Jamais les français ne se sont sentis autant en insécurité. Plus des deux tiers sont inquiets pour leur propre personne en craignant des violences physiques.
Le gouvernement semble en avoir pris conscience, le discours du Premier Ministre et les déclarations du Ministre de l'Intérieur en témoignent, mais ce n'est pas la première fois, et en général rien ne change et les choses s’aggravent.
Bien sur, augmenter le budget de la justice est important, mais 500 millions ne font pas le compte et, même si l'effort était plus important, sans revoir l'organisation de la justice et des forces de police, il est à peu près certains que les efforts seront vains.
Les policiers ne supportent pas que les délinquants s'en sortent avec de simples rappels à l'ordre, les juges déplorent les contraintes qu'ils subissent en étant obligés de tenir compte des moyens de répression dont ils disposent car les prisons sont surchargées. Une réforme profonde s'impose.
Pourquoi ne pas nommer un vice-Premier Ministre chargé de la répression de la violence et dont le rôle serait de coordonner les actions des juges et des forces de l'ordre pour les rendre plus cohérentes?
Que vaut un rappel à l'ordre pour ceux qui n'ont aucune notion de morale ?
Plutôt que de ne pas appliquer les peines pour la petite délinquance ne serait-il pas préférable de les adapter en prévoyant des travaux d'intérêt général effectués pendant plusieurs weekend en encasernement surveillés par exemple par des militaires, et en équipant les délinquants de bracelets électroniques pendant la semaine ?
Si la sécurité doit être rétablie, la moindre délinquance doit être punie.
Les effets d'annonce, de menton et de manche sont d'un autre temps, l'heure est à l'action.
lundi 31 août 2020
GRATUITÉ DES MASQUES À L'ÉCOLE
Le gouvernement a décidé qu'il ne prendrait pas à sa charge la fourniture de masques pour les scolaires mais qu'il s'engageait à aider les plus démunis.
Là dessus un débat s'est organisé mobilisant toute l'opposition.
Que c'est inquiétant de voir qu'un tel sujet soit actuellement le seul capable de mobiliser cette opposition, droite et gauche confondues.
La gauche joue son rôle, mais le sujet ne paraît être le bon.
La droite trouve dans ce non événement ce qu'elle croit être un moyen de "faire du social".
Qu'il est loin le débat d'idées !
Là dessus un débat s'est organisé mobilisant toute l'opposition.
Que c'est inquiétant de voir qu'un tel sujet soit actuellement le seul capable de mobiliser cette opposition, droite et gauche confondues.
La gauche joue son rôle, mais le sujet ne paraît être le bon.
La droite trouve dans ce non événement ce qu'elle croit être un moyen de "faire du social".
Qu'il est loin le débat d'idées !
dimanche 30 août 2020
UN PRÉVISIONNISTE COMPÉTENT
Depuis maintenant six mois les articles de journaux et les émissions de télévision traitent du coronavirus.
Curieux, comme bien des gens, de connaître l'évolution de cette pandémie, j'ai beaucoup lu, beaucoup écouté afin d'essayer de me faire ma propre opinion, et après six mois il est, me semble-t-il, possible de se faire une opinion assez objective si l'on se remémore les prévisions de toutes sortes que l'on a pu entendre.
J'arrive à la conclusion, mais cela n'engage que moi, que nous avons en France un épidémiologiste prévisionniste très compétent en la personne de Martin Blachier.
Dès le début du mois de juin il annonçait une reprise de l'épidémie pour la deuxième quinzaine d'août. Il prévoyait que les départements les moins touchés en début de pandémie le seraient plus sévèrement, ce qui se confirme en Gironde et dans les Bouches du Rhône.
Très tôt il a recommandé le port du masque dans les espaces clos, ce qui est maintenant exigé et a toujours pensé qu'en plein air cet accessoire n'était pas indispensable. Même si ce point peut paraître discutable au regard de la propagation du virus chez les jeunes, il faut reconnaître que les manifestations qui se sont déroulées dans le calme n'ont pas été un facteur de propagation du virus et que ce n'est que lorsque, à l'occasion de manifestations très festives où les contacts rapprochés sont fréquents, que cette propagation a repris de la vigueur.
Maintenant que la fin des vacances arrive, conformément à ce que Martin Blachier a toujours pensé, nous entrons dans une période de grand danger avec le mélange des populations sans différenciation générationnelle alors que la mauvaise saison arrive.
De ce dernier point de vue, il ne se distingue pas des autres prévisionnistes.
Curieux, comme bien des gens, de connaître l'évolution de cette pandémie, j'ai beaucoup lu, beaucoup écouté afin d'essayer de me faire ma propre opinion, et après six mois il est, me semble-t-il, possible de se faire une opinion assez objective si l'on se remémore les prévisions de toutes sortes que l'on a pu entendre.
J'arrive à la conclusion, mais cela n'engage que moi, que nous avons en France un épidémiologiste prévisionniste très compétent en la personne de Martin Blachier.
Dès le début du mois de juin il annonçait une reprise de l'épidémie pour la deuxième quinzaine d'août. Il prévoyait que les départements les moins touchés en début de pandémie le seraient plus sévèrement, ce qui se confirme en Gironde et dans les Bouches du Rhône.
Très tôt il a recommandé le port du masque dans les espaces clos, ce qui est maintenant exigé et a toujours pensé qu'en plein air cet accessoire n'était pas indispensable. Même si ce point peut paraître discutable au regard de la propagation du virus chez les jeunes, il faut reconnaître que les manifestations qui se sont déroulées dans le calme n'ont pas été un facteur de propagation du virus et que ce n'est que lorsque, à l'occasion de manifestations très festives où les contacts rapprochés sont fréquents, que cette propagation a repris de la vigueur.
Maintenant que la fin des vacances arrive, conformément à ce que Martin Blachier a toujours pensé, nous entrons dans une période de grand danger avec le mélange des populations sans différenciation générationnelle alors que la mauvaise saison arrive.
De ce dernier point de vue, il ne se distingue pas des autres prévisionnistes.
samedi 29 août 2020
À QUI PROFITERONT LES CRIMES ?
C'est une question fort désagréable à poser.
Mais souvenons nous en 2002, en France, pendant la campagne pour l'élection présidentielle, un vieil homme agressé avait fait la une de toutes les émissions d'information, accréditant ainsi la rumeur selon laquelle la gauche laxiste se montrerait incapable de lutter contre les incivilités.
Actuellement aux États-Unis un policier a tiré sept balles dans le dos d'un homme de couleur désarmé en présence de ses enfants, rappelant ainsi le drame survenu il n'y a pas si longtemps ayant coûté la vie à George Floyd, homme de couleur également.
En France le drame rappelé ci dessus avait alimenté la polémique, ces deux bavures policières ont enflammé l'Amérique.
Mais aux États -Unis les choses sont plus complexes qu'en France en raison du partage des responsabilités entre les forces de l'ordre de chaque état et les forces de l'ordre fédérales.
Le candidat démocrate Joe Biden peut se servir de ces événements pour justifier les risques encourus par la violence bien connue de la police américaine et l'apologie de cette violence associée aux ventes d'armes en libre service prônées par son concurrent républicain, alors que ce dernier, Donald Trump, candidat sortant n'hésite pas à stigmatiser les états aux mains des démocrates pour leur laxisme, puisque ces deux malheureux événements ont eu lieu dans de tels états.
Ainsi, dans un pays où tous les coups sont permis lors des campagnes électorales présidentielle, on peut craindre que ces événements prennent une telle importance qu'ils occultent le reste des débats.
vendredi 28 août 2020
ŒNOLOGUES, SACHEZ CHOISIR VOS EXPOSITIONS
Il y a maintenant quatre ans que la Cité du Vin a été inaugurée à Bordeaux. Musée du vin remarquable, architecture admirable, présentation agréable et didactique, dégustation des vins du monde, réellement une exposition exceptionnelle à tout point de vue. Prix d'entrée: 20 €, parfois présenté comme un peu excessif.
Un autre choix existe, le Château du Pape Clément appartenant à Bernard Magrez, présenté plusieurs fois par la presse comme un mécène. Pour le même prix, 20 €, vous verrez des voitures anciennes, des oliviers millénaires, des végétaux rares, des chais et des cuviers et une chapelle du château ayant appartenu au Pape Clément V, Bertrand de Goth, qui a laissé de nombreux témoignages dans la région, à Villandraut et à Saint Bertrand de Comminges, par exemple. De plus vous pourrez déguster trois vins de la production de Bernard Magrez propriétaire de nombreux châteaux dans le monde.
Comme je n'ai aucune intention de donner à cet article un caractère publicitaire, je ne fais que rapporter des informations objectives, pour que chacun puisse choisir, ce qui n'avait pas été le cas dans une précédente rubrique où j'avais remarqué qu'il fallait payer pour assister à des conférences à l'Institut Berbard Magrez, alors qu'elles étaient gratuites à la librairie Mollat.
Un autre choix existe, le Château du Pape Clément appartenant à Bernard Magrez, présenté plusieurs fois par la presse comme un mécène. Pour le même prix, 20 €, vous verrez des voitures anciennes, des oliviers millénaires, des végétaux rares, des chais et des cuviers et une chapelle du château ayant appartenu au Pape Clément V, Bertrand de Goth, qui a laissé de nombreux témoignages dans la région, à Villandraut et à Saint Bertrand de Comminges, par exemple. De plus vous pourrez déguster trois vins de la production de Bernard Magrez propriétaire de nombreux châteaux dans le monde.
Comme je n'ai aucune intention de donner à cet article un caractère publicitaire, je ne fais que rapporter des informations objectives, pour que chacun puisse choisir, ce qui n'avait pas été le cas dans une précédente rubrique où j'avais remarqué qu'il fallait payer pour assister à des conférences à l'Institut Berbard Magrez, alors qu'elles étaient gratuites à la librairie Mollat.
jeudi 27 août 2020
LA RENTRÉE SCOLAIRE
Bientôt la rentrée scolaire, quelle surprise !
