mardi 22 septembre 2020

 LES BÉNÉFICES SCANDALKEUX DES CONCESSIONNAIRES AUTOROUTIERS

Apprès les maladresses cumulées de Dominique De Villepin en concédant les autoroutes en 2006 dans des conditions exceptionnellement favorables pour les sociétés autoroutières et de Ségolène Royal en bloquant le montant des péages et se mettant en infraction avec la loi (voir l'éditorial de Bruno Dive dans le journal Sud-Ouest du samedi 219 août 2020), l'État parait démuni pour exiger des concessionnaires qu'ils n'appliquent pas les augmentations qu'ils ont prévues, eux qui engrangent d'énormes bénéfices grâce aux péages qu'lis perçoivent.

Il y a pourtant un levier sur le quel l'État peur agir, c'est celui de la vitesse autorisée et peut-être sur le montant des péages lorsque des sections d'autoroutes sont en travaux et que l'on est obligé de rouler à 90 km/h en payant pour avoir le droit de rouler à 130 km/h.

Supposons que la vitesse sur autoroute soit ramenée à 110 km/h, qui préférera payer pour son utilisation pour aller de Bordeaux à Poitiers par exemple ?

Les sociétés autoroutière doivent assurer un service de circulation fluide , rapide et sécurisé. Il n'y a donc aucune raison que l'on paie le plein tarif si, en cours de route, la vitesse se trouve limitée pour cause de travaux ou d'accidents.

Il semble pourtant que l'État n'ose pas agir en ce sens alors qu'il devrait en avoir les moyens.



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