lundi 30 novembre 2020

 LE "KÉKÉ" SE REBIFFE

L'éditorial de Benoît Lasserre dans le journal Sud-Ouest de samedi 28 novembre où il est question de la fronde des députés LREM contre le Premier Ministre suite à ses tergiversations pour la réécriture de l'article 24 de la Loi Sécurité, sous la conduite de leur Président Christophe Castaner, m'a fait penser immédiatement au film "Le cave se rebiffe" de Gilles Grangier, dialogué par Michel Audiard, sorti en 1961.

Il semble que Christophe Castaner, dit "le Kéké" dans sa bonne ville de Forcalquier dont il a été maire, après avoir été éconduit du Ministère de l'Intérieur, trouve un malin plaisir à critiquer son successeur à la Place Beauvau, Gérald Darmanin, ainsi que le Premier Ministre Jean Castex, ce qui n'arrange en rien Emmanuel Macron dont il fut un des premiers compagnons.

Billard à trois bandes ou fusil à trois coups ?

 QUE D'INCOMPÉTENCE !

Tous les français sont attachés à leur sécurité.

Une immense majorité souhaite que les forces de l'ordre soient respectées, dans la mesure où elles le méritent en étant irréprochables.

Tous les français sont choqués et condamnent les violences policières

Personne ne veut que les policiers et gendarmes soient stigmatisés, harcelés et fassent l'objet, jusque dans leur vie privée, d'agressions, de manifestations de haine ou de menaces de mort, uniquement en raison de leur fonction.

Personne ne peut accepter que ces fonctionnaires ne soient pas punis lorsqu'ils ont des comportements plus que douteux et que l'on ne puisse signaler ces comportement, fut ce en produisant des images à titre de preuve.

Il est donc nécessaire qu'une loi soit formulée. C'est ce qui vient d'être fait. Elle est tellement imprécise et mal écrite qu'elle ne satisfait personne et a généré de nombreuses manifestations au moment où l'on souhaite éviter les rassemblements.

On se rend bien compte alors, qu'écrire cette loi est un exercice difficile qui doit éviter à la fois d'autoriser le laxisme des forces de l'ordre et leurs violences gratuites.

Il faut donc confier cette tâche à de fins rédacteurs qui ont la chance, en étant français, pourvu qu'ils en aient la capacité, d'avoir à la fois à leur disposition un vocabulaire, une grammaire et la possibilité d'une syntaxe de grande précision.

On ne peut donc pas confier ce travail à n'importe qui, il semble malheureusement que ce n'est pas été le cas.   

dimanche 29 novembre 2020

 L'ALLOCUTION DU PRÉSIDENT

Le mardi 24 novembre 2020, Emmanuel Macron n'est pas venu à la télévision pour parler de déconfinement mais pour parler d'aménagement du confinement et de son assouplissement progressif.

Ne revenons pas sur les décisions qui ont été prises et sont rapportées partout dans la presse écrite ou parlée et télévisée, mais regardons ce qui a été le fond de son intervention.

Il a voulu donné un espoir raisonnable en sollicitant la responsabilité de chacun.

- Espoir raisonnable: en trois dates il nous a promis la quasi sortie du confinement pour le 20 janvier 2021

- Responsabilité de chacun: il a fixé des conditions directement liées aux résultats sanitaires obtenus et qui sont directement dépendant du sérieux avec lequel les gestes barrières et les consignes de sécurité seront respectés, pour que son calendrier prévisionnel soit tenu.

Ainsi il est a l'abri des reproches qui lui ont été faits pour ne pas avoir fixé avec précision une date de sortie du confinement mais aussi en fixant des règles qu'il croit indispensables, mais impossibles à contrôler pour certaines, afin que les choses se déroulent suivant ses prévisions.

Exercice délicat, plutôt réussi.

samedi 28 novembre 2020

 LA COTE DE POPULARITÉ DU PRÉSIDENT

La cote de popularité d'Emmanuel Macron a été au plus bas pendant les manifestations de gilets jaunes et pour la réforme des retraites, mais actuellement elle atteint 40%, chiffre jamais obtenu par ses prédécesseurs à ce moment du quinquennat.

Le Président est donc mieux perçu comme gestionnaire de la crise sanitaire que pour les réformes dont il avait fait le but principal de son quinquennat.

Il faut dire qu'après un départ calamiteux au mois de mars, dont les consignes contradictoires sur le port des masques ont été le principal exemple, les français ont reconnu que s'il n'a pas été le Chef d'État qui a le mieux géré la crise sanitaire, il n'a pas été, loin s'en faut, le plus mauvais. D'autre part ils ont reconnu qu'il n'a été ni le seul, ni le principal responsable de la dégradation de l'état sanitaire de notre pays.

Ainsi, Emmanuel Macron est ressenti comme plus efficace pour gérer une crise très importante et imprévisible que pour promouvoir les réformes qu'il avait envisagées.

On peut se demander si cela ne va pas lui donner des idées pour 2022 en essayant de gérer au mieux, et sans précipitation excessive, la fin de la crise sanitaire, quitte à renvoyer les réformes, qu'il avait envisager de faire, à plus tard.

Plus tard, mais quand ? Au cours d'un deuxième quinquennat espéré, et qui, lui serait obligatoirement le dernier, pendant lequel il pourrait consacrer tout son temps à l'application de son programme de 2017, étant à l'abri de la sanction par les urnes en 2027.

