samedi 31 octobre 2020

 SONDAGES DE COMPLAISANCE

Le journal Sud-Ouest du jeudi 29 octobre 2020, traitant des futures élections régionales, rapportait que les sondages donnaient gagnants les candidats qui les avaient commandés.

On pouvait s'attendre à plus d'objectivité de la part d'organismes qui en principe sont chargés d'éclairer leurs clients sur les questions qu'ils leurs posent.

Ceci me rappelle quelques impressions que j'avais pu ressentir quand j'étais en activité.

Lorsqu'un maire s'adressait à ses services techniques pour les questionner sur la faisabilité d'un projet qui lui tenait à cœur, deux situations étaient possibles:

- soit le responsable des services techniques considérait qu'il devait regarder objectivement les problèmes posés par le projet que le maire avait l'intention de réaliser en lui conseillant éventuellement d'abandonner le projet, mais en faisant en sorte que, si le projet devait se réaliser, il se fasse dans les meilleures conditions.

- soit le responsable des services techniques prenait cette demande comme un ordre et cherchait par tous les moyens à trouver les arguments favorables au projet en minimisant ceux qui aurait pu éventuellement le remettre en question.

J'ai cru percevoir quelquefois que ces différents comportements avaient une incidence sur le déroulement de la carrière du technicien, mais mon impression n'étant pas un sondage sérieusement réalisé, il est fort possible que je me sois trompé.

Loin de moi l'idée que le technicien soit à même de décider le l'opportunité de réaliser un projet puisqu'il ne dispose que d'une partie de la connaissance du dossier qu'il traite, mais en aucun cas il doit faire preuve de complaisance et céder aux pressions éventuelles de son commanditaire à qui il reste de toute façon la responsabilité de la décision finale qui sera d'autant meilleure qu'elle sera le plus objectivement possible éclairée.

vendredi 30 octobre 2020

 LA LAÏCITÉ, C'EST CROIRE EN L'HOMME

La  polémique autour de la laïcité, prend sous l'influence de Recep Tayyip Erdogan une ampleur insoupçonnée.

La France, seul pays laïc, ne se trouve pas seul à défendre la laïcité et, bien que soutenues par la plupart des pays européens, il semble que cette idée ne soit pas majoritaire dans le monde.

La raison en est simple, pour asseoir leur pouvoir bien des Chefs d'États font appel à un être supérieur, d'autre à des gadgets, d'autres encore à de dangereux pouvoirs maléfiques.

Ils ne croient pas en la possibilité pour l'homme de définir des règles de vie en société, d'organisation, de gestion et de progrès que l'on appelle les Lois.

L'honneur de la laïcité est de croire en l'homme qui, malgré ses travers et ses défauts, doit être capable de faire société  et, croire en la laïcité c'est, orgueilleusement, s'attribuer une partie de la fierté d'être un homme 


jeudi 29 octobre 2020

 COVID-19, L'IRRESPONSABILITÉ N'A PAS D'ÂGE

Cet été les "jeunes" ne se sont pas privés de rencontres et de réunions festives souvent sans prendre les précautions sanitaires recommandées. Les "vieux" ont fait semblant de les comprendre mais en réalité, derrière cette apparente bienveillance, l'inquiétude était palpable.

Ce qui devait arriver arriva, avant la fin de l'été la pandémie reprenait.

Maintenant que des mesures drastiques devraient être prises, les "vieux" plus vulnérables pourraient être confinés. Dans leur immense majorité, ils ne l'acceptent pas ne se  sentant pas "vieux" en étant en bonne santé, et en oubliant que l'on peut être physiquement en parfaite santé, mais physiologiquement plus vulnérables que les "jeunes".

Ainsi l'irresponsabilité des "jeunes" a contribué à la propagation de la pandémie et celle des "vieux" risque conduire à la sursaturation des hôpitaux.

Cela ne vous rappelle pas la chanson de Georges Brassens?

Quand on est ... (irresponsable), on est ... (irresponsable)

Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand père, quand on est......... 


 COUVRE-FEU, SITUATIONS SURRÉALOISTES

Dans un premier temps le couvre-feu a concerné neuf grandes métropoles. Certains habitants de petites communes faisant partie de ces grandes agglomérations n'ont pas compris être concernés par cette mesure car leur commune était, tout compte fait, plus ou moins rurale. Ce sont des habitants qui apprécient les services, tels que transport en commun, ramassage des ordures ménagères des grandes métropoles dont ils font partie, mais qui ne veulent pas en subir les contraintes lorsque, par hasard, les décisions qui sont prises les dérangent. En un mot, s'ils étaient en Grande Bretagne ils apprécieraient Boris Johnson qui en quittant l'Europe voudrait avoir "le beurre et l'argent du beurre".