Il est arrivé que l'on reproche aux enseignants de déclencher des grèves dès la rentrée scolaire, cachant ainsi une arrière pensée du manque d'envie de mettre un terme à leurs vacances, comme s'ils n'étaient pas pressés de reprendre le travail. Mauvais esprit ou procès d'intention ?
On a aussi reproché à certaines collectivités locales d'avoir trop attendu pour faire réaliser des travaux et ainsi obligé les enseignants à affronter la rentrée scolaire dans de mauvaises conditions.
Mais cette fois, ni les enseignants ni les collectivités locales ne sont en cause. Nous sommes à moins d'une semaine de la rentrée scolaire et le gouvernement, et notamment le Ministre de l'Enseignement, n'ont pu encore définir les règles applicables, dès cette rentrée, pour lutter le mieux possible contre la pandémie du covid-19.
Plus de six mois d'épidémie, un redémarrage du risque depuis plus d'un mois, et à six jours de la rentrée le personnel enseignant attend toujours les consignes.
De ce fait, certains demandent le report de la date de la rentrée faute de pouvoir préparer les établissements en respectant les règles qui vont leur être imposées.
Il semble que malgré le temps dont on dispose pour mener correctement une réflexion, il faut toujours régler les problèmes dans la précipitation.
La France serait-elle devenue le pays de la procrastination après avoir voulu être celui qui menait les réformes dans les délais les plus courts ?
Il est arrivé que l'on reproche aux enseignants de déclencher des grèves dès la rentrée scolaire, cachant ainsi une arrière pensée du manque d'envie de mettre un terme à leurs vacances, comme s'ils n'étaient pas pressés de reprendre le travail. Mauvais esprit ou procès d'intention ?
On a aussi reproché à certaines collectivités locales d'avoir trop attendu pour faire réaliser des travaux et ainsi obligé les enseignants à affronter la rentrée scolaire dans de mauvaises conditions.
Mais cette fois, ni les enseignants ni les collectivités locales ne sont en cause. Nous sommes à moins d'une semaine de la rentrée scolaire et le gouvernement, et notamment le Ministre de l'Enseignement, n'ont pu encore définir les règles applicables, dès cette rentrée, pour lutter le mieux possible contre la pandémie du covid-19.
Plus de six mois d'épidémie, un redémarrage du risque depuis plus d'un mois, et à six jours de la rentrée le personnel enseignant attend toujours les consignes.
De ce fait, certains demandent le report de la date de la rentrée faute de pouvoir préparer les établissements en respectant les règles qui vont leur être imposées.
Il semble que malgré le temps dont on dispose pour mener correctement une réflexion, il faut toujours régler les problèmes dans la précipitation.
La France serait-elle devenue le pays de la procrastination après avoir voulu être celui qui menait les réformes dans les délais les plus courts ?
mercredi 26 août 2020
IMAGES DE STADES INSOLITES
La finale de la Ligue des Champions, qui s'est tenue à Lisbonne entre le Bayern de Munich et le PSG, nous a donné l'occasion de regarder à la télévision des images insolites.
À Lisbonne, pour cause de covid-19, le match s'est déroulé à huis clos. À Paris les supporters du PSG s'étaient donnés rendez-vous au Parc des Princes, ils étaient 5000 pour regarder le match sur un écran de télévision géant.
Donc: à Lisbonne, des joueurs mais pas de spectateurs,
à Paris, des spectateurs mais pas de joueurs,
Incroyable non !
Passons maintenant aux précautions importantes qui ont été prises à Lisbonne pour les comparer à la surfréquentation des bars parisiens, des débordements violents sur les Champs Élysées et à la liesse dans les rues de Marseille pour fêter la défaite des parisiens.
Inconscience, chauvinisme, haine, rancune et violence, quel cocktail explosif autour de ce sport !
À Lisbonne, pour cause de covid-19, le match s'est déroulé à huis clos. À Paris les supporters du PSG s'étaient donnés rendez-vous au Parc des Princes, ils étaient 5000 pour regarder le match sur un écran de télévision géant.
Donc: à Lisbonne, des joueurs mais pas de spectateurs,
à Paris, des spectateurs mais pas de joueurs,
Incroyable non !
Passons maintenant aux précautions importantes qui ont été prises à Lisbonne pour les comparer à la surfréquentation des bars parisiens, des débordements violents sur les Champs Élysées et à la liesse dans les rues de Marseille pour fêter la défaite des parisiens.
Inconscience, chauvinisme, haine, rancune et violence, quel cocktail explosif autour de ce sport !
mardi 25 août 2020
COVID-19 ET STATISTIQUES
Depuis que l'on traque le coronavirus en recherchant les personnes contaminées, qu'elles présentent ou non des troubles ou des symptômes, il semble qu'il soit difficile d'établir une relation statistique entre les personnes contaminées et les personnes hospitalisées, voire en réanimation ou décédées.
Il y a ce que l'on appelle "un biais" dans le domaine des statistiques.
Initialement on ne testait que les personnes allant consulter car il y avait une suspicion de maladie, de ce fait l'examen devenait une tentative de compréhension logique des troubles ressentis.
Maintenant que l'on prend en compte un échantillon de la population non représentatif, laissé au bon vouloir de chaque individu, cette corrélation n'a plus de sens et on ne voit pas quelle explication il serait possible de tirer de telles constatations.
Si l'on voulait réellement établir une relation entre l'ensemble de la population et les signes de contamination, les hospitalisations réanimations et décès, il faudrait soit tester toute la population soit demander aux statisticiens de définir un échantillon représentatif. C'est leur métier.
Pourquoi ne le ferait-on pas au lieu de laisser s'installer un débat stérile entre pessimistes et optimistes, ce qui n'a rien de scientifique.
Il y a ce que l'on appelle "un biais" dans le domaine des statistiques.
Initialement on ne testait que les personnes allant consulter car il y avait une suspicion de maladie, de ce fait l'examen devenait une tentative de compréhension logique des troubles ressentis.
Maintenant que l'on prend en compte un échantillon de la population non représentatif, laissé au bon vouloir de chaque individu, cette corrélation n'a plus de sens et on ne voit pas quelle explication il serait possible de tirer de telles constatations.
Si l'on voulait réellement établir une relation entre l'ensemble de la population et les signes de contamination, les hospitalisations réanimations et décès, il faudrait soit tester toute la population soit demander aux statisticiens de définir un échantillon représentatif. C'est leur métier.
Pourquoi ne le ferait-on pas au lieu de laisser s'installer un débat stérile entre pessimistes et optimistes, ce qui n'a rien de scientifique.
lundi 24 août 2020
LA SEMAINE DE QUATRE JOURS
Le journal Sud Ouest du vendredi 21 août 2020 rapporte le fait que l'Allemagne relance le débat sur la semaine de travail de quatre jours. 60% des allemands y seraient favorables, le patronat y serait opposé car cette mesure serait associée à une réduction du temps de travail avec compensation salariale.
En France où la semaine de travail est de 35 heures il serait possible, au moins dans un premier temps, de prendre cette mesure sans réduction du temps de travail en proposant de travailler soit 9 heures par jour pendant trois jours et 8 heures le quatrième, soit de prévoir quatre jours de 8 h 45 de travail.
Cette mesure aurait de nombreux avantages:
- Réduction de 20% des déplacements domicile travail.
- Réduction de 20% de la consommation de carburants donc de pollution.
- Augmentation du temps libre pour le travailleur, mesuré en jour plein.
- Diminution du nombre d'heures supplémentaires car la durée totale de travail quotidien n'est pas indéfiniment extensible.
- Diminution du chômage pour compenser ces pertes d'heures supplémentaires
- Diminution des charges sociales dues au chômage .
Dans un deuxième temps, une fois cette mesure bien installée et de nouveaux emplois créés, générateurs d'économie de charges sociales, une diminution du temps de travail quotidien pourrait être envisageable pour arriver à la semaine de quatre jours de 8 heures.
Au moment où l'on ne parle que d'Intelligence Artificielle, il serait certainement très facile d'organiser cette nouvelle manière de travailler en dissociant le temps de travail des employés de la durée de travail des entreprises, avec pourquoi pas une augmentation de cette durée permettant d'envisager des semaine de six jours, voire plus
En France où la semaine de travail est de 35 heures il serait possible, au moins dans un premier temps, de prendre cette mesure sans réduction du temps de travail en proposant de travailler soit 9 heures par jour pendant trois jours et 8 heures le quatrième, soit de prévoir quatre jours de 8 h 45 de travail.
Cette mesure aurait de nombreux avantages:
- Réduction de 20% des déplacements domicile travail.
- Réduction de 20% de la consommation de carburants donc de pollution.
- Augmentation du temps libre pour le travailleur, mesuré en jour plein.
- Diminution du nombre d'heures supplémentaires car la durée totale de travail quotidien n'est pas indéfiniment extensible.
- Diminution du chômage pour compenser ces pertes d'heures supplémentaires
- Diminution des charges sociales dues au chômage .
Dans un deuxième temps, une fois cette mesure bien installée et de nouveaux emplois créés, générateurs d'économie de charges sociales, une diminution du temps de travail quotidien pourrait être envisageable pour arriver à la semaine de quatre jours de 8 heures.
Au moment où l'on ne parle que d'Intelligence Artificielle, il serait certainement très facile d'organiser cette nouvelle manière de travailler en dissociant le temps de travail des employés de la durée de travail des entreprises, avec pourquoi pas une augmentation de cette durée permettant d'envisager des semaine de six jours, voire plus
dimanche 23 août 2020
CHRONIQUE D'UN ÉCHEC ANNONCÉ
Le journal Sud-Ouest du jeudi 20 août 2020 rapporte un entretien de Yannick Jadot publié sur le site "Libération" ou il affirme que "l'écologie politique doit avoir sa candidature" à la prochaine élection présidentielle.
Quelle confusion ! Croire qu'un succès partiel aux élections européennes et de bons résultats aux élection municipales permet d'envisager un succès à l'élection présidentielle est une erreur qui conduira encore à un second tour entre candidats de droite ou d'extrême droite.
