samedi 30 avril 2016

PROTECTION RAPPROCHEE

Le transfèrement de Salah ABDESLAM s'est fait avec beaucoup de précautions et sous haute protection. Des dispositions sont prévues pour éviter que lors de sa détention il ne puisse mettre fin à ses jours.
Mais, court-on vraiment ce risque?
Je pense qu'il ne peut être mieux protégé qu'en prison. Ce qui pourrait lui arriver de pire serait de retrouver la liberté car ceux pour qui il se battait ne lui pardonneraient jamais d'avoir refusé d'accomplir le dernier acte du kamikaze et de ne pas avoir lutté jusqu'à la mort lors de son arrestation.
La Justice française le condamnera au plus à trente années de prison ferme avec vingt deux ans de peine incompressible alors que s'il s'avérait qu'il retombe entre les mains de ceux qui lui avaient fait confiance pour mener le djihad, ce serait la mort immédiate et encore dans quelles conditions.
Reste à savoir si ses interrogatoires pourront être utiles à notre pays, si les renseignements qu'il fournira, éventuellement, seront fiables, et, pourquoi ne deviendrait-il pas un "repenti". Dans ce cas que fera de lui la Justice française?

vendredi 29 avril 2016

CHÔMAGE, RESTONS HUMBLES

Deux événements importants viennent de se produire le même jour.
Le chômage a baissé de 60.000 demandeurs d'emploi au mois de mars 2016.
La France a vendu pour 34 milliards d'Euro douze sous marins nucléaires à l'Australie.
Ce sont deux nouvelles excellentes qui demandent toutefois d'être examinées de plus près.
- Chômage: les 60.000 emplois créés concernent les chômeurs de catégorie A, c'est à dire ceux qui n'occupent aucun emploi. Par contre les chômeurs qui ont un "petit boulot", c'est à dire subissant le chômage partiel ont vu leur nombre croître de 52.000 unités.
En conclusion donc, les 60.000 chômeurs qui étaient sans emploi se répartissent en deux groupes, l'un de 8.000 personnes qui retrouvent une activité à temps plein, l'autre de 52.000 qui retrouvent un emploi, fut-il de quelques heures par semaine.
- La vente des sous marins par la DCNS serait créatrice de 4.000 emplois. C'est un bol d'air hautement souhaitable, mais rappelons nous qu'en octobre 2015, la DCNS prévoyait un plan de réduction des effectifs de 1.000 emplois. Le solde est alors de 3.000 créations de postes sans que l'on  connaisse les efforts consentis pour l'obtention de ce marché.
Vu l'état dans lequel nous sommes actuellement, ne soyons pas trop exigeants et soyons heureux de connaître ces événements en souhaitant qu'ils soient les prémices d'un redémarrage de notre économie.
Enfin, formulons un vœu pour que la haute technologie que nous maitrisons pour construire des armes soit mise à la disposition d'autres projets dont nous serions plus fiers.

mercredi 27 avril 2016

"HE OH LA GAUCHE" S'AFFOLLE

Cette appellation ridicule du meeting du gouvernement pour essayer de faire son bilan m'a immédiatement fait penser à la mer en me remettant en mémoire deux chansons.
La première, la chanson de marins "Oh hisse et oh, miséricorde..." rappelle que "pour mériter ces trésors il faut être les plus forts..."
La deuxième "Ohé, ohé, matelot" chanson enfantine parle d'un "petit navire qui n'avait jamais, jamais navigué"
Est-ce le subconscient de Stéphane LE FOLL ou quelque image subliminale qui l'ont inconsciemment  amené à proposer ce titre? je ne sais, mais je souhaite qu'en évoquant la mer il ne prépare pas l'avènement de Marine.

EMMANUEL MACRON EST-IL DE GAUCHE?

Emmanuel MACRON se prétend de gauche et souhaite mener une politique résolument libérale.
Pour apprécier son degré d'implication dans une politique de gauche, il n'est peut être pas utile de vouloir,coute que coute, ranger les hommes dans une catégorie telle que gauche sociale, sociale démocratie, gauche socio-libérale ou libéral socialisme.
Il me semble plus important de connaitre le programme social d'un homme politique pour savoir s'il est de gauche. Mais, jusqu'à maintenant, Emmanuel MACRON propose des recettes pour dynamiser l'économie et essayer de créer de la richesse et de l'emploi. Il ne nous a rien proposé sur la répartition de ces richesses, sur son programme social ni sur la valeur du SMIC vers lequel il souhaite tendre. Il demande un chèque en blanc.
Il serait agréable qu'il propose une étude pour nous montrer l'incidence de la politique qu'il souhaite mener sur le PIB et la proportion de ce PIB affectée à la dépense de l'Etat.
Montrer sans arrêt du doigt la France car la dépense publique représente 57% du PIB ne serait plus possible si celui-ci augmentait au point que la part de la dépense publique ne soit plus que de l'ordre de celle de la moyenne des pays européens.
Ce n'est pas en proportion du PIB que l'on doit fixer le montant souhaitable de la dépense publique, mais en valeur absolue pour que les tâches régaliennes qui reviennent à l'Etat, santé, éducation, justice, défense et sécurité, soient correctement accomplies.
Monsieur MACRON si vous nous présentez un plan sérieux et crédible qui permette de faire croitre le PIB pour préserver le budget que l'Etat doit affecter à ces tâches régaliennes,alors nous vous croirons.
 Cette présentation me séduirait plus que de vous entendre souhaiter que chaque jeune français veuille devenir milliardaire, car je vois dans cette ambition un certain manque d'idée de répartition équitable de la richesse

