mardi 30 novembre 2021

 DÉMOCRATIE ET DICTATURE

Pour ceux qui pensent que la France n'a déjà depuis trop longtemps que des dirigeants laxistes, qui rêvent d'un régime "fort", qui espèrent un peu plus d'autoritarisme jusqu'à parfois espérer un régime "démocratique illibéral", voire dictatorial, deux événements récents doivent leur donner à réfléchir.

En Chine, la joueuse de tennis de renommée internationale Peng Shuai a disparu après avoir accusé un haut dirigeant du Parti Communiste de l'avoir violée. Une mise en scène du pouvoir l'a présentée sans qu'elle puisse s'exprimer, personne n'a été dupe  de ce pseudo témoignage falsifié. Gageons que si elle réapparaît, pour la gloire de son pays, en raison de ses performances, les pressions sur elle et sur sa famille seront telles qu'elle n'aura pas envie  de confirmer ses propos.

En France, plusieurs jeunes femmes se sont plaintes d'avoir été agressées sexuellement, et parfois violées, par un homme politique de premier plan, puisqu'il a été Ministre d'État. Ces jeunes femmes ont pu s'exprimer librement à la télévision et, même si les faits sont prescrits, le Parquet de Paris ouvre une enquête pour savoir si d'autres faits de bénéficiant pas de cette prescription auraient pu avoir lieu. 

Ces deux affaires éclairent d'une lumière crue ce qu'est la liberté d'expression qu'il faut défendre à tout prix.

lundi 29 novembre 2021

 FAUDRA-T-IL DES VACCINODROMES PERMANENTS ?

La mise au point rapide des vaccins de type ARN Messager pour lutter contre le covid-19 a été une énorme satisfaction. La pérennité de l'immunité acquise par l'injection de ce vaccin, une grande déception. 

Le corps médical espérait une protection de l'ordre d'une année, elle a été vite ramenée à six mois, et maintenant, la prudence veut qu'elle soit raisonnablement ramenée à cinq.

Les premiers de nos concitoyens  à avoir reçu leur deux injections initiales, les personnes les plus âgées, ont été protégées dès les premières semaines du mois de février, leur rappel (la troisième dose) s'est fait dès le début du mois d'août. 

On ne connaît pas pour le moment la durée de l'immunité acquise par cette troisième injection. Tout le monde espère qu'elle soit plus longue que celle des deux premières, car elle a montré, d'ores et déjà, que son efficacité était quasi immédiate. Mais s'il s'avérait que cette immunité ne soit, elle aussi, que de cinq mois, il faudrait dès le début du mois de janvier prochain, penser à la quatrième injection alors que les injections de la troisième dose ne seraient pas encore terminées. On s'engagerait alors dans un cycle de vaccination permanente à raison d'environ 12 millions, au moins, de patients par mois.

 Faudra-t-il prévoir de vacciner la totalité de la population tous les cinq mois ? Faudra-t-il alors laisser ouvert en permanence les vaccinodromes, car la médecine de ville, déjà surchargée, ne pourrait assurer convenablement cette mission?

Il  faudrait alors certainement disposer des vaccinodromes sur tout le territoire, tenus par des auxiliaires médicaux, préalablement formés par des médecins qui, par sécurité, seraient chargés de superviser la bonne marche du dispositif.

dimanche 28 novembre 2021

 LGV: L'INCOHÉRENCE DES PARTIS POLITIQUES

En Nouvelle Aquitaine le PS est majoritaire au sein du Conseil Régional. Les Verts, antérieurement associés au PS, se sont présentés indépendamment aux élections de 2021, ce qui n'a pas empêché le PS de garder la majorité absolue. Le Conseil Régional a décidé de financer le prolongement de la LGV vers le sud.

À Bordeaux-Métropole le PS et les Verts sont associés, mais cette alliance a éclatée lors du vote sur le prolongement de la LGV. La Droite a rejoint le PS, le projet a été adopté.

Cet exemple est caricatural des accords d'opportunité passés entre les partis politiques. Accords très justement critiqués au moment des élections municipales, au niveau national, ou LREM s'associait tantôt à la droite, tantôt à la gauche pour avoir quelques chances d'avoir des élus dans les Conseils Municipaux.

Toutes ces "magouilles" sont la traduction du fait que les partis politiques n'ont plus de colonne vertébrale solide ce qui a provoqué le manque d'engagement politique des électeurs qui vagabondent d'un parti à l'autre , allant parfois de l'extrême gauche à l'extrême droite.

C'est ce paysage politique qui a permis en 2017 à Emmanuel Macron, sans passé ni expérience politique, de devenir Président de la République. 

samedi 27 novembre 2021

 DONNER DU SOUFFLE À LA DÉMOCRATIE

En 1958, le Général De Gaulle, par la Constitution de la V° République, a créé en France un régime présidentiel.

En 2002 Jacques Chirac et Lionel Jospin se sont entendus pour faire coïncider, à un mois près, l'élection présidentielle avec les élections législatives. Les durées des mandats étant les mêmes, le Président de la République peut alors espérer avoir cinq ans de tranquillité avec un Assemblée Nationale à sa botte.

Antérieurement, les élections législatives de 1986 et de 1995 avaient montré que le pouvoir en place pouvait être sanctionné, depuis 2002, ce n'est plus le cas. Les cohabitations que nous avons connus sont maintenant fort improbables, le régime est devenu hyper présidentiel.