L'erreur commise aux élection européennes n'a pas suffit où écologistes et gauche se présentant en ordre dispersé ont perdu de nombreux sièges. Car, bien que les écologistes aient été fiers de leur résultat, il n'en reste pas moins que les voix de gauche et celles des écologistes réparties sur cinq listes ont coûté au moins six sièges à l'ensemble de la gauche, autant de sièges que les listes de droite se sont réparties.
Perdre six sièges qui se sont retrouvés chez les concurrents crée un écart de douze sièges.
Il serait peut-être bon de savoir compter avant de partir au combat "la fleur au fusil".
Quelle confusion ! Croire qu'un succès partiel aux élections européennes et de bons résultats aux élection municipales permet d'envisager un succès à l'élection présidentielle est une erreur qui conduira encore à un second tour entre candidats de droite ou d'extrême droite.
L'erreur commise aux élection européennes n'a pas suffit où écologistes et gauche se présentant en ordre dispersé ont perdu de nombreux sièges. Car, bien que les écologistes aient été fiers de leur résultat, il n'en reste pas moins que les voix de gauche et celles des écologistes réparties sur cinq listes ont coûté au moins six sièges à l'ensemble de la gauche, autant de sièges que les listes de droite se sont réparties.
Perdre six sièges qui se sont retrouvés chez les concurrents crée un écart de douze sièges.
Il serait peut-être bon de savoir compter avant de partir au combat "la fleur au fusil".
samedi 22 août 2020
DES CHERCHEURS INQUIÉTANTS
En dehors des études importantes que doivent effectuer les chercheurs pour devenir des spécialistes dans leur domaine, ils doivent impérativement faire preuve des qualités indiscutables que sont l'objectivité, l'honnêteté, la rigueur et le sens critique.
De nombreux événements récents permettent d'en douter et d'être inquiet.
Tout d'abord, différents scandales liés à l'industrie pharmaceutique ont montré que la rentabilité pouvait prévaloir sur l'objectivité.
Mais le covid-19 a apporté son lot de désillusions:
- Un éminent professeur, mondialement reconnu, refuse d'appliquer les protocoles nécessaires pour que ses découvertes soient indiscutables,
- Ses détracteurs engagent de nombreuses études qu'ils sont incapables de mener à leur terme.
- Des chercheurs dévoilent des résultats partiels obtenus en cours d'études et non validés.
- Des Chefs d'États, certainement conseillés par des chercheurs, annoncent des découvertes non crédibles simplement pour des questions de calendrier.
- De prestigieuses revues scientifiques publient des études avant de se rétracter.
Et enfin, cerise sur le gâteau, des chercheurs, heureusement provocateurs ont réussi à faire publier un canular, dans une revue scientifique reconnue, affirmant qu'il y a une corrélation entre le covid-19 et les accidents de trottinette.
La coupe est pleine !
De nombreux événements récents permettent d'en douter et d'être inquiet.
Tout d'abord, différents scandales liés à l'industrie pharmaceutique ont montré que la rentabilité pouvait prévaloir sur l'objectivité.
Mais le covid-19 a apporté son lot de désillusions:
- Un éminent professeur, mondialement reconnu, refuse d'appliquer les protocoles nécessaires pour que ses découvertes soient indiscutables,
- Ses détracteurs engagent de nombreuses études qu'ils sont incapables de mener à leur terme.
- Des chercheurs dévoilent des résultats partiels obtenus en cours d'études et non validés.
- Des Chefs d'États, certainement conseillés par des chercheurs, annoncent des découvertes non crédibles simplement pour des questions de calendrier.
- De prestigieuses revues scientifiques publient des études avant de se rétracter.
Et enfin, cerise sur le gâteau, des chercheurs, heureusement provocateurs ont réussi à faire publier un canular, dans une revue scientifique reconnue, affirmant qu'il y a une corrélation entre le covid-19 et les accidents de trottinette.
La coupe est pleine !
vendredi 21 août 2020
LE PORT DU MASQUE DANS LES ENTREPRISES
Cette mesure sanitaire paraît judicieuse, à tel point que l'on peut constater que bien des entreprises n'ont pas attendu cette décision pour imposer le port du masque dans leurs locaux.
Ce qui me surprend c'est qu'il y ait des dérogations pour les bureaux individuels, car je pense que si l'on différencie les espaces clos des zones de plein air, c'est que dans les espaces clos on ne craint pas seulement la transmission du virus par projection, mais également par l'effet d'aérosol.
Lorsque par cet effet l'atmosphère d'un lieu, comme une entreprise peut être infectée, c'est tout ce lieu qui est un endroit de contamination potentielle.
Le problème est peut-être que si on pousse ce raisonnement à son terme, on se trouve dans l'obligation de conclure que le port du masque est obligatoire dans tous les lieux publics clos, ce qui revient à n'autoriser que la restauration en terrasse. Décision difficile à prendre à l'approche de la mauvaise saison
Ce qui me surprend c'est qu'il y ait des dérogations pour les bureaux individuels, car je pense que si l'on différencie les espaces clos des zones de plein air, c'est que dans les espaces clos on ne craint pas seulement la transmission du virus par projection, mais également par l'effet d'aérosol.
Lorsque par cet effet l'atmosphère d'un lieu, comme une entreprise peut être infectée, c'est tout ce lieu qui est un endroit de contamination potentielle.
Le problème est peut-être que si on pousse ce raisonnement à son terme, on se trouve dans l'obligation de conclure que le port du masque est obligatoire dans tous les lieux publics clos, ce qui revient à n'autoriser que la restauration en terrasse. Décision difficile à prendre à l'approche de la mauvaise saison
jeudi 20 août 2020
LES SUPPORTERS
Pour des raisons de sécurité la demi finale de la Ligue des Champions entre le PSG et Leipzig, qui s'est déroulé à Lisbonne s'est tenue à huis clos, ce qui n'a pas empêché les supporters parisiens de faire le déplacement au Portugal et de se grouper en foule compacte pour simplement apercevoir les joueurs avant le match.
En d'autre lieux, à Paris notamment, d'autres supporters sont allés regarder cette demi-finale dans des bars, alors qu'ils auraient tout aussi bien pu la voir chez eux, mais l'envie de vivre ensemble un événement semble prioritaire par rapport au respect des règles sanitaires.
Pour ne pas priver ces supporters de leur spectacle favori, ne serait-il pas possible de prendre d'autres dispositions comme par exemple:
- Dans les bars, imposer que la diffusion des matches sur grand écran ne puissent se faire qu'en terrasse ?
- Dans stades, numéroter les places, jouer à guichets fermés et ne vendre qu'une place sur deux ou sur quatre. Les entrées pourraient se faire suivant un horaire défini en fonction du numéro des sièges attribués, comme on le pratique dans les aéroports.
Bien évidemment, un stade rempli uniquement à la moitié ou au quart de ses possibilités pourrait rencontrer des problèmes d'équilibre financier. Mais, si les clubs acceptaient de rémunérer moins largement les joueurs, peut-être pourraient-ils contribuer au financement des spectacles auxquels ils doivent tout.
En d'autre lieux, à Paris notamment, d'autres supporters sont allés regarder cette demi-finale dans des bars, alors qu'ils auraient tout aussi bien pu la voir chez eux, mais l'envie de vivre ensemble un événement semble prioritaire par rapport au respect des règles sanitaires.
Pour ne pas priver ces supporters de leur spectacle favori, ne serait-il pas possible de prendre d'autres dispositions comme par exemple:
- Dans les bars, imposer que la diffusion des matches sur grand écran ne puissent se faire qu'en terrasse ?
- Dans stades, numéroter les places, jouer à guichets fermés et ne vendre qu'une place sur deux ou sur quatre. Les entrées pourraient se faire suivant un horaire défini en fonction du numéro des sièges attribués, comme on le pratique dans les aéroports.
Bien évidemment, un stade rempli uniquement à la moitié ou au quart de ses possibilités pourrait rencontrer des problèmes d'équilibre financier. Mais, si les clubs acceptaient de rémunérer moins largement les joueurs, peut-être pourraient-ils contribuer au financement des spectacles auxquels ils doivent tout.
mercredi 19 août 2020
MASQUES OBLIGATOIRES, QUE D'INCOHÉRENCE
Le monde du spectacle souffre. La pandémie a obligé le gouvernement à prendre des mesures drastiques pour limiter les rassemblements. Bien que cela paraisse nécessaire, il semble qu'il n'y ait pas mal s'incohérences.
Tout d'abord il est important de différencier les manifestations qui se déroulent en plein air de celles programmées dans des salles de spectacle.
Pour les salles de spectacle la mesure prise, sans se prononcer sur sa pertinence, paraît au moins logique. La distanciation est la règle, le port du masque aussi.
En plein air la jauge définie l'est en valeur absolue (5000 personnes) quelle que soit l'importance du dispositif d'accueil. Que représentent 5000 personnes au Stade de France sur les 80000 places disponibles ? Une place occupée sur seize en plein air alors que dans certaines enceintes closes, donc plus dangereuses, l'occupation peut n'être limitée qu'à une personne sur deux ou sur quatre.
Partant de ces mesures incohérentes, toutes les dérogations peuvent être justifiées, notamment lorsque les responsables ont quelques entrées et quelques bonnes oreilles pour les entendre au plus haut niveau. N'est-ce pas Monsieur Philippe De Villiers ?
Tout d'abord il est important de différencier les manifestations qui se déroulent en plein air de celles programmées dans des salles de spectacle.
Pour les salles de spectacle la mesure prise, sans se prononcer sur sa pertinence, paraît au moins logique. La distanciation est la règle, le port du masque aussi.
En plein air la jauge définie l'est en valeur absolue (5000 personnes) quelle que soit l'importance du dispositif d'accueil. Que représentent 5000 personnes au Stade de France sur les 80000 places disponibles ? Une place occupée sur seize en plein air alors que dans certaines enceintes closes, donc plus dangereuses, l'occupation peut n'être limitée qu'à une personne sur deux ou sur quatre.
