BRUITS  DE SERINGUES

Sans parler des théories complotistes, que n'entend on pas sur les vaccins anti-covid, aussi bien sur leur efficacité que sur les effets secondaires.

- Sur l'efficacité, dès la fin des études de phase 3 des chiffres annonçaient des pourcentages de protection constatés lors de la mise au point du vaccin. Depuis la fin de ces études les chiffres pour le vaccin Astra Zéneca ne cessent d'évoluer. De 68% en fin d'étude il est passé à 94%en Écosse à la suite de constatations sans comparer deux populations comme les procédures le recommandent. Récemment, des constatations rapportées par le journal Sud-Ouest du jeudi 25 février 2021 me paraissent plus pertinentes que celles déjà publiées. Une microbiologistes, Le Docteur Élisabeth Nicand, ne se contente pas de comparer des moyennes  mais prend en compte la dispersion des valeurs constatées autour de ces moyennes et conclut de ce fait que, si en moyenne Asta Zéneca avec 80% de protection paraît moins performant que PfizerNtech, l'examen de la dispersion des valeurs (écart type), montre qu'il n'y a pas de différence significative. Espérons que cela redonnera confiance aux moins de 60 ans afin qu'ils aillent se faire vacciner.

- Si certains effets secondaires sont bien connus, très légers pour PfizerNtech et plus importants pour Astra Zénéca avec une certaine proportion de syndromes grippaux constatés, que n'entend on pas sous forme de confidence, "je connais quelqu'un qui connait quelqu'un..". La première injection de PfizerHtech ne poserait pas de problème mais la deuxième rendrait malade, Ce même vaccin serait très mal supporté par les moins de 65 ans. Qu'adviendra-t-il du code génétique des personnes vaccinées ?

De ce fait, après une première période où moins de la moitié des français voulaient se faire  vacciner, une deuxième période de ruée sur les vaccins, on assiste maintenant à une troisième période de doutes.

Il est peut-être utile de rappeler que la prise de médicaments ou le fait de se faire vacciner consiste toujours à remplacer un risque majeur, que constitue le fait de contracter une maladie grave, par un risque mineur pouvant provoquer des effets secondaires en général bénins.

Concernant ces effets secondaires immédiats, faut-il rappeler que du temps ou le service militaire existait, la vaccination TABDT (typhoïde, paratyphoïde A et B, diphtérie, tétanos) etait suivie de trois jours de consigne en chambre à cause de probables effets secondaires importants.   

 J'IRAI JOUER SUR VOS TOMBES

C'est ce que pourront dire les joueurs de football sélectionnés par leur pays  pour aller en 2022 disputer la coupe du Monde au Qatar.

Plus de 6500 ouvriers sont morts sur le chantier du Mondial de football au Qatar (information rapportée par le journal Sud-Ouest du mercredi 24 février 2021). Ces ouvriers fuient leur pays pour rejoindre celui de l'esclavage moderne tels que sri-lankais, pakistanais, népalais ou bengalis. Ce chiffre serait sous estimé car les philippins et le  kenyans ne seraient pas comptabilisés.

Y aura-t-il un seul footballeur ou, mieux encore, un seul pays qui refusera de participer à cette mascarade pour, en 2022 montrer qu'ils refusent à la fois de cautionner les méthodes de ce petit pays qui croule sous les richesses et ceux qui, paraît il, se sont laissés soudoyer pour lui attribuer l'honneur d'être, pendant quelques semaines, le centre du monde alors que ses habitants ne sont ni sportifs, ni intéressés par le sport.

 L'URGENTISTE PATRICK PELLOUX

Depuis maintenant bientôt un an que la pandémie du covid-19 sévit, les spécialistes, particulièrement du monde médical, occupent les tables des plateaux de télévision où l'urgentiste Patrick Pelloux a son rond de serviette.

C'est un personnage déjà bien connu, homme de gauche, militant syndical, contributeur au journal Charlie Hebdo qui, à ce titre, a échappé de peu au massacre de 2015.

J'apprécie sa position modérée qui sait distinguer les bonnes décisions prises par le gouvernement de celles qui peuvent être particulièrement critiquables, tout en n'oubliant pas de défendre l'hôpital en demandant plus de moyens, notamment au niveau du matériel et du personnel nécessaire pour les services de réanimation. 

Il est l'un des rares représentants du milieu médical à comprendre et approuver le fait que le gouvernement essaie de garder les établissements scolaires ouverts pour permettre aux élèves de rester scolariser et éviter ainsi les dégâts causés par une trop grande interruption des périodes d'apprentissage.

C'est vraiment réconfortant de voir un homme engagé qui sait reconnaître les bonnes dispositions prises par ceux qu'il n'a certainement pas portés au pouvoir avec enthousiasme. Il sait reconnaître aussi les limites des consignes que peut formuler un spécialiste n'ayant pas, par définition, les connaissances suffisantes dans tous les domaines nécessaires à la conduite d'une opération telle que celle d'un pays en temps de crise.

C'est sur des hommes comme cela, ne faisant pas preuve de sectarisme, qu'il faudrait pouvoir compter pour remettre notre pays sur la bonne voie. Je crains qu'ils ne soient pas très nombreux.   

 MENU DSANS VIANDE DANS LES ÉCOLES

Le maire écologiste de Lyon vient d'imposer des menus sans viande dans les cantines scolaires, poissons œufs et lait pouvant être servis.