Puis le couvre-feu a été étendu à cinquante quatre départements dont certains de faible population. Là encore que n'a-t-on pas entendu. Pourquoi nous impose-t-on un couvre-feu, il n'y a ici aucun bistrot, personne ne sort le soir ? Alors, pourquoi se plaindre puisque leur genre de vie ne change pas. En voyant cette attitude j'ai pensé à Claude Brasseur dans le film "Camping" qui revenait tous les ans en caravane, dans le même camping, à la même place, et qui vantait les agréments du caravaning qui permettait d'aller où on veut et quand on veut, en étant ainsi le symbole de la liberté.

Se plaindre oui, mais quand on n'est pas dérangé ou qu'en compensation on profite de certains avantages, un peu de retenue serait appréciée, laissant à d'autres plus gênés, par des mesures contraignantes,  le soin de manifester leur mécontentement.  

mercredi 28 octobre 2020

 L'ENSEIGNEMENT DE L'ARABE À L'ÉCOLE

Le projet d'enseignement le la langue arabe à l'école divise la classe politique. Il est critiqué par la droite et l'extrême droite qui a l'air de prendre cette proposition comme une compromission. De là à penser que la gauche qui évite de s'exprimer fait encore preuve de faiblesse vis à vis de l'islamisme radical il n'y a parfois qu'un pas.

Pourtant je vois dans cette proposition deux aspects intéressants.

- Bien des musulmans écoutent des prêches d'imams parfois radicaux et sont incapables de lire le Coran dans son texte d'origine. Peut-être que s'ils en avaient la possibilité seraient-ils moins perméables aux idées de ces extrémistes religieux.

- Un autre aspect particulièrement intéressant serait que des responsables des Renseignements Généraux, pratiquant l'arabe, pourraient infiltrer les milieu islamiste pour assister dans certaines mosquées à des prêches et discussions en arabe et connaître ainsi beaucoup mieux le comportement de certains imams dont on  ne se méfie pas suffisamment faute de connaître leur comportement.

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mardi 27 octobre 2020

 BAL DÉFENDU ET BAL CLANDESTIN

Durant la dernière guerre mondiale, pendant l'occupation allemande, les bals étaient interdits. Certains organisaient des "bals défendus", ce qui avait même été l'occasion d'écrire une chanson sous ce titre. Ceux qui y participaient prenaient des risques qui n'engageaient qu'eux et en général, bien qu'ils puissent être punis, ne mettaient pas leur vie en danger, de plus ces rencontres festives ont parfois permis à des résistants d'échanger des informations.

Actuellement en regardant un reportage de l'émission "Envoyé spécial" du jeudi 22 octobre 2020 sur France 2, on pouvait voir des bals clandestins organisés pendant les heures de couvre-feu. Ce comportement inadmissible a une toute autre portée que l'organisation de "bals défendus". Ceux qui y participent ne prennent pas seulement ces risques pour eux-mêmes mais pour toute personne de leur environnement à qui ils peuvent transmettre les germes du covid-19 qu'ils auraient pu acquérir lors de ces manifestations, interdites pour des raisons sanitaires.

Cette irresponsabilité devrait être sévèrement sanctionnée car le couvre-feu installé par précaution sanitaire n'est pas respecté, mais de plus il impose un confinement collectif de longue durée, de 9 heures du soir à 6 heures du matin, augmentant ainsi les risques de contamination à tous  ces inconscients vecteurs potentiels de la pandémie.

dimanche 25 octobre 2020

 UNE ENSEIGNANTE COURAGEUSE

Le jeudi 22octobre 2020, l'émission "Envoyé spécial" traitait des problèmes difficiles à traiter pour les professeurs en raison du dramatique assassinat par décapitation du professeur d'histoire, Samuel Paty, exécuté par un islamiste radical.

Une professeure de Toulouse, visiblement d'origine maghrébine, a expliqué à visage découvert et en déclinant son identité, la manière dont elle abordait le sujet de la liberté d'expression et a permis aux auditeurs d'assister à un débat, fort intéressant, organisé dans sa classe avec des élèves de toutes confessions. Le courage, la manière d'organiser le débat, le respect de l'opinion de ses élèves, les arguments qu'elle employait pour ouvrir les esprits à la tolérance et à la discussion m'ont paru exemplaires.

Plus tard, après la présentation de son action, on appris, et cela n'avait rien de surprenant , qu'elle s'était présentée à des élections sous l'étiquette MRC (Mouvement Républicain des Citoyens) créé par Jean-Pierre Chevénement.

Au moment ou l'Observatoire de la Laïcité, dirigé par Jean-Louis Bianco est si critiqué et remis en question, en raison de la personnalité, disons un peu souple, de son Président, il serait peut-être opportun de demander à un vrai porteur des idées républicaines et laïques comme Jean-Pierre Chevénement de faire des propositions et, pourquoi pas, de prendre la responsabilité de la présidence d'un tel observatoire.