Partant de ces mesures incohérentes, toutes les dérogations peuvent être justifiées, notamment lorsque les responsables ont quelques entrées et quelques bonnes oreilles pour les entendre au plus haut niveau. N'est-ce pas Monsieur Philippe De Villiers ?
mardi 18 août 2020
L'IRRESPONSABILITÉ DE CERTAINS ORGANISATEURS DE MANIFESTATIONS SPORTIVES
Dans le but de créer du spectacle et d'attirer de plus en plus de monde, certains organisateurs d'événements sportifs à mettre la vie des sportifs en danger.
Ce jour du samedi 15 août a été fertile en émotion sur les routes des épreuves cyclistes.
Dans l'étape du Dauphiné se terminant à Megève, une descente était tellement mauvaise qu'elle a fait renoncer le coureur occupant la deuxième place, abandonner sur chute ceux qui étaient en quatrième et cinquième position et a failli mettre hors de course le leader qui toutefois a pu repartir après avoir chuté. La route était paraît-il digne de la pratique du VTT, elle aurait du être refaite, mais pour une raison que je ne connais pas, les travaux n'ont pas été réalisés, ce qui n'a pas empêché les organisateurs de la conserver sur le parcours de l'épreuve.
Dans le Tour de Lombardie, celui qui était considéré comme le favori a chuté en heurtant le muret d'un pont et s'est retrouvé une dizaine de mètres plus bas. Il aurait pu perdre la vie. Cette route, une descente d'un col réputée dangereuse aurait pu, sans que l'on change le tracé de l'épreuve, bénéficier de protections par la pose de filets comme cela se fait dans les épreuves de ski.
Reconnaissons toutefois que cette attitude des organisateurs est aussi due, en partie, à la demande du public toujours avide d'émotions fortes qui n'ont rien à voir avec les performances sportives.
Ce jour du samedi 15 août a été fertile en émotion sur les routes des épreuves cyclistes.
Dans l'étape du Dauphiné se terminant à Megève, une descente était tellement mauvaise qu'elle a fait renoncer le coureur occupant la deuxième place, abandonner sur chute ceux qui étaient en quatrième et cinquième position et a failli mettre hors de course le leader qui toutefois a pu repartir après avoir chuté. La route était paraît-il digne de la pratique du VTT, elle aurait du être refaite, mais pour une raison que je ne connais pas, les travaux n'ont pas été réalisés, ce qui n'a pas empêché les organisateurs de la conserver sur le parcours de l'épreuve.
Dans le Tour de Lombardie, celui qui était considéré comme le favori a chuté en heurtant le muret d'un pont et s'est retrouvé une dizaine de mètres plus bas. Il aurait pu perdre la vie. Cette route, une descente d'un col réputée dangereuse aurait pu, sans que l'on change le tracé de l'épreuve, bénéficier de protections par la pose de filets comme cela se fait dans les épreuves de ski.
Reconnaissons toutefois que cette attitude des organisateurs est aussi due, en partie, à la demande du public toujours avide d'émotions fortes qui n'ont rien à voir avec les performances sportives.
dimanche 16 août 2020
À QUOI SERT L'OTAN ?
Dans son souci permanent d'affaiblir l'Europe et et d'accroître les limites de son pays, Recep Tayyip Erdogan a envoyé un navire prospecter dans les eaux territoriales grecques en le faisant escorter de navires de guerre.
Ces deux pays faisant partie de l'OTAN, il devrait donc appartenir à cet organisme d'arbitrer ce conflit. Au lieu de cela, c'est la France, seule vraie puissance militaire européenne, qui intervient. Est-ce de l'ingérence ?
Il y a peu, au Liban, c'est encore la France qui est intervenue la première pour essayer d'organiser l'aide à ce pays dévasté. Emmanuel Macron a alors organisé une téléconférence à laquelle de nombreux pays ont participé. Est-ce son rôle ?N'était-ce pas celui de l'OTAN ?
La question pourrait aussi se poser dans les pays du Sahel où la France essaie de lutter contre le terrorisme islamique, alors que la plupart des pays européens, eux aussi exposés, traînent les pieds.
En son temps, le Général de Gaulle avait quitté l'OTAN jugeant cette organisation inutile, on voyait alors les radars de l'Espagne franquiste couvrir notre territoire. Maintenant c'est Emmanuel Macron qui a décréter l'OTAN en "état de mort cérébrale. Je crois bien qu'à un demi siècle d'intervalle, ces deux Présidents ont eu également raison.
Ces deux pays faisant partie de l'OTAN, il devrait donc appartenir à cet organisme d'arbitrer ce conflit. Au lieu de cela, c'est la France, seule vraie puissance militaire européenne, qui intervient. Est-ce de l'ingérence ?
Il y a peu, au Liban, c'est encore la France qui est intervenue la première pour essayer d'organiser l'aide à ce pays dévasté. Emmanuel Macron a alors organisé une téléconférence à laquelle de nombreux pays ont participé. Est-ce son rôle ?N'était-ce pas celui de l'OTAN ?
La question pourrait aussi se poser dans les pays du Sahel où la France essaie de lutter contre le terrorisme islamique, alors que la plupart des pays européens, eux aussi exposés, traînent les pieds.
En son temps, le Général de Gaulle avait quitté l'OTAN jugeant cette organisation inutile, on voyait alors les radars de l'Espagne franquiste couvrir notre territoire. Maintenant c'est Emmanuel Macron qui a décréter l'OTAN en "état de mort cérébrale. Je crois bien qu'à un demi siècle d'intervalle, ces deux Présidents ont eu également raison.
"PAS DE PLACE POUR LES DOGMES"(Bruno Le Maire)
Dans une interview donnée au journal Sud-Ouest du jeudi 13 août 2020, Bruno Le Maire affirme qu"il n'y a pas de place pour les dogmes en temps de crise".
Il fait ainsi preuve d'un grand pragmatisme et le prouve en aidant les TPE et PME, qui ont souffert pendant le confinement, par l'accord de prêts, d'aides aux financements et de baisses d'impôts. Il veut aider aussi à la relocalisation industrielle et prolonger les accords de chômage partiel.
Mais, malgré cette bonne volonté et ces largesses, il y a un secteur auquel il ne veut pas toucher, c'est celui des grandes fortunes et des très hauts revenus. Serait-ce une zone intouchable définie par le Président ou partage-t-il cette ligne politique ?
Toujours est-il que covid ou pas et malgré l'endettement du pays toujours plus important, les grosses fortune continuent de croître et les plus hauts revenus ne sont toujours pas plus impactés par l'impôt. Charge à la classe moyenne d'assurer le financement de la marche du pays.
Bruno Le Maire a un temps pris des décisions allant dans le sens d'une plus grande justice sociale, si bien qu'il semblait viser l'élection présidentielle de 2022. Pour ceux qui ont cru, un peu hâtivement, à sa conversion à une volonté de pratiquer une politique plus sociale, ils ont maintenant la réponse.
Il fait ainsi preuve d'un grand pragmatisme et le prouve en aidant les TPE et PME, qui ont souffert pendant le confinement, par l'accord de prêts, d'aides aux financements et de baisses d'impôts. Il veut aider aussi à la relocalisation industrielle et prolonger les accords de chômage partiel.
Mais, malgré cette bonne volonté et ces largesses, il y a un secteur auquel il ne veut pas toucher, c'est celui des grandes fortunes et des très hauts revenus. Serait-ce une zone intouchable définie par le Président ou partage-t-il cette ligne politique ?
Toujours est-il que covid ou pas et malgré l'endettement du pays toujours plus important, les grosses fortune continuent de croître et les plus hauts revenus ne sont toujours pas plus impactés par l'impôt. Charge à la classe moyenne d'assurer le financement de la marche du pays.
Bruno Le Maire a un temps pris des décisions allant dans le sens d'une plus grande justice sociale, si bien qu'il semblait viser l'élection présidentielle de 2022. Pour ceux qui ont cru, un peu hâtivement, à sa conversion à une volonté de pratiquer une politique plus sociale, ils ont maintenant la réponse.
samedi 15 août 2020
HUMANITAIRE, DÉVOUEMENT À TRÈS HAUT RISQUE
Dans le cadre d'une guerre traditionnelle, le but est d'affaiblir et de dominer le pays adverse et les victimes humaines, n'étant pas un but en soi, ne sont que des dégâts, certes majeurs, mais collatéraux. De ce fait les secours prodigués par les humanitaires sont protégés. On peut dire qu'en dehors des combats, la vie humaine bénéficie d'un certain respect.
Petit à petit les choses se sont dégradées, sans parler bien sur des génocides où le but est de supprimer des vies, jusqu'à atteindre son plus haut niveau d'abjection, c'est à dire le terrorisme.
Le but du terrorisme est de semer la peur et de donner le plus d'écho possible aux actes odieux qui sont commis. Dans ces conditions les ONG humanitaires constituent une cible privilégiée car elles présentent toutes les caractéristiques recherchées par les terroristes.
- Elles sont peu protégées car elles ne veulent pas afficher l'appartenance à un camp et portent secours aux blessés quels qu'ils soient.
- Lorsqu'elles sont agressées, l'émotion suscitée est encore plus vive que lorsqu'il s'agit de pertes humaines sur le champ de bataille.
- Elles représentent ce que les terroristes ne respectent absolument pas, c'est à dire la volonté de sauver des vies.
- Elles représentent une des valeurs principales du monde occidental, le respect de la vie.
De ce fait il est difficile de croire que l'attentat qui a été perpétré au Niger qui a coûté la vie à huit personnes, dont six de nos compatriotes, ne soit pas le fruit d'une action mûrement réfléchie et organisée.
Petit à petit les choses se sont dégradées, sans parler bien sur des génocides où le but est de supprimer des vies, jusqu'à atteindre son plus haut niveau d'abjection, c'est à dire le terrorisme.
Le but du terrorisme est de semer la peur et de donner le plus d'écho possible aux actes odieux qui sont commis. Dans ces conditions les ONG humanitaires constituent une cible privilégiée car elles présentent toutes les caractéristiques recherchées par les terroristes.
- Elles sont peu protégées car elles ne veulent pas afficher l'appartenance à un camp et portent secours aux blessés quels qu'ils soient.