Le déroulement de l'année 2021 sera riche en enseignement en regardant les démarches qui seront ou non entreprises pour réformer les régimes de retraites 

 EXPERTS, CONSEILLERS TECHNIQUES, CONFLIT D'INTÉRÊT, THÉORIE DU COMPLOT

Dans tous les domaines, la recherche pour être validée, a besoin du conseil de personnels d'application confrontés à la réalité. C'est notamment le cas dans le domaine de la médecine, mais partout ailleurs comme dans l'industrie, les travaux publics ou de l'alimentaire, par exemple,  il en est de même. 

Des conseillers techniques indépendants des laboratoires de recherche peuvent être rémunérés en toute légalité sans faire partie du personnel de ces établissements. Des experts venant d'horizons très variés peuvent être nommés par des organismes chargés de valider les projets et donner leur avis sur des recherches en cours. Les uns perçoivent des rétributions en plus de leur salaire, les autres sont en général reçus avec beaucoup d'égards par ceux qu'ils doivent contrôler.

De là a considérer que ces experts ou ces techniciens de haut niveau sont "achetés", il n'y a qu'un pas qui est souvent franchi allègrement par ceux qui soupçonnent systématiquement de malhonnêteté les personnes ayant soit le pouvoir de décider, soit celui d'influencer le déroulement d'une action qui pourrait être génératrice de revenus importants.

Ils utilisent aussi  l'accumulation de ces soupçons, et c'est particulièrement le cas actuellement, pour échafauder toutes sortes de théories, visant à expliquer que le monde est corrompu, plein d'arrières pensées, et qu'une petite partie de l'humanité arrive à orienter ainsi la marche du monde dans le but d'en favoriser une infime minorité. Ainsi naissent les théories du complot.

Sommes-nous devenus une génération de misanthropes où la méfiance prévaut sur l'intelligence ?

Il doit bien y avoir quelque part une raison à ce mal pour qu'un film comme "Hold up" ait le succès qu'il connait actuellement sur les réseaux sociaux.. 

mercredi 25 novembre 2020

 UN ÉDITORIAL IMPORTANT

Le Canard Enchaîné a publié, dans son édition du 18 novembre 2020, un éditorial important sous la signature de son rédacteur en chef, Éric Emptaz, sous le titre "Complètement complotiste".

Cet article traite, pour le critiquer et  le démolir, du fameux film "Hold up" qui n'est qu'un mélange réussi de faits réels et de fake news pour accréditer, en résumant un peu vite, la thèse de la création d'un virus pour soumettre l'humanité aux puissants de la finance par l'intermédiaire des importants laboratoires pharmaceutiques.

Pourquoi cet article me paraît si important alors que bien d'autres journaux ont publiés des critiques équivalentes ? Tout simplement parce que le Canard Enchaîné, journal satirique s'il en est, critique constamment les personnalités responsables, coupables d'utiliser leur pouvoir pour influer sur la marche du monde, souvent en utilisant la finance comme moyen d'action.

De ce fait il est facile de trouver dans ce journal des éléments permettant d'envisager que les théories complotistes pourraient être les seules crédibles.

C'est tout à l'honneur de son rédacteur en chef de publier un tel article qui montre bien que l'on peut alerter la population sur les travers de certains détenteurs d'une partie de pouvoir, sans pour cela, en reliant habilement des événements critiquables, échafauder des théories complotistes, laissant croire que nous vivons dans un monde où quelques méchants avides de pouvoir veulent contrôler l'humanité, aidés en cela par une minorité silencieuse et soumise, au détriment de l'immense majorité de ce monde.  

 BLACK  FRIDAY

Black Friday, voila encore une importation des États-Unis, que nous critiquons tant et ne cessons d'imiter, et qui met actuellement notre gouvernement dans une situation difficile en raison de la pandémie. Comment, en fin de confinement ou en déconfinement progressif, peut on autoriser subitement une journée de folles dépenses dans des commerces qui seront envahis et où il sera difficile de respecter les distances sanitaires de sécurité ?  Le Dieu des achats compulsifs va-t-il en une journée compromettre les efforts d'un mois de privation ?

Nous préférons importer les retombées commerciales des fêtes plutôt que les fêtes elles même, qui du reste ne nous concernent pas. Curieuse attitude à l'époque où l'on nous rebat les oreilles de recyclage, récupération, réparation, merveilleuses recettes à base d'épluchures de légumes et que sais-je encore.

Le Black Friday aux États-Unis n'est que le lendemain de Thanksgiving, fête de la réconciliation des colons et des autochtones en Amérique du nord. En quoi cela nous concerne-t-il,? Fête-t-on le 14 juillet aux États-Unis ?

Dans le même ordre d'idée, toujours pour faire marcher le commerce et inciter à la dépense, nous avons importé Halloween. Mais là, chose encore plus cocasse, cette fête d'origine celtique a eu besoin de passer par les États-Unis pour revenir sur notre territoire, lui même occupé en partie par les Celtes bien avant que les États-Unis n'existent.

Ces deux exemples montrent bien que les emprunts que nous faisons aux américains, tout en les critiquant, n'ont pour but que de provoquer la surconsommation de produits pas nécessairement utiles ou indispensables. Peu importe, l'argent circule et le PIB, si mal en point, s'y retrouve un peu.

mardi 24 novembre 2020

 VIVE LE VENT ! VIVE LE VENT......

Vive le vent ! Vive le vent d'hiver...,  voila la chanson que nous serons peut-être obligé de chanter comme une prière au mois de février si par malheur, comme il paraît possible, nous venions à manquer d'électricité, pour faire tourner les quelques éoliennes que nous avons sur notre territoire.

L'écologie n'est pas une mode, le respect de notre environnement est une nécessité pour la survie, non pas de la planète car elle n'a pas besoins de nous et a déjà connu bien des catastrophes, mais pour l'espèce humaine.