On peut certes discuter d'autres positions de Jean-Pierre Chevénement, notamment en ce qui concerne l'Europe, mais sur le sujet des fondamentaux de la République et de la laïcité, il s'est toujours montré intransigeant, et c'est de cela dont nous avons besoin actuellement. 
















 

samedi 24 octobre 2020

 DES RÊVES AUX CAUCHEMARS

Mon goût pour les voyages et mon activité professionnelle m'ont donné l'occasion de me rendre dans bien des pays.

J'ai rêvé à Sarajevo en 1975 lorsque j'y ai vu des mosquées, des églises orthodoxes et des églises catholiques, où le nom des rues étaient écrits à la fois dans notre alphabet et en cyrillique. À  l'école hôtelière on dégustait aussi bien de la cuisine occidentale qu'orientale. Il y avait un calme apparent et une bonne entente entre les différentes communautés, j'avais oublié que la main de fer de Tito tenait le pays.

J'ai rêvé à La Réunion de voir les communautés catholiques, musulmanes et indouistes fraterniser au cours de fêtes données dans chaque communauté.

J'ai rêvé au Maroc, au cours d'un arrêt dans un tout petit restaurant avant de me rendre à l'aéroport de Casablanca, en voyant des marocains se rendant compte que j'étais pressé me proposer leur repas pour me faire gagner du temps. 

Que de très bons souvenirs.

Mais plus tard j'ai aussi fait des cauchemars.

Je me suis trouvé aux Émirats Arabes Unis au moment où à Al Ain, Émirat d'Abu Dhabi, une jeune fille qui avait été violée était condamnée à mort, fort heureusement graciée par la suite en raison de la pression internationale.

Dans ces mêmes émirats j'ai vu la riche classe autochtone vivre de ses rentes et faire accomplir par de émigrés des tâches d'autant plus pénibles qu'ils venaient de pays plus pauvres. Les petits commerces pour les chinois, les restaurants pour les indous et les chinois, la police pour les marocains, les travaux les plus durs pour les pakistanais et les poubelles pour les bengalis.

Tout choqué que j'étais, je ne  supposait pas à ce moment là que quelques années plus tard ce cauchemar nous atteindrait, sans toutefois que mon inquiétude n'ait cessé de s'amplifier depuis 1989 à l'occasion s du débat sur le port du voile islamique à l'école.

vendredi 23 octobre 2020

 SAVOIR RÉDIGER UN PROJET DE LOI

Le Conseil Constitutionnel vient de retoquer la loi dite "Avia", du nom de la députée qui l'a proposée, traitant de la haine en ligne.

Les Sages qui l'ont refusée sont certainement d'accord avec le fait qu'il est dangereux de profiter des réseaux sociaux pour propager la haine. Par contre ils sont très pointilleux sur le respect de la liberté d'expression.

Je crains que l'examen de la forme ait été plus important que celui du fond.

Quand ont connait les conséquences de telles décisions qui peuvent conduire par l'apologie de la haine à la décapitation d'un enseignant, il est légitime de se demander si les Sages ne sont pas plus naïfs qu'il n'y paraît et si ceux qui rédigent les projets de lois sont suffisamment subtils pour employer un vocabulaire et une syntaxe qui leurs permettent d'exprimer leurs idées par des textes clairs sans ambigüité et de ce fait non critiquables.  

Se trouver dans cette situation dans un pays comme la France; au vocabulaire si précis et à la grammaire si logique et pointilleuse, a quelque chose de choquant lorsque nos édiles et nos élus s'affrontent sur des  détails au détriment de l'essentiel.

 

mercredi 21 octobre 2020

 LA RÈGLE "CHEVÉNEMENT"

Jean-Pierre Chevénement qui a été quatre fois ministre a édicté un principe qui va dans le sens du respect de la cohésion d'un gouvernement en affirmant "Un Ministre ça démissionne ou sa ferme sa gueule". Ce principe, il l'a appliqué à trois reprises lorsque la politique du gouvernement auquel il appartenait ne lui convenait pas, préférant ainsi ne pas participer contre son gré à des décisions, pour lui discutables, plutôt que de déstabiliser un pouvoir que le peuple avait choisi.

Ce principe est tout à son honneur.

Il semble que cette manière de voir n'ait plus cours. Des Ministres se chamaillent autour d'un mot, d'autres se combattent, d'autres enfin critiquent les décisions du gouvernement auquel il participent ou donnent des conseils contradictoires. 

Que cherchent-ils ? S'affirmer, préparer leur avenir en espérant remplacer le Premier Ministre ou le Président, préserver leur revenu en participant à des actions qu'ils ne cautionnent pas mais en se dissociant des décisions prises en haut lieu ? Je ne sais, mais ce n'est en vérité pas très glorieux.

 LUTTER CONTRE LES "CLUSTERS"

Actuellement le gouvernement est très actif pour lutter contre les foyers, que l'on appelle maintenant "cluster", où se développe le coronavirus. C'est une bonne chose, il faut le faire.