- Lorsqu'elles sont agressées, l'émotion suscitée est encore plus vive que lorsqu'il s'agit de pertes humaines sur le champ de bataille.
- Elles représentent ce que les terroristes ne respectent absolument pas, c'est à dire la volonté de sauver des vies.
- Elles représentent une des valeurs principales du monde occidental, le respect de la vie.
De ce fait il est difficile de croire que l'attentat qui a été perpétré au Niger qui a coûté la vie à huit personnes, dont six de nos compatriotes, ne soit pas le fruit d'une action mûrement réfléchie et organisée.
vendredi 14 août 2020
COVID-19 RÉVÉLATEUR DES PRATIQUES POLITIQUES
La Chine à l'origine de la pandémie a longtemps caché sa responsabilité dans cet événement, prenant ainsi le risque de rendre encore plus difficile son contrôle En bonne politique dictatoriale, elle est allée jusqu'à sanctionner ceux qui n'acceptaient pas de mentir.
En France le Directeur de la Santé, aux ordres du pouvoir en place comme il l'avait été du précédent, a accepté de mentir en jugeant le masque inutile pour se protéger, masquant ainsi sa double responsabilité et l'imprévoyance des instances dirigeantes.
Aux États-Unis, Donald Trump, à la fois pour donner la priorité à l'économie et pour refuser toute attitude raisonnable, prise par la plupart des états, a dans un premier temps refusé de considérer le covid-19 comme une dangereuse pandémie.
Au Brésil, Jaïr Bolsonaro, imitant celui qu'il considère comme son illustre inspirateur, est allé encore plus loin en ayant des attitudes provocantes, pour défier publiquement cette pandémie.
En Angleterre, Boris Johnson qui n'est pas à une versatilité près, après avoir recherché l'immunité collective en laissant se propager le virus, a décrété le confinement.
En Suède, le pouvoir a fait confiance à la responsabilité des citoyens en ne prenant aucune mesure coercitive, ce qui l'a conduit a avoir les plus mauvais résultats de toute la Scandinavie.
En Iran, toujours réfugié derrière une opacité récurrente, le pouvoir n'a déclaré que le tiers des victimes réelles.
En Russie, ce pays très discret pendant plusieurs mois, a subitement voulu montrer qu'en travaillant dans l'ombre, il était devenu le sauveur du Monde en mettant au point un vaccin garantissant deux ans d'immunité alors qu'il n'a pu être testé, au mieux, que pendant quelques mois.
Voila comment le covid-19 est devenu un terrain de jeu bien dangereux pour ces hommes politiques avides de pouvoir et d’hégémonie.
En France le Directeur de la Santé, aux ordres du pouvoir en place comme il l'avait été du précédent, a accepté de mentir en jugeant le masque inutile pour se protéger, masquant ainsi sa double responsabilité et l'imprévoyance des instances dirigeantes.
Aux États-Unis, Donald Trump, à la fois pour donner la priorité à l'économie et pour refuser toute attitude raisonnable, prise par la plupart des états, a dans un premier temps refusé de considérer le covid-19 comme une dangereuse pandémie.
Au Brésil, Jaïr Bolsonaro, imitant celui qu'il considère comme son illustre inspirateur, est allé encore plus loin en ayant des attitudes provocantes, pour défier publiquement cette pandémie.
En Angleterre, Boris Johnson qui n'est pas à une versatilité près, après avoir recherché l'immunité collective en laissant se propager le virus, a décrété le confinement.
En Suède, le pouvoir a fait confiance à la responsabilité des citoyens en ne prenant aucune mesure coercitive, ce qui l'a conduit a avoir les plus mauvais résultats de toute la Scandinavie.
En Iran, toujours réfugié derrière une opacité récurrente, le pouvoir n'a déclaré que le tiers des victimes réelles.
En Russie, ce pays très discret pendant plusieurs mois, a subitement voulu montrer qu'en travaillant dans l'ombre, il était devenu le sauveur du Monde en mettant au point un vaccin garantissant deux ans d'immunité alors qu'il n'a pu être testé, au mieux, que pendant quelques mois.
Voila comment le covid-19 est devenu un terrain de jeu bien dangereux pour ces hommes politiques avides de pouvoir et d’hégémonie.
jeudi 13 août 2020
LES VIOLENCES URBAINES À BORDEAUX
Les bordelais se croyaient à l'abri des violences urbaines que l'on constate depuis bien longtemps dans les plus grandes agglomérations de notre pays comme Paris, Lyon ou Marseille.
Certains n'hésitent pas à rendre responsable la nouvelle majorité municipale, c'est aller un peu vite et avoir la mémoire courte. Tout d'abord le début de ces violences a eu lieu du temps de l'ancienne majorité et l'on sait que prendre des dispositions contre ce fléau n'a jamais des effets immédiats.
Mais on oublie un peu vite que Bordeaux a été l'une des villes où les violences ont été les plus importantes au moment des manifestations des Gilets Jaunes, non pas parce que ceux ci déclenchaient ces actes répréhensibles, mais parce que d'autres, qui ne connaissent que la violence pour s'exprimer, avaient profité de ces manifestations pour commettre leurs méfaits.
La violence était déjà en germe à Bordeaux depuis bientôt deux ans. Le Capitaine qui à cette époque commandait le navire a cru bon de le quitter. À ses successeurs, qu'il soit celui qu'il a choisi, ou celui qui maintenant le remplace de régler le problème.
Peu glorieux.
Certains n'hésitent pas à rendre responsable la nouvelle majorité municipale, c'est aller un peu vite et avoir la mémoire courte. Tout d'abord le début de ces violences a eu lieu du temps de l'ancienne majorité et l'on sait que prendre des dispositions contre ce fléau n'a jamais des effets immédiats.
Mais on oublie un peu vite que Bordeaux a été l'une des villes où les violences ont été les plus importantes au moment des manifestations des Gilets Jaunes, non pas parce que ceux ci déclenchaient ces actes répréhensibles, mais parce que d'autres, qui ne connaissent que la violence pour s'exprimer, avaient profité de ces manifestations pour commettre leurs méfaits.
La violence était déjà en germe à Bordeaux depuis bientôt deux ans. Le Capitaine qui à cette époque commandait le navire a cru bon de le quitter. À ses successeurs, qu'il soit celui qu'il a choisi, ou celui qui maintenant le remplace de régler le problème.
Peu glorieux.
mercredi 12 août 2020
VACCINATION
Le regain d'intensité de la pandémie du covid-19 fait craindre le pire lorsque l'automne arrivera.
Comme chacun sait, l'automne est aussi l'instant de tous les dangers pour les maladies infectieuses, notamment pour la grippe dont les effets ne s'éteignent qu'au mois de mars et qui est la cause de plusieurs milliers de décès en France.
Le corps médical s'inquiète de la similitude des symptômes entre cette grippe et le covid 19 ce qui rendra plus compliquée la détection de cette pandémie.
Comme il existe un vaccin efficace contre la grippe et que la précédente Ministre de la Santé a rendu obligatoire la vaccination contre onze maladies, je ne vois pas pourquoi on n'ajouterait pas la grippe à cette liste.
Cette obligation aurait un double avantage;
- rendre plus facile la détection du covid-19,
- sauver des vies parmi ceux qui jusqu'à maintenant ont refusé le vaccin antigrippe.
Je sais bien qu'il y a 40% des français opposés à cette vaccination. Faut-il les écouter quand ils mettent en danger la vie d'autrui ?
Comme chacun sait, l'automne est aussi l'instant de tous les dangers pour les maladies infectieuses, notamment pour la grippe dont les effets ne s'éteignent qu'au mois de mars et qui est la cause de plusieurs milliers de décès en France.
Le corps médical s'inquiète de la similitude des symptômes entre cette grippe et le covid 19 ce qui rendra plus compliquée la détection de cette pandémie.
Comme il existe un vaccin efficace contre la grippe et que la précédente Ministre de la Santé a rendu obligatoire la vaccination contre onze maladies, je ne vois pas pourquoi on n'ajouterait pas la grippe à cette liste.
Cette obligation aurait un double avantage;
- rendre plus facile la détection du covid-19,
- sauver des vies parmi ceux qui jusqu'à maintenant ont refusé le vaccin antigrippe.
Je sais bien qu'il y a 40% des français opposés à cette vaccination. Faut-il les écouter quand ils mettent en danger la vie d'autrui ?
mardi 11 août 2020
RELOCALISATION DE LA PRODUCTION, UN MAUVAIS SIGNE
Face à la pénurie de masques au début de la pandémie du covid-19, de nombreux industriels français se sont mis à en produire. Ils ont permis de mieux répondre à la demande qui ne faisait que croître après que le gouvernement a reconnu l'utilité de cet accessoire.
Actuellement des stocks de masques fabriqués en France sont invendus. Motif: on importe des masques chirurgicaux de Chine.
Les instances médicales pensent que la protection par les masques chirurgicaux ou par les masques en tissus est à peu près la même, pourvu que les normes de fabrication soient respectées.
Dans ces conditions, l'utilisation par la population de ces masques chinois présente plusieurs inconvénients:
- leur contrôle de fabrication est aléatoire et certains utilisateurs en milieu hospitalier perçoivent, lorsqu'ils le portent, des odeurs qui les inquiètent,
- leur coût est plus élevé car ils sont à usage unique alors que les masques en tissus peuvent être lavés vingt à trente fois,
- ils produisent plus de déchets et sont plus difficilement recyclables,
- les usagers les abandonnent plus facilement dans l'espace public malgré l'interdiction qui en est faite,
- les producteurs français disposent de stocks d'invendus importants, ce qui pénalise les industriels qui se sont mobilisés pour réparer les carences d'un État imprévoyant,
- l'importation, quelle qu'elle soit, lorsqu'on est capable de fabriquer sur notre sol le même produit, déséquilibre notre balance commerciale,
- notre dépendance vis à vis de la Chine se confirme.
Il y a donc lieu de s'inquiéter de la suite qui sera donnée aux bonnes intentions, affichées il y a à peine six mois, lorsque la relocalisation était à l'ordre du jour.