De ce point de vue, l'écologie doit être raisonnablement pensée et nécessite que l'on prenne des mesures qui permettent de la respecter sans que, en compensation, d'autres viennent la détruire.

C'est particulièrement le cas de l'électricité produite par nos centrales nucléaires. Bien que nous ne sachions pas pour le moment détruire ou traiter convenablement les déchets issus de cette production d'électricité, nous savons les stocker en prévision de jours meilleurs quand nous saurons nous en débarrasser proprement, il est indiscutable que cette énergie nucléaire est la principale et la plus puissante qui permette de produire de l'électricité sans dégager des gaz à effets de serre.

C'est donc un relai indispensable vers la production, en quantité suffisante, d'énergie renouvelable non polluante. Nous avons la chance d'être le pays le mieux pourvu dans le domaine du nucléaire, ne continuons pas à dilapider ce capital, dont nous disposons depuis un demi-siècle, en fermant prématurément nos centrales nucléaires, et travaillons d'arrache pied pour lui trouver une solution de remplacement ou pour la rendre propre comme le laisse espérer le projet ITER de production d'énergie par fusion nucléaire.

lundi 23 novembre 2020

 MANIFESTATION DES RETRAITÉS

Retraité depuis plus de vingt ans, je me suis plains de l'érosion de mon pouvoir d'achat (plus de 20%), de l'augmentation de la CSG, de l'accroissement des primes des mutuelles, etc...

J'ai participé à toutes les manifestations pour défendre mes acquis, sans grand succès d'ailleurs.

Mais je ne me suis pas joins à la grogne lors de l'élaboration du projet de réforme des retraites qui aurait pu apporter plus de justice sociale, en me réservant toutefois le droit de manifester si le texte issu des négociations avait, une fois de plus pénalisé, les retraités.

Bien que la situation des retraités ne s'améliore pas, je n'ai ni participé, ni cautionné la dernière manifestation des retraités du 17 novembre. Je pense, en cette période de pandémie où tant de gens perdent leur emploi et leur revenu et dont certains même se retrouvent à la rue ou sous le seuil de pauvreté, qu'il est indécent lorsque l'on est retraité et que l'on a un revenu garanti, fut-ce-t-il parfois considéré comme insuffisant, d'oser se présenter comme les principales victimes des circonstances actuelles.

Si, nous retraités, sommes plus vulnérables que les autres en cette période de pandémie, c'est uniquement pour des raisons de santé, sans occulter toutefois que certaines personnes, que je crois minoritaires, profitent de la situation actuelle pour accroître leurs revenus.

dimanche 22 novembre 2020

 L'INTERVIEW DE BARAK OBAMA  SONNE COMME UN AVERTISSEMENT

Le mardi  17 novembre Barak Obama a été interviewer sur France 2 par François Busnel à la suite de la sortie du premier tome de ses mémoires "Une terre promise".

Moment de télévision fort intéressant mené par un journaliste de qualité face à un Président faisant preuve à la fois d'humilité, d'une grande hauteur de vue et d'une intelligence très affutée.

Le moment le plus intéressant fut celui de son explication de l'intrusion de Donald Trump  dans la vie politique, pour finalement lui succéder à la tête de  l'état le plus puissant du monde.

Pour lui la mondialisation qui favorise les grandes métropoles et toute la partie la plus instruite de son pays, mais inquiète terriblement les habitants, que l'on dit en France être ceux des "territoires", est la cause d'une fracture sociale qui fait le lit du populisme dans lequel, ceux qui se considèrent comme laissés pour compte, se glissent sans se poser la question des raisons qui animent ceux qui les sollicitent.

Cette approche très pertinente est aussi celle que le géographe français Christophe Guilluy  a  décrit notamment dans "La fracture sociale" et " La France périphérique".

Il y a de ce point de vue une indiscutable similitude entre les États-Unis et la France et, loi bien connue, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il paraît raisonnable d'émettre pour notre pays les plus vives inquiétudes en ce qui concerne les prochaines élections. 

Un ou une "Donald Trump d'opérette" dans un pays aussi fragile qu'est actuellement la France serait une catastrophe. Nous ne pouvons pas nous permettre cet intermède régressif.


samedi 21 novembre 2020

 LE CONTRÔLE DES RÉSEAUX SOCIAUX

Depuis maintenant plus de cinq ans je publie journellement un article sur mon blog et en informe "mes amis" sur Facebook. Il m'est arrivé, à plusieurs reprises, que mes publications soient refusées car non conformes à la déontologie de ce réseau.

Il y a donc un contrôle, qui de plus doit être particulièrement pointilleux, car certains de ces articles ont été publiés par le journal Sud-Ouest que je considère comme un journal sérieux et qui ne voudrait certainement pas prendre la responsabilité de publier, par exemple, des textes calomnieux.

Je ne comprends donc pas qu'il puisse circuler sur ces réseaux tous les mensonges, fausses nouvelles, calomnies, grossièretés, incitations à la violence et à la haine, qui détruisent les liens sociaux car il me semble que la preuve est faite, que sans parler de censure, ces réseaux peuvent être sévèrement contrôlés.

vendredi 20 novembre 2020

 MANIFESTATIONS POUR LE MESSE

Bien que les églises soient ouvertes, il est interdit, en raison du confinement, d'assister collectivement à la Messe. Le dimanche 15 novembre de nombreux catholiques se sont rassemblés sur le parvis des églises pour manifester leur mécontentement.

