vendredi 26 novembre 2021

 LES CATASTROPHES FAVORABLES AUX PRÉSIDENTS

En 2008 lorsque Nicolas Sarkozy était Président de la République et que la France présidait l'Union Européenne, une majorité de français, gauche comprise, a trouvé qu'il avait bien géré la crise financière mondiale.

En 2015, l'attitude et les décisions prises par François Hollande, alors Président de la République, face aux attentats ont été saluées par l'ensemble des français, droite comprise.

Mais la réélection de Nicolas Sarkozy en 2012 n'a pas eu lieu et en 2017, François Hollande n'a pas osé se représenter.

Deux "bons Présidents" pour un instant, mais vite oubliés par la suite.

Le covid-19, qui est une véritable calamité, a été affronté avec une certaine difficulté et beaucoup d'hésitation par Emmanuel Macron qui par la suite s'est bien repris. Sa forte incitation à la vaccination a été suivie d'effet indiscutable et le pass sanitaire semble avoir été une mesure efficace pour atténuer les dégâts causés par cette pandémie.

Les sondages montrent actuellement qu'il est jugé comme un bon Président. Il y a tout lieu de supposer que dans six mois le covid-19 occupera une bonne partie de nos pensées et que l'élection présidentielle, si elle ne se déroule pas en pleine crise sanitaire, se fera au moins lorsque celle-ci sera encore toute fraiche dans notre mémoire.

En avril 2022 une majorité de français devrait encore penser qu'Emmanuel Macron a été un bon Président pour avoir plutôt bien géré la crise sanitaire.

La question sera alors de savoir, si devant l'urne, ils voudront montrer leur reconnaissance à ce "bon Président" ou s'ils se prononceront sur son programme électoral que chacun pourra découvrir. Mais, dans tous les cas de figure, Emmanuel Macron abordera ce scrutin présidentiel en situation plus favorable que ses prédécesseurs.

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