
Tant que l'on ne saura pas stocker l'électricité fournie par les énergies renouvelables, dont la production est en général intermittente, on aura besoins de secours d'énergies pérennes dont le nucléaire est le moins producteur d'oxydes de carbone.
En dehors des usines marée-motrice et à un degré moindre de la géothermie, toutes les autres énergies renouvelables sont dépendantes d'aléas que l'homme ne maîtrise pas: le vent pour l'éolien, le soleil pour le solaire, la sécheresse pour l'hydraulique ou les déchets pour la biomasse.
Cet incident devrait permettre aux antinucléaires de prendre patience et de ne pas s'acharner à fermer les centrales nucléaires en bon état de fonctionnement avant que les énergies renouvelables soient capable d'assurer un approvisionnement permanent du pays en électricité

mercredi 2 septembre 2020

FRONDE OU GALÉJADE ?

Ce qui se passe actuellement à Marseille, sans être vraiment inquiétant, est tout de même choquant.
Il n'est pas normal que la défaite d'une équipe parisienne, représentant le football français, bien que financée par le Qatar, soit fêtée sur le Vieux Port. Lorsque les pouvoirs publics s'en mêlent pour vouloir interdire le port du maillot du PSG,l'événement prend une autre dimension. Il en est de même lorsque certains élus croient bon de donner leur avis, soignant ainsi leur popularité locale.
Plus choquant encore est le fait que la Maire de Marseille, associée au professeur Didier Raoult, dont on connaît les positions vis à vis des instances nationales, ait choisi de tenir une conférence simultanément à celle prononcée par le Premier Ministre, au sujet des mesures à prendre pour lutter contre le covid-19.
On sait que l'exagération croit au fur et à mesure que la latitude diminue et que le fait de s'emporter par crises successives n'est pas nécessairement significatif de l'intention d'exprimer une opposition systématique, mais ces attitudes fragilisent encore un peu plus la République qui n'a vraiment pas besoin de cela.