Il est tout à fait concevable que pour un croyant la nourriture spirituelle soit tout aussi importante que la nourriture corporelle ou intellectuelle. Mais, autant il est possible de se recueillir chez soi, de prier dans son appartement, de lire des textes sacrés ou d'autres textes pour satisfaire sa curiosité et entretenir son agilité intellectuelle ou s'informer et participer ou pratiquer des jeux de réflexion, autant il est particulièrement difficile parfois de cultiver un potager ou d'entretenir une basse-cour pour s'alimenter.

Que l'on pense que le confinement est excessif est une chose, mais que l'on manifeste devant les église alors que l'on peut y entrer pour se recueillir fait pour le moins preuve d'impatience.

Mais ces manifestations ne cacheraient-elles pas une autre motivation? L'Islam et la lutte contre l'islamisme occupe malheureusement maintenant une bonne partie de l'actualité et montre, en contre point, que cette religion, l'Islam, est de plus en plus présente dans notre pays. Ces rassemblements devant les églises ne veulent-ils pas rappeler aux pouvoirs publics et à la nation que le Catholicisme, bien que décroissant, est toujours présent dans notre société, qu'il fait partie de notre histoire et que cette religion y occupe encore la première place ?

Ce genre de manifestation est toutefois plus sympathique que lorsque la fraction intégriste et fondamentaliste de cette religion défile contre l'avortement, le mariage pour tous ou la PMA, bien qu'une grande partie des participants soit souvent la même. 

mercredi 18 novembre 2020

 LE DÉNI DES RÉALITÉS

Les récentes élections présidentielles aux États-Unis nous ont montré à quel point un Président américain pouvait nier les réalités. Donal Trump qui a été élu en 2016 en ayant eu trois millions de voix de moins qu'Hilary Clinton refuse de reconnaître sa défaite alors qu'elle est totale.

Quatre million de voix de moins que Joe Biden qui a recueilli 51,5% des suffrages et 56,66% de grands électeurs;

Emporté par son égo, et craignant d'être battu, Donald Trump avait contesté le résultat des élections bien avant le déroulement du scrutin. Rien d'étonnant à son comportement une fois les résultats publiés, mais, chose aussi aberrante, le comportement de Marine Le Pen qui lui a emboîté le pas en disant que le match était fini mais que les résultats n'étaient pas encore connus.

Bel exemple du respect de la démocratie et du choix des électeurs, mais on peut beaucoup pardonné à quelqu'un qui se sent orpheline en ayant perdu son exemple, son guide et ses espoirs. N'est-ce pas Messieurs Jaïr Bolsonaro et Victor Orban dont le silence s'apparente à un recueillement consécutif à un deuil douloureux ?

 UNE HONTE POUR LA JUSTICE

Je n'ai jamais compris que Rachida Dati devienne un jour, par la grâce de Nicolas Sarkozy, Ministre de la Justice comme un lapin sort du chapeau d'un prestidigitateur.

On ne peut pas dire qu'elle fut brillante à d ce poste, mais il était difficile de lui reprocher d'avoir failli à la tâche qui lui était confiée.

Mais le journal Sud-Ouest du vendredi 13 novembre 2020 rapporte l'un de ses SMS adressé à Brice Hortefeux où elle s'avère menaçante, on la savait déjà vindicative mais cela ne peut remettre en cause sa compétence et son comportement en tant que Garde des Sceaux, mais on apprend aussi qu'elle était au courant de circulation d'argent liquide entre le Ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et le sulfureux Ziad Takiédine et qu'elle utilisait la connaissance de ces faits pour exercer un chantage afin de garder une certaine tranquillité qu'elle craignait de perdre.

Il aurait certainement été malvenu qu'une Ministre de la Justice pratique la délation en rapportant publiquement ces faits, mais un peu de respect de la fonction qu'elle occupait aurait du lui faire envisager de quitter son poste à l'époque où elle avait ces éléments en sa possession.

mardi 17 novembre 2020

 POURQUOI NE PAS RESPECTER LE CONFINEMENT ?

Il est tout à fait légitime, à titre personnel, de considérer que le confinement n'est pas la meilleure méthode pour lutter contre la pandémie du covid-19.

Par contre il est difficile de nier que le premier confinement a eu une réelle efficacité pour limiter les dégâts causés par la pandémie.

Dans ces conditions il faut honnêtement reconnaître l'efficacité des dispositions prises par le gouvernement, quels que soient les hésitations et les mensonges constatés au début de l'événement, même si l'on pense que d'autres dispositions auraient pu être plus appropriées.

Simplement, par civisme, il me paraît logique et raisonnable d'avoir une attitude responsable et d'éviter d'enlever l'espérance de bienfait que l'on peut avoir de ce deuxième confinement.

Mais je comprends les petits commerçants qui peuvent légitimement se poser la question de l 'intérêt de la fermeture de leurs établissements  si leurs clients respectent scrupuleusement les règles du confinement et les gestes barrières. Ils peuvent se demander si leur assez faible poids économique dans le calcul du PIB, par rapport à celui de la grande distribution, n'a pas fait d'eux des victimes facilement désignées. 

Si ces petits commerces étaient ouverts, dans la mesure où je respecterais les contraintes qui nous sont imposées, je ne me sentirais pas, en les fréquentant, coupable d'imprudence, ce qui ne serait pas le cas si je participais à des réunions ou des repas de famille mélangeant à la fois des gens de tous âges, des travailleurs plus ou moins exposés et des jeunes enfants ou étudiants.


lundi 16 novembre 2020

 LEADER OU FÉDÉRATEUR ?

