vendredi 28 août 2015

AQUI LE TOUR?

François DE RUGY a quitté E.E.L.V. soit disant pour fédérer les "réformateurs", comme si Emmanuel MACRON avait besoin de lui pour cela. Jean Vincent PLACE s'est dépêché d'en faire autant. Point commun entre ces deux hommes politiques: une envie folle d'entrer au gouvernement. Sera-ce suffisant? Barbara POMPILI touchée par la même envie prend de ce fait un certain retard. Va-t-elle participer à la compétition?

jeudi 27 août 2015

UN PROCES SANS DEFENSE

L'émission "C' dans l'air" du mardi 25 août avait pour sujet " A gauche la tentation VAROUFAKIS".
Pour en débattre Yves CALVI avait convié Corine LEPAGE ancien ministre de l'environnement, Pascal PERRINEAU politologue, David REVAULT d'ALLONNES journaliste au Monde et Yves THREARD journaliste au Figaro.
Contrairement aux habitudes on ne peut pas dire qu'il y ait eu débat. A des degrés différents les participants ont critiqué vertement les représentants principaux de cette idéologie de gauche que bien des gens trouvent archaïque. VAROUFAKIS est un étudiant attardé doublé d'un trotskiste, MONTEBOURG ne pense qu'à faire des coups et MELANCHON est populiste.
Le fait que chacun donne son avis n'est pas critiquable, les invités de l'émission sont là çà, mais il aurait été bon que d'autres politologues ou journalistes reconnus ne défendant pas les mêmes idées soient invités.
Yves CALVI ou les autres présentateurs de "C' dans l'air" ne nous ont pas habitué à des débats aussi peu équilibrés.

mardi 25 août 2015

QUE FAIRE?

La Chine entre paraît-il en récession, toute relative puisque son taux de croissance ferait pâlir d'envie les pays européens. Ce phénomène peut entrainer une crise mondiale identique à celle de 2008 car l'usine chinoise fonctionne moins bien et le consommateur chinois se calme. Importations et exportations se tassent.
En tant que citoyen du monde il serait bon qu'à titre personnel je consomme des produits chinois.
En Europe, les pays soit disant unis par plusieurs traités se font une concurrence sans merci. La France qui parait chercher à préserver ce qui reste de son modèle social, déjà bien mis à mal, est donc mal placée dans cette compétition.
En tant que bon français je devrais privilégier l'achat de produits nationaux.
Bien évidemment je ne me soucie pas des exportations des pays en voie de développement tels que le Vietnam, le Pakistan ou le Bengladesh par exemple. Ils n'ont pas assez d'influence sur la marche du Monde, ils ne sont pas européens.
Voilà le triste bilan d'un Monde qui a élevé le capitalisme financier à la hauteur d'une religion, et d'une Europe qui a cru qu'on pouvait créer une forte entité politique en oubliant d'harmoniser les modèles sociaux des pays qui la constituent.

