jeudi 31 décembre 2020

 MES VŒUX POUR 2021

Bien évidemment, sans trop chercher, il y a énormément de vœux à formuler tellement nombreuses sont les choses qui vont mal ou qu'il serait nécessaire d'améliorer. Mais, il y en a deux qui me paraissent indiscutables, l'une pour le court terme: la maîtrise de la pandémie, l'autre pour le long terme: le respect de l'environnement.

La pandémie du covid-19 a causé tellement de dégâts en vies humaines, en augmentation des inégalités, en pertes d'emplois, en détresses familiales que la lutte contre ce fléau revêt pour moi, actuellement, un caractère indiscutable de priorité.

Le respect de l'environnement qui est une œuvre de longue haleine est un vœux qui, s'il n'est pas exaucé, détruira plus de vie que le covid-19 et qui a terme détruira, non pas la planète, mais l'humanité et bien des races animales et des variétés végétales, comme c'est déjà d'ailleurs le cas. Pour bien des scientifiques, le non respect de l'environnement serait en partie la cause de la pandémie que nous subissons actuellement. Il est donc permis de se demander si le respect de l'environnement avait été plus tôt pris en considération nous aurions connu cet épisode épidémique.

Bien évidemment, terrorisme, grands incendies, catastrophes naturelles inégalité sociales sont des fléaux que nous souhaitons tous de voir disparaître, mais certains sont directement liés au respect de l'environnement, d'autres dépendent de la sagesse des hommes et d'autres enfin, je pense au terrorisme, si terribles qu'ils soient, ne provoquent pas autant de victimes que les deux fléaux majeurs précédemment cités.

Souhaitons qu'à la fin de cette année, qui commence dans de si mauvaises conditions, la pandémie soit jugulée et que les dispositions prises pour respecter la nature donnent de premiers résultats tangibles. 

mardi 29 décembre 2020

 QUELLE ANNÉE QUE CETTE ANNÉE 2020 !

Dans ma tendre jeunesse j'ai connu la guerre, mais jamais je n'ai eu l'impression de subir les contraintes que nous a imposées le covid-19. Est-ce une question de mémoire, une question de sensibilité différente, je  ne sais, mais ma perception des événements actuels me paraît plus désagréable que ce que j'ai connu entre 1940 et 1945.

Les risques étaient grands, mais on ne se méfiait pas de ses voisins, de ses amis de sa famille à part les juifs et les résistants toujours susceptibles d'être dénoncés par quelques délateurs zélés, alors qu'en  2020 on se méfie de tout le monde, y compris de sa famille. Dans les moments les plus difficiles, certains ont besoin de réconfort, de "câlins", ils les avaient pendant la guerre, ils en ont été privés cette année.

Il y avait des moments de grande inquiétude pendant les alertes et les bombardements, mais entre ces épisodes épouvantables, la vie reprenait son cours normal malgré les privations. Même les populations déplacées pendant l'exode, qui ont connu des moments particulièrement difficiles, ont pu être accueillies par leurs familles ou amis qui les ont aidées et réconfortées sans crainte d'être contaminés, comme cela a certainement été parfois le cas cette année.

Le danger était plus subit, plus bref et plus dramatique dans l'immédiat, mais il ne rodait pas en permanence. Le confinement n'existait pas mais le couvre feu était plus strict et portait bien son nom, car il fallait occulter fenêtres et impostes pour que les lumières des habitations ne puissent être perçues depuis l'extérieur  en période d'alerte. la Défense Passive était chargée de faire respecter ce couvre-feu.

Enfin, la guerre s'est terminée par l'armistice, pourra-t-on signer un tel traité avec le covid ? Le vaccin sera-t-il aussi efficace qu'un traité de paix ? 

 MICHEL BARNIER: EFFICACITÉ VS QUERELLES ET PALABRES

Je pense assister en spectateur aux querelles qui semblent vouloir poindre dans une formation politique qui ne recueille mes suffrages.

Michel Barnier, après avoir mené de main de maître pendant plus de quatre ans les négociations pour le brexit, semble vouloir s'intéresser aux affaires et à la politique de notre pays.

Un leader pour LR, c'est inespéré, sauf pour ceux qui prétendent jouer ce rôle et qui depuis quatre ans, après la chute de François Fillon, échafaudent des stratégies de conquête du pouvoir.

L'un se tient en retrait et dirige une grande région, une autre prend en charge la plus importante région de France  en agissant, comme les anglais savent le faire, un pied dans le parti et l'autre dehors, un autre, enfin s'est brûlé les ailes avant de conquérir lui aussi une région en se croyant shérif à la place du shérif. Quant à celui qui se voyait Premier Ministre de François Fillon, il pense que cette hypothèse lui confère un droit de succession. Le plus amusant de l'affaire est que tout se passe comme si le Président du parti n'existait pas et sous les yeux d'un vieux renard qui dirige le Sénat.

Une vraie pièce de théâtre en perspective. Le spectacle devrait être intéressant et à rebondissement, mais il devrait aussi être relativement court, il ne reste que peu de temps avant le verdict qui arrivera dans 17 mois et qui nous dira si la pièce a eu du succès. 

lundi 28 décembre 2020

 COVID ET BREXIT

Il y a comme une correspondance bizarre entre la mutation du virus et l'aboutissement des négociations sur le brexit. Non pas que le virus ait pu être influencé par ces négociations sans fin, mais que les pays européens qui ont fermé leurs frontières avec la Grande Bretagne ont montré aux britanniques ce que serait le rétablissement des formalités douanières importantes entre des pays se quittant sans accord.

