lundi 22 novembre 2021

 SAUVER L'HÔPITAL

L'hôpital souffre de bien des maux, mais les deux principaux paraissent être l'encombrement des urgences et le manque de moyens, notamment en personnel.

- L'encombrement des urgences:

Les plus défavorisés ou ceux qui ne veulent pas avancer les frais médicaux se rendent à l'hôpital, pour un oui ou pour un non, afin de se faire soigner gratuitement, sans avancer le montant de la consultation car les soins y sont gratuits. Il serait très facile de régler ce problème en ne demandant pas au patient de faire l'avance du coût de la consultation lorsqu'il se rend dans un cabinet médical, comme c'est le cas pour ceux qui sont pris en charge à 100 %par la Sécurité Sociale. Cette solution imposerait donc une avance financière de très courte durée certainement supportable par le praticien.

- Le manque de moyens en personnel:

Il suffirait pour trouver une source de main d'œuvre de supprimer les mutuelles, de faire assurer la totalité du remboursement des frais médicaux par la Sécurité Sociale en accroissant le montant des cotisations, qui seraient de ce fait prélevées sur les salaires au lieu d'être payées en partie aux mutuelles.

Le personnel de ces mutuelles serait, à sa demande, formé pour devenir soignant s'il le désire et les retraités qui ne seraient pas remplacés dans l'emploi qu'ils quittent permettraient de recruter progressivement du personnel soignant affecté aux hôpitaux.

L'économie ainsi réalisée permettrait non seulement de disposer d'un vivier de main d'œuvre, mais encore, de mieux rémunérer les soignants en rendant le métier plus attractif à la fois parce que la charge qui leur incombe serait moins lourde et leur importante responsabilité financièrement mieux reconnue. 

Trop simple ? Manque de courage politique ? Idéologiquement incompatible avec la notion de privatisation si chère à ceux qui tirent bénéfices de la couverture sociale de leurs concitoyens?

La question reste posée.

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