En réalité ce menu ne convient qu'aux végétariens, il exclu les végétaliens, les végans, les flexitaristes et l'immense majorité de la population qui se rappelle que l'homme est un animal omnivore.

Quelle est donc la raison de cette décision que le maire de Lyon présente comme une facilité pour diminuer la durée du service en cantine? Difficile à concevoir. Toutes les ménagères vous le diront il n'y a aucune différence entre la durée de confection et de consommation d'un plat de viande ou de poisson, si différence il y a elle vient de la difficulté de la recette ou, pour la consommation, de la manière le plat est présenté.

La seule chose que l'on puisse constater, au risque d'être soupçonné de faire un procès d'intention au maire de Lyon, est qu'un tel menu évite de se poser la question de la satisfaction des exigences alimentaires confessionnelles.

 CES MINISTRES SONT-ILS AUX ORDRES ?

Gérald Darmanin et Frédérique Vignal ont pris publiquement des positions d'extrême droite, l'un en  trouvant Marine Le Pen "bien molle" et l'autre en demandant une étude sur l'islamo-gauchisme dans les Universités.

Est-ce la manière, pour le pouvoir en place, d'attirer les voix des électeurs d'extrême droite sachant que bien des électeurs de gauche regrettent leur vote de 2017 en faveur d'Emmanuel Macron et que ceux de droite qui ne l'ont pas rejoint doivent faire partie des irréductibles ?

Bien des commentateurs pensent que dédiaboliser ainsi Marine Le Pen peut lui être favorable. C'est une hypothèse qui peut ne pas être dangereuse pour Emmanuel Macron en lui assurant ainsi le face à face  qu'il souhaite avoir avec elle en 2022.

Mais un autre scénario est possible. Si Emmanuel Macron arrivait à attirer quelques électeurs du Rassemblement National la donne pourrait complètement changer. La première place au premier tour lui serait assurée, mais la deuxième place pourrait échapper à Marine Le Pen.

La possibilité d'un second tour entre Emmanuel Macron le candidat de la droite prendrait une certaine crédibilité et, pour peu que ce candidat issu des primaires de la droite, soit celui que l'on présente comme le plus social, Xavier Bertrand par exemple, l'élection présidentielle serait loin d'être gagnée pour Emmanuel Macron, car il se pourrait que les électeurs de gauche pensent que, par rapport à Emmanuel Macron, Xavier Bertrand apparaisse comme le choix du moindre mal.

Une partie de billard à trois bandes est en train de se jouer, un an et demi avant l'élection présidentielle. En jouant avec le feu, certains pourraient se brûler les ailes. 

 REVENU UNIVERSEL

C'était en 2017 à peu près la seule idée nouvelle apportée par Benoît Hamon, candidat du Parti Socialiste issu des primaires de la gauche, en vue de l'élection présidentielle.

Candidat issu des primaires de la gauche, oui, mais trahi par bien des responsables du Parti Socialiste qui ont préféré reporter leurs voix sur Emmanuel Macron, qu'ils prenaient pour un centriste de gauche alors que les événement ont montré par la suite que s'il était  centriste, c'était de droite. Ces hiérarques du Parti Socialiste ont été suivis par bien des adhérents de ce parti, si bien que Benoît Hamon n'a recueilli que les voix des électeurs de la gauche modérée, non encartés.

En 2021, quatre ans après, Boris Vallaud présente pour le Parti Socialiste un projet de loi voulant instaurer le revenu universel pour les jeunes. Bien que cela ne corresponde que partiellement à la proposition de Benoît Hamon de 2017, ne pourrait-on pas, actuellement au Parti Socialiste, ressentir comme un regret de ne pas avoir essayé en 2017 de se rapprocher de Benoît Hamon pour présenter un projet que toute la gauche modérée aurait pu accepter afin d'espérer être présente au second tour de l'élection présidentielle

Le risque aurait été toutefois de voir au second tour s'affronter Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ou François Fillon, mais en voulant éviter certains risques on se ferme la porte de l'Élysée, et il faut craindre que ce soit pour longtemps.  

VOTE ANTICIPÉ: LE FOND ET LA FORME

Pour respecter l'une de ses propositions de 2017, Emmanuel Macron veut permettre aux électeurs de se prononcer, lors de la prochaine élection présidentielle, par vote anticipé.

Au lieu de provoquer un débat serein à ce sujet, il a cru bon d'intervenir par surprise et sans consultation préalable des responsables de l'opposition, devenant ainsi l'objet de toutes sortes de critiques.

Sur la forme les critiques sont fondées. En démocratie, on n' envisage pas une délibération et un vote sur une loi avant d'en avoir informé l'opposition pour entendre ses observations et critiques.

Sur le fond, certains reprochent au vote par anticipation de manquer de sécurité, de permettre des tricheries ou de ne pas respecter le sacro saint jour de vote dominical. Tous ces arguments paraissent peu recevables, on a déjà connu des urnes garnies en cachette, d'autres volées ou perdues quant à la rencontre dominicale au bureau de vote, il est légitime de se demander si au lieu de revêtir un caractère démocratique elle ne serait pas parfois la cause d'abstention d'électeurs peu motivés. Ajoutons à cela que les élections municipales qui se sont tenues pendant la pandémie auraient peut-être eu plus de succès si le vote par anticipation avait été possible.