Boris Johnson se voyait certainement mal à l'aise en revenant à Londres avec un "No deal" au moment où ses compatriotes ont pu voir des milliers de camions s'entasser pendant quatre jours sur des parking, faute de pouvoir rejoindre le continent.

Il est permis de penser que l'Union Européenne a profité de cette mutation du virus pour réaliser une sorte de travaux pratiques en vraie grandeur, démontrant ainsi les dégâts d'une catastrophe annoncée si aucun accord n'était signé.

À la suite de cet accord, le "fair play" n'a pas été du coté des britanniques, mais de celui des européens qui ont permis à ce Premier Ministre trublion de lever les bras au ciel en signe de victoire ,lui permettant ainsi de retourner devant les sujets de la Reine sans perdre la face.

Heureux dénouement et dernier cadeau du Père Noël après le vaccin anti covid.

dimanche 27 décembre 2020

 QU'ILS SONT SUSCEPTIBLES CES SENIORS !

Le journal Sud-Ouest du mardi 23 décembre 2020 rapporte le fait qu'une lettre de la mairie de Bordeaux, adressée aux seniors de plus de 60 ans les informant des dispositions existantes pour leur venir en aide, a suscité une levée de boucliers de la part de cette population se trouvant presque insultée de croire que l'on puisse penser qu'elle pourrait avoir besoin d'aide.

Je trouve les seniors qui ont eu cette réaction pour le moins "chatouilleux", car informer les gens de leurs droits est un geste simplement attentionné et qui fait preuve d'humanité. Que ceux qui sont en bonne santé, et ils sont nombreux, n'en tiennent pas compte, mais qu'ils ne s'offusquent pas que ceux qui peuvent être dans la détresse aient besoin d'être informés. Peut-être seront ils, du jour au lendemain, bien heureux d'avoir ces informations.

Être en bonne santé, se sentir en pleine forme est une chose, se croire invulnérable et refuser d'être informé sur les secours dont on peut profiter, me paraît faire preuve d'inconscience.

Si je permets d'écrire ces lignes, ce n'est pas parce que je suis un jeune homme dynamique regardant les sexagénaires comme des ancêtres, mais parce que nous formons avec mon épouse un couple d'octogénaires, largement confirmés, qui jusqu'à maintenant n' a encore sollicité l'aide de personne, ni femme de ménage ni jardinier, et qui apprécie de vivre dans une société qui prend soin de ceux qu'il n'y a pas si longtemps étaient considérés comme des "vieux" à 60 ans et des vieillards à 80 ans.

samedi 26 décembre 2020

 ET SI À L'AVENIR LE COVID PERMETTAIT DE SAUVER DES VIES

Pendant que la pandémie de covid-19 continue ses ravages, que tous les gouvernements européens ont du mal à contenir la vague des contaminations, on assiste à une étonnante période de calme en ce qui concerne les autres maladies infectieuses et contagieuses.

Les médecins ne voient plus de patients se plaignant de symptômes grippaux, les gastro-entérites ont à peu près disparues ainsi que d'autres maladies infectieuses se transmettant elles par les voies respiratoires.

Le corps médical attribue ces heureuses nouvelles à une meilleure prise en compte de l'hygiène par la population, port du masque et lavage des mains notamment.

Sachant que la pandémie actuelle est en France la cause de 60.000 décès et qu'en moyenne la grippe saisonnière tue chaque année environ 10.000 personnes, on peut penser que si cette pandémie avait eu lieu en 2015 et que chaque année les français avaient respecté les gestes barrières, nous commencerions, dès l'année prochaine, à constater un déficit de mortalité par rapport aux prévisions traditionnelles des méfaits de la grippe.

Si nous sommes raisonnables et que les prochaines années, à l'approche de la saison hivernale nous respectons les gestes barrières, améliorant très sensiblement l'hygiène collective, nous pourrions, dans cinq ans, constater un bilan positif de la lutte contre la mortalité due aux maladies saisonnières.

vendredi 25 décembre 2020

 SOCIÉTÉ, DES LUEURS D'ESPOIR

Le covid-19 a bouleversé nos vies, notre société et l'approche néolibérale de l'économie.

- En France, Emmanuel Macron, avec son "quoiqu'il en coûte", a pris des mesures sociales qu'aucun gouvernement de gauche n'avait osé prendre. On ne s'attendait pas à cela de sa part. Louis Gallois préconise, à titre provisoire pour une durée de deux ans, une taxation des plus hauts revenus (plus de 100.000 € par an) pour diminuer les inégalités sociales.

- En Europe des voix s'élèvent pour revenir sur le pacte de stabilité européen qui impose de limiter les déficit à 3% et la dette à 60% du PIB et d'introduire, comme le demande Enrico Letta, ancien Premier Ministre italien, des critères sociaux dans ce pacte de stabilité. D'autre part, la BCE (Banque Centrale Européenne) qui a libéré750 milliards d'euros, n'a jamais été aussi large et réactive.

