mercredi 6 avril 2016

INTEGRATION NEGATIVE

Lorsque des émigrés sont accueillis dans un pays, le devoir du pays d'accueil est de faciliter leur intégration en les aidant à pratiquer la langue nationale, à s'habituer aux coutumes locales mais en évitant tout prosélytisme religieux.
Il est intéressant aussi pour le pays d'accueil de profiter des apports culturels des migrants en sollicitant leurs influences bénéfiques dans bien des secteurs comme l'art, la littérature, la gastronomie, etc.
Mais cet apport doit se faire progressivement, et si tout prosélytisme de l'accueillant est impardonnable, il en est bien évidemment de même en ce qui concerne l'accueilli.
Ainsi, actuellement je suis profondément choqué, pour ne pas dire scandalisé, par la mode qui présente des modèles s'inspirant des habitudes vestimentaires des émigrés que nous accueillons.
Il n'y a certainement dans ce comportement que des visées purement commerciales, pour ne pas dire mercantiles, et je ne crois même pas que cette mode soit destinée aux nouveaux arrivants dont les moyens, bien souvent, ne leurs permettent pas de suivre l'évolution de ce marché.
En donnant l'impression de s'adapter aux aléas du moment, ce comportement ne cherche qu'à se distinguer, provoquer et dans un but commercial ne se soucie même pas du risque de mettre le doigt 
dans un processus de régression qui pourrait, en s'accélérant devenir incontrôlable
Notre culture et notre civilisation permettent aux femmes de se vêtir librement d'une manière décente, n'allons pas, dans un but purement commercial, nous engager dans une régression dont, parfois, les plus ardents combattants des émigrés, seraient tout contents de profiter de cette énorme maladresse.
Après la "discrimination positive" arrive "l'intégration négative".

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