Lorsque l'on déclare ses revenus sur internet, pourquoi ne pourrait-on pas de la même manière participer à une élection. 

Mais en y réfléchissant la différence est peut-être que dans le cas les impôts, c'est un facteur d'économie en supprimant des emplois de fonctionnaires alors que dans l'autre cas, les élection qui font appel pour leur organisation au bénévolat, aucune économie n'est recherchée, si ce ne sont que quelques mobilisations de personnels municipaux qui accomplissent ces tâches secondaires en supplément de leurs travaux habituels. 

 SAURONS-NOUS RELEVER LES DÉFIS QUI NOUS ATTENDENT ?

J'ai longtemps hésité avant de choisir le titre de cet article. Fallait-il dire "saurons-nous" ou "pourrons-nous" éviter les défis qui nous guettent. Pour ne pas ajouter du pessimisme à une situation inquiétante j'ai pensé que le savoir pouvait rendre possible ce qui paraît très difficile. En effet, la terre que nous occupons est un espace fini, l'humanité, pour le moment, ne donne pas l'impression de vouloir l'être. En 75 ans la population de la terre a plus que triplé, bientôt nous consommerons en un trimestre ce que notre planète permet d'utiliser en une année. On ne voit pas très bien ce qui pourrait limiter cette expansion démographique, les pays riches envisagent toujours d'affirmer leur pouvoir par l'importance de leur population, les ménages des pays pauvres ont besoin d'avoir beaucoup d'enfants pour assurer qu'ils leurs apportent assistance pendant leurs vieux jours. 

Dans un espace compté où il faut respecter la nature, comment concilier la concentration de l'habitat et la sécurité des occupants.

Comment régler le problème des migrations climatiques de populations, qui se produiront de plus en plus soit à cause de l'augmentation des températures soit à cause de la montée des eaux des océans, alors que les populations, qui pour le moment sont protégées, refusent d'accueillir celles qui sont dans la détresse ?

Parallèlement à ces problèmes difficiles à régler , on constate, et c'est heureux, que la science et la médecine ont permis d'accroître la durée de vie des hommes et  de lutter efficacement contre les pandémies qui étaient une sorte de régulateur. Avec la même satisfaction on note également que les guerres, tout en étant toujours aussi scandaleuses, ne se traduisent plus par des morts que l'on comptait par millions.

Tout ce que nous considérons comme des facteurs de progrès n'ont permis d'éradiquer ni la faim ni la pauvreté. Qu'en sera-t-il lorsque notre consommation voudra être raisonnable, partagerons-nous davantage ce que nous aurons en moins grande quantité ?

Toutes ces constatations n'incitent pas à un grand optimisme et la sagesse ne voudrait-elle pas que la race humaine arrête son expansion et que la recherche, au lieu d'aller chercher sur Mars d'autres régions de l'Univers à coloniser, se concentre sur les moyens les plus efficaces à mettre en œuvre pour vivre sur notre planète, aux ressources nécessairement limitées, afin d'exploiter celles qui sont renouvelables et donc à valoriser.

Cet article est le deux millièmes publié sur mon blog ouvert le 7 janvier 2015   

 PANDÉMIE: INQUIÉTANTES CONSTATATIONS

Le journal Sud-Ouest du mercredi 17 février 2021 a présenté une infographie fort intéressante sur l'intention des français de se faire vacciner contre le covid-19.

Les chiffres annoncés sont inquiétants, 41% des français veulent se faire vacciner, 36% refusent le vaccin et 23% sont indécis.

Sachant que l'immunité collective ne peut être espérée qu'à partir du moment où 65 à 70% sont vaccinés, même si tous les indécis finissaient par être convaincus de l'utilité et de l'innocuité du vaccin, ce qui est fort improbable, le seuil de 65% ne pourrait être atteint.

Doit-on en conclure qu'il faudra vivre avec ce virus ? 

Je le crains et, si c'était le cas, se poserait alors la question du "passeport vaccinal" que l'on ne veut pas mettre en place pour le moment prétextant l'inégalité entre ceux qui se sont fait vacciner et ceux qui le désirent et n'ont pu encore le faire.

Lorsque tout le monde aura eu droit à une proposition de vaccination, ou que celle-ci ne lui aura pas été refusée, chacun pourra choisir son risque. Les personnes vaccinées auront pris le risque de s'exposer à un vaccin, que certains croient dangereux, afin d'être immunisé et de participer à l'éradication de la maladie, les autres, non vaccinés auront pris le risque, peut-être provisoirement, de se priver d'accéder à certaines manifestations, lieux de rencontre ou voyage.

Ainsi chacun aura choisi son risque, l'égalité "démocratique" aura alors été respectée.   

 UN SEMBLANT DE JUSTICE

Pour la deuxième fois, Donald Trump a affronté un procès en destitution, et pour la deuxième fois il a été acquitté.

Comment aurait-il pu en être autrement lorsque l'on sait que le Sénat doit décider du sort du prévenu et que la faute ne peut être reconnue que si elle est confirmée par une majorité des deux tiers des sénateurs alors que cinquante pour cent de ceux ci appartiennent au parti Républicain qui est celui du Président sortant.

C'est une mascarade.

Mais en élargissant le débat on peut douter de toutes les procédures d'exception.