- Au niveau mondial, Stéphanie Kelton, économiste qui a inspiré le programme économique de Bernis Sanders, nie les problèmes de déficit "car la monnaie est une création de la puissance publique. Elle révolutionne ainsi toutes les théories économiques à tel point que même Keynes paraît complètement dépassé.

- À l'échelon plus local, Bordeaux Métropole qui maintenant est présidé par la gauche, fait passer la distribution de l'eau en régie et l'opposition de droite s'est simplement abstenue. À Saint Médard en Jalles, dont la municipalité a aussi changé, un ambitieux plan social a été voté à l'unanimité donc également par l'équipe sortante de centre-droit.

Ce ne sont que de faibles indices, mais il semble que le néolibéralisme donne des signes de faiblesse et que, comme toute chose, les excès puissent enfin annoncer un espoir de retour à la raison.

jeudi 24 décembre 2020

 VICTIMES DES TRADITIONS ET DU CONSUMÉRISME

Depuis des temps immémoriaux le solstice d'hiver est fêté par bien des civilisations. Les chrétiens en ont fait, à peu de jours près, la date de la naissance du Christ. Fêter Noël est alors devenu une tradition.

Depuis 75 ans Noël est aussi une fête du consumérisme, ce qu'il n'était pas avant la seconde guerre mondiale.

- Tradition: Le solstice d'hiver, moment de l'année où les jours rallongent est synonyme d'espoir et de renaissance. Espoir aussi pour les chrétiens la venue sur terre du Messie. Pour cette raison la date de la naissance du Christ a été fixée arbitrairement au 25 décembre. N'est-il pas surprenant d'ailleurs que la naissance du Christ soit fêtée chaque année à la même date alors que sa mort et sa résurrection soient fêtées le Vendredi Saint et le jour de Pâques à des dates variables chaque année. Difficile de faire concorder pour de tels événements les calendriers grégorien et lunaire.

Noël est donc bien une fête traditionnelle et non pas une commémoration.

- Consumérisme: Avant la seconde guerre mondiale, Noël n'était l'occasion de n'offrir des cadeaux qu'aux enfants. Le sapin n'était pas toujours présent, mais les chaussures étaient disposées devant la cheminée (quand il y en avait une). Dans les chansons populaires, Tino Rossi ne parle-t-il pas de "souliers" et Greame Allright de "chaussons". Si les adulte se faisaient des cadeaux, ce n'était qu'au 1°janvier pour la nouvelle année, on les appelait alors "les étrennes".

Mais après la guerre, sous la pression du capitalisme grandissant et de l'accroissement du niveau de vie, tout occasion a été bonne pour faire marcher le commerce: cadeaux de Noël pour tous, Saint Valentin pour les amoureux, Halloween pour les enfants, fête des grand'mères... Il faut faire marcher l'économie et croître le PIB

Ainsi, dans le pays de Descartes, comme dans bien d'autres, pour des questions de tradition et de consommation, on va remettre en cause en pour une soirée, tous les efforts accomplis pendant dix mois pour juguler la progression de la pandémie de covid 19.

Lamentable ! Mais le plus grave est que si nous étions restés confinés pour Noël nos dirigeants auraient été encore  plus critiqués qu'ils ne le sont actuellement. 

mercredi 23 décembre 2020

 TAUX DE REPRODUCTION R 0

Le coefficient R 0 représente le taux de reproduction d'une maladie contagieuse. Il indique le nombre moyen de personnes contaminées par une personne malade, ainsi un R=2 correspond à la contamination moyenne de deux personnes par malade infecté.

L'épidémiologiste Pascal Crepey vient d'affirmer que " sans un R inférieur à 1, on ne pourra éviter un reconfinement".

Pour expliciter clairement cette affirmation, un bref calcul montre que si ce taux est simplement de 1,1, la chaîne de contamination arrivera au bout de 10 contacts infectieux à une multiplication du nombre de malade par 2,65. Par contre si ce taux n'est simplement que de 0,9, dans les mêmes conditions , au bout de 10 reproductions, le nombre de personnes infectées aura baissé de 65%.

De ce fait, tous les autres indices (nombre de contaminations, nombre de personnes en réanimation ou nombre de décès par jour) sont certes très intéressants à connaître, mais le vrai baromètre sur lequel notre attention doit se focaliser est donc le R 0.

- R 0 >1: le danger s'accroit d'autant pls que ce coefficient est élevé

- R 0 <1: l'optimisme peut enfin être raisonnable

mardi 22 décembre 2020

 LES PRÉSIDENTS MALADES DU COVID

Après Boris Johnson, Jaïr Bolsonaro et Donald Trump, le covid-19 frappe les dirigeants et hauts responsables européens.

Les premiers atteints sont ceux qui ont fait les bravaches voulant prouver leur invulnérabilité et, en bon populiste qu'ils sont, s'affranchir de tous les gestes barrières.

Le longue durée de la période pandémique a fini par toucher des dirigeants plus raisonnables qui, en raison de leurs fonctions ont été amenés à avoir de nombreux contacts augmentant ainsi les probabilités de contamination.