J'attends des candidats à la prochaine élection présidentielle la proposition d'élections législatives de mi-mandat, s'il est à craindre qu'une mandature de députation de deux ans et demi paraissent trop courte, pourquoi alors ne pas allongé le mandat du Président ?

Une espérance que je crains de ne voir se réaliser tant le régime actuel paraît confortable pour le Président.

vendredi 26 novembre 2021

 LES CATASTROPHES FAVORABLES AUX PRÉSIDENTS

En 2008 lorsque Nicolas Sarkozy était Président de la République et que la France présidait l'Union Européenne, une majorité de français, gauche comprise, a trouvé qu'il avait bien géré la crise financière mondiale.

En 2015, l'attitude et les décisions prises par François Hollande, alors Président de la République, face aux attentats ont été saluées par l'ensemble des français, droite comprise.

Mais la réélection de Nicolas Sarkozy en 2012 n'a pas eu lieu et en 2017, François Hollande n'a pas osé se représenter.

Deux "bons Présidents" pour un instant, mais vite oubliés par la suite.

Le covid-19, qui est une véritable calamité, a été affronté avec une certaine difficulté et beaucoup d'hésitation par Emmanuel Macron qui par la suite s'est bien repris. Sa forte incitation à la vaccination a été suivie d'effet indiscutable et le pass sanitaire semble avoir été une mesure efficace pour atténuer les dégâts causés par cette pandémie.

Les sondages montrent actuellement qu'il est jugé comme un bon Président. Il y a tout lieu de supposer que dans six mois le covid-19 occupera une bonne partie de nos pensées et que l'élection présidentielle, si elle ne se déroule pas en pleine crise sanitaire, se fera au moins lorsque celle-ci sera encore toute fraiche dans notre mémoire.

En avril 2022 une majorité de français devrait encore penser qu'Emmanuel Macron a été un bon Président pour avoir plutôt bien géré la crise sanitaire.

La question sera alors de savoir, si devant l'urne, ils voudront montrer leur reconnaissance à ce "bon Président" ou s'ils se prononceront sur son programme électoral que chacun pourra découvrir. Mais, dans tous les cas de figure, Emmanuel Macron abordera ce scrutin présidentiel en situation plus favorable que ses prédécesseurs.

jeudi 25 novembre 2021

 COVID-19 DANS LES DOM-TOM: ATTENTION À LA CONTAMINATION

La Guadeloupe est le siège de manifestations et d'émeutes violentes.

À l'origine les manifestations viennent du refus de l'obligation vaccinale pour les soignants et de la mise en place du Pass sanitaire. Les départements et territoires d'outre-mer se méfient en général des décisions métropolitaines et ont, pour certains de leurs habitants, l'habitude de se réfugier dans diverses sectes et religions et de faire plus confiance à l'herboristerie qu'à la médecine. Ceci peut expliquer le refus de la vaccination mais en aucun cas les violences.

Comme souvent le mécontentement s'exprime d'une manière violente en profitant des rassemblements de masse. Ces violences sont dues essentiellement au chômage, à la pauvreté, à l'augmentation du coût de la vie et donc à la baisse du pouvoir d'achat.

Ceci est un constat, une explication mais en aucun cas une excuse.

Ces incidents sont très graves et comme ce que l'on peut constater en Guadeloupe est également vrai pour la plupart des DOM-TOM, il ne faudrait pas que cet embrasement se généralise. Il faut penser en particulier à la Nouvelle Calédonie qui, dans deux semaines, va s'exprimer par référendum, pour savoir si elle veut rester française ou prendre son indépendance. Il est souhaitable qu'un tel scrutin ne se fasse pas en période de désordre social.

L'enjeu est énorme, cette île du Pacifique Sud permet à la France d'avoir un pied dans cette région du monde fortement convoitée par la Chine qui ne rêve que d'y accroître son hégémonie.

Les néocalédonien voudront-ils rester français ou s'ils prennent leur indépendance, sauront ils résister longtemps aux chants des sirènes chinoises ?

mercredi 24 novembre 2021

 LA LIGNE DE RUPTURE

Bien que la grande majorité des élus du grand Sud-Ouest soient de gauche, le projet d'extension de la LGV vers Toulouse et l'Espagne leur fait prendre des positions souvent opposées, surtout en ce qui concerne les principaux décideurs.

L'État qui veut irriguer le territoire national de grandes lignes ferroviaires est pour le projet. Les Présidents des Conseils Régionaux, Alain Rousset (PS) et Carole Delga (PS) sont également pour. Si l'on passe au niveau du département, notamment en Gironde, les choses se compliquent. Alain Anziani (PS), Président de Bordeaux Métropole, est pour alors que Jean-Luc Gleyze (PS), Président du Conseil Départemental et Pierre Hurmic (EELV), Maire de Bordeaux, sont contre.

Ainsi, à part Alain Anziani, il semble que plus l'entité représentée s'éloigne du pouvoir central, plus l'opposition au projet d'exprime.

Il paraît évident que Carole Delga veuille que la LGV desserve Toulouse la capitale de sa Région a l'abri du Massif Central qui ne sera jamais traversée par une LGV et qu'Alain Rousset veuille favoriser les liaisons entre les grandes villes de sa Région.