Mais il il y a d'autres clusters que ceux de cette pandémie qui demandent  qui minent notre république depuis bien plus longtemps et qui méritent d'être combattus avec une égale vigueur. Il s'agit de la violence, de l'islamisme radical et de la drogue.

Le Ministre de la Santé est actuellement à la tâche, il semble y consacrer tout son temps. Qu'attendez-vous Messieurs les Ministres de l'Intérieur, de la Justice et de l'Enseignement pour, chacun dans votre rôle et en vous coordonnant, agir avec détermination pour nous débarrasser de ces clusters qui empoisonnent la vie des français ?

mardi 20 octobre 2020

 UN HOMME DE MONOLOGUE

Dans un régime démocratique le dialogue, surtout lorsqu'il est public, est un élément important de transparence au cours d'un débat sérieux intéressant la population.

Le jeudi 15 octobre lors de  l'émission "Vous avez la parole" Léa Salamé et Thomas Sotto qui recevaient le Ministre de la Santé Olivier Véran, pour aborder la question des nouvelles mesures prises pour lutter contre le covid-19, avaient invité Jean-Luc Mélenchon.

Ce dernier a exigé, pour venir sur le plateau de l'émission, que le Ministre de la Santé le quitte. Les animateurs ont justement refusé de céder aux exigences capricieuses de Jean-Luc Mélenchon qui, de ce fait, a préféré ne pas honorer l'invitation.

Curieuse conception du débat démocratique pour quelqu'un qui se veut républicain et qui a même osé prétendre être lui-même la République.

Il y a parfois chez ce personnage des résurgences d'intolérance difficiles à concevoir et à pardonner.

dimanche 18 octobre 2020

 L'ORAL DE REPÊCHAGE DU PRÉSIDENT

La forme prise par le Président de la République pour annoncer les nouvelles mesures pour lutter contre la pandémie du covid-19 était très curieuse. On aurait dit qu'Emmanuel Macron passait un oral de repêchage face à deux examinateurs, par ailleurs plutôt bienveillants.

Cet exercice lui convient particulièrement bien, tant il sait se montrer convainquant et les sondages sont là pour le confirmer. Il faut dire que compte tenu de l'inquiétude générée par cette pandémie, les français sont globalement prêts à faire un effort supplémentaire, et c'est certainement nécessaire.

Rappelons que dès le début du mois de juin, le prévisionniste Martin Blachier avait annoncé une reprise de la pandémie pour la deuxième quinzaine du mois d'août et qu'entre juin et mi-octobre, quatre mois se sont écoulés sans que des décisions suffisantes soient prises pour que nos hôpitaux soient en état de lutter convenablement contre cette pandémie. 

Évidemment il n'est pas question de reprocher au pouvoir en place de ne pas avoir, en si peu de temps, rattraper les nombreux sacrifices que ses prédécesseurs ont imposés aux hôpitaux, mais le léger effort accompli aurait mérité d'être plus important en reconvertissant plus de personnel soignant et en augmentant plus substantiellement leur rémunération sans la fractionner et la reporter de six mois. Il faut aussi noter que la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement était indiscutablement prévisible depuis quinze jours puisque c'est le temps qu'il faut pour passer d'une augmentation des contamination à un accroissement de hospitalisations Si les décisions prises maintenant l'avaient été deux semaines plus tôt, la courbe de progression de la pandémie se serait aussi infléchie deux semaine plus tôt à un moment où les contaminations et les hospitalisations auraient été moins importantes.

C'est en cela que l'on peut reprocher au gouvernement de n'avoir pas su profiter de la période estivale pour préparer plus efficacement la lutte contre la reprise de la pandémie.   

samedi 17 octobre 2020

 CONSEILS CONTRADICTOIRES

Le Secrétaire d'État au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, conseille aux français de réserver pour les vacances de Toussaint en assurant, qu'en cas d'impossibilité, leurs frais seraient remboursés. En dehors du fait qu'il s'engage sur des garanties qu'il ne maîtrise pas, il semble prendre le contre-pied des conseils donnés par le Premier Ministre et le Ministre de la Santé conduisant à éviter les rassemblements familiaux.

Au moment où l'on craint des confinements partiels, des couvre-feux et peut-être même des limitations dans les déplacements, la prise de  position du Secrétaire d'État au tourisme, qui veut se présenter comme le défenseur des professionnels qui vivent de cette industrie, est particulièrement mal venue.

Si de nouvelles contraintes sont imposées par le Président, il pourra toujours dire qu'il a fait tout ce qu'il pouvait pour défendre le secteur économique dont il a la charge.

vendredi 16 octobre 2020

 COMMENT S'UNIR FACE À DES EGO SURDIMENSIONNÉS

C'est la question que se pose actuellement la gauche. Une pétition à peine lancée par mille signataires pour souhaiter une candidature unique de la gauche à la prochaine élection présidentielle que Jean-Luc Mélenchon se sent déjà la vocation pour en être le leader.