mardi 26 avril 2016

ETAT D'URGENCE ET VIGIPIRATE

Depuis les douloureux événements du 13 novembre 2015, la France subit non seulement le plan "vigipirate", déjà mis en place mais aussi le dispositif de l'état d'urgence.
Les forces de l'ordre se plaignent d'une surcharge de travail et de l'état d'alerte permanent, mais il semble que cela ne soit pas du à l'état d'urgence qui vient d'être reconduit.
Si "vigipirate" est un dispositif qui mobilise les forces de l'ordre de manière conséquente et les fait assister des forces armées, l'état d'urgence n'est qu'un dispositif administratif qui permet notamment des perquisitions à tout heure et en tout lieu, ainsi que le contrôle et l'interdiction des réunions publiques et des manifestations.
Pour ces dernières, on peut se rendre compte qu'après les manifestations syndicales et le mouvement "Nuits debout", ces forces n'ont pas été trop sollicitées.
En ce qui concerne les perquisitions, 3.000 ont été effectuées depuis ce 13 novembre, soit une moyenne journalière inférieure à 20 sur tout le territoire. De plus, si l'état d'urgence n'avait pas été proclamé on peut penser que ces perquisitions auraient eu de toute façon lieu, mais à des heures habituellement autorisées.
Donc, si les forces de l'ordre sont sollicitées au delà de leur possibilité, c'est en partie à cause du plan "vigipirate", mais il ne date pas du 13 novembre, et certainement pas en raison de l'état d'urgence.
Si ces forces se plaignent de la surcharge de travail, c'est simplement à cause de la menace terroriste, les dispositifs prévus par le gouvernement ne sont que des outils mis à leur disposition. Si elles sont insuffisantes, il faut les renforcer, ce qui se fait actuellement, après avoir connu une période où, comme tout service de l'état, on cherchait à les "dégraisser"

lundi 25 avril 2016

B.H.N.S.

Le Haillan, Saint Médard en Jalles et Saint Aubin du Médoc vont être reliés au centre de Bordeaux et à la gare Saint Jean par un B.H.N.S.(Bus à Haut Niveau de Service).
Après que le même moyen de transport utilisé à Metz sous le nom de "METIZ" ait été présenté avec succès aux futurs utilisateurs, certains de ceux-ci proposent pour ce nouveau service le nom de "BORDIS".
Il remplacera la "Liane 3+" qui est régulièrement saturée aux heures de pointes et même en début d'après midi où il n'est pas rare que, pour rejoindre Bordeaux, si on monte après Saint Médard en Jalles, on soit obligé de faire le trajet debout pendant plus d'une demi heure. Ajoutons à cela que rouler dans le flux de la circulation, franchir des ronds points dans un bus articulé et sauter sur les ralentisseurs est particulièrement inconfortable. On n'a jamais cherché à donner un nom à cette ligne, je l'aurais volontiers appelée "BORDELIS".
Souhaitons que le B.N.H.S. qui va le remplacer et qui circulera à 40% de son trajet dans le flux de la circulation ne mérite pas le nom de "BORDELIS II", ce qui serait en même temps un clin d'œil à la difficulté pour les maires des communes desservies de se mettre d'accord pour la mise en place de ce nouveau moyen de transport.

dimanche 24 avril 2016

PROGRES ET ETHIQUE

L'humanité connait des progrès très importants depuis la fin du XIX° siècle. Depuis quelques décennies, ils ne sont plus simplement importants, ils connaissent une croissance exponentielle.
On a coutume de dire, et cela a toujours été vérifié, que tout progrès, toute découverte comporte un aspect positif qu'il faut précieusement préserver, et un aspect négatif et dangereux dont il faut se méfier, le contrôler rigoureusement et en interdire le développement.
Qu'est ce qui permet ce contrôle et cette interdiction? En un mot, une notion non palpable et non mesurable:"l'éthique".
Donc à progrès important, éthique vigilante, mais à croissance exponentielle des inventions, besoin d'éthique rigoureuse et très exigeante.
Or, je n'ai pas l'impression que le souci d'éthique ait cru dans la même proportion, et avec la même vigueur que le progrès technique.
Dans certains domaines comme l'armement ou les biotechnologies, par exemple, il me semble que sans être pessimiste on puisse être légitimement inquiet.
A quand un comité international des sages disposant de pouvoirs répressifs.