Pierre Hurmic est Maire d'une grande ville déjà desservie par la LGV et Jean Luc Gleyze ne peut espérer qu'une autre ville de son département bénéficie de la desserte par la nouvelle ligne. S'ils acceptaient l'un et l'autre de financer ce projet, ce serait pour le bien public dont ils ne tireraient aucun bénéfice. Alain Anziani, dans la même situation, a le courage de prendre une position plus altruiste et moins égoïste, car Bordeaux Métropole est évidemment bien desservie.

Ainsi, on peut de demander si le choix de soutenir ou non la construction de cette LGV est politique, philosophique ou simplement opportuniste.

mardi 23 novembre 2021

 ÉRIC ZEMMOUR: UN FIN LINGUISTE...AVEC QUELQUES LACUNES

Éric Zemmour est allé en Angleterre tenir une conférence pour récupérer des fonds pour payer sa campagne électorale en sollicitant les expatriés français pour lutter contre les émigrés en France.

Il a montré ainsi toute sa subtilité de fin linguiste en ne confondant pas l'émigré qui quitte son pays avec l'expatrié qui quitte sa patrie.

Mais où le bat blesse, c'est lorsque cette subtilité ne lui permet pas de faire la différence entre l'islam et l'islamisme.

Nul n'est parfait !

lundi 22 novembre 2021

 SAUVER L'HÔPITAL

L'hôpital souffre de bien des maux, mais les deux principaux paraissent être l'encombrement des urgences et le manque de moyens, notamment en personnel.

- L'encombrement des urgences:

Les plus défavorisés ou ceux qui ne veulent pas avancer les frais médicaux se rendent à l'hôpital, pour un oui ou pour un non, afin de se faire soigner gratuitement, sans avancer le montant de la consultation car les soins y sont gratuits. Il serait très facile de régler ce problème en ne demandant pas au patient de faire l'avance du coût de la consultation lorsqu'il se rend dans un cabinet médical, comme c'est le cas pour ceux qui sont pris en charge à 100 %par la Sécurité Sociale. Cette solution imposerait donc une avance financière de très courte durée certainement supportable par le praticien.

- Le manque de moyens en personnel:

Il suffirait pour trouver une source de main d'œuvre de supprimer les mutuelles, de faire assurer la totalité du remboursement des frais médicaux par la Sécurité Sociale en accroissant le montant des cotisations, qui seraient de ce fait prélevées sur les salaires au lieu d'être payées en partie aux mutuelles.

Le personnel de ces mutuelles serait, à sa demande, formé pour devenir soignant s'il le désire et les retraités qui ne seraient pas remplacés dans l'emploi qu'ils quittent permettraient de recruter progressivement du personnel soignant affecté aux hôpitaux.

L'économie ainsi réalisée permettrait non seulement de disposer d'un vivier de main d'œuvre, mais encore, de mieux rémunérer les soignants en rendant le métier plus attractif à la fois parce que la charge qui leur incombe serait moins lourde et leur importante responsabilité financièrement mieux reconnue. 

Trop simple ? Manque de courage politique ? Idéologiquement incompatible avec la notion de privatisation si chère à ceux qui tirent bénéfices de la couverture sociale de leurs concitoyens?

La question reste posée.

dimanche 21 novembre 2021

 UNE PETITE LUEUR D'OPTIMISME

Le journal Sud-Ouest du jeudi 18 novembre 2021 rapporte le fait que des chercheurs chinois ont réussi à produire de l'amidon a partir du gaz carbonique.

Cette production tout à fait expérimentale imposerait, en production industrielle, une importante consommation d'énergie. Il n'en reste pas moins qu'exploiter le gaz carbonique, en grande partie responsable du réchauffement climatique,  est un véritable événement, comparable, pour moi, à la synthèse de l'azote par BASF qui a permis de nourrir la population de la planète par la production d'engrais azotés, accroissant démesurément la possibilité de production des sols.

La sagesse n'étant pas au rendez-vous, les sols se sont appauvris, par leur lessivage les mers ont été polluées, les algues vertes se sont développées. Souhaitons que les chercheurs chinois sachent mesurer les effets indésirables de leur découverte pour éviter une telle dérive.

Cette découverte est particulièrement importante car elle donne confiance en la science sur qui, il me semble, il est indispensable de compter pour maîtriser les dérives climatiques car, de COP en COP, on voit bien que les bonnes intentions ne suffisent pas.

Espérons maintenant que d'autres chercheurs, dont les études sont en cours, sachent exploiter les énergies renouvelables d'une autre manière que celles que nous connaissons actuellement qui, sans être méchant, semblent à peine, avec difficulté, sortir de l'artisanat.  

vendredi 19 novembre 2021

 BORDEAUX: TÉLÉPHÉRIQUE ET BOUCHONS

C'est assez amusant de lire, actuellement dans le journal Sud-Ouest, les études liées à la circulation en Métropole bordelaise.

Du lundi 15 au mercredi 17 novembre 2021, trois articles ont été consacrés aux difficultés rencontrées par ceux qui logent loin de leur lieu de travail. Trois exemples sont pour le moment cités: 1 heure pour aller de Gradignan à Quinsac, 1 heure 10 de Marcheprime à Lormont, 1 heure 10 de Léognan à Bruges.

Parallèlement à cela, le mercredi 17 novembre, un important article traite du franchissement de la Garonne par un téléphérique pour relier les quais de la rive gauche aux hauteurs de la rive droite.