mercredi 12 août 2015

FRANCE TERRE D'ACCUEIL

 La France a toujours été une terre d'accueil pour les étrangers.
Certains, dont les humanistes, en ont toujours été fiers en considérant, à juste titre, que la France était un phare qui, à une époque, éclairait le monde par sa culture et son modèle social et qui s'enrichissait avec les apports culturels des étrangers. Actuellement les éclats du phare sont plus ternes et les différentes cultures ont plus de difficulté à se mélanger.
D'autres, au contraire ont toujours considéré que l'étranger ne venait que rechercher les avantages sociaux que le modèle français pouvait leur apporter, sans tenir compte du fait que l'intégration de ces nouveaux arrivants contribuaient, souvent très efficacement, au dynamisme de notre économie.
Actuellement, dans le cadre de la mondialisation, les repères traditionnels tombent et, suivant la manière dont on aborde le sujet on peut être amené à des conclusions radicalement différentes.
Des émigrés de peu de moyens profitent de notre modèle social et notamment de la qualité de notre médecine. C'est une fierté qui a un coût, mais cette clientèle n'est pas solvable. Doit-on les ignorer?
A l'opposé des notables et riches étrangers viennent se faire soigner en France en raison des grandes compétences reconnues de notre médecine hospitalière. Ces personnes, souvent très exigeantes, obligent nos hôpitaux à engager des dépenses supplémentaires pour leur fournir un accueil digne de leur rang. Le problème est que cette clientèle fortunée oublie souvent de régler les factures. L'Algérie et le Maroc sont aux premiers rangs de nos débiteurs mais on y trouve aussi les Etats Unis et l'Arabie Saoudite. Dans ce cas c'est un vrai scandale.
Les relations internationales font que les accords passés par le Ministère des Affaires Etrangères sont souvent la cause de cet état de fait, mais les cadeaux faits par ce ministère, et imposés au Trésor Public, empêchent les hôpitaux de récupérer ce qui leur est du et, pire que cela, les pertes leur sont imputées et sont plus importantes que le déficit affiché.
D'autres viennent en France pour la qualité de son hôtellerie et de son cadre touristique en imposant parfois la privatisation de certaines plages, ce qui paraît-il, tout compte fait, a peu d'importance au regard des dépenses de ces hôtes de marque dans les boutiques de luxe.
Tout se passe comme si certains visiteurs étrangers avaient pour effet d'augmenter les revenus commerciaux en appauvrissant les deniers publics.
-Un déficit des hôpitaux pour quelques rafales vendus.
-Une plage privatiser pour vendre quelques articles de luxe.
Ne peut-on prévoir quelque système de compensation pour que les largesses, peut-être nécessaires, de nos dirigeants, ne se fassent pas sur le dos des contribuables, sans parler, mais ceci est un autre sujet, des ventes à risque des rafales à l'Egypte dont les dédits sont garantis par l'état français. En cas de défaut de paiement ce sont les contribuables français qui paieront aux Etablissements Dassault la facture des rafales égyptiens.

mardi 11 août 2015

QUEL SERA LE PROCHAIN MINISTRE DU TRAVAIL?

Le départ de François REBSAMEN du gouvernement laisse libre la place de Ministre du Travail.
Essayons de prévoir ce qui peut se cacher derrière le choix du nouveau ministre qui pourrait être soit un "frondeur", soit un proche du Président, soit un écologiste.
- Si le choix se porte sur un "frondeur" ce sera peut-être mauvais signe pour l'emploi, cela signifiera peut-être que les prévisions de l'évolution des chiffres du chômage ne sont pas si favorables que çelà et qu'il s'agira simplement de "refiler la patate chaude" à l'un de ceux qui a été un opposant à la loi Macron
- Si le nouveau ministre est proche du pouvoir le signal sera meilleur. Celui-ci devrait pouvoir tirer gloire d'une bonne évolution prévisible du chômage. Si l'heureux élu était Stéphane LE FOLL et que le ministère de l'agriculture revenait à un "frondeur", le pouvoir actuel aurait alors fait d'une pierre deux coups en récompensant un fidèle serviteur et en donnant à un opposant un poste particulièrement difficile et périlleux.
- Si un écologiste était nommé, alors l'évolution du chômage n'aurait rien à voir avec ce choix. Il s'agirait simplement de faire les yeux doux aux écologistes pour qu'ils ne présentent pas de candidat à l'élection présidentielle.

dimanche 9 août 2015

ECOLE OU UNIVERSITE ?