vendredi 22 avril 2016

DESCENDANCE

Les économistes présentent systématiquement une mine outrée lorsqu'ils parlent de la dette, et pour impressionner leur auditoire ramènent cette dette à la part qu'il revient à chacun de nous.
Ainsi, l'expression la plus connue est: "chaque français en naissant a une dette de 30.000 €". Présenté comme cela, c'est inquiétant.
Mais réfléchissons, l'épargne cumulée des français couvre largement la dette de l'état, sans toucher au patrimoine immobilier. Est-ce si grave pour notre descendance?
Par contre, nous transmettons aux générations futures des problèmes bien plus graves que ceux d'ordre financier. Il s'agit du modèle de société.
Qu'offrons nous?
- Un taux de chômage de plus de 10%, encore plus élevé pour les jeunes.
- Des travailleurs pauvres.
- Près de 50% de ménages recomposés, qui ressemblent parfois à des "ménages décomposés"
- La nécessité pour des mamans, travaillant parfois à mi-temps, de réveiller leurs enfants à 6 heures pour les conduire à la crèche, fut-ce par mauvais temps.
- Des familles monoparentales, souvent des femmes, pauvres
- Une école en panne, classée parmi les dernières en Europe.
- Un vocabulaire réduit, inspiré souvent par des langues très éloignées de nos racines.
- Des média offrant aux heures de grande écoute des programmes souvent abêtissants.
- Le culte des "héros" du sport et du "showbiz".
- La perte du sens des valeurs.
- L'argent comme seul critère de qualité et comme étalon de valeurs.
Après cette énumération certainement et malheureusement pas exhaustive, je pense que notre génération devrait plus avoir honte du modèle de société qu'elle transmet que de la dette, somme toute mineure, eu égard aux produits de l'héritage qu'elle laisse aux futures générations.
Il me semble plus confortable de naitre sans héritage, mais avec un avenir assuré pour être certain de bien vivre selon ses choix, et de se constituer un patrimoine simplement agréable, que de disposer dès son enfance de moyens dont le seul horizon est de les dilapider durant toute son existence.

LE C.S.A. POUR LES JEUNES

Le projet actuel de permettre l'accès au C.S.A. aux jeunes de 18 ans soulève de nombreuses remarques.
Ceux qui sont pour veulent aider les jeunes sans emploi, car le taux de chômage, et parfois le manque de formation,  ne leur permet pas de trouver un travail.
Ceux qui sont contre brandissent les sempiternelles critiques qui consistent à dire que l'on favorise l'assistanat ou que l'on choisit le chômage au lieu de l'emploi etc.
Mais si ces jeunes sont sans emploi, il y a deux raisons, la plus importante est le taux de chômage, mais il ne faut pas oublier le manque de qualification et parfois de formation de base..
Compte tenu du fait qu'il est question d'une aide de l'ordre de 400 €, soit à peu près 1/3 du SMIC, pourquoi ne verserait on pas cette prime en exigeant des bénéficiaires qu'ils se forment 12 heures par semaine, soit sensiblement le 1/3 de la durée légale du travail hebdomadaire, dans des métiers où l'on recrute, et pour ceux dont le retard scolaire est avéré de compléter leur formation de base défaillante par l'apprentissage des matières essentielles, par exemple le français (lecture, écriture, orthographe, rédaction) et calcul (arithmétique et quelques notions de géométrie)

jeudi 21 avril 2016

QUI REPRESENTE QUI?

Je suis toujours surpris lorsque je vois les représentants du MEDEF interviewés par des journalistes ou lorsqu'ils sont  face à des représentants de syndicats de travailleurs.
Le débat est toujours le même.
Le MEDEF se présente comme le défenseur des petites et moyennes entreprises sachant que chacun, parmi les spectateurs, connait soit un artisan, soit un petit entrepreneur, soit un auto entrepreneur dont le travail ne lui permet pas de vivre toujours correctement.
Les opposants prennent l'exemple des multinationales qui réalisent des profits énormes et dont des dividendes très importants sont versés aux actionnaires plutôt que de distribuer une partie importante des bénéfices aux employés et de les investir pour permettre l'évolution de l'entreprise et ainsi créer de l'emploi.
Le débat est toujours stérile, en raison de la confusion des genres. Il me parait incroyable que les petits entrepreneurs et artisans acceptent d'être représentés par ceux qui sont également les porte paroles des grandes multinationales.
Pour qu'il y ait une possibilité de revendication sérieuse qui permette des débats constructifs, il est indispensable que les élus représentent des groupes homogènes dont les revendications sont communes , alors qu'elles sont actuellement parfois contradictoires.
Ce qui est vrai pour le MEDEF l'est également pour la FNSEA qui ne peut, non plus, en aucun cas représenter, à la fois les grands céréaliers de la Beauce ou les propriétaires d'établissements comme "les mille vaches" et le petit maraîcher ou le petit éleveur.
Sortons de cette ambigüité, et on verra alors qui osera représenter ceux qui sont responsables du creusement des inégalités entre les différentes classes sociales.

mercredi 20 avril 2016

BORDEAUX VILLE GASTRONOMIQUE?

La tentative de Bernard MAGREZ d'ouvrir à Bordeaux une grande table en faisant appel à l'un des chefs les plus réputés, Joël ROBUCHON, s'est soldée par un échec, puisque les deux hommes viennent de se séparer.
Il apparait donc, que bien que d'importants efforts soient accomplis pour que Bordeaux héberge le plus grand nombre possible de hauts revenus, ce ne soit pas encore suffisant pour faire vivre une table doublement étoilée. Que penser des trois étoiles que l'on trouve par ailleurs, parfois, dans des endroits bien éloignés des grandes villes?
Jack LANG avait élevé la gastronomie au rang d'un art, si c'est le cas il faudrait, peut-être,  que ceux qui, pour d'autres disciplines, se présentent comme des mécènes, fassent un certain effort pour rendre cet art culinaire plus facilement accessible.

mardi 19 avril 2016

DU NOUVEAU DANS L'INTERVIEW

J'avais déjà remarqué que Léa SALAME avait une manière d'interviewer qui ne ressemblait à aucune autre en France. Elle rappelle les méthodes américaines avec, semble-t-il, beaucoup plus de subtilité mais avec tout autant de pertinence.
Il me semble que la semaine qui vient de s'écouler m'a donné raison, aussi bien lorsqu'elle a interviewé le Président de la République que celui du MEDEF.
Elle connait parfaitement ses dossiers, elle sait pousser l'interviewé dans ses derniers retranchements, en gardant toujours le sourire, une sérénité et une correction exemplaire.
En cela, elle renouvelle la manière d'interviewer, sans être agressive ni déférente, à tel point que  lorsque l'exercice se pratique en duo, elle éclipse rapidement son collègue journaliste.
Souhaitons qu'elle fasse école et qu'elle suscite des vocations pour nous permettre de mieux nous faire connaitre la personnalité de ceux qui nous dirigent ou qui jouissent d'un certain pouvoir.

lundi 18 avril 2016

QUEL ECONOME !