Tout se passe comme si le principal problème à traiter était celui, qui n'est pas négligeable, des piétons voulant joindre les deux rives, alors que celui des voies saturées par les embouteillages aux heures de pointe reste sans solution.

Pas question bien sur de parler du grand contournement de Bordeaux, d'envisager le franchissement du fleuve en automobile soit par d'autres ponts ou des tunnels. Seul paraît compter le souci de permettre aux habitants des hauteurs de la rive droite de rejoindre le centre ville, avec toutefois rupture de  charge sur les quais.

Un peu court !

jeudi 18 novembre 2021

 L'INQUIÉTANT MONSIEUR POUTINE

Du temps de la guerre froide l'URSS et les États-Unis s'affrontaient, ils représentaient les deux plus grandes puissances mondiales.

En 1989 l'URSS a disparu, chaque état du bloc soviétique a retrouvé sa souveraineté. Vladimir Poutine n'a jamais accepté que la Russie ne soit plus l'une des deux grandes puissances de ce monde, il rêve de recomposer cette grande union et pour ce faire mène des manœuvres d'intimidation, s'accorde le droit d'intervenir, ou d'essayer de le faire, dans des territoires étrangers russophiles comme en Crimée ou dans le Dombass. Il considère certains états souverains comme ses vassaux et en particulier la Biélorussie.

Il a bien conscience, Vladimir Poutine, de la faiblesse économique de la Russie  et comme son pays n'est plus le très grand pays dont il rêve, il cherche à affaiblir les états qui peuvent lui faire de l'ombre comme notamment l'Union Européenne. Ainsi pour apparaitre plus fort il cherche à affaiblir les autres,  et ce par tous les moyens y compris les plus vils et les plus bas, comme il le laisse faire actuellement à son affidé Alexandre Loukachenko, Président de la Biélorussie à la frontière ce son pays avec la Pologne, en utilisant les migrants, qu'il a attiré chez lui, pour imposer une forte pression migratoire sur l'Europe mettant ainsi l'Union Européenne en situation particulièrement difficile en l'obligeant choisir entre la protection de ses frontières et le respect de la dignité humaine.

Rien de plus dangereux et de plus sournois que celui qui, sans l'être se prend pour l'un des plus grands de ce monde. Tous les moyens lui sont bons pour agir sur la marche du monde, même si certaines de ses actions ne lui procurent aucun bénéfice. 

mercredi 17 novembre 2021

 ABANDON DE LA RETRAITE PAR POINTS ?

Dans son projet initial de réforme des retraites, Emmanuel Macron envisageait de proposer le calcul de la retraite par points. Son montant serait donc directement lié au nombre de points accumulés durant l'activité, espérant ainsi rendre cette pension de retraite plus justement attribuée.

Il se trouve qu'Élisabeth Borne, Ministre du Travail, aurait laissé supposer que, sans abandonner son intention de réformer les retraites, Emmanuel Macron n'envisagerait plus cette réforme systémique de la retraite par points.

Ce serait certainement une grave  erreur car une partie des organisations syndicales, la CFDT en particulier, soutenait ce projet qu'elle trouvait plus juste, mais restait vigilante pour que la réforme ne soit pas financièrement préjudiciable aux retraités. S'il s'avérait que cette réforme de la manière de calculer le montant de la pension de retraite soit abandonnée il y aurait alors tout lieu de penser que le but essentiel de cette réforme était de faire des économies dont les retraités auraient été les victimes.

Dans ces conditions, Emmanuel Macron devrait alors certainement affronter la totalité des syndicats, ce qui l'obligerait, si toutefois il était réélu, à faire face à des manifestations et désordres qu'il n'aurait encore jamais connus. 

 MARIONNETTE ET MARIONISTES

Il remue, il s'agite, il provoque, il est sur toutes les scènes, tel une marionnette, Éric Zemmour.

Il revisite l'histoire, pose les problèmes, souvent les faux, n'apporte aucune solution crédible. C'est le ver dans le fruit  de la République qu'il cherche à pourrir. Mais si par malheur le fruit tombait, peut-être dans six ans, d'autres que lui en profiteraient. Derrière cette marionnette se cache, peut-être sans qu'il en ait vraiment conscience, quelqu'un qui prend son temps, structure ses réseaux, enseigne dans son école la vision de la société. Vous l'aurez reconnue, c'est Marion Maréchal.

Une marionnette au service des marionistes qui pourrait peut-être chanter la chanson qu'il aurait certainement entonné en 1940 s'il avait eu vingt cinq ans de plus "Maréchal me (nous) voila..."

mardi 16 novembre 2021

 DE COP EN COP ...

Quand on voit dans quelles difficultés se trouvent les deux cents dirigeants des pays de ce monde pour établir un document de synthèse des débats de la COP, on sent bien que l'enthousiasme n'y est pas et que c'est contrains et forcés qu'ils s'engagent à prendre des décisions qu'ils ne respecteront pas.

Les faits sont là pour le prouver. Chaque COP est une avancée, mais jamais les efforts attendus ne sont totalement réalisés. Chaque année l'horizon, qui consiste à espérer un accroissement de la température de 1,5° au maximum à la fin du siècle, s'éloigne  et avec lui l'espoir de maintenir, autant que faire se peut, les dégâts causés par le réchauffement climatique.