Soixante ans après moi ma petite fille est entrée en faculté. Les changements m'ont laissé pantois.
Dans les années 50 avec n'importe quel bac on pouvait entrer dans n'importe quelle faculté. Les professeurs se chargeaient lors du premier cours d'essayer de dissuader ceux qui pour eux avaient un mauvais choix, aller par exemple en faculté de sciences avec un bac philo.
Avant le bac deux barrages existaient: l'entrée en 6° et le brevet appelé alors BEPC, ensuite la voie était libre.
Actuellement avant le bac aucun barrage, simplement des orientations, parfois discutables. Il y a 35 ans ma fille en a d'ailleurs fait les frais et n'a pu se remettre des erreurs commises par ceux qui l'ont guidée qu'avec beaucoup de travail et de courage.
Autrefois la différence ente écoles et facultés était criante:
- accès libre en faculté, ce qui fait qu'en 1955 l'amphithéâtre des sciences de 140 places était occupé, lors du premier cours, par 700 étudiants, et pas de contrôle en cours d'année. Après la première année (propédeutique) l'accès aux certificats de licence était libre. Il était possible de s'inscrire à plusieurs certificats à la fois et tenter, pour les meilleurs, d'accélérer l'obtention de plusieurs diplômes la même année. A partir de 1957, année de la création du 3° cycle conduisant au doctorat, il était même possible de s'inscrire à un certificat de 3° cycle sans avoir terminé le deuxième cycle appelé alors licence.
L'étudiant était alors entièrement responsable de ses résultats et de la manière dont il conduisait ses études.
- à l'opposé, pour l'accès aux grandes écoles il fallait passer par les classes préparatoires, souvent pendant deux ans, qui, en dehors du fait que les programmes étaient très copieux, avaient pour effet de tester la résistance physique de l'étudiant à une importante surcharge de travail. Les contrôles réguliers, les colles, faisaient trembler les étudiants. Rares étaient ceux qui après deux ans de prépa, s'ils réussissaient les concours d'entrée n'arrivaient pas à obtenir les diplômes de sortie d'école, tellement les deux premières années de préparation étaient sélectives.
En résumé, en faculté on avait son destin entre les mains et ce n'était jamais gagné alors qu'en école on était sévèrement encadré et contrôlé, mais une fois le concours d'entrée réussi c'était presque gagné.
Autre différence, à l'époque peu importante mais qui serait essentielle maintenant s'il en était toujours ainsi, en sortant d'école l'emploi était assuré alors qu'en sortant de faculté la recherche d'emploi était plus difficile, mais des solutions transitoires existaient comme l'occupation de postes de maitres auxiliaires dans l'éducation nationale.
Actuellement les choses ont bien changé. Les portes de l'université ne sont plus grandes ouvertes, suivant la série du baccalauréat obtenue certains accès sont interdits, de plus il faut formuler des vœux et le premier choix n'est garanti qu'aux meilleurs, alors que l'on peut faire de brillantes études supérieures en ayant parfois peiné pour obtenir le bac.
Une fois entré à l'université les contrôles sont permanents, les travaux sont notés et des "partiels" viennent certifier les acquis au cours de chaque semestre. L'obtention de la totalité des partiels donne accès à la 2° année, mais en cas de chute à certains d'entr'eux l'accès, simplement aux cours de 2° année sans vouloir présenter l'examen, est interdit. Un redoublement en raison de l'échec à certains partiels peut se traduire par une année scolaire à 4 heures de cours par semaine sans pouvoir accéder
à l'acquisition d'autres connaissances que celles qui ont fait défaut.
L'étudiant en faculté perd sa liberté de choix et d'organisation, la différence entre école et université s'estompe et s'apparente de plus en plus à une hiérarchisation des diplômes. Lorsque l'on connait le coût de l'inscription dans les écoles cette hiérarchisation des diplômes correspond souvent à une discrimination dont les moyens financiers des parents sont un élément déterminant.
Avec les règles actuelles, au lieu de terminer mes études avec un doctorat, j'aurais été un bachelier très modeste et sans mention, sauf celle acquise au 1° bac (car il y en avait alors deux): "reçu avec extrême indulgence du jury"