Lors du marathon de Bordeaux, nous avons  appris qu'aptes l'épreuve, Vincent FELTESSE avait regagné son domicile à pied.
Nous avions déjà été informé qu'après un séjour à Bordeaux il avait regagné la capitale, où il occupe un poste de conseiller auprès du Président de la République, en "car Macron".
C'est un souci de l'économie qui l'honore.
S'il revenait à Bordeaux, et que comme on peut le penser, la jeune génération prenne d'importantes responsabilités, notre région devrait être particulièrement bien gérée entre les mains de Virginie CALMELS qui ne pense qu'à l'économie et Vincent FELTESSE soucieux de faire des économies.

dimanche 17 avril 2016

BRAVO L'ARTISTE

Lors de l'émission télévisée où il  a été interviewé par David PUJADAS, Léa SALAME et un panel de quatre français, comme à son habitude François HOLLANDE s'est livré à un exercice d'équilibriste comme il en a le secret.
Quelles que soient les questions posées il a toujours répondu en essayant de montrer le coté social de ses réformes, avec visiblement le souci de convaincre les électeurs de gauche qu'il a perdu et qui représentent, paraît il 55% de ceux qui lui ont fait confiance en 2012.
Mais il a fallu attendre la fin du débat pour retrouver l'animal politique lorsque Léa SALAME lui a posé la question de sa candidature en 2017.
Après avoir donné les éléments qu'il prendrait en compte pour décider ou non de sa candidature, il en a surtout profité pour donner la date à laquelle il prendrait sa décision. Fin de l'année.
Ce choix n'a rien d'innocent, à un moment où il sera trop tard pour procéder à une primaire à gauche, et surtout où il connaitra son adversaire de droite qui aura été désigné fin novembre.
Son adversaire préféré étant Nicolas SARKOZY, si c'est lui qu'il devra affronter, il y a de fortes chances qu'il soit candidat, par contre si c'est Alain JUPPE les choses seront plus compliquées. Il pourrait se retirer, avec les honneurs qui lui reviendraient car il ne serait pas désavoué comme l'ont été Valéry GISCARD D'ESTAING ou Nicolas SARKOZY, et le candidat du P.S sera alors choisi par les instances de ce parti sans que les adhérents ni les sympathisants n'aient leur mot à dire.
Joli tour de passe-passe

samedi 16 avril 2016

PETROFOOT

Le Paris Saint Germain vient d'être éliminé de ligue des champions par Manchester City.
Il y aura des supporters déçus et d'autres pleins de joie et souvent d'arrogance.
Ils croient défendre un esprit de clocher, ce qui n'est pas nécessairement louable, sans se rendre compte que c'est en réalité Abu-Dhabi qui vient de battre le Qatar par 1 à 0

vendredi 15 avril 2016

LE PRIX DE LA CULTURE

Le 12 avril sur FR 3  région Aquitaine, Vincent DUBROCA interviewait Rudy RICCIOTTI architecte de la future salle de spectacle qui va voir le jour à Floirac, banlieue bordelaise, en lui posant la question du coût de l'ouvrage.
La réponse de Rudy RICCIOTTI m'a beaucoup plu, il a d'abord fait remarquer que la question lui paraissait indécente, car dépenser de l'argent pour la culture est toujours un bon placement, et il a ajouté qu'il était normal qu'il revienne aux contribuables locaux la joie de voir leurs impôts utilisés pour leur permettre de se cultiver.
Cet architecte atypique, et parfois provocateur, est aussi capable sous une forme pittoresque de rappeler à chacun sa vision de la société.
Il ne lui reste plus qu'à convaincre les élus locaux que la diffusion de la culture ne passe pas simplement par la création de salles de spectacles, mais aussi par la proposition de tarifs acceptables pour que les manifestations soient accessibles au plus grand nombre

jeudi 14 avril 2016

CONVERGENCE INNATTENDUE

Emmanuel MACRON vient de lancer son mouvement "En Marche" qui souhaite accueillir toutes les bonnes volontés du centre élargi, comprenant notamment les socialistes les plus libéraux et les gens de droite les plus modérés.
Bien qu'il ne fasse pas partie du P.S., il appartient à un gouvernement socialiste et y occupe, parmi les ministres, la place la plus à droite.
J'ai donc été surpris de voir que dès le lancement de son mouvement Najat VALLAUD-BELKECEM, qui jusqu'à présent se situait plutôt à la gauche du P.S., sans être une "frondeuse", a été la première à soutenir ce mouvement.
Je savais qu'entre ces deux ministres il y avait une proximité géographique, ils sont tous les deux amiénois, et générationnelle, ce sont les plus jeunes ministres du gouvernement, mais je ne croyais pas qu'il y avait entre eux une communion d'idée. Mais, tout compte fait, plus le spectre des idées s'agrandira , plus le mouvement aura de succès.
Lorsqu'un train se met en route, il vaut mieux y monter dès le départ que d'attendre trop longtemps car il est possible que les bonnes places soient déjà prises.