Chaque État est souverain dans son territoire, pourtant certains biens devraient être considérés comme appartenant à l'humanité tout entière et être gérés par elle.

On ne peut interdire de la même façon la déforestation au Brésil en Indonésie ou en Malaisie alors que l'on attend leur production de soja ou d'huile de palme, que l'exploitation pour les États-Unis ou le Canada des gaz de schistes alors que leurs économies restent florissantes sans elle.

Pour gérer convenablement les ressources de notre planète il serait nécessaire de créer une instance supra nationale puissant qui s'apparenterait en quelque sorte à l'ONU, mais qui serait un acteur pour sauver notre planète et non un spectateur pour essayer d'apaiser les conflits.

Cela demanderait de gros transferts de capitaux, car montrer du doigt les pays qui polluent le plus alors que, parfois économiquement, ils ne peuvent faire autrement est une forme d'hypocrisies et d'irresponsabilité.

Pour éclairer le débat, ne pourrait-on pas ajouter au classement des pays suivant la pollution qu'ils génèrent  ajouter celui du citoyen moyen de chaque pays. On s'apercevrait alors que certains petits pays qui polluent peu hébergent parfois les habitants qui polluent le plus en toute bonne conscience. S'il s'agit de grands pays, les choses deviennent catastrophiques.

lundi 15 novembre 2021

 LE DILEMME DES ÉLECTEURS L.R.

Les électeurs LR qui vont participer au choix de leur candidat pour l'élection présidentielle vont, si l'on en juge par le premier débat de la primaire de leur parti, se trouver face à un dilemme.

Oublions Philippe Juvin qui, bien que très brillant lors du débat, est apparu "trop à gauche" pour plaire à cet électorat, alors qu'il semble le plus capable en cas d'accès au deuxième tour, d'attirer justement les électeurs de gauche si leur candidat y est absent.

Éric Ciotti semble pour le moment représenter le cœur de l'électorat de son parti. Il présente, de plus, l'avantage de plaire à la partie la plus droitière des LR lui évitant ainsi de se compromettre en rejoignant Éric Zemmour. Mais, au delà, s'il accédait au second tour, il aurait bien du mal à élargir son électorat.

Valérie Pécresse et Xavier Bertrand paraissent les plus susceptibles, s'ils atteignent le second tour, d'avoir quelques chances de l'emporter, mais leurs programmes sont tellement proches qu'ils risquent, en se partageant les voix, ne pas franchir le cap de la primaire.

Michel Barnier, un temps proche d'Emmanuel Macron, sera certainement incapable d'attirer la frange la plus à droite des LR qui risquent de réfugier chez Éric Zemmour ou Marine Le Pen.

Choix  cornélien pour les électeurs du parti qui semble peut-être le seul capable d'affronter, avec quelques chances de succès, le Président sortant. 

dimanche 14 novembre 2021

 LE MAÎTRE DES HORLOGES

Emmanuel Macron n'aime pas se faire dicter son emploi du temps. Ses interventions ou décisions interviennent toujours avec à propos, pour, souvent par leur importance, faire passer pour secondaires d'autres informations qu'il peut trouver gênantes.

Ce fut le cas ce mardi 9 novembre 2021où, sous prétexte d'intervenir au sujet de la reprise épidémique du covid-19, il a, tout en traitant ce sujet, tiré le bilan de sa mandature en affichant une certaine fierté et esquissé le programme de sa prochaine campagne, qu'il n'a en principe pas encore engagée, reléguant ainsi à la rubrique des faits divers le premier débat de la primaire des LR et les abondants pèlerinages des hommes et femmes politiques sur la tombe du Général De Gaulle à Colombey les deux Églises.

Les français avaient cru en  2017 élire à la tête de l'État un chef d'entreprise voulant gérer notre pays comme "une start up nation", en réalité ils ont découvert qu'ils avaient confié leur destin à un redoutable animal politique.

samedi 13 novembre 2021

 LE TRANSPORT DE L'ÉNERGIE ET DES SOURCES D'ÉNERGIE

Suivant le type de production d'énergie, on différencie les énergies fossiles des énergies renouvelables.

Les énergies renouvelables sont en général intermittentes, leur production est difficile à stocker et de ce fait leur consommation se fait sur place ou à courte distance.

Les énergies fossiles sont issues de l'exploitation des ressources terrestres accumulées au cours des temps géologiques. Ces ressources peuvent être fluides comme le pétrole ou le gaz ou solides comme le charbon, le lignite ou l'uranium. Pour le transport de ces ressources, deux solutions existent, soit, d'une part le fer ou la mer, ce qui convient à toutes les sources d'énergie, soit les canalisations appelées pipe-line (oléoduc ou gazoduc) uniquement pour les fluides. De ce fait ces sources d'énergie peuvent irradiées la planète et être utilisées n'importe où et n'importe quand, pour produire de l'électricité, ce qui leur donne un avantage indiscutable sur les énergies renouvelables.

Dans ces conditions, si les énergies renouvelables étaient également disponibles en tout lieu et en tout temps ce sont elles qui deviendraient prioritaires en raison du fait qu'elles ne  polluent pas en ne rejetant pas de carbone dans l'atmosphère.

Pourquoi alors ne lancerait on pas un projet ambitieux de transport, non pas des sources d'énergie, mais de l'énergie électrique elle même.