Un sondage récent sur les potentiels candidats ou candidates de gauche à l'élection présidentielle de 2022 a montré que Jean-Luc Mélenchon arriverait en tête devant Anne Hidalgo et Ségolène Royal. Mais le premier atteint 17% et ses suivantes de l'ordre de 13% des intentions de vote.

La barre des 50% parait lointaine et quasi inatteignable si les voix sont dispersées comme c'est nécessairement le cas dans un sondage de la sorte.

Ne faudrait-il pas que ceux, et ils sont nombreux, qui souhaitent une candidature unique de la gauche fassent procéder à un sondage pour savoir quel est le candidat ou la candidate de gauche le plus fédérateur, c'est à dire celui ou celle qui permettrait de rassembler le maximum de voix lors du premier tour de l'élection et de fédérer tous les courants de pensée pour atteindre le second tour. En un mot non pas celui qui est le mieux placé en cas de candidatures multiples mais celui qui sera le plus fédérateur et le moins rejeté en cas de candidature unique.

Ce sondage serait particulièrement intéressant et éclairant et permettrait peut-être enfin de savoir si cette pauvre gauche à l'agonie est capable de se réunir autour d'une personnalité qui serait son dénominateur commun.

Les différents partis politiques de gauche devraient alors signer un pacte de coopération visant à écarter le plus possible un éclatement prématuré d'un accord peut-être péniblement obtenu. Rappelons nous qu'en 1981 si le CERES de Jean-Pierre Chevènement n'avait pas rejoint le PS de François Mitterrand, la victoire aurait été impossible.

dimanche 15 novembre 2020

 LES PARTICULARITÉS DE L'ALSACE / MOSELLE

Chacun sait que de 1871 à 1918 l'Alsace et la Moselle (et non toute la Loraine), sont devenues allemande.

Pendant cette longue période, des lois importantes ont été promulguées en France et notamment la loi de 1901 sur les associations et la loi de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État.

Lorsque l'Alsace et la Moselle sont redevenues françaises elles n'ont pas été obligées d'appliquer les lois qui ont été prises en France entre 1871 et 1918 et de ce fait n'ont pas été soumises aux lois de 1901 et 1905. Il en résulte une disparité au niveau national et même au niveau de la région Grand Est

La loi de 1905, en particulier, qui scelle la séparation de l'Église et de l'État ne s'appliquant pas, le clergé, prêtre et pasteurs, est rémunéré sur les deniers publics.

N'y aurait-il pas là une atteinte à la laïcité dont on parle tant actuellement ? Ne peut-on reprocher à l'État de supporter les dépenses liées à certains cultes ? Ne risque-t-on pas d'entendre des revendications venant d'autres cultes peu présents en France en 1905 qui voudraient profiter des mêmes avantages ?

Accessoirement cette particularité crée d'autres situations aberrantes comme des jours fériés qui ne sont pas fêtés dans le reste de l'hexagone, tels que mardi-gras et vendredi saint, ce qui m'avait empêché, lorsque j'étais en activité, d'organiser une réunion à l'échelon national lors de ces journées, des participants venant de Metz étant en congé.

Est-ce normal lorsque l'esprit de patrie et la notion de nation risquent d'être remis en cause, de voir une partie du territoire national régi par d'autres lois que celles auxquels tous les français sont soumis ?

 

samedi 14 novembre 2020

 LE TUNNEL

En début d'année le covid-19 nous a fait entrer dans un tunnel dont nous ne connaissions pas la longueur et ne percevions pas l'issue.

Après un premier accident nous avons du réduire considérablement notre vitesse et, nous croyant en sécurité après avoir fait preuve d'une grande prudence, nous avons repris notre vitesse de croisière. Certainement un peu vite car nous n'étions que convalescents et de ce fait nous avons rechuté. Ce deuxième accident s'est révélé plus grave que le premier et pourtant nous hésitons à le traiter avec autant de sérieux que nous l'avions fait précédemment.

Le risque que nous prenons est immense.

Mais depuis le début de cette semaine, une lueur d'espoir est une étincelle sont apparues.

Notre guérison donne l'impression de commencer à prendre une bonne direction, le nombre de victime commence à décroitre et surtout nous espérons pouvoir nous mettre en sécurité à assez brève échéance en prenant des dispositions préventives qu'il faudra, pour qu'elles soient efficaces, appliquer avec le plus grand soin.

Ainsi le calvaire sanitaire que nous connaissons depuis le début de l'année ressemble à un douloureux parcours sans réelle visibilité sur notre avenir si ce n'est de voir la pandémie commencer à régresser et un nouveau vaccin nous apporter un remède préventif, à conditions que pour profiter de ces bonnes  nouvelles nous fassions preuve du plus grand sérieux: confinement rigoureux pour maîtriser au mieux la pandémie et vaccination de masse pour la prévenir.

vendredi 13 novembre 2020

 FICTION SUR LE GÉNÉRAL DE GAULLE

France 2 a diffusé, en deux émissions de trois épisodes chacune, une fiction sur le Général de Gaulle intitulée "De Gaulle, l'éclat et le secret". Le casting et les maquillages étaient remarquables. Lorsque l'on a vécu certains des épisodes rapportés, il était facile d'identifier les personnages. De Gaulle, Churchill, Eisenhower, Pompidou, Malraux, Thorez etc. étaient plus vrais que nature.

Au niveau informatif la première émission traitant des années 1940-1946 était très instructive. Il n'en a pas été de même, me semble-t-il de la deuxième émission traitant du retour du général au pouvoir entre 1958 et 1969.