Ne serait-il pas plus judicieux que tous les justiciables soient jugé par un seul et même tribunal du pays ou le délit est constaté. Bien évidemment l'instruction de l'affaire doit faire appel du personnel compétent et l'on conçoit parfaitement que ce ne soit pas les mêmes services qui instruisent toutes les affaires. Mais, une fois l'affaire étudiée, instruite et présentée par les services compétents il appartiendrait à un seul et même tribunal de prononcer la sentence

 LA VERSATILITÉ DES HOMMES POLITIQUES

Bruno Dive explique dans le journal Sud Ouest Dimanche du 14 février 2021 comment le parti de droite, le LR, voyant que l'espace politique entre ce parti et LREM est plus que réduit, se met à faire des propositions que la gauche ne renierait pas, faute d'avoir su en son temps les imposer.

Certains membres de ce parti, et en particulier Guillaume Peltier, qui a longtemps flirté avec l'extrême droite, parle "d'augmenter les salaires... en réduisant la CSG" et pense que "l'idée du revenu universel mérite d'être regardée".

C'est le contre pied de 1983 quand François Mitterrand après deux ans de politique de gauche avec Pierre Mauroy comme Premier Ministre a fait appel à un autre Premier Ministre, rose plus que pale, Laurent Fabius, pour se convertir au libéralisme.

Rappelons nous qu'à une époque, de la Méditerranée à la Scandinavie, la plupart des pays européens avaient des gouvernements de gauche pendant que le duo Reagan Thatcher imposait, sans effort, le néolibéralisme dont nous souffrons encore.

Ainsi, être avide de pouvoir et respecter ses idéaux ne sont pas toujours compatibles.

Blaise Pascal avait dit "l'homme est un roseau pensant", je ne sais si tous les hommes le sont, mais bien des hommes politiques sont à la fois un roseau qui "plie et ne rompt pas"( La Fontaine) et un phœnix qui espère renaître de ses cendres.    

 LIBÉRER LA LICENCE DES VACCINS

Bien des épidémiologistes pensent que, tant que les pays les plus pauvres n'auront pas accès au vaccin anti-covid, la pandémie, qui par nature est mondiale, ne pourra être éradiquée.

Dans ces conditions, si la processions de ce précieux vaccin dépend de la loi des marchés, il n'y a aucune chance pour que le monde puisse se débarrasser de ce fléau à l'époque où de nombreux échanges internationaux favorisent la circulation des virus.

La santé devrait, par essence, être protégée par un service public, il paraît donc indispensable que les vaccins soient à la disposition de tous.

Les laboratoires ont bien et rapidement travaillé, on ne peut les priver de tirer profit de leur grande compétence et de leur savoir faire, on doit reconnaitre leur grande utilité, mais il faut maintenant que la solidarité prenne le pas sur le commerce.

Il appartient donc à l'OMS de récupérer des fonds auprès de chaque pays au pro rata de son PIB et de l'importance de sa population pour dédommager les laboratoires des dépenses qu'ils ont engagées et pouvoir, en achetant leur licence, donner accès au vaccin au plus grand nombre.

Souvenons nous que pour le lavage des mains à la solution hydroalcoolique, qui est l'un des deux principaux gestes barrières pour lutter contre le covid-19, ce produit  a été mis au point par un chercheur suisse, Didier Pittet, qui n'a pas voulu exploiter commercialement sa découverte et a mis le produit de ses recherches à la disposition de tous.

C'est cette voie qu'il faut suivre.  

 FRANCE: UNE POPULATION DÉSESPÉRÉE

Comment qualifier autrement une population dont 70% pensent se rendre aux urnes pour l' élection présidentielle de 2022 afin de voter au second tour pour l'un des deux candidats les plus probables qu'ils ne souhaitent pas voir s'affronter ?

Car c'est bien cela dont il s'agit. Nous avons appris lors de l'émission "Vous avez la parole "présentée par Léa Salamé et Thomas Sotto, diffusée sur A2 le jeudi 11 février 2021, que 68% des français pensent que le second tour verra s'affronter, comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, alors que 70% d'entre eux ne souhaitent pas.

Les femmes et les hommes politiques, de droite comme de gauche, ont une lourde responsabilité dans cette affaire.

À droite, à l'intérieur d'un même parti, ceux qui veulent représenter ce parti, se livrent à de véritables guerres de tranchées, mais devraient finir par s'entendre.

À gauche cette idéologie est partagée par d'ambitieux leaders qui refusent de s'entendre bien qu'ils défendent dans 80% des cas des idées communes tout en laissant supposer que leur accord est fortement improbable.

La droite est en partie pardonnable car elle a perdu une partie de ses électeurs et de ses représentants emblématiques au profit de LREM et du RN. La gauche, elle, ne l'est pas car, unie, elle pourrait dès le premier tour approcher ou dépasser les 30% de suffrages lui assurant ainsi sa qualification pour le second tour.

Que se passera-t-il en 2022 si le duel de 2017 se reproduisait ? Le front républicain se reformera-t-il pour élire Emmanuel Macron ou la forte abstention des électeurs de gauche fera-t-elle élire Marine Le Pen ?

 Dans les deux cas cinq années de stagnation ou de régression sont à craindre.

 DU VÉLO À LA VOITURETTE

Le journal Sud-Ouest du jeudi 11 février 2021 consacre un important article aux accidents de vélo en ville dus en partie à la voirie inadaptée mais aussi au comportement des cyclistes.