Guy Béart chantait "Il fait toujours beau quelque part...". Effectivement quand le soleil brille dans un hémisphère il est discret dans l'autre, quand le jour s'installe en occident, c'est la nuit qui sévit en orient. Ne pourrait-on pas imaginer un maillage de transport d'électricité par voie souterraine suivant les parallèles et les méridiens ?

Je sais bien que pour le moment ce n'est certainement pas possible, mais la science et la recherche sont faites pour essayer d'apporter des solutions à ces problèmes. De l'utopie naissent de grandes découvertes à condition que l'on veuille s'y intéresser.

vendredi 12 novembre 2021

 LA PRIMAIRE DE LA DROITE

Les électeurs de gauche, dont je suis, se font manifestement peu d'illusion sur les chance de présence au second tour de l'élection présidentielle du candidat pour lequel ils auront voté au premier tour.

Pour eux, le second tour de l'élection présidentielle devrait être l'occasion d'un choix difficile, devront ils s'abstenir, voter blanc ou choisir le candidat qu'ils jugeront le moins dangereux ? Pour ma part j'exclurai la première solution et mon choix dépendra alors des candidats en présence. C'est la raison pour laquelle je m'intéresse aux débats entre les candidats pour lesquels je n'ai pas l'intention de voter dès le premier tour.

J'ai donc assisté ce lundi 8 novembre 2021 au premier débat pour la primaire de la droite sur LCI.

Ce débat m'a fort surpris. Je n'ai rien appris sur la dérive d'extrême droite d'Éric Ciotti, sur les projets maintes fois présentés par Valérie Pécresse et Xavier Bertrand qui ne sont que des édulcorations de celui de François Fillon de 2017 ou les explications alambiquées de Michel Barnier. Par contre celui que je n'attendais pas, Philippe Juvin, m'a surpris par son sérieux, sa précision et ses idées parfois originales. Il met l'enseignement et l'éducation au centre de la résolution de bien des problèmes :délinquance, recherche, immigration; apporte des idées nouvelles sur les sanctions pénales qu'il souhaite courte, efficaces et immédiates et, surprise pour un homme de droite, il ne veut pas diminuer le nombre de fonctionnaires, évitant ainsi les enchères négatives pour affaiblir dans notre pays le rôle de l'État.

J'ai cru voir ainsi se confirmer que le sectarisme peut empêcher certains de s'informer et les conduire à porter des œillères.

mercredi 10 novembre 2021

 MISE EN PERSPECTIVE

Comparons, dans notre pays, les accidents de la route et les dégâts provoqués par le covid-19.

En un an la route tue, en moyenne, environ 3000 personnes. Les responsables de ces accidents sont sanctionnés, parfois lourdement. Existe-t-il un remède ? Oui, interdire l'utilisation de la voiture. Est-ce possible ? Non.

En un an le covid-19 a tué plus de 1000.000 personnes. La circulation du virus est freinée par les gestes barrières et particulièrement la vaccination. Est-on sanctionné lorsque l'on ne prend pas ces précautions élémentaires ? Non. Existe-t-il un remède ? oui, la vaccination. Est-ce possible de l'imposer? Oui.

Je laisse à chacun le soin de tirer la conclusion de cette constatation que je crois objective.

 LES MANIFESTATIONS POUR LECLIMAT

Un peu partout dans le monde des manifestations se sont déroulées pour faire pression sur le dirigeants qui siègent à la COP 26.

Ces manifestants ne se trompent pas, le dérèglement climatique est bien le principal danger que nous devons affronter, loin devant le terrorisme, les risques nucléaires et autres fléaux. C'est de l'extinction de la race humaine dont il s'agit.

Mais faire pression sur ceux qui ont au moins pris la décision d'agir est certes utile, mais il faut surtout demander à ces chefs d'états de mettre au banc des accusés ceux qui ne veulent pas participer à ces réunions, car dans ces régimes dictatoriaux, souvent concernés, ce ne sont pas les populations qui vont les contraindre. Avez vous entendu parler des manifestations pour le climat à Pékin, Moscou ou Ryad ?

C'est donc la pression internationale sur ces pays qu'il faut exiger pour que leur économie souffre de leur inaction pour lutter contre le réchauffement climatique car ils représentent plus du quart de la population mondiale.

mardi 9 novembre 2021

 EMPLOI ET CHÔMAGE PARTIEL

L'INSEE publie les chiffres du chômage qui veulent montrer une légère reprise de l'emploi. Ce serait une bonne nouvelle si parallèlement, faute de matières premières et à cause de la diminution des ventes comme dans l'automobile, le chômage partiel ne venait pas tempérer cet optimisme.

Des employés payés au SMIC qui sont au chômage un jour par semaine perdent 16 % de salaire. Est-ce un progrès sur le plan de l'activité économique et sur celui du revenu des ménages et de leur pouvoir d'achat ?

Nous sommes actuellement encore dans une phase où les aides importantes de l'État, pour compenser les dégâts du covid-19, permettent aux entreprises les plus en difficulté de survivre. Pour combien de temps ?

Pourvu que cala dure jusqu'à l'élection présidentielle ! (vœu probable et non exprimé du Président) 

dimanche 7 novembre 2021

 HIJAB ET LIBERTÉ

Il est possible de discuter et de disserter sans fin sur le hijab et la liberté pour une femme de porter ce foulard.