Espérons que cet exemple de la fabrication des masques ne sera pas suivi pour la production de médicaments, car ce n'est pas comme cela que nous regagnerons notre indépendance sanitaire.
Actuellement des stocks de masques fabriqués en France sont invendus. Motif: on importe des masques chirurgicaux de Chine.
Les instances médicales pensent que la protection par les masques chirurgicaux ou par les masques en tissus est à peu près la même, pourvu que les normes de fabrication soient respectées.
Dans ces conditions, l'utilisation par la population de ces masques chinois présente plusieurs inconvénients:
- leur contrôle de fabrication est aléatoire et certains utilisateurs en milieu hospitalier perçoivent, lorsqu'ils le portent, des odeurs qui les inquiètent,
- leur coût est plus élevé car ils sont à usage unique alors que les masques en tissus peuvent être lavés vingt à trente fois,
- ils produisent plus de déchets et sont plus difficilement recyclables,
- les usagers les abandonnent plus facilement dans l'espace public malgré l'interdiction qui en est faite,
- les producteurs français disposent de stocks d'invendus importants, ce qui pénalise les industriels qui se sont mobilisés pour réparer les carences d'un État imprévoyant,
- l'importation, quelle qu'elle soit, lorsqu'on est capable de fabriquer sur notre sol le même produit, déséquilibre notre balance commerciale,
- notre dépendance vis à vis de la Chine se confirme.
Il y a donc lieu de s'inquiéter de la suite qui sera donnée aux bonnes intentions, affichées il y a à peine six mois, lorsque la relocalisation était à l'ordre du jour.
Espérons que cet exemple de la fabrication des masques ne sera pas suivi pour la production de médicaments, car ce n'est pas comme cela que nous regagnerons notre indépendance sanitaire.
lundi 10 août 2020
LE PRÉSIDENT A LE GOÛT DU RISQUE
Après la catastrophe qui a endeuillé le Liban, Emmanuel Macron a été le premier Chef d'État à se rendre à Beyrouth. C'est un geste fort d'amitié franco-libanaise.
Il est aller dire là-bas ce que le peuple souhaitait entendre et ce que tout le monde sait, le pays est entre les mains de dirigeants corrompus.
Fallait-il le dire ?
Que cela soit dit est une bonne chose, qu'un Chef d'État étranger le fasse en est une autre.
La diplomatie est quelque chose de très compliqué, certains prompts à le critiquer pour ingérence ne lui reprochent-ils pas de ne pas parler des droits de l'homme lorsqu'il va en Chine ?
Mais d'une manière plus pragmatique:
À l'intérieur du pays nombreux seront ceux qui le critiqueront et qui se demanderont où est l'intérêt de la France dans cette affaire, pendant que d'autres, souvent les mêmes, lui reprocheront de se prendre pour le justicier du Monde ou de pratiquer une nouvelle forme de colonialisme.
À l'international, nombreux seront les Chefs d'État qui lui reprocheront une forme d'ingérence et de vouloir une fois de plus se donner trop d'importance et ayant essayé, après s'être pris pour le leader de l'Europe, vouloir être le phare du monde.
Un minimum de prudence aurait voulu qu'il ait obtenu l'aval de l'ONU, non pour aller à Beyrouth, mais pour le contenu des paroles qu'il a prononcé.
Peut être a-t-il choisi de s'exprimer dans une zone à risque comme l'avait fait François Mitterrand à Sarajevo, ou se faire plaisir en se mêlant des affaires d'un pays étranger ami de la France, comme l'avait fait le Général De Gaulle en proclamant "vive le Québec libre". Une manière en quelque sorte de laisser une place dans l'histoire.
Je ne sais, mais une chose est certaine, il n'aurait certainement pas apprécié qu'un Chef d'État étranger vienne, sur notre territoire, s'exprimer au moment des manifestations des Gilets Jaunes.
Il est aller dire là-bas ce que le peuple souhaitait entendre et ce que tout le monde sait, le pays est entre les mains de dirigeants corrompus.
Fallait-il le dire ?
Que cela soit dit est une bonne chose, qu'un Chef d'État étranger le fasse en est une autre.
La diplomatie est quelque chose de très compliqué, certains prompts à le critiquer pour ingérence ne lui reprochent-ils pas de ne pas parler des droits de l'homme lorsqu'il va en Chine ?
Mais d'une manière plus pragmatique:
À l'intérieur du pays nombreux seront ceux qui le critiqueront et qui se demanderont où est l'intérêt de la France dans cette affaire, pendant que d'autres, souvent les mêmes, lui reprocheront de se prendre pour le justicier du Monde ou de pratiquer une nouvelle forme de colonialisme.
À l'international, nombreux seront les Chefs d'État qui lui reprocheront une forme d'ingérence et de vouloir une fois de plus se donner trop d'importance et ayant essayé, après s'être pris pour le leader de l'Europe, vouloir être le phare du monde.
Un minimum de prudence aurait voulu qu'il ait obtenu l'aval de l'ONU, non pour aller à Beyrouth, mais pour le contenu des paroles qu'il a prononcé.
Peut être a-t-il choisi de s'exprimer dans une zone à risque comme l'avait fait François Mitterrand à Sarajevo, ou se faire plaisir en se mêlant des affaires d'un pays étranger ami de la France, comme l'avait fait le Général De Gaulle en proclamant "vive le Québec libre". Une manière en quelque sorte de laisser une place dans l'histoire.
Je ne sais, mais une chose est certaine, il n'aurait certainement pas apprécié qu'un Chef d'État étranger vienne, sur notre territoire, s'exprimer au moment des manifestations des Gilets Jaunes.
dimanche 9 août 2020
LIBAN ET LIBANAIS
La terrible catastrophe du port de Beyrouth met encore le Liban, ce beau pays sinistré, sous le feu des projecteurs.
Créé il y a un siècle il était devenu "la Suisse du Moyen Orient"en étant une place financière importante. Ses habitants étaient et sont toujours de haute culture, multilingues et entreprenants. Pour son malheur il est entouré de voisins à la fois belliqueux et envieux.
Depuis maintenant trente cinq ans j'ai toujours été surpris par le contraste qui existe entre la pauvreté du pays et souvent la richesse intellectuelle et financière de ceux qui l'on quitté. Nombreux sont les libanais qui se sont mis au service de la noblesse des Émirats Arabes Unis, qui ont inondé le monde de leur savoir et de leurs compétences, si bien que la diaspora libanaise est très riche et puissante. Le pays lui ne l'est pas bien que souvent elle lui vienne en aide.
Ce pays m'a souvent fait penser à un magnifique organisme qui se vide de son sang en étant à la fois la proie de ses voisins et des plus affairiste et malhonnêtes de ses habitants qui ont voulu le diriger pour en tirer des profits personnels.
Maintenant que ce pauvre pays est à genoux les aides internationales qu'il va recevoir vont-elles suffire ou va-t-il disparaître ?
La question peut sembler outrancière et de mauvais goût. Je crains qu'elle soit justifiée et je le regrette profondément.
Créé il y a un siècle il était devenu "la Suisse du Moyen Orient"en étant une place financière importante. Ses habitants étaient et sont toujours de haute culture, multilingues et entreprenants. Pour son malheur il est entouré de voisins à la fois belliqueux et envieux.
Depuis maintenant trente cinq ans j'ai toujours été surpris par le contraste qui existe entre la pauvreté du pays et souvent la richesse intellectuelle et financière de ceux qui l'on quitté. Nombreux sont les libanais qui se sont mis au service de la noblesse des Émirats Arabes Unis, qui ont inondé le monde de leur savoir et de leurs compétences, si bien que la diaspora libanaise est très riche et puissante. Le pays lui ne l'est pas bien que souvent elle lui vienne en aide.
Ce pays m'a souvent fait penser à un magnifique organisme qui se vide de son sang en étant à la fois la proie de ses voisins et des plus affairiste et malhonnêtes de ses habitants qui ont voulu le diriger pour en tirer des profits personnels.
Maintenant que ce pauvre pays est à genoux les aides internationales qu'il va recevoir vont-elles suffire ou va-t-il disparaître ?
La question peut sembler outrancière et de mauvais goût. Je crains qu'elle soit justifiée et je le regrette profondément.
samedi 8 août 2020
DE CURIEUX GARDES DES SCEAUX
S'il y a au gouvernement un ministre qui devrait être exempt de toute critique, c'est bien le Ministre de la Justice. Or, il semble que ce ne soit pas le cas, et sans avoir besoin de remonter bien loin dans le passé, les exemples ne manquent pas.
Rachida Dati, ancienne Ministre de Nicolas Sarkozy se permet dans ses déclarations de ne pas faire bénéficier son ancien collègue, Gérald Darmanin, de la présomption d'innocence dans l'affaire de viol présumé pour laquelle ce dernier se trouve sous le coup d'une plainte.
L'actuel Garde des sceaux, Éric Dupond Moretti après s'être prononcé défavorablement, lorsqu'il n'était qu'avocat, sur l'équipement de bracelets électroniques pour les anciens condamnés pour terrorisme ayant purgé leur peine a brusquement changé de position en entrant au gouvernement alors qu'au niveau du respect du droit, seule sa première position était défendable, quelle que soit ce que la libération sans contrôle de tels individus puisse faire craindre.
François Bayrou n'est resté Garde des Sceaux que pendant un mois car il est soupçonné d'utilisation illégale de fonds publics en ayant rémunéré des collaborateurs avec des fonds européens alors qu'ils n'auraient travaillé que pour le Modem, parti dont il est le Président.
Jean-Jacques Urvoas, Ministre de la Justice sous François Hollande a été condamné pour avoir transmis des informations à Thierry Solère au sujet d'une affaire dans laquelle il était poursuivi.
Antérieurement Jacques Toubon pour "voler" au secours de Xavière Tibéri avait envoyé un hélicoptère afin de faire rentrer promptement de vacance un juge d'instruction jugé indispensable.
Arrêtons là la liste déjà bien longue et constatons que l'appartenance politique n'a apparemment aucune incidence sur les comportements fort discutables de certains de nos Ministres de la Justice.