L'accroissement soudain de la pratique du vélo n'est pas étranger à cet état de fait. Par analogie raisonnons en prenant pour modèle l'évolution de l'utilisation de la voiture.

Lorsqu'il y avait peu de voitures, les problèmes de circulation n'existaient pas et les accidents étaient rares bien que les véhicules ne soient pars particulièrement surs. Puis, petit à petit l'accroissement du nombre de véhicules en circulation a nécessité l'établissement de règles comportementales et de dispositifs de sécurité: indicateurs de changement de direction (flèches puis clignotants), limitation du nombre de passagers par véhicule, limitation de vitesse, ceintures de sécurité...

Si on regarde maintenant un cycliste circulant dans les embouteillages, quoi de plus dangereux, de plus instable, de plus exposé. Problème d'équilibre, de protection de sécurité, d'équipement. Le nombre de vélo se multipliant il est possible que l'on voit apparaître des dispositifs  améliorant stabilité et sécurité.

Pourquoi ne pas penser à une troisième roue, une carrosserie légère, une protection contre les intempéries, jusqu'à arriver au vélo-couché, caréné, équipé de moteur d'assistance au pédalage et enfin de moteur électrique, pour finalement aboutir à la voiturette légère électrique, tant il est vrai que l'homme a toujours essayé de trouver des moyens de décupler son énergie soit en faisant appel à la force animale soit au moteur indépendant.

Si cette évolution ne se produisait pas, ce serait bien la première fois que l'homme, autrement que pour son plaisir, accepterait de se passer de l'assistance d'une force annexe pour diminuer la pénibilité des efforts qu'il est nécessaire qu'il fournisse.

 TOUTE VÉRITÉ N'A QU'UN TEMPS

En 2012, François Hollande fixe la richesse à un revenu de 4000€ mensuels. Lever de boucliers, notamment de la gauche, qui estime qu'il faut aller chercher les impôts chez les détenteurs de revenus plus élevés, considérant certainement que ce revenu puisse être celui de la classe moyenne, fut elle supérieure.

En 2021, François Bayrou pense que ce revenu de 4000€correspond à celui de la classe moyenne. Là dessus, grande récrimination, notamment de la gauche affirmant que François Bayrou n'a aucune connaissance du revenu des français.

Pourtant, compte tenu de l'inflation, ces 4000€ en 2021 correspondent à peu près à un pouvoir d'achat de 3600€ de 2012, donc bien en deçà de ce que François Holland considérait comme étant le revenu d'un "riche"

Difficile de vouloir un temps défendre les revenus les plus élevés des classes moyennes et dix ans après se rapprocher de ce que l'on appelait les "ouvriers", mot apparemment disparu du vocabulaire politique.

J'avais un temps écrit que la devise de la France pourrait être celle du célèbre journal de Pierre Dac, l'Os à Moelle: "Contre ce qui est pour. Pour ce qui est contre"

Ce contre pied vis à vis de ces deux hommes politiques que sont François Hollande et François Bayrou, ne fait que me conforter dans cette idée.

 DENTS CREUSES ET DENTS CARIÉES

Dans le but de limiter l'extension des villes et de préserver les espaces libres qu'elles conservent encore, les urbanistes veulent boucher "les dents creuses" pour augmenter la densification de la population. Ils entendent par là élever les immeubles les plus bas au niveau moyen de ceux d'un quartier ou d'un alignement.

Lorsque l'on se remémore les accidents récents que constituent les effondrements d'immeubles à Marseille rue d'Aubagne en 2019, à Paris rue Jean-Jacques en 2018 et rue de l'Assomption en 2019 ou à Bordeaux très récemment rue Borie, ne serait-il pas plus urgent de réparer les "dents cariées" de manière à préserver l'existant et en particulier la vie des habitants.

Pour concilier les projets urbanistiques et la mise en sécurité des populations, il serait peut-être raisonnable de recenser les immeubles vétustes afin de les remplacer par des constructions neuves mieux aménagées et plus grandes si nécessaire. 

On répondrait ainsi à trois exigences: urbanisation raisonnée des villes, sécurisation des habitations et limitation du développement géographique des métropoles. 

 ÉLECTIONS BIAISÉES

La pandémie de covid-19 aura eu une influence importante sur la vie politique française, non seulement en interrompant les réformes en cours mais en intervenant directement dans le déroulement des élections.

Les élections municipales des mois de mars et juin 2020 ont connu un fort taux d'abstention, notamment des personnes âgées, considérées comme les plus vulnérables vis à vis du coronavirus, qui ont évité de se rendre aux urnes

Les élections régionales et départementales qui vont se dérouler au mois de juin 2021connaîtront certainement également un fort taux d'abstention car cette satanée pandémie ne nous aura toujours pas quittés. Mais, si à cette époque bon nombre de seniors de plus de 75 ans, voire de 65 ans, auront été vaccinés  ils pourront participer aux scrutins sans appréhension.

Dans ces conditions les corps électoraux de 2020 et de 2021 seront totalement différents.

Certains politologues attribuent le succès de écologistes en 2020 à la plus forte représentativité des jeunes aux élections municipales. Il se pourrait bien que le contraire se passe en 2021 et que les partis traditionnels, et notamment ceux de droite, reprennent une certaine vigueur aux scrutins régionaux et départementaux.