Certains défendent le droit de le porter au nom de la liberté pour la femme de choisir les accessoires vestimentaires qu'elle désire, certains autres voient dans le port de ce voile islamique l'obéissance et la soumission de la femme à son mari, sa famille, sa religion ou son ethnie.

Liberté pour les uns, asservissement pour les autres, sujet sensible.

Il est donc particulièrement mal venu de voir le Conseil de l'Europe symboliser, sur une affiche la liberté, par la possibilité de porter ou non le hijab.

Mais, ce qui est surprenant, et peut-être inquiétant, est de constater que des instances européennes aient pu entreprendre cette campagne publicitaire sans se poser de questions.

On sait que la majorité des pays de l'Union Européenne est peu sensible au risque que peut représenter un excès de communautarisme, alors que la France, seul pays laïc de l'Union Européenne, d'après sa Constitution, se méfie des comportements communautaires, souvent d'origine religieuse.

Au moment où la France va assurer la présidence de l'Europe, pendant que l'Allemagne , autre pays le plus important de l'Union, va changer de gouvernement, n'y aurait-il pas là les prémices d'une action visant à affaiblir notre Président, dont chacun sait qu'il se rêve et se voit comme le leader de cette Europe, en créant une polémique mettant le doigt sur l'originalité de notre Constitution, non représentative de celles des autres pays, lorsqu'ils en ont une.

En quelque sorte une manière d'isoler le pays qui voudrait prendre un peu trop d'importance.  

 COVID-19: VA-T-ON VERS L'OBLIGATION VACCINALE ?

85 % de la population française adulte est vaccinée contre le covid-19 et pourtant l'épidémie redémarre pour la cinquième fois, 20 mois après le premier confinement.

Le gouvernement espère que les témoignages de personnes non vaccinées, gravement touchées par la maladie, vont arriver à convaincre une partie de la population qui n'est pas encore vaccinée, mais il sait bien qu'un pourcentage non négligeable de cette population est constitué d'irréductibles "antivax".

Au début de la pandémie le corps médical pensait que 65 à 70 % de couverture vaccinale était suffisant pour atteindre l'immunité collective, ce qui ne justifiait pas à priori d'imposer cette vaccination. En raison de la forte agressivité du sars-coV 2 il n'en a rien été. L'expérience prouve qu'il est nécessaire d'atteindre un taux de couverture vaccinale proche de 100 %.

Si l'on ne veut pas subir ce fléau pendant des années, il est assez probable que le gouvernement, dans les six mois qui viennent, se verra dans l'obligation de rendre la vaccination obligatoire. Nous serons alors en France collectivement protégés, mais comme le virus circulera encore dans bien d'autres endroits du monde et que le brassage des populations continuera, il est à craindre que des rappels périodiques soient nécessaires.

Horizon peut-être inquiétant, mais précautions indispensables.

samedi 6 novembre 2021

 LE COÛT ÉLEVÉ DES MUTUELLES SANTÉ POUR LES SENIORS

Le gouvernement se penche actuellement sur l'accroissement constant du coût des mutuelles santé pour les séniors.

Cette augmentation pour une partie de la population est inadmissible et peut-être pas si justifiée qu'on pourrait le penser.

Inadmissible, car différencier la population en raison du risque qu'elle court involontairement est en contradiction complète avec l'esprit mutualiste.

Peut-être pas justifiable, car bon nombre de seniors souffrent de maladies chroniques prises totalement en charge par la Sécurité Sociale, ce qui correspond à une diminution des charges pour les mutuelles dont les seniors ne bénéficient jamais en espérant constater une diminution de leurs primes.

Bien que la santé se dégrade avec l'âge, il y a aussi des risques que les retraités ne courent pas comme le burn-out du au stress généré par le travail.

D'autre part, mais ceci concerne surtout la Sécurité Sociale, le retraité, par définition, ne perçoit pas d'indemnités journalières pour arrêt de travail.

Le gouvernement a donc parfaitement raison d'essayer d'apporter quelques améliorations à cette situation. S'il voulait pousser la logique réformatrice a son terme:

- il supprimerait tout simplement les mutuelles santé

- il ferait prendre en charge la totalité des remboursement par la Sécurité Sociale.

Ceci n'aurait aucun effet sur les dépenses des assurés, car que l'on paye une prime à une mutuelle ou des charges sociales, la dépense reste constante; éviterait de faire en deux endroits le même travail pour assurer des remboursements de frais; diminuerait le coût salarial de l'ensemble des personnels chargés des remboursements des frais médicaux; libérerait de l'emploi que l'on pourrait progressivement convertir en recrutement de personnel de santé dont on a tant besoin, tout en augmentant leurs  salaires.

Chiche !

jeudi 4 novembre 2021

 CHAUFFAGE AU BOIS

Le chauffage au bois occupe une bonne partie des articles de la presse écrite et du temps d'antenne des journaux télévisés.

En raison de la forte augmentation des prix du gaz et de l'électricité, bien des français, par souci d'économie, se tournent vers le chauffage au bois ou aux granulés, conversion pour laquelle ils reçoivent des aides de l'état.

C'est oublier un peu vite que lors de sa combustion le bois restitue à l'atmosphère tout le gaz carbonique qu'il avait piégé lors de sa vie d'arbre de forêt. Du point de vue écologique, l'intérêt de l'utilisation du bois est essentiellement d'être employé comme bois d'œuvre ou pour la construction.