Sans vouloir ternir la mémoire du Général qui s'est montré visionnaire à plusieurs reprises en 1940 et 1958, le scenario a semble-t-il exagéré ce coté fort intéressant du personnage, mais lui faire prévoir l'avenir, comme c'était le cas, lorsque l'on connait le développement des événements postérieurs au moment où il a quitté le pouvoir, était plutôt facile.

Craindre la trahison de Pompidou, envisager la trahison de Giscard, prédire le déclin de la France et peut-être même l'indépendance de l'Algérie dès 1958, car la question reste de savoir si sur cet événement de Gaulle s'est adapté à la réalité des faits ou s'il les avait prévus, me paraît quelque peu osé.

On sentait durant toute cette fiction une forme d'adoration du Général qui, notamment dans la deuxième partie, m'a parue un peu excessive.

jeudi 12 novembre 2020

 LA RÉPUBLIQUE NOUS APPELLE....

Ça y est, Jean-Luc  Mélenchon qui s'est dit "être la République", se lance une nouvelle fois dans la course à l'Élysée. De cette manière il interdit très tôt une candidature unique de la gauche en imposant la sienne. Quelle conception de la démocratie que de se croire le seul capable d'unir la gauche alors que l'on est souvent remis en question au sein de son propre parti !

En se comportant de la sorte il prend la responsabilité d'empêcher un représentant de la gauche d'accéder au second tour à l'élection présidentielle en 2022.

Mais, souvenons nous, "La République nous appelle" sont les premières paroles et les plus importantes du refrain du "Chant du départ", dont Valéry Giscard d'Estaing voulait faire l'hymne national. Souhaitons que ce soit celui du départ de Jean-Luc Mélenchon de l'arène politique pour que la gauche puisse espérer retrouver un nouveau souffle en présentant un programme fédérateur et consensuel.

mercredi 11 novembre 2020

 NOËL AU BALCON....

Nul ne sait, la météo n'étant pas fiable à plus d'un mois de distance, si l'on entendra le dicton "Noël au balcon, Pâques aux tisons".

Mais, ce que l'on sait, c'est qu'à Noël la pandémie du covid-19 ne sera pas terminée et, même si l'on notera probablement une diminution de sa virulence, il y a fort à parier que le Noël 2020 ne sera pas comme les autres.

Certains passeront une partie de Noël aux balcons pour montrer leur soutien au personnel soignant en les applaudissant, d'autres occuperont ces mêmes balcons, coupe de champagne à la main, pour trinquer avec leurs voisins, d'autres encore ne tiendront pas compte des recommandations de distanciation sanitaire et, en toute imprudence, se réuniront et festoieront comme de coutume.

Cela me rappelle la définition de "balcon" que Léo Campion, humoriste des années 1970, avait donné dans son "Dictionnaire". Balcon: plateforme avancée où l'on danse bêtement.

mardi 10 novembre 2020

 MANQUE DE FIABILITÉ DES SONDAGES AUX ÉTATS-UNIS

Il est difficilement concevable que dans un pays à la pointe de la technique et particulièrement bien pourvu en cerveaux de grande qualité comme les États-Unis, les sondages pour les élections présidentielles soient aussi peu fiables.

En 2016, Hilary Clinton devait gagner l'élection, elle l'a perdue, en 2020 Joe Biden devait être largement en tête et les résultats se sont tenus dans un mouchoir de poche.

L'interprétation des sondages donne l'impression que les sondeurs ignorent les règles du scrutin. En effet, en valeur absolue, les prévisions sont convenables, mais compte tenu du mode de scrutin il semble que les résultats des sondages obtenus par états ne soient pas pris en compte.

Si l'on compare l'élection présidentielle aux États-Unis et les élections régionales en France, il y a une sorte de similitude.

Aux États-Unis les démocrates étaient globalement largement en tête mais les résultats dans chaque état n'avaient pas été correctement analysés. En France, les sondeurs avaient bien prévu que le Rassemblement National serait le parti qui obtiendrait le plus de voix mais aussi qu'il n'obtiendrait au maximum que deux régions. Ce qui c'est vérifié car il n'en a obtenu aucune, et les régions potentiellement accessibles à ce parti avaient été clairement identifiées.

Nos instituts de sondages seraient-ils meilleurs que ceux des États-Unis ? Incroyable mais encourageant. 


lundi 9 novembre 2020

 N'ATTENDONS PAS TROP DE JOE BIDEN

S'il arrive à nous débarrasser de Donald Trump, c'est déjà un aspect positif de son élection qui arrêtera au moins les nombreux dégâts provoqués par son prédécesseur.

Mais on ne peut dire qu'il va occuper ce poste suprême de dirigeant de la première puissance mondiale dans les meilleures conditions. Il a contre lui le Congrès, le Sénat et la Cour Suprême fédérale qui, elle est installée pour longtemps, sans compter le nombre impressionnant de juges nommés par Donald Trump.

Ne croyons pas non plus que la protection de l'Europe sera l'une de ses préoccupations principales, mais espérons simplement que par pragmatisme il essaiera de resserrer les liens entre l'Europe et les États-Unis.

Au delà de cela, au niveau mondial, la lutte contre le réchauffement climatique, la réactivation des traités internationaux font partie de nos espérances. Reste le problème du brexit. S'intéressera-t-il au sujet ou va-t-il intervenir pour aider Boris Johnson ? Nul ne le sait. Attendons.

Le plus important semble être que ce nouveau mandat ne permette pas aux Républicains de considérer que leur avenir, pour reprendre le pouvoir, passe par le retour de Donald Trump ou de l'un des membres de sa famille, ou encore, simplement qu'ils croient que cette manière outrancière de pratiquer la politique est le seul chemin qui puisse mener à la reconquête du pouvoir.

dimanche 8 novembre 2020

 OUF ?