Espérons être totalement débarrassés de ce covid pour l'élection présidentielle en 2022 qu'il ne faudrait pas voir entachée d'un biais pour des raisons sanitaires, car elle a une autre importance que les scrutins intermédiaires.

 VIOL, INCESTE, HARCÈLEMENT: RIEN DE NOUVEAU

Il ne faudrait pas croire, comme certains le pensent, que la révélation de viols, incestes et harcèlements sexuels sont le signe de la décadence de notre civilisation ou y  voir la conséquence de mai 68, période qu'ils associent à la libération sexuelle et au laisser aller.

Les moyens de communication actuels, la diffusion de l'information et la libération de la parole des victimes sont les causes heureuses de la mise au grand jour de ces déviances sexuelles.

Peut-être même que malgré l'abondance des faits révélés, notre époque est moins riche en délits de ce genre.

Rappelons-nous le pouvoir des maîtres (pas d'école) sur leurs domestiques. Ces employées de maison, souvent bonnes à tout faire (appellation oh combien ambigüe) parfois violées par leur patron avant de déniaiser l'adolescent de la famille, ces ouvriers et ouvrières de ferme abusés par ceux qui les employaient ou commettaient entre eux les délits qu'ils reprochaient à d'autres, ces bizutages dans les milieux médicaux, artistiques et sportifs, ces victimes de la "promotion canapé, ces passages obligés pour obtenir un rôle au cinéma ou au théâtre ou simplement un emploi, ces surveillantes "très" attentionnées dans les pensionnats de jeunes filles, ces "baptêmes" des apprentis dans certains métiers sans parler de la consanguinité en certains endroits reculés de nos campagnes, pas toujours très loin des grandes villes, que j'ai pu constater lors de mon activité professionnelle à 50 km de Bordeaux ou 30 de Bayonne.

Ne nous offusquons pas de ces faits divers, soyons choqués qu'ils existent, mais satisfaits que l'on en ait connaissance et qu'ils soient jugés et punis. Notre époque sera alors celle du progrès et non de la décadence.

 SÉGOLÈNE ROYAL, TOUJOURS À LA RECHERCHE DE RESPONSABILITÉS IMPORTANTES

Elle a été plusieurs fois dépurée, Secrétaire d'État, Ministre, Présidente de Région  Ségolène Royal. Elle a été battue à l'élection présidentielle en 2017, à une élection législative, alors qu'elle se voyait déjà Présidente de l'Assemblée Nationale et n'a pu accéder au poste de Première Secrétaire du Parti Socialiste. Mais, qu'importe, il lui faut disposer d'une certaine forme de pouvoir, si petit soit il.

Après avoir occupé le poste, très important, d'Ambassadrice des Pôles, elle envisage de se présenter aux élections sénatoriales pour représenter les français de l'étranger.

Qu'importe le flacon pourvu qu'elle ait l'ivresse.

 IMAGES SURRÉALISTES EN ITALIE

Je ne suis pas un téléspectateur inconditionnel des retransmissions s'événements sportifs mais j'aime assez regarder les compétitions importantes de cyclisme, d'athlétisme et de rugby. C'est pour cette raison que le samedi 6 mars j'ai assisté à la retransmission du premier match de rugby du tournoi des six nations opposant la France à l'Italie

Ce match, en période de pandémie, s'est déroulé à Rome dans un stade vide. Après la diffusion de cette rencontre la télévision a présenté des bars dans lesquels des français habitant ou se trouvant  dans la capitale italienne ont assisté à la retransmission de l'épreuve et, là en milieu clos, sans masque mais toutefois dans le calme, aucune mesure sanitaire ne paraissait être prise.

Priver les gens de spectacle en plein air et leur permettre d'assister à une retransmission dans des bars paraît, du point de vue sanitaire, une image surréaliste.

L'État italien n'a plus les moyens de subventionner les bars et restaurants et de ce fait leur permet de réouvrir. Pourquoi ne pas permettre alors aux spectacles en plein air de se dérouler en présence de spectateurs en prenant les mesures sanitaires appropriées, port de masque et distances de sécurité.

Mystère!

 FORMATION, CDD ET... PERTE DE COMPÉTENCE

La plupart des entreprises qui recrutent le font en CDD, ce qui leur évite de trop s'engager vis à vis de leur personnel.

Les nouveaux recrutés doivent être formés et ensuite, en fin de contrat, se retrouvent au chômage et doivent être remplacés par de nouveaux employés qui doivent être eux mêmes formés. Et le cycle continue.

Dans ces conditions, la formation au lieu de valoriser les compétences de l'individu par acquisition de connaissance, conduit à mettre au chômage un employé qui, ne travaillant plus dans le secteur pour lequel il a été formé, va perdre le peu de compétences qu'il a acquises.

Cette manière de pratiquer conduit à un roulement des personnes sans emploi, ce qui rend le chômage plus acceptable car un nouveau CDD est toujours espéré et à la perte d'emploi d'une personne dont la compétence aurait pu porter ses fruits à la fois pour elle même et pour l'entreprise qui l'avait recrutée.

Triste manière de valoriser les compétences d'un travailleur et les performances d'une entreprise.

 GÉRER LA SORTIE DE CRISE

Les dispositions prises par le gouvernement montrent qu'il semble espérer voir la fin de la pandémie. Il a choisi une voie moyenne entre celle des pays du sud qui réouvrent les bars, restaurants et salles de spectacles et  celle d'autres pays qui appliquent de nouveau les règles d'un confinement. Il semble alors prendre une attitude raisonnable, certes difficile à tenir, mais toutefois assez responsable.