Les premiers s'en sont vite et bien tirés. Souhaitons à tous ceux qui maintenant sont au début de leur épreuve qu'ils ne soient atteints que par les formes les plus bégnines de la maladie.

lundi 21 décembre 2020

 DÉMISSION DE MICHÈLE RUBIROLA

Michèle Rubirola élue Maire de Marseille en juin 2020 démissionne de son mandat de Maire en restant Conseillère Municipale.

Ses sympathisants expliquent cette démission par des problèmes de santé car elle a été récemment hospitalisée

Ses opposants parlent d'un tour de passe-passe pour que la mairie de Marseille soit dirigée par un socialiste alors que la tête de liste électorale était une écologiste.

Bien des marseillais se sentant floués voudraient retourner aux urnes.

Concernant l'avis de ses opposants ou sympathisants, difficile de se faire une opinion.

Quant au souhait de certains marseillais, ils oublient un peu vite qu'ils ont voté pour une liste et que le Maire n'est que l'élu du Conseil Municipal.

Rappelons nous un passé pas si lointain où un Député, sitôt élu, laissait la place à son suppléant car il n'était qu'un porte drapeau détenant bien souvent d'autres mandats plus importants et... plus lucratifs. Cela me paraissait beaucoup plus critiquable. 

dimanche 20 décembre 2020

 BERNARD DEBRÉ ET LA CONSTITUTION

Le journal Sud-Ouest du jeudi 17 décembre rapporte une observation de Bernard Debré, au sujet du projet de référendum sur l'intention de faire référence à l'environnement dans l'Article 1  de la Constitution, en ces termes: "Chaque fois qu'il y a un problème en France, on ne choisit pas de le régler mais à modifier la Constitution".

Bernard Debré a toutes les raisons de défendre la Constitution lui qui est à la fois ancien Président du Conseil Constitutionnel et fils de Michel Debré rédacteur de la Constitution de 1958, mais il se trouve pourtant qu'il fait une observation de bon sens.

Cette observation serait encore plus pertinente s'il s'agissait de la promulgation des lois, car il y a pléthore en ce domaine, pour la même raison que celle formulée par Bernard Debré.

Écrire est plus facile qu'agir. 

vendredi 18 décembre 2020

 UN RÉFÉRENDUM SANS RISQUE

En proposant d'inscrire dans l'Article 1 de la Constitution des notions de respect de l'environnement après les avoir soumises à référendum, Emmanuel Macron vient de réaliser un tour de passe-passe dont il a le secret.

Les experts s'accordent à reconnaître que cet additif est inutile car la Charte de l'Environnement est plus contraignante.

Effectivement lorsque l'on sait que le droit au travail et le droit au logement sont inscrits dans la Constitution, on peut se demander quelle peut être l'efficacité d'y inscrire le respect de l'environnement.

Mais le coup politique est magistral.

- Il permet de désamorcer les critiques des 150 participants à la Convention Citoyenne qui se plaignent que leur travail n'est pas suffisamment pris en compte.

- Le texte pour être soumis au référendum doit être accepté par l'Assemblée Nationale et le Sénat sans aucune modification. Pour l'Assemblée Nationale, pas de problème, LREM et ses alliés y sont majoritaires. Pour le Sénat, il en va tout autrement, mais s'il refuse le texte, Emmanuel Macron aura beau jeu de dire que la Haute Assemblée l'empêche d'agir pour l'environnement.

- Si le texte est adopté et soumis au référendum, il y a deux possibilité: sile OUI l'emporte, Emmanuel Macron en sort grandi, si le NON l'emporte les électeurs auront empêché le Président d'agir pour la protection de la nature.

Dans tous les cas Emmanuel Macron ne peut qu'en tirer profit.

Joli coup.

    

jeudi 17 décembre 2020

 DÉCONFINEMENT: LA FIN ET LES MOYENS

Il est une règle bien connue dans les marchés de travaux publics qui consiste à ne pas pouvoir exiger à la fois "la fin" et "les moyens". En effet si des moyens sont exigés par le maître d'œuvre et que l'entreprise respecte scrupuleusement ces exigences, il devient impossible de refuser l'ouvrage réalisé s'il ne correspond pas aux exigences formulées dans le marché, car cela signifie que le commanditaire a mal conçu le projet puisque les moyens exigés ne permettent pas d'obtenir le résultat désiré.

Lors du premier confinement le déconfinement s'était fait sans condition. La date du 11 mai avait été fixée quoiqu'il arrive.

Mais pour le deuxième déconfinement, chat échaudé craint l'eau chaude, le déconfinement a été conditionné à l'obtention de résultats et les dates, indiquée que la population a prises pour certaines, n'étaient qu'une hypothèse envisageable.

Dans ces conditions, ce  n'est que sous la pression des différents corps de métiers se plaignant de n'avoir aucune visibilité sur la date de la reprise de leur activité, que le gouvernement a cédé en fixant des dates qui n'ont été que des repères et non des certitudes, ce qui fait qu'après un moment de toute relative sérénité, la décision d'imposer de nouvelles contraintes a été très mal vécue.

Il faut apprendre à lire entre les lignes et ne pas se satisfaire trop rapidement des informations positives lorsqu'elles sont soumises à des conditions d'application.