Rachida Dati, ancienne Ministre de Nicolas Sarkozy se permet dans ses déclarations de ne pas faire bénéficier son ancien collègue, Gérald Darmanin, de la présomption d'innocence dans l'affaire de viol présumé pour laquelle ce dernier se trouve sous le coup d'une plainte.
L'actuel Garde des sceaux, Éric Dupond Moretti après s'être prononcé défavorablement, lorsqu'il n'était qu'avocat, sur l'équipement de bracelets électroniques pour les anciens condamnés pour terrorisme ayant purgé leur peine a brusquement changé de position en entrant au gouvernement alors qu'au niveau du respect du droit, seule sa première position était défendable, quelle que soit ce que la libération sans contrôle de tels individus puisse faire craindre.
François Bayrou n'est resté Garde des Sceaux que pendant un mois car il est soupçonné d'utilisation illégale de fonds publics en ayant rémunéré des collaborateurs avec des fonds européens alors qu'ils n'auraient travaillé que pour le Modem, parti dont il est le Président.
Jean-Jacques Urvoas, Ministre de la Justice sous François Hollande a été condamné pour avoir transmis des informations à Thierry Solère au sujet d'une affaire dans laquelle il était poursuivi.
Antérieurement Jacques Toubon pour "voler" au secours de Xavière Tibéri avait envoyé un hélicoptère afin de faire rentrer promptement de vacance un juge d'instruction jugé indispensable.
Arrêtons là la liste déjà bien longue et constatons que l'appartenance politique n'a apparemment aucune incidence sur les comportements fort discutables de certains de nos Ministres de la Justice.
vendredi 7 août 2020
LA PART D'OMBRE DE CERTAINS GRANDS HOMMES
À l'époque où certains veulent déboulonner des statues, débaptiser des rues et des écoles sous prétexte que quelques Grands Hommes, à l'origine de progrès importants ou d'actes exemplaires, aient eu quelques faiblesses, souvent considérées comme négligeables à l'époque où elles ont eu lieu, les mésaventures de Juan Carlos, ancien Roi d'Espagne sont un exemple actuel instructif.
Voila un homme qui après 36 ans de dictature a rétabli la démocratie en Espagne, qui l'a ensuite défendue en réprimant un coup d'état militaire et qui en fin de règne a eu la faiblesse de participer à des safaris en Afrique, de mener une vie familiale discutable et de se compromettre en percevant des commissions sur des transactions internationales.
Je suis à peu près certain que si l'on demandait au peuple espagnol, notamment a sa partie la plus âgée qui a connu la dictature franquiste, ce qu'elle pense de son ancien Roi, on entendrait parler, je pense avec raison, de "bilan globalement positif", tout en regrettant le comportement du souverain durant les dernières années de son règne.
Voila un homme qui après 36 ans de dictature a rétabli la démocratie en Espagne, qui l'a ensuite défendue en réprimant un coup d'état militaire et qui en fin de règne a eu la faiblesse de participer à des safaris en Afrique, de mener une vie familiale discutable et de se compromettre en percevant des commissions sur des transactions internationales.
Je suis à peu près certain que si l'on demandait au peuple espagnol, notamment a sa partie la plus âgée qui a connu la dictature franquiste, ce qu'elle pense de son ancien Roi, on entendrait parler, je pense avec raison, de "bilan globalement positif", tout en regrettant le comportement du souverain durant les dernières années de son règne.
jeudi 6 août 2020
PORT DU MASQUE, UN PEU DE COHÉRENCE
S'il n'est pas nécessaire de porter le masque en tout lieu, par exemple lors d'une promenade en forêt ou en campagne et bientôt en bord de mer, il semble qu'il soit nécessaire de l'imposer dans des lieux à forte fréquentation y compris lorsque de proches contacts se passent en plein air.
Qui mieux que le maire d'une commune peut prendre cette décision ?
C'est ce qui s'est passé à La Rochelle ou à Nice, mais à Lille c'est la préfecture qui a pris cette décision, si bien que la visite du Premier Ministre, Jean Castex, s'est faite en l'absence de Martine Aubry, Maire de la ville.
Mais une fois que l'obligation du port du masque est prononcée, la sanction pour non respect de l’arrêté municipal doit être la même. Il semblerait opportun que l'État et l'Association des Maires de France arrive à définir un montant de l'amende à appliquer.
Pourquoi payer 35 € à Nice, 68 à La Rochelle et 135 à Lille ?
La faute est la même, la sanction devrait l'être également.
Qui mieux que le maire d'une commune peut prendre cette décision ?
C'est ce qui s'est passé à La Rochelle ou à Nice, mais à Lille c'est la préfecture qui a pris cette décision, si bien que la visite du Premier Ministre, Jean Castex, s'est faite en l'absence de Martine Aubry, Maire de la ville.
Mais une fois que l'obligation du port du masque est prononcée, la sanction pour non respect de l’arrêté municipal doit être la même. Il semblerait opportun que l'État et l'Association des Maires de France arrive à définir un montant de l'amende à appliquer.
Pourquoi payer 35 € à Nice, 68 à La Rochelle et 135 à Lille ?
La faute est la même, la sanction devrait l'être également.
mercredi 5 août 2020
UN GUIGNOL PRÉTENTIEUX
Coluche en avait fait un gag en voulant ridiculiser le personnel politique, Jean-Marie Bigard, lui y croit en sollicitant les 500 signatures nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle.
Ce test des 500 signatures pourrait être celui de la décadence française car, si par hasard, ou plutôt par malheur, il obtenait satisfaction , on aurait là la preuve de l'état lamentable dans lequel se trouverait notre pays.
Mais aussi choquante que soit cette tentative de concourir pour la présidence, on peut être tout autant choqué du fait que le Président en exercice, Emmanuel Macron, ait pris le temps de téléphoner à son "concurrent potentiel", ou que l'ancien Président Nicolas Sarkozy ait cru bon de l'emmener dans ses bagages pour rendre visite au pape. L'un et l'autre ont ainsi valorisé les prétentions de ce personnage de cirque.
Avec Jean-Marie Bigard au pouvoir, si le pays ne devrait pas s'enrichir, ce ne serait pas le cas de la langue française dans laquelle un vocabulaire peu "académique" ferait son entrée.
Ce test des 500 signatures pourrait être celui de la décadence française car, si par hasard, ou plutôt par malheur, il obtenait satisfaction , on aurait là la preuve de l'état lamentable dans lequel se trouverait notre pays.
Mais aussi choquante que soit cette tentative de concourir pour la présidence, on peut être tout autant choqué du fait que le Président en exercice, Emmanuel Macron, ait pris le temps de téléphoner à son "concurrent potentiel", ou que l'ancien Président Nicolas Sarkozy ait cru bon de l'emmener dans ses bagages pour rendre visite au pape. L'un et l'autre ont ainsi valorisé les prétentions de ce personnage de cirque.
Avec Jean-Marie Bigard au pouvoir, si le pays ne devrait pas s'enrichir, ce ne serait pas le cas de la langue française dans laquelle un vocabulaire peu "académique" ferait son entrée.
mardi 4 août 2020
ÉNERGIE: LA CLÉ DU FUTUR
Notre époque, comme celles qui l'ont précédée, a besoin d'énergies, mais contrairement aux précédentes, depuis la révolution industrielle cette énergie est la clé du progrès. Son besoin est permanent dans un monde de sept milliards d'habitants, pas d'agriculture, pas de produits manufacturés, pas de déplacements, pas d'enseignement, pas de médecine sans énergie.
Le problème est que jusqu'à la moitié du siècle dernier, produire de l'énergie était générateur de gaz à effet de serre et de production de carbone. Ce n'est qu'à cette époque que le nucléaire a permis d'obtenir,avec peu de matière consommée, une énorme production d'énergie. Le problème qui s'est alors posé est celui des déchets générés par la production de cette énergie, déchets radioactifs et donc dangereux. De ce fait les énergies carbonées n'ont cessé de prendre de l'importance.
Après quelques décennies de relative insouciance, le choix est devenu cornélien: pour éviter de produire des gaz dangereux, faut il accepter de créer des déchets radioactifs ?
Le problème alors posé est le suivant: comment soit ne pas produire de déchets, soit comment les éliminer ?
Sont alors apparus des mouvements écologiques pour combattre le nucléaire avant de proposer une solution de substitution. En quelque sorte, jeter le bébé avec l'eau du bain.
S'en est suivi une précipitation excessive, et même parfois aveugle, qui pour obtenir des énergies propres, souci fort louable, s'est assez peu souciée de la pollution générée par la mise en oeuvre des outils de production de ces énergies. C'est le cas par exemple de la construction des éoliennes et des panneaux solaires, sans parler de leur destruction en fin d'utilisation.
Lorsque maintenant on cherche une énergie propre on se dirige immanquablement vers l'électricité ou l'hydrogène qui demande pour sa production beaucoup d'électricité. Encore faut-il savoir comment produire cette électricité d'une manière non ou peu polluante.
Et là, que retrouve-t-on ? Le nucléaire.
Alors se pose de nouveau la question des déchets. Si l'on a confiance en la science et la recherche scientifique, ce qui est mon cas, on est tenté de conclure que le premier effort à faire consiste à traiter le problème des déchets issus de la production d'énergie nucléaire, soit en diminuant leur importance soit en sachant les traiter.
Un effort considérable doit être accompli pour accélérer le projet ITER afin d'obtenir le plus rapidement possible la production d'énergie la plus performante et la plus propre possible.
Restera ensuite l'élaboration d'outils permettant l'utilisation de cette énergie transformée sous forme d'électricité. Pour les besoins sédentaires, il y a longtemps que l'on sait distribuer l'électricité, il n'y aura donc pas de problème. Pour les besoins nomades, notamment les transports, il faut apprendre à stocker cette énergie électrique en grosse quantité et dans de bonnes conditions. Ce devrait-être le second axe de recherche.