mercredi 13 avril 2016

COMPTES OFF-SHORE

Bien des articles de presse et des commentaires radio-télévisés nous expliquent que le fait de posséder un compte off-shore dans des paradis fiscaux, n'implique pas nécessairement que l'on veuille frauder le fisc.
Ainsi, il paraît qu'il faut faire une différence entre ceux qui placent leur argent en toute légalité dans ces paradis et ceux qui veulent y dissimuler des revenus mal acquis et non déclarés.
Mais, lors de l'émission "C'dans l'air" du vendredi 8 avril, Sonia BONNABRY, avocate fiscaliste, a dit clairement qu'il n'y avait aucun intérêt à placer son argent dans ces paradis s'il n'y avait pas volonté de dissimulation.
J'en conclus donc qu'il y a des gens assez naïfs pour se livrer inutilement à des exercices compliqués afin de placer leur argent à l'étranger, alors qu'il suffit de s'adresser à n'importe quelle banque sérieuse que l'on trouve au coin de chaque rue, comme la Société Générale par exemple.

mardi 12 avril 2016

2017, CRISES A PREVOIR

En vue de l'élection présidentielle, les sondages actuels permettent de penser que le prochain Président devrait être Alain JUPPE, François HOLLANDE ou Nicolas SARKOZY.
Essayons, par le jeu de la politique fiction, de voir ce qui pourrait se passer au lendemain de l'élection.
- Si Alain JUPPE est élu, deux cas peuvent se présenter, soit il est en tête au premier tour, soit il arrive en deuxième position derrière Marine LE PEN;
S'il est en tête il aura le soutien de toute la droite au second tour, mais ne devrait pas profiter des voix de gauche, et de ce fait, après les élections législatives qui le conforteraient, il devrait pouvoir gouverner en ayant la majorité absolue, et conduire une politique qui risquerait fort de ressembler à ce que nous avons connu à chaque alternance.
S'il n'est pas en tête au premier tour, il aura nécessairement besoin des voix de gauche, et comme il a promis d'en tenir compte, contrairement à ce qu'avait fait Jacques CHIRAC en 2002, il sera amené à mettre en place un gouvernement composite qui risque de mécontenter son parti, et de ce fait avoir des difficultés pour trouver une majorité au parlement pour le soutenir, ou tout au moins avoir une majorité changeante à chaque débat engagé à l'Assemblée Nationale. Le retour à la IV° République pourrait se profiler.
-Si François HOLLANDE est élu, il n'est pas certain que les élections législatives lui donnent la majorité, qui ne devrait en aucun cas être absolue. Nous nous retrouverions encore dans une situation où les lois seraient proposées, revues, corrigées pour enfin être abandonnées.
-Si Nicolas SARKOZY est élu, la situation devrait être à peu près du même ordre que celle décrite précédemment.
Si ces hypothèses se confirmaient, il est à craindre que 2017 initie une nouvelle période de crises au moment où la France aurait besoin d'une orientation et de s'y tenir.
Il paraît nécessaire de mettre rapidement en place une commission dirigée par un homme dont les qualités d'indépendance, d'humanisme et respectueux de l'éthique et dont la responsabilité serait de rédiger une nouvelle constitution tenant compte du paysage politique actuel et qui deviendrait la Constitution de la VI° République

lundi 11 avril 2016

RENOUVEAU POLITIQUE

En deux semaines nous avons connu deux événements politiques que bientôt cinquante années de routine nous avaient fait oublier.
Le 1° avril le mouvement du 32 mars, autrement dit " Nuits Debout" s'exprimait à Paris place de la République pour s'élever contre la classe politique au pouvoir depuis plus de cinquante ans et dont notamment les trente cinq dernières années nous avaient conduits à la triste situation que nous connaissons actuellement, consécutive aux échecs successifs des partis qui se sont complaisamment prêtés à l'alternance.
Le 7 avril, un jeune ministre, voulant bousculer les structures crée le mouvement "En Marche" qui se défend d'être un parti politique, mais dont le but est clairement de décloisonner le paysage politique.
Quel est le point commun entre ces deux événements? On a l'impression que les partis politiques traditionnels se sont tellement discrédités qu'aucun de ces mouvements n'ose se présenter comme la tentative de création d'un nouveau parti.
Pourtant ne nous y trompons pas "Nuits Debout" est clairement un mouvement de gauche, très proche des indignés espagnols et portugais, qui voudrait bien récupérer les ouailles de gauche égarées au Front National, alors que "En Marche" essaie de fédérer toutes les idées de la gauche libérale et de la droite modérée, pour créer un grand parti du centre qui n'a jamais, en tant que tel, trouvé sa place en France que ce soit avec Jean LECANUET ou avec François BAYROU.
Seul Valéry GISCARD d'ESTAING, représentant un parti centriste non majoritaire a pu, grâce a la trahison de Jacques CHIRAC, accéder à la Présidence de la République, dans un confort tout relatif qui n'a duré que deux ans.
Souhaitons que ces nouvelles structures permettent à un débat d'idées de s'installer, pour qu'enfin nous sortions de la routine endormante et stérile que nous subissons.