 L'AVEU DE RICHARD FERRAND

Alors que Bruno Le Maire tient les cordons de la bourse et qu'il souhaite voir de nouveau entreprendre la réforme des retraites qui, sans le dire, est pour lui une source d'économies, qu'Emmanuel Macron tergiverse à ce sujet, Richard Ferrand, qui pourrait être pour l'occasion son porte parole plus que le Président de l'Assemblée Nationale, pense que les conditions actuelles ne sont pas remplies, en raison de la pandémie, et qu'il est préférable d'attendre un second quinquennat pour entreprendre ce redoutable chantier.

Ainsi, le covid 19, qui a été une véritable épreuve pour Emmanuel Macron, va lui permettre d'éviter de mettre les gens dans la rue pour la réforme des retraites avant l'élection présidentielle de 2022.

Et plus tard ! Les conditions n'auront peut-être pas changées, mais Emmanuel Macron ne pourra envisager un autre mandat, ce qui lui est impossible. Il pourra alors en toute tranquillité, sans se soucier de sa cote de popularité entreprendre la réforme des retraites.... à condition d'être réélu.

Cette réélection n'est pas certaine, mais elle paraît moins inenvisageable que si elle était précédée de manifestations de masse contre une réforme qui pour le moment est assez mal ficelée, quoique justifiée sur le plan de l'équité, mais très discutable sur l'un de ses objectifs qui paraît être la réduction du budget des retraites.

mercredi 16 décembre 2020

 CES "ANTIVAX" QUI OSENT TOUT

Certains refusent depuis longtemps de se faire vacciner contre quelle que maladie que ce soit. C'est leur droit, dans la mesure où le vaccin qu'ils refusent n'est pas obligatoire, bien qu'ils prennent des risques pour eux mêmes et, là c'est leur problème, mais aussi pour la société et, alors là, c'est beaucoup moins facilement acceptable.

Mais dans l'atmosphère actuelle, où insidieusement tous les germes des théories du complot se répandent,, certains luttent de toute leur force contre la vaccination. Non seulement ils ne veulent pas se faire vacciner, mais ils ont aussi l'intention d'empêcher la population de profiter de ce rempart contre la pandémie, ce sont les "antivax".

C'est ainsi que Jérôme Marty, Président de l'UFML (Union Française pour une Médecine Libre), a reçu des menaces de mort écrites et orales, bien évidemment sous couvert d'anonymat. La raison en est qu'il lui est reproché de gonfler le nombre de victimes de la pandémie pour permettre aux laboratoires pharmaceutiques d'engranger d'énormes profits en vendant leurs vaccins.

On est en droit de se demander ce qu'il serait advenu si le gouvernement avait décidé de rendre la vaccination contre le covid-19 obligatoire  

mardi 15 décembre 2020

 LES ANNÉES GISCARD

Immédiatement après le décès de  notre ancien Président toute la presse a encensé son action en mettant l'accent sur ses réformes sociétales: IVG, majorité à 18 ans, droit de vote des jeunes...

Plus récemment l'Express a rappelé que c'est durant son septennat que des projets industriels parmi les plus importants ont vu le jour: programme électronucléaire avec la construction de 40 réacteurs, usine de Pierrelatte, Airbus, TGV, Minitel ainsi que la création de l'Agence des Économies d'Énergie et du Commissariat à l'Énergie Solaire.

Je dois avouer humblement que je ne m'étais pas rendu compte qu'il s'était passé tant de choses entre 1974 et 1981, tant les trente glorieuses nous avaient habitué à prendre les progrès les plus importants comme de événements tout à fait ordinaires.

Mais, toute réflexion faite, l'originalité de Valéry Giscard d'Estaing est qu'avant de faire l'ENA, il était passé par Polytechnique. Un technicien de haut vol Président ! L'exception, ni littéraire, ni juriste, ni financier.

Si l'on rapproche ces constatations de résultats désastreux obtenus par les élèves français dans le domaine des mathématiques et des sciences, qui sont les derniers en Europe, on peut craindre, simplement au niveau des probabilités, que nous n'aurons pas encore, avant bien longtemps, un autre Président sortant des Écoles d'Ingénieurs les plus brillantes et les plus reconnues au monde

lundi 14 décembre 2020

 DES OBSÈQUES INDIGNES

En lisant l'éditorial de Bruno Dive dans le journal Sud-Ouest de jeudi 10 décembre 2020, j'ai été outré, non par le texte lui-même que j'ai apprécié comme chaque fois que j'ai l'occasion de lire les articles de ce journaliste de grande qualité, mais par le fait qu'il rapporte.

L'assassin du professeur Samuel Paty a été enterré dans son pays, la Tchétchénie, et ses obsèques ont été l'occasion de manifestations islamistes et anti françaises, en faisant de cet assassin un héros.

Il est inadmissible que la dépouille de ce triste individu ait pu rejoindre son pays d'origine où elle deviendra le symbole du terrorisme qu'il a propagé, galvanisant encore un peu plus tous ceux qui portent le message de haine qui l'a amené à sévir sur notre territoire.

Cette dépouille n'aurait jamais du quitter la France et être enterrée dans l'anonymat le plus complet. Pour que ce corps ait pu rejoindre son pays, il y a eu des complicités inadmissibles qui devront conduire à la réalisation d'une enquête suivie de sanctions sévères pour ceux qui ont participé, de près ou de loin, au convoyage de cette dépouille.

dimanche 13 décembre 2020

 UN PAYS DE COMMERÇANTS

Une enquête récente vient de montrer qu'au niveau des mathématiques, les élèves français de CM1 sont les derniers en Europe et, à l'international, avant derniers juste devant le Chili. Quel désastre !