Il s'est déjà pris pour la République, s'est dit intouchable car sa personne est sacrée. On sentait alors poindre une forme de mysticisme qui petit à petit s'affirme en lui faisant peut-être croire qu'il est désigné par une volonté divine.

jeudi 15 octobre 2020

FORMATION, INSERTION, RÉPRESSION, RÉINSERTION

Voila ce que devrait être le cocktail gagnant contre la délinquance qui prend actuellement une importance jamais connue dans notre République. La première et la dernière phases sont des travaux de longue haleine et la dernière est d'autant plus difficile que la première n'a pas été correctement accomplie.

Ainsi, pour que ce cocktail fonctionne, encore n'aurait-il pas fallu oublier la formation et en particulier s'attacher à ce qu'elle débouche sur l'emploi. Ce n'a pas été le cas. Nous sommes dorénavant confrontés à la troisième phase, répression. Ce n'est certainement pas une raison pour ne pas agir. Ce n'est pas parce que la société peut ressentir un certain sentiment  de culpabilité qu'elle doit se laisser submerger par ceux qui la combattent, parfois par ignorance, souvent par vengeance.

La réaction doit être vive, sévère, immédiate et suivie da la dernière phase de réinsertion qui devrait être lourde et suppléer aux phases de formation et d'insertion qui ont fait défaut, et de ce fait dans bien des cas les remplacer.

Quel travail ! Quel programme faudra-t-il concevoir pour gommer tant d'années de laisser aller ? Le parcours sera long, une action forte est nécessaire.

Si les budgets de la justice et de la sécurité ne sont pas  très significativement augmentés de même que celui de l'éducation auquel il faut ajouter une réforme des programmes, nous n'avons aucune chance d'y parvenir.   

mercredi 14 octobre 2020

 SERVICE PUBLIC ET RESPECT DES USAGERS

Le projet de fusion entre Veolia et Suez, chargés d'alimenter en eau la plus grande partie de ménages français, contre l'avis du gouvernement semble signifier un changement de comportement dans la délégation de service public.

Jusqu'à ce jour, l'État actionnaire, même minoritaire, dans une entreprise remplissant des missions de service public, arrivait à faire entendre sa voix et à imposer ses choix. De ce fait, en contre partie de la vision capitalistique avide de profit de certains de ses dirigeants, l'État arrivait, tant bien que mal, au moins à imposer un minimum de mesures pour assurer, autant que faire se peut, que le service public soit assuré sans que le profit maximum de l'entreprise soit le seul but à atteindre.

La réussite n'a pas toujours été au rendez-vous, mais au moins dans la pratique une forme de garde-fou existait.

Ne faudrait-il pas envisager de revoir les règles des contrats de délégation de service public dans certains cas comme la distribution de l'eau, du gaz et de l'électricité pour que l'entreprise délégataire accomplisse sa mission en ayant pour priorité la satisfaction des usagers, tout en lui permettant, bien évidemment, de pratiquer des tarifs lui garantissant de fonctionner correctement  sans pour cela que l'accumulation de bénéfices, de pouvoirs et de monopole soit sa principale ambition.

mardi 13 octobre 2020

 LA GIRONDE "EN MARCHE "ARRIÉRE

Lors des dernières élections législatives, la Gironde a connu un raz de marée venant de LREM qui a eu neuf députés élus sur les douze circonscriptions.

Récemment les députés ont du se prononcer à l'Assemblée Nationale sur l'autorisation de réemployer un pesticide permettant de lutter contre le puceron destructeur des betteraves sucrières, substance dont l'utilisation est interdite depuis 2018 pour des raisons environnementales.

Certains députés LREM se sont prononcés contre, d'autres se sont abstenus, d'autre encore ont quitté le parti.

En Gironde sur les neuf députés LREM, trois ont pris leur distance vis à vis de la consigne du parti:

Sophie Panonacle a voté contre,

Bérangère Couillard s'est abstenue,

Benoît Simian a quitté le parti.

Emmanuel Macron, lorsque en 2017, a fait appel aux bonnes volontés pour animer "l'entreprise France", n'avait certainement pas prévu que les députés élus feraient de la politique et surtout y prendraient goût. 

Mais, tout compte fait, aura-t-il besoin des mêmes soutiens en 2022 ?

lundi 12 octobre 2020

 HÔPITAL, LE GRAND OUBLIÉ

Face à la pandémie du covid-19, Emmanuel Macron a, dès le début, dit que "quoiqu'il en coûte" il prendrait les dispositions nécessaires pour en assurer la lutte.

Que constate-t-on actuellement ?