dimanche 10 avril 2016

VIVRE EN VILLE

Je me suis déjà exprimé sur les difficultés qu'il y a pour la classe moyenne  de vivre en ville en étant propriétaire de son appartement.
En effet les constructions proches du centre-ville sont soit réservées à des logements sociaux, soit à des hauts revenus qui peuvent se permettre d'acheter un appartement à des prix proches de 5000€ le m2. De ce fait la mixité sociale n'existe pas puisque dans l'éventail de la population classée suivant ses revenus, la classe moyenne est absente.
J'ai eu la satisfaction de voir dans l'enquête du journal Sud-Ouest sur ce sujet que mon appréciation n'était pas ridicule, mais, cette enquête m'a fait découvrir quelque chose que je ne soupçonnais pas.
A Bordeaux, les deux pôles de construction de logements neufs se situent soit au nord, près du lac, soit près de la gare. Près du lac la zone d'habitation est créée de toute pièce, et sans être en centre ville, loin s'en faut, les liaisons avec ce centre sont favorisées par un important choix de moyens de transport en commun.
Et, que remarque-t-on? Que les logements sont accessibles à des revenus moyens puisque le prix du m2 est de l'ordre de 3000€ et quelquefois moins. Mais la vraie question à laquelle l'enquête a répondu est: qui achète? Réponse 90% d'investisseurs, ce qui veut dire que celui qui sera propriétaire et occupant de son appartement ne fera partie d'un groupe qui ne représentera que 10% des habitants.
Il n'y a pas de jugement de valeur de ma part entre occuper un logement en en étant propriétaire ou locataire, seulement, où le problème se pose c'est lorsqu'il s'agit de se prononcer sur les frais à engager dans  le cadre de la copropriété.
Le propriétaire occupant souhaite conserver un logement en bon état et un environnement agréable, c'est aussi le cas du locataire, mais la décision d'engager les frais ne lui appartient pas, elle est entre les mains du propriétaire investisseur dont le souci principal est le plus souvent de percevoir des loyers que d'engager des frais d'entretien.
Donc, encore une fois, vouloir se rapprocher de la ville quand on habite une banlieue pavillonnaire est à peu près impossible, soit en raison du coût des logements, soit en raison du risque de leur dégradation.
Ainsi, dans ces banlieues pavillonnaires où le renouvellement de population est très lent, car l'accès à la propriété pour les jeunes couples est très difficile, ne restent que des couples de retraités. Le bon coté des choses est que ce ne sont plus des "cités dortoir", mais, en contre partie il n'y a plus qu'une ou deux classes d'âge, 3° ou 4° âge en attendant le 5° avec les progrès de la médecine.
 Si on y trouve quelques enfants, c'estparce que les "nounous" viennent s'y promener en raison du calme qui y règne ou que des retraités gardent leurs petits enfants.
Soyons patient, l'héritage règlera peut-être le problème.

samedi 9 avril 2016

CULTURE: PRIVATISATION OU PRIVATION?

Christophe BARBIER donne à Bordeaux, à l'Institut Bernard Magrez une conférence, l'entrée est payante.
Nous ne sommes pas habitués à cette pratique. Pour ne parler que des journalistes lorsque Jean Claude GUILLEBAUD donne une conférence à Pessac ou à Saint Médard en Jalles, Raphaëlle BACQUE une conférence à Saint Médard en Jalles, Mémona INTERMAN une conférence à l'Université, l'accès est gratuit. Même l'accès aux conférences qui se tiennent à la librairie Mollat est gratuit.
Ainsi le service public prouve que la diffusion de la culture fait partie de ses prérogatives et même de ses devoirs. Pour les établissements privés, il semble que cette gratuité, même par ceux que l'on qualifie de mécènes ne soit pas assurée.
Y aurait-il une différence d'approche en ce qui concerne la diffusion de la culture entre un grand libraire et un grand propriétaire de châteaux viticoles?

vendredi 8 avril 2016

JOURNALISTE, METIER DIFFICILE.

L'éclatement du scandale de "Panama Papers" m'a paru mettre certains journalistes dans une position inconfortable.
Ainsi les organes de presse n'étant plus entre les mains des journalistes mais des puissances financières, il doit y avoir un certain inconfort lorsque l'on doit rédiger un article et avoir comme patron un homme dont le nom apparait sur la liste de ceux qui pratiquent l'évasion fiscale.
J'ai donc cru remarquer que certains journalistes, que j'apprécie par ailleurs, car ils réagissent vivement à des situations qui me choquent, m'ont paru bien modérés en se demandant si, sur cette liste , il n'y avait pas confusion entre ceux qui auraient en toute légalité ouvert des comptes off shore, et ceux qui profiteraient de cette possibilité pour y cacher de l'argent sale.

jeudi 7 avril 2016

"NUITS DEBOUT"