mercredi 5 août 2015

LA REFORME DE L'EXAMEN DU PERMIS DE CONDUIRE

On a beaucoup comparé, à juste titre, la loi Macron à un fourre tout. On à commencé par y trouver le pire, c'est à dire le développement des grandes liaisons par autocars, ce qui va augmenter la pollution alors que l'on a pas été capable de mettre en place le ferroutage, et, maintenant arrive fort opportunément la réforme du permis de conduire. C'est un bon exemple d'adaptation du service public à l'évolution de la société, en permettant à des postiers de devenir examinateurs dans le but de raccourcir les délais de convocation à l'examen, et ce pour plusieurs raisons:
  - le permis de conduire est de plus en plus indispensable à la vie active,
  - le courrier papier se fait de plus en plus rare en raison du fort développement du courrier électronique,
  - la possibilité pour les postiers de devenir examinateur permet de mettre en place des moyens indispensables à l'évolution de la société que sont: la formation continue,
                                                                                  la reconversion,
                                                                                  la flexisécurité des emplois.
Mais pour faire baisser le coût prohibitif de cet examen on pourrait aller beaucoup plus loin. Pourquoi, par exemple, ne pas inscrire le "Code de la Route" aux programmes scolaires?  il serait alors, à la convenance des parents obtenu soit à l'école publique soit à l'école privée. Cette partie de l'examen du permis de conduire serait alors gratuite pour les élèves de l'école publique.
D'autre part, l'obtention d'un examen est la reconnaissance de l'aptitude à accomplir une tâche ou une mission. Pourquoi pour cet examen exiger un nombre d'heures d'apprentissage en auto-école, alors que l'on peut par exemple passer le baccalauréat en candidat libre?
Je sais bien qu'il y a un risque à confier le volant à un débutant, mais on pourrait mettre en location des véhicules à double commandes puisqu'on reconnait aux parents la qualité d'enseignants en favorisant la conduite accompagnée. Rappelons aussi qu'il existe des simulateurs de conduite qui permettent de donner accès à la circulation sur route en conduite accompagnée en limitant les risques.
La loi Macron permet de raccourcir les délais de présentation à l'examen et en cas d'échec de rapprocher la deuxième convocation de la première ce qui se traduit paraît-il par une économie de 200€. C'est un début, mais compte tenu du coût prohibitif de cet examen il faut aller beaucoup plu loin pour que chaque jeune qui le désire puisse avoir accès facilement à la conduite et obtenir ainsi dans de meilleures conditions l'examen du permis de conduire qui est souvent une exigence pour postuler à un premier emploi

samedi 1 août 2015

PLACE DE LA VIANDE DANS L'ALIMENTATION

Je n'aurais jamais pensé écrire sur ce sujet qui, tout compte fait, ne m'intéresse pas particulièrement mais j'ai regardé une émission télévisée, "C' dans l'air" qui traitait de ce sujet au cours de laquelle un intervenant, Pierre HINARD, éleveur et ingénieur agronome a présenté le problème d'une manière tellement intéressante et claire que je crois utile d'en faire profiter ceux qui n'ont pas eu l'occasion de l'entendre.
Voilà son argumentation:
-Si la consommation de viande reste ce qu'elle est en occident et que l'on envisage de faire profiter toute la population mondiale d'un tel régime, c'est proprement impossible, il faudrait l'équivalent de deux planètes terre supplémentaires.
-Pour obtenir une calorie fournie par la viande de bœuf il faut consommer dix calories d'origine végétale. L'animal est un moteur à très mauvais rendement.
-L'homme est omnivore, son l'appareil digestif n'est pas conçu pour ne consommer que des végétaux. L'estomac de la vache et de l'homme n'ont rien de commun.
-Certains nutriments indispensables à l'homme  ne se trouvent que dans la viande et sont absents des végétaux, par exemple les acides gras, la vitamine B et le fer. Le régime végétalien impose donc la consommation de compléments alimentaires.
-Un médecin, présent sur le plateau, fixe la ration optimale de consommation de viande à deux à trois fois 120g. par semaine.
-L'utilisation de terres agricoles pour fournir la nourriture des élevages intensifs conduit à la déforestation.
Compte tenu de toutes ces observations il tire la conclusion suivante: les bovins doivent consommer de l'herbe produite par des terres impropres à la production de végétaux alimentaires de qualité, comme les marais par exemple, de manière à produire à la fois une viande excellente et à libérer des espaces agricoles suffisants pour fournir des légumes, céréales et végétaux de qualité.