En étant peut être trop exigeant, on peut se demander s'il ne serait pas possible d'aller plus loin pour commencer à faire redémarrer certains secteurs de l'économie qui ont particulièrement souffert.

Au fur et à mesure que les vaccinations vont augmenter le risque de contamination va diminuer. Si on ajoute les personnes immunisées naturellement après avoir contracté le covid-19 et celles qui sont considérées comme ne devant pas être vaccinées car présentant peu de risques, il y aura une proportion croissante de la population qui pourrait bientôt retrouver une vie normale.

Pourquoi à titre transitoire, avant que tout le monde soit vacciné, n'identifierions nous pas cette partie de la population, avec certificat de vaccination ou d'immunité acquise pour leur permettre d'assister ou de participer à des manifestations ou rencontres, relançant ainsi l'économie ?

On pourrait ainsi leur donner accès aux restaurants et bars qui réouvriraient, quand aux salles de spectacles on pourrait imaginer de créer deux zones, l'une réservée aux personnes immunisées où tous les sièges seraient occupables et l'autre où une jauge serait respectée.

J'entends déjà les critiques reprochant l'aspect inégalitaire de ces dispositions, mais on est en droit de se poser la question de savoir si la fermeture des salles de spectacles, bars et restaurants était une mesure égalitaire. 

 LE DIFFICILE MÉTIER DE CONSEILLER

Être conseiller d'un décideur quel qu'il soit ne demande pas de faire preuve seulement d'une grande compétence mais exige aussi une certaine humilité et une grande disponibilité.

Dans le cadre de la prise d'une importante décision, un responsable doit s'entourer de conseillers de différentes disciplines. Charge à lui de faire la synthèse des études qui lui sont fournies pour en tirer les conclusions qu'il juge être les meilleures.

Ainsi il ne peut respecter tous les conseils qui lui sont donnés dont certains peuvent être contradictoires. La pandémie actuelle est là pour le prouver, tant les exigences concernant les secteurs de la santé et de l'économie sont antinomiques.

De ce fait le conseiller qui voit que toutes ses propositions ne sont pas retenues ne doit pas en prendre ombrage et s'abstenir de critiquer la décision finale car il ne dispose que d'une partie des éléments du dossier.

Mais, une fois la décision prise, le conseiller, même si ses propositions ne sont pas retenues, doit apporter toute sa compétence pour permettre la réalisation du projet dans les meilleures conditions. C'est à ce moment là que la situation devient pour lui difficile car il doit faire preuve d'imagination et surtout d'une grande abnégation. S'il considère que le non respect de ses propositions doit conduire à un échec, il doit se retirer et s'abstenir de s'exprimer jusqu'à la fin de la réalisation du projet pour lequel il a été sollicité.

Un technicien, quelle que soit sa compétence et la discipline dans laquelle il utilise son savoir n'est pas un décideur. Prendre une décision pour la réalisation d'un projet est le rôle d'un responsable politique ou d'un Maître d'ouvrage. L'un et l'autre peuvent déléguer ce pouvoir, mais il en gardent la responsabilité. 

 RÉTROPÉDALAGE*

La bicyclette prend de plus en plus de place dans nos rues, c'est une nécessité pour le respect de l'environnement, ce n'est pas un choix. Pourquoi pensez-vous que l'on a tant apprécié de se mettre à l'abri dans les voitures notamment en hiver ?

Il faut consommer local pour éviter les émissions de carbone consécutives aux transports inutiles de denrées alimentaires. Bien évidemment une fraise gariguette du Lot et Garonne est meilleure qu'une fraise produite en Espagne en culture quasi hors sol, un ananas n'est pas mauvais, une orange et une mandarine non plus.

Il est indispensable d'économiser l'énergie fossile, elle aussi productrice de carbone. Mais l'homme, n'a cessé de remplacer sa force ou de la décupler en faisant appel à des énergies externes: force animale, vent et courant des rivières pour les moulins, soleil pour se chauffer, et enfin, énergies fossiles pour arriver à une consommation exponentielle d'énergie.

Revoir tout cela est nécessaire, et de nombreux efforts sont en cours, mais croire que l'on puisse conserver notre niveau de vie et notre confort est une utopie.

Pour accepter ce nouveau paradigme il est indispensable de changer l'ordre de nos valeurs, par exemple  préférer la qualité à la quantité, apprécier notre environnement au lieu d'aller prospecter le monde en troupeaux, choisir la lecture au lieu de la télévision, rechercher l'art de vivre au lieu de la possession de biens inutiles. Facile à dire...

Quel programme, quelle révolution, quel besoin d'éducation !

Les plus optimistes, et peut-être utopistes, parlent de croissance verte. Croire qu'elle remplacera la croissance "carbone" s'apparente à une incantation qui consiste à espérer que la recherche arrivera à fournir en grande quantité une énergie non polluante car, en fin de compte la clé du progrès, et il n'y en a qu'une, c'est la production d'énergie.

 L'UNION FAIT-ELLE TOUJOURS LA FORCE ?

Tout le monde connaît l'adage "L'union fait la force", et chacun sait que dans la plupart des métiers deux ouvriers entreprenant une tâche sont plus de deux fois plus efficaces qu'un ouvrier travaillant seul.