Voila une interjection qui devrait être suivie d'un point d'exclamation exprimant une forme de satisfaction, la fin d'une inquiétude ou un apaisement.

Pourtant le scrutin présidentiel aux États-Unis tourne à l'avantage des démocrates, mais il sera remis en question par un personnage qui n'a aucune intention de respecter le verdict des urnes, qui se plaint par anticipation et engage des procédures, comptant sur ceux qu'il a mis en place pour favoriser sa tricherie.

Ce n'est donc pas une satisfaction mais une inquiétude profonde que ce "ouf ?" exprime

samedi 7 novembre 2020

 LE VRAI VISAGE DES ÉTATSUNIENS

Lorsque il y a quatre  ans Donald Trump a pris le pouvoir aux États-Unis, on a pris cet événement pour un accident de l'histoire. Que n'a-t-on dit, rejet de Hilary Clinton, intervention de la Russie, faible motivation des démocrates.

Quatre ans plus tard, force est de constater que Donald Trump a renforcé sa base électorale, car pour cette élection qui a connu la plus forte participation au scrutin, Donald Trump recueille sensiblement encore 50% des suffrages. Chiffre particulièrement inquiétant.

Penser que la population de la première puissance mondiale souhaite être dirigée par un grossier personnage, affairiste, macho, sexiste qui porte la satisfaction personnelle au premier rang de ses préoccupations est particulièrement inquiétant. Arriver à ce résultat en étant soutenu essentiellement par des affairistes, des porteurs d'armes ou des religieux rétrogrades ou illuminés qui ne croient même pas que la terre est ronde, est simplement surréaliste.

Que de dégâts à retentissement mondial en quatre ans dont le retrait des accords de Paris sur le climat, la remise en cause de traités internationaux ou la surtaxation de produits importés sont les exemples les plus caractéristiques.

Le Monde est malade, malade d'affairisme à l'ouest, malade d'idéologie religieuse à l'est.

Les nuages de l'obscurantisme s'accumulent. Quels que soient les vents porteurs, ils menacent d'éteindre les lumières que l'Europe, et particulièrement la France, avaient allumées il y a trois siècles. 

vendredi 6 novembre 2020

 CAFOUILLAGE

Jusqu'à ce jour, je m'étais bien gardé de critiquer le gouvernement pour sa manière de gérer la pandémie du covid-19 tant le problème est délicat à résoudre et que rien ne prouve que d'autres auraient fait mieux, puisqu'aucune proposition sérieuse n'a été formulée.

Bien évidemment au début de cette pandémie, j'ai peu apprécié les décisions contradictoires sur le port du masque qui avaient pour but de cacher notre impréparation chronique depuis au moins une décennie.

Le premier confinement, difficile à supporter, s'est plutôt bien passé et son efficacité a été indiscutable. On ne peut en dire autant du déconfinement confié à Jean Castex qui a été catastrophique et grandement responsable de la reprise de la pandémie.

Avant de se rendre compte de l'incidence des nouvelles mesures prises sur la maîtrise de la pandémie à partir du 11 mai, Monsieur Déconfinement, Jean Castex a été nommé Premier Ministre à la place d'Édouard Philippe qui avait plutôt bien géré le confinement.

Maintenant que la pandémie a repris sa dangereuse progression et qu'il faut reconfiner, Jean Castex se montre encore moins brillant en Monsieur Reconfinement qu'il ne l'a été en Monsieur Déconfinement. Que de cafouillages: problème de concurrence entre grandes surfaces et petits commerces, fronde des enseignants face à des classes surchargées ne permettant pas de respecter la distanciation sanitaire, gronde des télétravailleurs pénalisés car leurs véhicules restent en stationnement payant devant chez eux et sont sanctionnés, impossibilité pour les forces de police de contrôler sérieusement les déplacements tant les situations dérogatoires sont nombreuses et incontrôlables. 

À ce compte là il faut craindre que ce reconfinement n'ait pas les effets escomptés, que quatre semaines ne suffisent pas et qu'il faille se préparer à passer Noël chez soi en téléréunions familiales

jeudi 5 novembre 2020

 BIENVENUE MON GÉNÉRAL

C'est ce que pourrait dire l'ensemble de la gauche au général Pierre de Villiers qui vient de publier un ouvrage qui paraît s'apparenter à une ébauche de programme électoral.

Ce général, remercié sans ménagement et publiquement par le tout jeune Président Emmanuel Macron, se verrait peut-être bien porter les couleurs de la droite proche de l'extrême droite en espérant avoir plus de succès que son frère Philippe.

Ce serait peut-être le seul moyen actuellement d'éviter de nouveau le duel Emmanuel Macron / Marine Le Pen, car vouloir représenter toute la droite ne serait certainement pas du goût de ceux qui espèrent tant de la prochaine élection de 2022.

Dans ces conditions la droite aurait, avec Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen, un représentant de LR et le Général Pierre de Villiers, beaucoup de mal à être présente au second tour si, mais c'est probablement une utopie de le croire, la gauche arrivait à présenter une candidature unique, à moins que la possibilité d'un succès la fasse devenir raisonnable.

Rêve de gosse ou rêve de gauche ? 

mercredi 4 novembre 2020

 POURQUOI-PAS UN IMPÔT DE SOLIDARITÉ ?

Suite à la fermeture des petites commerces de produits non essentiels en raison du reconfinement, une injustice flagrante est apparue entre ces commerces d'une part, et les grandes surfaces et la vente en ligne d'autre part.