Depuis le 31 mars on assiste à d'importantes manifestations place de la République à Paris sous l'appellation "Nuits Debout"
De quoi s'agit-il? D'une manifestation de mécontentement qui couvait depuis longtemps et dont le détonateur a été la Loi Travail. Il était facile de comprendre lors d'interview de manifestants que les importants défilés organisés contre cette loi mobilisaient des mécontentements bien au delà de ceux qu'elle avait générés.
Ces manifestations qui se tiennent régulièrement chaque nuit sont à rapprocher des mouvements des "Indignés" d'il y a cinq ans en Espagne, au  Portugal et qui dénotent un manque total de confiance dans les gouvernements qui sont accusés d'avoir confisqué le pouvoir pour une petite minorité, et fait en sorte que nos sociétés occidentales n'ont plus de démocratique que le nom.
A y regarder de plus près, comment peut-on expliquer ce décalage de cinq ans entre l'Espagne, le Portugal, la Grèce de Syriza et la France, pays dont il faut rappeler qu'elle est à l'origine des idées défendues par les indignés, puisque le regretté Stéphane HESSEL a été le premier à populariser ce concept.
Je crois qu'il faut y voir encore l'habileté de notre Président. Dans  les pays ou "le coup de barre à droite"a été violent, les indignés se sont rapidement mobilisés. Mais en France où le néolibéralisme a été appliqué à doses homéopathiques, le réveil a été beaucoup plus lent.
Il faut dire à leur décharge que les dirigeants espagnols, portugais et grecs n'avaient pas le choix, l'Europe leur imposait d'aller vite, sans ménagement, alors que la France pouvait, en raison de son importance en Europe et surtout du fait qu'elle est la seule détentrice d'une vraie force militaire, prendre son temps, sans risquer de réelles sanctions.
Le temps gagné par les uns, c'est à dire le pouvoir, met les autres, c'est à dire les manifestants, dans une fâcheuse posture car les événements douloureux que nous avons connus permettent, par le biais de "l'état d'urgence", d'exercer vis à vis de ces manifestants des moyens de contrôle et de rétorsion plus efficaces qu'il y a simplement un an.

mercredi 6 avril 2016

INTEGRATION NEGATIVE

Lorsque des émigrés sont accueillis dans un pays, le devoir du pays d'accueil est de faciliter leur intégration en les aidant à pratiquer la langue nationale, à s'habituer aux coutumes locales mais en évitant tout prosélytisme religieux.
Il est intéressant aussi pour le pays d'accueil de profiter des apports culturels des migrants en sollicitant leurs influences bénéfiques dans bien des secteurs comme l'art, la littérature, la gastronomie, etc.
Mais cet apport doit se faire progressivement, et si tout prosélytisme de l'accueillant est impardonnable, il en est bien évidemment de même en ce qui concerne l'accueilli.
Ainsi, actuellement je suis profondément choqué, pour ne pas dire scandalisé, par la mode qui présente des modèles s'inspirant des habitudes vestimentaires des émigrés que nous accueillons.
Il n'y a certainement dans ce comportement que des visées purement commerciales, pour ne pas dire mercantiles, et je ne crois même pas que cette mode soit destinée aux nouveaux arrivants dont les moyens, bien souvent, ne leurs permettent pas de suivre l'évolution de ce marché.
En donnant l'impression de s'adapter aux aléas du moment, ce comportement ne cherche qu'à se distinguer, provoquer et dans un but commercial ne se soucie même pas du risque de mettre le doigt 
dans un processus de régression qui pourrait, en s'accélérant devenir incontrôlable
Notre culture et notre civilisation permettent aux femmes de se vêtir librement d'une manière décente, n'allons pas, dans un but purement commercial, nous engager dans une régression dont, parfois, les plus ardents combattants des émigrés, seraient tout contents de profiter de cette énorme maladresse.
Après la "discrimination positive" arrive "l'intégration négative".

mardi 5 avril 2016

CHANGEONS LE MODE DE SCRUTIN

Dans le cadre des sondages relatifs à l'élection présidentielle, on peut craindre, si rien ne change que les principaux candidats recueillent une majorité d'opinions défavorables et pourtant l'un d'eux  pourra se prévaloir après son élection d'avoir recueilli plus de 50% des suffrages. Compte tenu de la forte abstention prévisible, de là à représenter plus de la moitié des français il y a une marge.
Serait-ce là la limite de l'exercice démocratique?
Pourquoi ne prévoirait-on pas un premier tour pour éliminer certains candidats en demandant aux électeurs d'exprimer leur refus et non leur préférence? Les candidats recueillant plus de 50% de votes négatifs seraient éliminés, ainsi à la fin du scrutin le président élu s'il n'est pas certain d'être choisi par plus de 50% des français, au moins serait il assuré de ne pas être refusé par plus de la moitié d'entre eux.
Les candidats qui auraient passé le premier tour seraient autorisés à s'affronté comme c'est le cas actuellement.
S'il ne restait qu'un candidat il serait alors directement élu.
S'il restait deux candidats le second tour désignerait le vainqueur
S'il restait plus de deux candidats, le deuxième tour aurait pour but de ne plus en sélectionner que deux qui s'affronteraient lors d'un troisième tour.
Ce mode de scrutin aurait aussi, peut-être accessoirement, l'avantage de diminuer le taux d'abstention