Ainsi, au moins pour le chauffage électrique, dans un pays comme le notre où l'électricité est essentiellement d'origine nucléaire, donc à faible émission de carbone, on assiste au remplacement d'une énergie non polluante par une autre qui émet des gaz à effet de serre.

Comprenne qui pourra !

 LE PROCÈS DU PROFESSEUR DIDIER RAOULT

Bien que j'aie toujours condamné les théories complotistes du professeur Didier Raoult, qui ont conduit bon nombre de nos concitoyens à prendre des risques inconsidérés en ne se faisant pas vacciner contre le covid-19, son procès qui s'ouvre à Bordeaux me met mal à l'aise, et ce pour deux raisons.

- La première est que ce procès s'apparente à une chasse aux sorcières en voulant lui faire payer son attitude dangereuse et irresponsable lorsqu'il a  fait croire qu'il avait la solution pour combattre le coronavirus SARS-cov-2. Ses confrères et la Justice ont trouvé un autre moyen de le traduire devant les tribunaux en recherchant d'autres fautes qu'il aurait pu commettre au cours de sa carrière. Cette pratique peut faire de lui une victime du système qui l'accuse.

- La deuxième est que je me pose la question de savoir, s'il n'avait pas eu l'attitude qu'i a eue en prétendant avoir le secret de la guérison de la pandémie, si la Justice et le Conseil de l'Ordre des Médecins aurait fait leur travail en vérifiant les essais qu'il aurait pu faire sur des êtres humains en ne respectant pas les règles déontologiques de sa discipline.

Tout cela n'est pas très joli et n'honore ni le Professeur Didier Raoult, ni ses censeurs. 

mercredi 3 novembre 2021

 "ANTIVAX" ET R.S.A.

Dans certaines professions et en particulier celles de la santé, la vaccination contre le covid-19 est obligatoire, de ce fait, bien des "antivax" ont perdu leur emploi.

L'État les considérant comme des gens sans emploi, et non comme des chômeurs, veut les indemniser en leur faisant verser, par les départements, le RSA.

Certains Présidents de Conseils Départementaux s'y opposent en fournissant des arguments apparemment recevables en prétendant que cette solution s'apparente à un détournement d'une allocation de soutien à ceux dont le revenu est insuffisant pour subsister.

Ces Présidents de Conseils Départementaux ont certainement raison, mais on croit percevoir à travers leur attitude une volonté de ne pas participer à l'indemnisation de ceux qui ont délibérément choisi de prendre un risque pour eux et pour leurs concitoyens.

mardi 2 novembre 2021

 TAXE D'HABITATION

Pour  respecter une proposition purement électoraliste, Emmanuel Macron a supprimé la taxe d'habitation alors qu'il aurait fallu réformer cet impôt qui se justifie par la participation des habitants au budget de leur commune.

Depuis bientôt cinq ans, cette décision a transformé la suppression de cet impôt en véritable usine à gaz.

Tout d'abord, remarquons, une fois encore, que supprimer la taxe d'habitation est pour l'état faire un cadeau payé par les collectivités locales.

Mais pour mener à bien cette réforme que de tergiversations.

Par souci d'équité les plus hauts revenus n'en sont pas encore exonérés, mais comme en général ils habitent dans les communes les plus riches, ces communes se trouvent privilégiées alors que leurs situations financières sont souvent les meilleures.

Toujours par souci d'équité, les résidences secondaires continuent à être soumises à cette taxe ce qui donne un avantage certain aux communes les plus touristiques. Or, bien souvent dans ces communes, au moins sur notre littoral, la plupart des résidences secondaires sont regroupées en lotissements  dont la voirie est à la charge des copropriétaires et non de la commune.

La recherche d'équité entre les propriétaires devient une source d'inégalité pour les communes.

Faire une proposition alléchante, qui attire les bulletins de vote, n'est pas nécessairement une décision juste, équitable et pertinente, qui de plus exige des adaptations de ces mesures, plus que discutables, pour que le cadeau que l'état veut donner l'impression de faire ne soit pas trop douloureux pour son budget.

lundi 1 novembre 2021

 G.20, UN LIEU DE RENCONTRE MAL CHOISI

Les responsables des vingt pays les plus riches du monde (le G.20) se réunissent à Rome.

Le gouvernement italien, qui organise cette rencontre, a choisi le quartier de l'EUR, construit pour sa gloire par Mussolini au sud de Rome, quartier que les guides touristiques italiens évitent soigneusement de proposer à la visite.

À l'époque où il est de plus en plus souvent question de mémoire, lieu mémoriel, hommage, il est choquant de voir qu'un tel lieu va être, pendant quelques jours, sous les feux des projecteurs en servant de toile de fond aux rencontres des grands de ce monde.

Il est certain qu'il ne faut pas occulter le passé, certains lieux méritent d'être exposés, d'autres méritent la discrétion. Le fait de savoir qu'ils existent est largement suffisant.

Ce choix est d'autant plus critiquable que, dans les conditions actuelles, bien des pays voient monter des mouvements d'extrême droite, parfois fascisants, qui se tiennent prêts à prendre le pouvoir.

Les italiens ont choisi ce lieu car il est paraît-il facile à sécuriser, une explication qui serait presque une forme d'hommage à ces dictateurs dont la prudence et  leur sécurité est en général l'une de leur préoccupation principale