Comme on peut toujours acheter des produits autres que ceux de première nécessité en ligne et dans la  grande distribution, non seulement les petits commerces sont pénalisés mais les autres formes de commerce sont avantagées.

Bien des maires font des barouds d'honneur, parfois par conviction, parfois par opportunisme électoral. Les plus sérieux soutiennent les petits commerces les autres en rajoutent en prenant des arrêtés inapplicables en autorisant l'ouverture de ces commerces.

Il est évident que si l'on veut que le confinement soit utile, il faut éviter que les gens circulent régulièrement pour faire des achats de toute sorte.

Mais si la consommation ne baisse pas très sensiblement, c'est que  ce que les petits commerces perdent  les grandes surfaces et les commerces en ligne le gagnent.

Pourquoi alors ne pas comparer les bénéfices et les chiffres d'affaire de ces derniers entre l'année 2020 et une année moyenne  et surimposer ces bénéfices pour alimenter une caisse de solidarité réservée à l'indemnisation de ceux qui pâtissent du reconfinement ?

N'y aurait-il pas là une idée à creuser qui serait moins préjudiciable à l'économie que d'interdire à tous les commerces de vendre autre chose que des produits de première nécessité ?

mardi 3 novembre 2020

 FAUT-IL ARMER LES POLICES MUNICIPALES ?

Jusqu'à ce jour je pensais comme Pierre Hurmic, nouveau maire de Bordeaux, que la Police Municipale devait assurer la tranquillité et la Police Nationale  la sécurité, et de ce fait, que les policiers municipaux ne devaient pas être armés. 

Je pensais, et pense toujours, que le port d'armes nécessite une formation sérieuse et une maîtrise parfaite du comportement . Il est important de n'autoriser cette pratique qu'avec parcimonie et vigilance.

Mais les événements actuels ont montré que le terroriste qui qui a tué trois personnes dans la Basilique niçoise a été maitrisé par des policiers municipaux armés, et de plus, que cet assassin n'a pas été abattu et qu'il pourra être déféré devant la justice et ainsi, peut-être, fournira-t-il des informations précieuses.  

Ces policiers municipaux ont fait preuve d'une grande maîtrise et d'un grand professionnalisme. Sont-ils représentatifs de l'ensemble de leur profession ? Souhaitons-le.

Aussi, je pense maintenant que la Police Nationale pourrait être aidée par la Police Municipale en armes, à condition que la formation de ces policiers soit équivalente à celle de leurs homologues nationaux.

Un autre élément m'a amené à revoir ma position. Aux États-Unis où l'insécurité est palpable et où le port d'armes est autorisé, bon nombre de citoyen se rue vers les armureries. Il se faudrait pas qu'en France le climat d'insécurité et la faiblesse des forces de police incitent les français à s'armer, fut ce contre ce que la loi interdit. Il y à là in dangereux risque de dérive.

Je regrette vraiment d'avoir revu ma position sur un tel sujet, mais j'espère qu'il ne s'agit que d'une adaptation à la dérive que le monde connaît actuellement sans pour cela que je sois soupçonné de remettre en cause les principes de tolérance que j'ai toujours défendus.  

lundi 2 novembre 2020

 IMAGES RÉCONFORTANTES

Après les attentats de Conflans Sainte Honorine et de Nice, qu'il était réconfortant et encourageant de voir des imams, des prêtres et des rabbins se recueillir ensemble devant le corps des victimes et parfois même assister au même office religieux comme ce fut le cas à la Cathédrale de Poitiers.

Il faut compter sur ce imams pour apaiser les conflits internes à la religion musulmane sur notre territoire. Ce sont ces hommes instruits et de bonne volonté, comme l'imam de la Mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, qui doivent être écoutés et non pas ces terroristes incultes qui manipulent les foules en promettant d'être transformé en cochon si l'on écoute de la musique, comme le prédit l'imam de Brest.

Vouloir, comme veut le faire notre gouvernement, ainsi que ses prédécesseurs d'ailleurs, réformer l'Islam est une utopie. Un religion ne se réforme, n'évolue ou ne s'adapte pas sous la pression de l'extérieur, mais uniquement par l'écoute de la parole d'érudits éclairés.

Il est certes plus facile d'imposer ces bonnes paroles lorsqu'une religion est structurée et hiérarchisée sous la direction d'un guide ou d'un chef reconnu. Ce n'est malheureusement pas le cas de la religion musulmane, ce qui rend les choses beaucoup plus difficiles.

dimanche 1 novembre 2020

 ENCORE UN P'TIT DERNIER !

Encore un p'tit dernier bain !

Encore un p'tit dernier tour à la plage !

Encore une p'tite dernière balade en forêt !

Encore une p'tite dernière récolte de cèpes !

Que de bonnes idées pour s'aérer et se détendre avant au moins quatre semaines de confinement.

Mais un p'tit dernier verre ou un p'tit dernier repas, les uns près des autres aux terrasses ou dans les cafés ou restaurants est-ce une bonne idée ? N'est-ce pas le témoignage que bon nombre de nos concitoyens n'acceptent que contraints et forcés les mesures sanitaires qui ont pour but de les protéger et de protéger la société ?

Faut-il leur en faire le reproche ? À priori, un minimum de réflexion aurait du leur faire prendre conscience du danger de tels comportements, mais, tout compte fait, si certains médecins, chercheurs et spécialistes, certes minoritaires, n'avaient pas profité de la pandémie pour faire entendre une voix discordante et accéder ainsi à une forme de vedettariat, nous n'en serions peut-être pas là.