C'est la notion de base du travail d'équipe, c'est  ce qui a permis aux alliés de mettre un terme au régime nazi. Mais, pour que cette union soit efficace encore faut-il qu'elle soit bien organisée, que les règles de son fonctionnement soient simples et précises et que l'ensemble de ses membres y participe de bon gré et de manière constructive.

Les problèmes actuels liés à la pandémie montrent, qu'en Europe, ces conditions semblent loin d'être remplies.

L'Europe n'a pas été capable de mettre au point un vaccin. L'allemand BioNtech a été obligé de s'associer avec le géant américain Pfizer, le chercheur français Stéphane Bancel a du rejoindre les États-Unis pour trouver les moyens de mener à bien des recherches fructueuses. Cerise sur le gâteau, la Grande Bretagne qui vient de quitter l'Union Européenne a réussi à produire son propre vaccin, fruit de la recherche de l'Université d'Oxford.

Quant à la campagne de vaccination, n'en parlons pas. La bureaucratie bruxelloise a fait prendre du retard auquel se sont ajoutés ceux des administrations de chaque pays membre, parmi lesquels la France ne s'est pas particulièrement distinguée.

Ajoutons que des membres de cette Union Européenne ne font partie de cet ensemble que pour "y faire leur marché" sans intention d'y participer activement en prenant leurs propres décisions et en paralysant le système de fonctionnement en utilisant abusivement leur droit de veto ou tout au moins en faisant planer le doute de pouvoir l'utiliser.

Pour peu que la Grande Bretagne réussisse son "brexit", d'autres pays voudront l'imiter et c'en sera fini de ce magnifique projet d'Union Européenne.

Le moment est venu pour l'Europe de tirer les conséquences de cette crise, de se ressaisir, de revoir ses règles de fonctionnement, d'alléger ses lourdeurs et procédures administratives, d'arrêter de disperser d'une manière couteuse ces instances décisionnelles en plusieurs endroits du continent (Bruxelles, Strasbourg, Luxembourg) et de rechercher par tous les moyens d'accroitre son efficacité, fut ce en se séparant des membres dont la coopération paraît plus que douteuse et pour qui la paralysie prévaut sur l'action.   

 BORDEAUX-MÉTROPOLE, LA MAJORITÉ DIVISÉE

Il a suffi de peu de chose pour que la majorité de Bordeaux Métropole se divise. L'assemblage P.S Écologiste ne s'est pas entendu au sujet des aides apportées au club de football professionnel "Les Girondins de Bordeaux" en leur consentant un rabais sur la location du stade Matmut.

Les Écologistes étaient contre, le P.S s'est associé à l'opposition de droite en votant pour.

Ce spectacle en dit long sur le différent fondamental qu'il paraît y avoir, au moins à Bordeaux, entre les approches économiques des deux groupes formant la majorité.

Comment concevoir qu'un parti de gauche vole financièrement au secours d'une entreprise, car un club de football professionnel en est une, dont certains salariés, les joueurs, perçoivent des salaires indécents.

Bien des désaccords peuvent logiquement naître entre le P.S et les Écologistes, cela est normal, mais sur un tel sujet je trouve cela choquant car chaque parti semble vouloir revendiquer un attachement aux valeurs défendues par la gauche.

 CONFINEMENT EN SURSIS

Contrairement à tout attente et notamment à ce qu'avait déclaré Gabriel Attal, porte parole du gouvernement, qui avait annoncé qu'il fallait s'attendre à un confinement très serré, Jean Castex, Premier Ministre, après un Conseil de Défense traitant de ce sujet, n'a pas instauré un troisième confinement.

Il est légitime de se poser la question de ce changement brusque de méthode de lutte contre le covid-19.

On peut penser que Jean-Michel Blanquer, Ministre de l'Éducation Nationale, a plaidé la patience car il tient absolument à laisser les écoles ouvertes et doit penser que les vacances de février arrivant, elles constitueront peut-être un terrain favorable au ralentissement de la propagation de ma pandémie.

Que pourrait-il alors se passer ?

Certainement que les dispositions prises dans la soirée du 29 janvier n'auront pas de conséquences visibles dès cette semaine. Cette semaine sera certainement un moment de réflexion pour décider si toutes les zones académiques doivent prendre leurs vacances en même temps et s'il n'y aurait pas lieu de donner à ces vacances une durée de quatre semaines au lieu de deux, correspondant ainsi au temps écoulé entre le premier jour de vacances de la première zone et le dernier jour de la troisième.

Attendons un peu, mais certaines fuites peuvent faire penser que cette hypothèse est loin d'être farfelue.

 ÉQUILIBRE DE LA VIOLENCE

Les dernières enquêtes sur la violence ont montré que pendant l'année écoulée, en raison des confinements, les cambriolages et les agressions avaient régressés alors que les violences et les viols intrafamiliaux avaient progressé.

À priori rien d'étonnant: logements occupés en quasi permanence, moins de monde dans les rues et promiscuité familiale;

C'est pourtant particulièrement inquiétant . C'est comme si dans la société il y avait un taux de violence qui ait besoin de s'exprimer et que les circonstances favorisent, car il est à peu près certain que ce n'est pas celui qui viole ou qui bat sa femme qui en d'autres temps pratique les cambriolages.

Faudrait-il recréer les jeux du cirque et reconstruire des arènes ?

Quel triste constat !