Il y a peu, le repêchage pour le CAPES de mathématiques s'est fait pour des candidats ayant obtenu des notes bien inférieures à la moyenne.

Pourtant nous avons de forts brillants mathématiciens dont celui qui, il y a peu, a obtenu la médaille Fields, Cédric Villani.

Tout se passe comme si seuls les passionnés puissent réussir et que l'enseignement était incapable de faire atteindre aux élèves français un niveau simplement moyen.

On peut et on doit critiquer cet enseignement, mais on ne peut exonérer de ces critiques les parents des élèves. Nombreux sont ceux qui sont prêts à dépenser des fortunes pour inscrire leurs enfants dans de grandes écoles de commerce privées. Ah ! ce commerce, le rêve, apprendre à acheter bon marché, vendre cher, en payant avec parcimonie ceux que l'on dirige et qui ne savent pas compter puisqu'on ne leur a pas appris à l'école.

Nous devenons un pays qui est particulièrement capable de vendre ce qu'il ne produit pas puisque notre industrie est à la dérive et que nous ne formons pas de personnel technique de haut niveau pour la redynamiser.

Pour ceux qui n'ont pas les moyens d'accéder à ces écoles de commerce, restent les lettres. C'est déjà bien. Mais lettres et mathématiques ne sont pas antagonistes, la preuve en est faite par le fait que les plus forts en math sont loin d'être les plus mauvais dans le domaine littéraire.

On ne peut se passer ni de lettres ni de mathématiques. L'enseignement de qualité est un enseignement équilibré, notamment dans le primaire. Le secondaire doit permettre, tout en entretenant cet équilibre, de voir poindre des compétences et des intérêts particuliers chez les élèves. Le supérieur doit en faire des spécialistes.

Ces propos peuvent laisser à penser que les métiers sont oubliés. Je m'inscris en faux contre cette affirmation. Le métier quel qu'il soit ne doit pas priver l'individu, quelle que soit sa compétence, d'une formation générale qui lui permette d'atteindre le plus haut niveau dont on le croit capable.

Si l'excellence  ne peut être que pour quelques uns, la compétence dans un domaine et la culture générale doit être pour tous. Ce n'est que comme cela qu'une démocratie peut fonctionner car elle est alors constituée d'un ensemble de personnes éclairées qui ont pour but, par leur compétence, de se rendre utiles à la société.

samedi 12 décembre 2020

 SURFRÉQUENTATION DES GRANDES SURFACES

Je me suis rendu dernièrement à deux reprises dans une grande surface, non pour y faire des achats, que je fais maintenant le plus souvent dans un "drive", mais pour me rendre à la pharmacie située dans la galerie marchande.

Jamais avant le premier confinement je n'ai eu autant de mal à trouver une place de stationnement. J'en ai déduit, en cette période de déconfinement progressif, que la fréquentation de cette grande surface était encore plus importante qu'en temps ordinaire.

À l'époque où l'on impose un espace de 8 m2 par client dans les petits commerces, est-ce bien raisonnable de tolérer une telle abondance de clients dans ces temples de la surconsommation ? Ne pourrait-on pas en limiter l'accès avec un compteur à l'entrée et à la sortie  pour s'assurer qu'une jauge soit respectée ? La technique le permet, pourquoi s'en priver ?

Au train où les choses vont, nous allons avoir des réserves de produits de luxe pour les réveillons de fin d'année que nous serons obligés de congeler car nous ne pourrons pas, en étant confinés, nous réunir.

jeudi 10 décembre 2020

 COMMENT INCITER À SE FAIRE VACCINER

Le gouvernement n'a pas osé imposer la vaccination obligatoire, dans un pays qui affiche la liberté au fronton de ses mairies, cela se conçoit.

Mais, au fronton de ses mairies est aussi affichée la fraternité.

Il est normal de respecter la liberté, pourquoi ne serait-il pas normal d'imposer la fraternité ou, à tout le moins, de l'inciter fortement ?

Que les "antivax" refusent la vaccination, cela se respecte à titre personnel, qu'ils constituent un danger pour la population, cela est intolérable.

Il serait peut-être logique de s'inspirer des contraintes imposées par certaines régions où l'accès est conditionné à la présentation d'un certificat de vaccination, comme pour la fièvre jaune par exemple et, d'ailleurs, certains pays vont imposer de tels certificats pour le covid-19.

Sur notre territoire, comme l'on sait que les risques de contamination sont d'autant plus importants que les concentrations de personnes en milieu clos le sont, il ne serait pas illogique de conditionner l'accès aux salles de spectacles, de réunions ou lieux de culte, à la fourniture d'un certificat de vaccination contre le covid-19. Il serait possible également d'imposer le port du masque aux personnes ayant refusé de se faire vacciner.

On reprochera évidemment à cette disposition un caractère dictatorial, ce que je récuse car un dictateur ne donne pas le choix mais il impose sa volonté. Là le choix existe entre la vaccination ou quelques privations ou dispositions contraignantes.