Que des mesures très coûteuses et extrêmement contraignantes pour les individus et catastrophiques pour l'économie sont prises en raison, essentiellement, de l'impossibilité de soigner correctement les éventuels malades faute de place dans les hôpitaux, de lits, de matériel de réanimation et, surtout, de personnel.

S'il s'avérait que cette deuxième vague épidémiologique, ou suite de la première, soit aussi sévère que celle que nous avons connue au mois de mars, nous ne pourrions pas mieux y répondre car des soignants ont démissionné, d'autres sont épuisés et les suppléants ne se présenteront plus.

Peut-être que si le personnel était mieux traité et les conditions de rémunération plus attractives, on pourrait actuellement aborder cette nouvelle vague dans de meilleures conditions.

Il est donc légitime de se demander si les fonds dépensés "quoiqu'il en coûte" l'ont été bon  à escient.

dimanche 11 octobre 2020

 L'ARMÉE AU SECOURS DE LA JUSTICE

J'ai bien trop critiqué le Garde des sceaux Erick Dupond Moretti pour ses attitudes et prises de position si différentes depuis qu'il est Ministre par rapport à ses déclaration lorsqu'il était avocat, pour ne pas reconnaître que son idée d'envisager une collaboration entre son ministère et celui de la Défense me paraît, sous certaines réserves, être une bonne idée.

Faire appel à l'armée pour encadrer des délinquants en s'assurant que leur peine peut être utile à la société, comme l'accomplissement de tâches d'intérêt général, me paraît aller dans le bon sens, à condition que le personnel militaire encadrant ne fasse pas preuve d'abus de pouvoir, comme des hommes de ma génération ont pu le constater en faisant leur service militaire, et qu'il considère qu'il doit avoir aussi un souci de rééducation

Ne nous réjouissons pas trop vite, mais espérons que cette collaboration permette de ne pas laisser des délits impunis et que les peines appliquées serviront à la fois au délinquant et à la société. Dans ces conditions, tout le monde y gagnera.

samedi 10 octobre 2020

 LES DÉBATS SUR LA GRAVITÉ DE LA PANDÉMIE

Une immense majorité de scientifiques et de chercheurs, dans le domaine de la médecine, pense que le covid-19 est une pandémie extrêmement dangereuse contre laquelle il faut lutter par des mesures préventives sévères car on ne possède ni remède, ni vaccin.

Une minorité de scientifiques, tout aussi diplômés, réfute cette analyse et soupçonnent les gouvernements de profiter de l'événement pour instiller un climat anxiogène.

Sans chercher à m'immiscer dans ce débat scientifique pour lequel je n'ai aucune compétence, je me pose quelques questions.

La quasi totalité des gouvernements cherche à préserver l'économie de leur pays et à la rendre la plus compétitive possible, fusse, bien souvent, au détriment d'une certaine classe sociale. Les dispositions prises pour lutter contre le covid-19 ont toutes des effets néfastes sur la marche de l'économie: chômage, perte de revenu, accroissement de la dette, déséquilibre budgétaire accentué, etc.

Dans ces conditions, je me demande pourquoi de telles  mesures auraient été prises si la minorité des scientifiques qui nient la dangerosité de la pandémie faisaient une bonne analyse des données objectives fournies par les laboratoires et pourquoi ceux qui attendent tout de l'économie de marché ont pris des décisions inutiles visant à l'empêcher de fonctionner ?

vendredi 9 octobre 2020

 QUE VA DEVENIR LA NOUVELLE CALÉDONIE

Il y a des idées originales qui, au moment où elles sont formulées, paraissent bonnes. C'est certainement le cas du projet de référendum sur l'indépendance de la Nouvelle Calédonie qui avait permis de ramener la paix sur l'île.

Prévoir un long délai de réflexion suivi de  plusieurs scrutins laissait supposer, à priori, que la décision qui serait définitivement prise serait indiscutable.

Maintenant que deux référendums ont eu lieu, que constate-t-on ?

- Le premier référendum s'est terminé par la victoire de ceux qui ne réclament pas l'indépendance, 12% de différence avec les indépendantistes.

- Deux ans plus tard, actuellement, le deuxième référendum a confirmé le premier mais la différence s'amenuise pour n'être plus que de 6 %.

À ce compte là, dans moins de deux ans, à l'occasion du troisième référendum, il est fort probable qu'il y ait un quasi équilibre entre les deux positions. Ainsi, à ce moment là, ceux qui gagneront ne pourront se flatter que d'un léger succès qui sera difficilement accepté par les perdants.

Ne se dirige-t-on pas vers de futurs affrontements ?

Ne faudrait-il pas mieux, dès maintenant, réunir les deux camps pour engager une autre procédure avant qu'une crise ne se développe, de laquelle chaque camp sortira perdant ?

jeudi 8 octobre 2020

 SONDAGE PRÉMONITOIRE

D'après un sondage réalisé par l'Ifop Fiducial, si l'élection présidentielle avait lieu actuellement, on assisterait une nouvelle fois à un duel Macron / Le Pen.