Ces deux axes;
- utilisation du nucléaire propre pour fournir de l'électricité
- stockage de cette électricité
me paraissent être primordiaux, sinon indispensables, pour que respect de la nature ne devienne pas synonyme de décroissance.
Pour cela il faut un programme pluridécennal qui ne soit pas remis en cause par quelques découvertes mineures que l'on prendrait trop rapidement pour des solutions de remplacement comme on a déjà su le faire, en ayant souvent une vue un peu courte.
Le problème est que jusqu'à la moitié du siècle dernier, produire de l'énergie était générateur de gaz à effet de serre et de production de carbone. Ce n'est qu'à cette époque que le nucléaire a permis d'obtenir,avec peu de matière consommée, une énorme production d'énergie. Le problème qui s'est alors posé est celui des déchets générés par la production de cette énergie, déchets radioactifs et donc dangereux. De ce fait les énergies carbonées n'ont cessé de prendre de l'importance.
Après quelques décennies de relative insouciance, le choix est devenu cornélien: pour éviter de produire des gaz dangereux, faut il accepter de créer des déchets radioactifs ?
Le problème alors posé est le suivant: comment soit ne pas produire de déchets, soit comment les éliminer ?
Sont alors apparus des mouvements écologiques pour combattre le nucléaire avant de proposer une solution de substitution. En quelque sorte, jeter le bébé avec l'eau du bain.
S'en est suivi une précipitation excessive, et même parfois aveugle, qui pour obtenir des énergies propres, souci fort louable, s'est assez peu souciée de la pollution générée par la mise en oeuvre des outils de production de ces énergies. C'est le cas par exemple de la construction des éoliennes et des panneaux solaires, sans parler de leur destruction en fin d'utilisation.
Lorsque maintenant on cherche une énergie propre on se dirige immanquablement vers l'électricité ou l'hydrogène qui demande pour sa production beaucoup d'électricité. Encore faut-il savoir comment produire cette électricité d'une manière non ou peu polluante.
Et là, que retrouve-t-on ? Le nucléaire.
Alors se pose de nouveau la question des déchets. Si l'on a confiance en la science et la recherche scientifique, ce qui est mon cas, on est tenté de conclure que le premier effort à faire consiste à traiter le problème des déchets issus de la production d'énergie nucléaire, soit en diminuant leur importance soit en sachant les traiter.
Un effort considérable doit être accompli pour accélérer le projet ITER afin d'obtenir le plus rapidement possible la production d'énergie la plus performante et la plus propre possible.
Restera ensuite l'élaboration d'outils permettant l'utilisation de cette énergie transformée sous forme d'électricité. Pour les besoins sédentaires, il y a longtemps que l'on sait distribuer l'électricité, il n'y aura donc pas de problème. Pour les besoins nomades, notamment les transports, il faut apprendre à stocker cette énergie électrique en grosse quantité et dans de bonnes conditions. Ce devrait-être le second axe de recherche.
Ces deux axes;
- utilisation du nucléaire propre pour fournir de l'électricité
- stockage de cette électricité
me paraissent être primordiaux, sinon indispensables, pour que respect de la nature ne devienne pas synonyme de décroissance.
Pour cela il faut un programme pluridécennal qui ne soit pas remis en cause par quelques découvertes mineures que l'on prendrait trop rapidement pour des solutions de remplacement comme on a déjà su le faire, en ayant souvent une vue un peu courte.
lundi 3 août 2020
LE TRICHEUR
La liste des défauts de Donald Trump est bien trop longue pour qu'elle puisse s'exprimer dans ce bref article, mais il y en a un qui dépasse,et peut-être explique tous les autres, c'est la tricherie.
- Il a soudoyé une puissance étrangère pour nuire à son principal concurrent.
- Il appelle à l'abstention car il sait qu'il dispose d'un électorat de base très fidèle qui se trouvera ainsi valorisé.
- Il essaie de repousser l'échéance électorale espérant à l'avenir se trouver dans une meilleure situation que celle qu'il connait actuellement.
Qui aurait pu penser qu'un jour la première puissance mondiale aurait été capable de confier son avenir, dont dépend aussi celui du monde, à un tel individu ?
Attendons la prochaine élection présidentielle américaines, quelle que soit sa date, pour savoir si les étasuniens auront enfin pris conscience de leur responsabilité au niveau mondial.
- Il a soudoyé une puissance étrangère pour nuire à son principal concurrent.
- Il appelle à l'abstention car il sait qu'il dispose d'un électorat de base très fidèle qui se trouvera ainsi valorisé.
- Il essaie de repousser l'échéance électorale espérant à l'avenir se trouver dans une meilleure situation que celle qu'il connait actuellement.
Qui aurait pu penser qu'un jour la première puissance mondiale aurait été capable de confier son avenir, dont dépend aussi celui du monde, à un tel individu ?
Attendons la prochaine élection présidentielle américaines, quelle que soit sa date, pour savoir si les étasuniens auront enfin pris conscience de leur responsabilité au niveau mondial.
dimanche 2 août 2020
"FAUT-IL TAXER DAVANTAGE LES RICHES ?"
J'emprunte ce titre à la une du journal Sud-Ouest du samedi 1°août 2020.
Dans un pays dont le patrimoine privé est cinq fois supérieur à la dette publique, où les intérêts de cette dette s'élèvent à plus de 40 milliards d'euros par an, comment répondre autrement à cette question que par l'affirmative ?
Si durant cinquante ans certains se sont enrichis pendant que le pays s'appauvrissait, ce n'est pas parce que le pays vivait au dessus de ses moyens, c'est simplement parce que les impôts n'étaient pas assez élevés pour combler les dépenses.
C'est du devoir de ceux qui se sont enrichis, et pas seulement des ultra riches, de payer la dette et de ne pas la laisser à leur descendance dont l'avenir est incertain.
Dans le futur, les générations qui devraient supporter cette dette devraient voir les inégalités se creuser car les efforts demandés seront moins pénibles pour ceux qui auront eu la chance d'hériter que pour ceux qui seront nés sans patrimoine.
Le budget de l'État doit être assaini. Les français ont le moyen de le faire. Si l'impôt état convenablement réparti, je suis certains que ceux qui font actuellement partie de la classe moyenne dite supérieur la plus sollicitée, contribueraient de bon gré à l'effort demandé et accepteraient même, peut-être, de payer plus d'impôt s'ils se rendaient compte que cette expression de la solidarité était consentie par toute la population en fonction de ses moyens.
Être fier de voir affiché au fronton des mairies le mot fraternité et refuser de partager, un tant soit peu sa richesse, est indigne.
Dans un pays dont le patrimoine privé est cinq fois supérieur à la dette publique, où les intérêts de cette dette s'élèvent à plus de 40 milliards d'euros par an, comment répondre autrement à cette question que par l'affirmative ?
Si durant cinquante ans certains se sont enrichis pendant que le pays s'appauvrissait, ce n'est pas parce que le pays vivait au dessus de ses moyens, c'est simplement parce que les impôts n'étaient pas assez élevés pour combler les dépenses.
C'est du devoir de ceux qui se sont enrichis, et pas seulement des ultra riches, de payer la dette et de ne pas la laisser à leur descendance dont l'avenir est incertain.
Dans le futur, les générations qui devraient supporter cette dette devraient voir les inégalités se creuser car les efforts demandés seront moins pénibles pour ceux qui auront eu la chance d'hériter que pour ceux qui seront nés sans patrimoine.
Le budget de l'État doit être assaini. Les français ont le moyen de le faire. Si l'impôt état convenablement réparti, je suis certains que ceux qui font actuellement partie de la classe moyenne dite supérieur la plus sollicitée, contribueraient de bon gré à l'effort demandé et accepteraient même, peut-être, de payer plus d'impôt s'ils se rendaient compte que cette expression de la solidarité était consentie par toute la population en fonction de ses moyens.
Être fier de voir affiché au fronton des mairies le mot fraternité et refuser de partager, un tant soit peu sa richesse, est indigne.
samedi 1 août 2020
UN GOUVERNEMENT PLÉTHORIQUE
Qu'il est loin le temps où Emmanuel Macron en 2017 voulait un gouvernement resserré pour être efficace. Quinze ministres lui paraissait être la bonne mesure.
Actuellement le gouvernement de Jean Castex est constitué de 30 ministres et de 12 Secrétaires d'État, chacun assisté d'un nombre de conseillers qui a souvent doublé. Avec les deux têtes de l'exécutif, ce sont 44 personnes qui dirigent le pays, du jamais vu depuis vingt-cinq ans.
Si pour être efficace il faut être peu nombreux, on peut craindre le pire.
Mais en réalité il faut beaucoup de monde, y compris parmi les collaborateurs des Ministres, pour être présent un peu partout sur le terrain dans le but de se faire voir et de porter la bonne parole du Président en vue de sa réélection.
Le malheur veut que le covid-19 impose le port du masque et le respect de distances de sécurité. De ce fait il sera plus difficile de s'exprimer clairement lors des bains de foule que ne manqueront pas de provoquer les nouveaux Ministres et accessoirement, peut-être faudra-t-il pousser les murs des salles de réunion des ministères pour accueillir autant de monde en toute sécurité sanitaire.
Actuellement le gouvernement de Jean Castex est constitué de 30 ministres et de 12 Secrétaires d'État, chacun assisté d'un nombre de conseillers qui a souvent doublé. Avec les deux têtes de l'exécutif, ce sont 44 personnes qui dirigent le pays, du jamais vu depuis vingt-cinq ans.
Si pour être efficace il faut être peu nombreux, on peut craindre le pire.
Mais en réalité il faut beaucoup de monde, y compris parmi les collaborateurs des Ministres, pour être présent un peu partout sur le terrain dans le but de se faire voir et de porter la bonne parole du Président en vue de sa réélection.
Le malheur veut que le covid-19 impose le port du masque et le respect de distances de sécurité. De ce fait il sera plus difficile de s'exprimer clairement lors des bains de foule que ne manqueront pas de provoquer les nouveaux Ministres et accessoirement, peut-être faudra-t-il pousser les murs des salles de réunion des ministères pour accueillir autant de monde en toute sécurité sanitaire.
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