 LES "ANTIVAX" ONT LA CLÉ DE NOTRE PRISON

Après quatre mois de confinement et six mois de déconfinement manqué, le virus circule toujours. L'objectif de 5000 contaminations par jour est difficile à atteindre, voire inatteignable, en raison du relâchement du au déconfinement en période de préparation des fêtes de fin d'année. On ne peut pourtant pas rester éternellement confiné.

La seule issue est une contamination suffisante de la population (65% minimum). On en est loin et pour y arriver, les morts se compteront par dizaines voire centaines de milliers.

Heureusement une lueur apparaît: le vaccin.

Si une importante majorité de la population se fait vacciner durant le premier semestre 2021, en commençant comme prévu par les plus vulnérables d'entre nous, il est possible d'entrevoir un retour à une vie quasi normale à la fin de l'été prochain. Si ce n'était pas le cas , l'arrivée de l'automne puis de l'hiver, imposant une vie plus confinée pour des raisons climatiques, le virus recirculera et nous serons encore obligés de vivre sous sa contrainte pendant au moins six mois.

La sortie de cette dramatique situation est donc conditionnée par la réussite de la vaccination. Il serait bon que les "antivax" se réveillent, prennent conscience de leur responsabilité et que leur fibre sociale vibre un tant soit peu.

La sortie de la crise sanitaire est entre leur main.

mercredi 9 décembre 2020

 VERS UN MONDE IDÉAL

Nous allons bientôt atteindre le graal. Nous sommes en voie d'arriver a synthétiser nos aliments. Plus d'élevage, de la viande obtenue en laboratoire par croissance cellulaire. Que des animaux sauvages, des ours, des loups, etc...aucune importance, il n'y aura plus de bergers pour se plaindre. Synthétisons maintenant les végétaux, plus de cultures légumières, plus de champs de céréales, que des beaux paysages primaires, forêts, herbes sauvages. Pour l'entretien de ces espaces, des robots, n'utilisons pas de pesticides bio, produisons du vert pour la méthanisation.

Deux métiers essentiels: chercheurs et laborantins.

Le monde idéal. Une production à la demande, la nourriture à la disposition de chacun. Plus question de revenus, d'argent, tout en libre service gratuit. Ringardisés les projets de Revenu Social Universel.

Plus besoin de médecine, que des aliments parfaitement adaptés à cette machine que l'on appellera peut-être encore l'homme

Vive le progrès !


mardi 8 décembre 2020

 THANKSGIVING, L'AMÉRIQUE ALERTE LA FRANCE

La fête de Thanksgiving qui s'est déroulée le 25 novembre aux États-Unis et au Canada a conduit, une semaine plus tard, à une importante recrudescence des contaminations au covid-19.

Résultat: 200.000  nouveaux cas par jour aux États -Unis et reconfinement au Canada.

Espérons que les français sauront tirer les conclusions de ces expériences désastreuses de fausses libertés, subitement acquises, qui conduisent tout droit à l'installation d'une troisième vague de la pandémie.

Si les français ne sont pas plus sérieux pour la Noël et la Saint Sylvestre que ne l'ont été les américains pour Thanksgiving et Black Friday, il y a peu de chance que le confinement soit levé pour le 20 janvier 2021.

Si vous vous plaignez de manquer de liberté et d'être privé de distractions et de convivialité, encore un petit effort pour essayer de mettre fin à dix mois particulièrement pénibles.

Il n'y a aucune raison pour que le fêtes carillonnées guident notre comportement jusqu'à ce qu'ils devienne suicidaire.

lundi 7 décembre 2020

 TRÈS SAINT PÈRE, AIDEZ L'HUMANITÉ À LUTTER CONTRE LA PANDÉMIE

Bien que la proximité du solstice d'hiver, depuis longtemps fêté, ait été choisi pour fixer la date de la naissance du Christ, la fête de Noël est une fête essentiellement chrétienne.

Le problème actuel, pour lutter contre la pandémie, est d'éviter que cette fête ne soit la cause d'importantes réunions de familles ou de nombreuses rencontres comme chaque année, afin d'éviter la propagation du virus.

On n'entend absolument pas le Pape pour appeler les gens à la raison alors que l'épidémie est mondiale. Une parole raisonnable et apaisante de ce dernier serait la bienvenue pour que tous ceux qui veulent se regrouper ou se rencontrer pour festoyer prennent conscience du risque qu'ils prennent et font prendre aux autres.

En étant un peu provocateur, ou tout au moins utopiste, j'aurais aimé entendre le Souverain Pontife  annoncer que cette année, Noël se fêterait à Pâques ... si possible.

dimanche 6 décembre 2020

 GISCARD ET L'IMMIGRATION

À la suite du décès de notre ancien Président, Valéry Giscard d'Estaing, la presse s'est attachée à rappeler les importantes réformes sociétales qu'il a accomplies au début de son mandat, particulièrement en ce qui concerne les jeunes et la protection des femmes. Il a été effectivement dans ce domaine un grand réformateur que l'on a peut-être un peu vite oublié.

Mais il a aussi dès l'année 1974 voulu lutter contre l'immigration, d'une manière peut-être maladroite, en proposant aux étrangers travaillant sur notre sol, une prime de 1000 € pour regagner leur pays. La construction en a immédiatement souffert, car bon nombre de travailleurs portugais ont sauté sur l'occasion, quitte à revenir quelques mois plus tard.