C'est particulièrement inquiétant d'autant plus que le parti du Président, LREM se délite et que le Rassemblement National est l'objet de luttes intestines importantes remettant en cause la légitimité de Marine Le Pen pour représenter le parti en 2022.

Quelle catastrophe ! Trois ans et demi n'ont pas suffi, et cinq ans ne suffiront certainement pas, pour que des partis portant des programmes nouveaux et des projet de société trouvent des leaders capables de les représenter.

Plus le temps passe et plus on a l'impression de se diriger vers un duel entre deux personnes et non pas entre deux courants politiques puisque l'un des protagonistes a trahi ceux qui l'ont élu alors que l'autre veut représenter à la fois les  oubliés de la classe ouvrière des régions meurtries par le chômage  et les nantis des régions plus souvent habitées par des rentiers que  par des actifs. 

La France pays des lumières et des débats d'idées se dirige peu à peu vers le modèle qui a si bien été caricaturé par le récent affrontement aux États-Unis entre les deux candidats au poste suprême en novembre prochain.

mercredi 7 octobre 2020

 0,1 %

C'est le taux d'augmentation des pensions de retraite au 1° octobre 2020. De qui se moque-t-on ?

Une petite retraite de moins de 1000 euros permettra à peine de s'offrir un baguette de pain par mois mais, pour arriver à ce résultat lamentable, la dépense totale aura été de 560 millions d'euros

Cette dépense ridicule et inutile aurait été mieux utilisée si elle avait permis d'augmenter plus significativement les petites retraies ou pour abonder certaines prestations sociales pour les plus démunis.

mardi 6 octobre 2020

 TENUE VESTIMENTAIRE DES JEUNES FILLES À L'ÉCOLE

Encore un débat mal engagé. Les jeunes filles peuvent-elles s'habiller comme elles le souhaitent pour aller à l'école en affichant des tenues plus que légères ?

Les uns pensent qu'il faut respecter les choix de ces jeunes filles, les autre trouvent ces tenues indécentes et surtout provocantes.

Provocantes, là est l'objet réel du débat. Les jeunes filles ne devraient pas avoir de tenues sollicitant la convoitise des garçons, comme si elles étaient responsables des mauvaises attitudes et des comportements douteux de ces derniers. Vu sous cet angle, c'est rendre une victime responsable de son agression. Retournement de situation intolérable.

Mais il est vrai que l'on ne peut aller n'importe où habillé n'importe comment, et c'est aussi vrai pour les filles que pour les garçons.

Si l'on veut imposer des exigences pour les tenues vestimentaires des filles, il faut aussi exiger que les garçons respectent certaines règles.

Interdire les shorts très courts pour les filles va de paire avec l'interdiction pour les garçons de porter des pantalons laissant intentionnellement apparaître leur sous vêtement. Interdire aux filles de laisser apparaître une partie de leur anatomie au dessus de la ceinture va de paire avec l'obligation pour les garçons de se découvrir en entrant dans les locaux de l'établissement scolaire.

Ainsi, ce débat inutile n'aurait jamais eu lieu et il faut reconnaître qu'un laissé aller assez général est à l'origine de tels affrontements. Je crains fort que beaucoup de problèmes que nous nous posons actuellement aient aussi pour origine ce laissé aller en ce qui concerne l'évolution des mœurs, du respect d'autrui et de sa propre image.

lundi 5 octobre 2020

 ÉVOLUTION INCOMPPRÉHENSIBLE DE LA PANDÉMIE

Après toutes les affirmations du professeur Didier Raoult, les précautions prise par Donald Trump et Jaïr Bolsonaro qui se sont soignés préventivement à l'hydroxychloroquine, je n'arrive toujours pas à comprendre que ces deux chefs d'État soient atteints par le covid-19 et que Marseille, où la professeur Didier Raoult, l'un des meilleurs spécialistes au monde des maladies contagieuses, exerce son art soit la ville de France la plus contaminée.

À qui peut-on se fier ?

dimanche 4 octobre 2020

 ILLUSTRATION DU PRINCIPE DE PETER

Quel contraste entre Maître Eric Dupond Moretti, brillant avocat à la carrure impressionnante et à la voix de stentor qui terrorisait la Cour de justice et Monsieur le Garde des Sceaux, Éric Dupond Moretti, cumulant les bévues telles que nominations douteuses, décisions discutables et surtout sanctions soupçonnées présenter un caractère revanchard, qui pour s'exprimer face à l'Assemblée Nationale a demandé le secours de son Président.

Quelle différence d'attitude entre la sortie du prétoire remettant en cause le verdict de sa voix tonitruante et cette sortie , tête basse, pour s'engouffrer dans sa voiture de ministre en refusant de répondre aux questions de la presse.