lundi 4 avril 2016

LOI- PETITION-MANIFESTATION

Ainsi semble s'engager ce processus à l'approche de la dernière année d'un mandat présidentiel calamiteux. Le pouvoir légifère tous azimuts, la population pétitionne et manifeste.
La loi "Travail" a eu pour conséquences des manifestations énormes et une pétition recueillant plus du million de signatures contre la droitisation du code du travail ainsi qu'une autre pétition, moins connue certes, pour le respect de la laïcité, puisqu'un article parle de l'expression de ses convictions religieuses dans l'entreprise.
La loi sur la déchéance de nationalité a connu un échec retentissant après des manifestations et des débats houleux au Parlement.
L'inscription dans la Constitution de certains dispositifs de "l'état d'urgence" a échoué pour l'avoir maladroitement associé à la déchéance de nationalité.
La loi plus insidieuse sur "la modernisation de l'élection présidentielle" a été votée à l'Assemblée Nationale le 24 mars  pour limiter les moyens d'expression des petits candidats; une pétition circule actuellement.
Rappelons rapidement les principales dispositions de cette loi qui a connu peu de publicité:
- Les signatures de soutien aux candidats devront être publiées (moyen de limiter l'aide aux petits candidats)
- Les élus transmettront eux mêmes leur parrainage au Conseil Constitutionnel (de nombreux oublis sont à craindre)
- Le temps d'égalité de parole sera limité aux 15 derniers jours au lieu de 2 mois préalablement ( lorsque les petits candidats s'exprimeront, les autres auront déjà largement développé leurs arguments)
- Les dépenses électorales ne seront comptabilisées que sur les  six derniers mois, au lieu d'un an préalablement ( ceci permettra aux grands partis d'engager avant cette échéance des dépenses énormes en tout impunité)
Là encore une pétition est en cours, mais cette loi est tellement peu connue qu'elle a peu de chance d'être remise en cause avant son adoption définitive prévue pour le 5 avril;
Ainsi, si pour les trois premiers cas les vitesses de réaction ont évité ou limité des prises de décisions catastrophiques, pour ce dernier cas, la loi sera bel et bien votée, et une discrimination importante s'installera entre les petits candidats et ceux des partis les plus importants en donnant notamment la plus grande possibilité d'expression à ceux qui ont mis le pays dans l'état que nous connaissons.
Bien évidemment on peut sourire de la prestation de Jacques CHEMINADE ou des larmes de Marcel BARBU, mais rappelons nous des prises de parole prémonitoires de René DUMONT dans le domaine de l'écologie dès 1974

samedi 2 avril 2016

COURAGE FUYONS

Après avoir été Ministre du Travail pendant seize mois au cours desquels il a commenté régulièrement les chiffres catastrophiques du chômage, François REBSAMEN a quitté sans gloire son ministère au moment où il devait proposer une loi pour lutter contre ce fléau.
A l'époque on pouvait penser qu'au train où allaient les choses, il préférait le siège confortable de Maire de Dijon à celui très exposé qu'il occupait au sein du gouvernement. Le courage ne paraissait pas alors caractériser cette attitude.
Maintenant qu'il critique le projet présenté par celle qui lui a succédé, Myriam EL KHOMRI, dans le journal "Les Echos" en déclarant: "Si j'avais encore été rue de Grenelle, je n'aurais pas accepté de porter ce projet de loi en l'état", plusieurs questions peuvent se poser.
Le projet était-il déjà suffisamment avancé pour qu'il en ait connaissance et qu'il ne veuille pas le présenter?
Ce projet devait-il être présenté par un autre que lui, le Ministre de L'Economie par exemple?
En l'état actuel des choses il est légitime de se demander si le projet de loi, étant déjà bien ébauché il fallait chercher une femme de paille (pas au sens où l'entendait Brigitte Bardot, je m'en excuse), pour qu'elle prenne les coups prévisibles, ce qui avait à la fois l'avantage de protéger le ministre démissionnaire et ne pas exposer l'ambitieux Ministre de l'Economie dont, ni la réussite ni l'échec n'étaient totalement souhaités.
Quoiqu'il en soit, oser critiquer le travail que l'on a refusé de faire, sans en donner les raisons, n'a rien de glorieux ni de courageux et dénote une certaine mesquinerie et, peut-être, une rancune sans que l'on sache vraiment vers qui elle est dirigée.

vendredi 1 avril 2016

PAIX, DICTATURE ET TERRORISME

L'évolution géopolitique de ces trente dernières années obligent le démocrate que je suis à faire un constat affligeant: ce n'est qu'avec le secours de différentes dictatures que l'Europe démocratique a connu la paix et s'est trouvée à l'abri du terrorisme.
J'en veux pour preuve les événements suivants:
- Pendant près de cinquante ans l'équilibre des forces entre les Etats Unis et l'URSS communiste a préservé la paix en Europe, si l'on excepte quelques risques momentanés à l'occasion de la volonté d'installations provocatrices de quelques missiles.
-Les dictateurs de l'Afrique septentrionale, Zine el-Abidine BEN-ALI en Tunisie, Hosni BOUBARAK en Egypte, Mouammar KADHALI en Lybie ont muselé tout opposition et ont empêché le terrorisme islamique de s'exprimer.
-En Algérie ont est même allé jusqu'à interrompre un scrutin pour éviter que les intégristes musulmans prennent le pouvoir.
-C'est en voulant mettre fin à une dictature en Irak que le Etats Unis ont enflammé le Moyen Orient et libéré l'expression du terrorisme.
-Plus récemment, le recul de DAECH est surtout du à l'intervention de Vladimir POUTINE pour sauver la dictature de Bachar EL-ASSAD en Syrie
-Enfin, le commerce des armes dans lequel notre pays excelle, oblige nos dirigeants à être peu regardant dans le choix de leurs clients, ce qui permet aux dictateurs les plus redoutables, en ce  qui concerne l'exportation de l'intégrisme religieux, de disposer d'armes particulièrement performantes.
Comment ne pas être atterré devant un tel constat, la démocratie ne pourrait-elle vivre que dans une oasis de paix protégée par des dictateurs, gardiens malgré eux de notre tranquillité?
Je n'ai pas la compétence pour définir les moyens de mes désirs, mais je pense que pour l'humanité, c'est notre modèle de société démocratique qu'il faut essayer d'exporter plutôt que des armes.