C'est en ce sens qu'il me semble illustrer le principe de Peter qui veut que tout homme cherche à monter dans la hiérarchie jusqu'à atteindre son niveau d'incompétence. Peut-être y est-il arrivé ?

samedi 3 octobre 2020

 RELOCALISATION ET EMPLOI

Le mardi 29 septembre France 5 diffusait une émission spéciale de "C' dans l'air" traitant des relocalisations. Film instructif suivi d'un débat intéressant.

Que pouvait-on en retirer ?

En ce qui concerne les relocalisations, il faut distinguer celles concernant l'indépendance de la France pour des problèmes comme ceux liés à la santé de celles qui consisteraient à relocaliser dans notre pays les industries qui ont été délocalisées pour profiter du bas coût de la main d'œuvre de certains pays.

- Indépendance de la France pour des produits indispensables: cela paraît nécessaire, quoique, si ces produits sont fabriqués dans plusieurs autres pays, notre dépendance à un seul fournisseur ne constituerait plus un risque majeur. Par exemple, on pourrait produire en France les molécules de base du paracétamol ou ne plus être dépendant de la Chine ou de l'Inde s'il s'avérait que de nombreux autre pays puissent les produire.

- Relocalisation des industries préalablement délocalisées: dans ce cas il serait paraît ridicule de fermer les usines à l'étranger pour en reconstruire en France, par contre il faudrait ouvrir en France des usines demandant des compétences plus grandes, par exemple continuer de fabriquer des véhicules Renault et Peugeot à l'étranger, mais produire en France des batteries et des véhicules électriques. Il paraît que là nous pourrions être concurrentiels car ces industries font énormément appel aux robots, qu'il y a peu de main d'œuvre et que son coût devient quasi marginal.

Tout cela ne paraît pas illogique, mais alors se pose le problème de l'emploi, et c'est, de mon point de vue, le  principal oubli de cette émission par ailleurs très intéressante.

Risquons une hypothèse, peut-être aurait-il fallu aborder un sujet tabou pour la plupart des participants: le Revenu Social Universel. Espérons que ce sujet fera l'objet d'un autre débat, mais il serait bon alors d'élargir le panel des intervenants.

vendredi 2 octobre 2020

 ÉLECTIONS SÉNATORIALES: INFIDÉLITÉ SANCTIONNÉE

En cours de mandat, la Sénatrice de la Gironde, Françoise Cartron, anciennement Maire d'Artigues, a quitté le Parti Socialiste (PS) pour rejoindre La République En marche (LREM).

Il ne me paraît pas très logique, lorsque l'on est élue, de changer d'étiquette politique en cours de mandat et je pense que ses pairs, les grands électeurs, lui ont fait savoir en ne lui renouvelant pas leur confiance.

Elle n'est de ce fait plus Sénatrice de la Gironde, mais ce changement de parti a eu une incidence au delà de sa propre personne.

Lors du dernier scrutin sénatorial, elle a gardé quelques fidèles, ce qui ne lui a pas permis toutefois d'être élue, mais qui a empêché le PS de conserver les trois sièges de sénateurs qu'il occupait. Ce troisième siège perdu par le PS n'est pas revenu à LREM, mais a profité à Europe Écologie Les Verts (EELV)  en la personne de Françoise de Marco.

Ainsi en Gironde les Verts font leur entrée au Sénat sans pour cela que l'élection profite au parti du Président.

Cette intrusion de LREM dans la vie politique rebat régulièrement les cartes tout en faisant que ce nouveau parti perd régulièrement de son influence.

jeudi 1 octobre 2020

 UN BEL ESPRIT D'ÉQUIPE

Il se dit que le cyclisme est un sport individuel  qui se court en équipe. L'Équipe de France l'a bien prouvé lors du championnat du monde sur route remporté par Julian Alaphilippe.

Thomas Voeckler, le sélectionneur, a su inculquer cet esprit à une équipe constituée d'individualités défendant habituellement les couleurs des marques qui les sponsorisent.

On a pu assister à un très beau spectacle, les paysages d'Émilie Romagne apportant une touche esthétique à cette épreuve, bien préparé par l'équipe de France où chaque coureur à scrupuleusement tenu son rôle pour que celui qui était reconnu par chacun comme le meilleur d'entre eux puisse triompher.

C'est suffisamment rare dans le sport individuel, car un seul homme monte sur le podium, pour être signalé. Les autres coureurs rentreront dans l'ombre et garderont simplement la fierté d'avoir participé à ce que la drapeau français soit hissé au plus haut dans le ciel italien.

Merci à toute l'équipe de France, félicitation au vainqueur Julian Alaphilippe et au sélectionneur Thomas Voeckler, vous avez donné l'exemple de ce que peut faire une équipe soudée lorsque l'abnégation de  certains se met au service du talent de l'un d'eux. .