Cet événement est peut-être anecdotique, mais il m'est resté en mémoire pour l'avoir vécu de près, car la construction d'une maison que j'avais entreprise à cette époque a été interrompue par le manque de main d'œuvre capable de monter des cloisons de briques fines et surtout d'en assurer le plâtrage. Résultat un léger retard, quasi sans importance, et des cloisons en carreaux de plâtre montées par des maçons.

Cela n'a duré qu'un temps, et les ouvriers portugais, compétents et durs à la tâche, sont vite revenus après avoir chez eux fait quelques travaux de construction avec le petit pécule que notre Président leur avait alloué.  


samedi 5 décembre 2020

 UN VACCIN TRÈS POLITISÉ

Tout est bon pour occuper le devant de la scène politique, même en profitant d'une pandémie qui ravage le monde L'utilisation à des fins politiques de la vaccination anti-covid en est un exemple criant.

- Donald Trump pensait sauver son élection en annonçant l'arrivée d'u vaccin avant le déroulement du scrutin.

- Vladimir Poutine a vacciné très tôt une bonne partie de son entourage, dont sa fille, avec un vaccin dont la mise au point n'était pas encore validée.

- La Chine, dans les mêmes conditions a vacciné, à marche forcée, des millions de chinois pour être la nation la plus rapidement protégée et se présenter comme le sauveur de l'humanité.

- L'Allemagne est prête à vacciner plus d'un mois avant de pouvoir faire sa première injection, démontrant ainsi sa grande capacité de réaction face à des évènements imprévisibles.

- Boris Johnson veut vacciner sa population avant que l'Europe ne le fasse, voulant démontrer ainsi que le brexit lui donnera une souplesse d'action qu'il n'aurait pas eue s'il était resté au sein de l'Union Européenne.

- Quant à la France, elle applique deux maximes: l'une française "Messieurs les anglais tirez les premiers" l'autre britannique " wait and see"

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jeudi 3 décembre 2020

 BAVURES POLICIÈRES, SANCTIONNER LA HIERARCHIE

Il y a deux principes que j'aimerais voir appliquer et qui me paraissent légitimes:

- une sanction doit être d'autant plus sévère que le poste du responsable sanctionné est plus élevé,

- les personnes détentrices d'une autorité, matérialisée par une assermentation ou une protection particulière, doivent être plus sévèrement sanctionnées lorsqu'elles commettent une faute et plus sérieusement protégées lorsqu'elles deviennent des victimes.

*Sanctions plus sévères pour la hiérarchie

Dans le domaine dont on parle le plus actuellement, les violences policières, on ne peut se satisfaire d'attendre que des scènes soient filmées pour sévir. Il est indispensable que la hiérarchie soit impliquée et très responsabilisée. Croire qu'en cas de bavure un policier va dénoncer son collègue violent est une vue de l'esprit. Tout corps cherche à se protéger. Les enseignants cherchent à connaître le jour où ils seront inspectés, les industriels ou laboratoires veulent se renseigner sur la date de la visite des contrôleurs, etc.

Il est donc indispensable que la hiérarchie soit très sourcilleuse sur le respect de la déontologie régissant les services et s'il s'avérait que des manquements soient "couverts", la sanction devrait être particulièrement sévère.

Un autre point particulier aux forces de l'ordre est que les responsables des contrôles et des enquêtes, GIGN et GIPN font partie de l'organisme lui même, ce qui est une aberration scandaleuse. Le contrôle doit être un contrôle extérieur, le seul qui puisse sanctionner en toute objectivité. Le contrôle intérieur ne doit être utilisé que pour assurer la bonne marche du service, il a donc quand même un rôle important.

* Sanction et protection d'une personne détentrice d'une autorité particulière

Il  est autant inadmissible qu'un policier soit violent qu'il soit lui-même victime de violences. Il mérite une plus grande protection que les autres citoyens pour pouvoir accomplir son rôle qui est de faire respecter l'ordre public, mais il doit aussi être plus sévèrement puni en cas de manquement au respect de tout citoyen.

Pourquoi n'appliquerait-on pas, tout simplement, un coefficient  aux peines encourues dans le cadre du droit pénal ? Ce coefficient pourrait varier en fonction de la position hiérarchique de l'intéressé aussi bien lorsqu'il est fautif que lorsqu'il est victime.


 LE BOIS, SES QUALITÉS ET SES DÉFAUTS

Le journal Sud-Ouest du lundi 30 novembre 2020 traite de la nécessité de supprimer le gaz dans les nouvelles constructions pour diminuer l'émission de gaz à effet de serre, le bois deviendrait la panacée.

Si le bois est un excellent matériau de construction pour ses vertus isolantes, il est aussi pendant sa croissance dans les forêts un excellent capteur de gaz carbonique en fixant le carbone, mais, le problème est que lorsqu'il se consume, il restitue ce gaz dans l'atmosphère et de plus produit des particules fines dangereuses pour les poumons.

Nous voila donc encore face à un dilemme. Le bois on peut l'utiliser mais pas pour le chauffage, uniquement pour favoriser les économies d'énergie en l'utilisant pour isoler les constructions.

Alors, il faut faire appel aux énergies renouvelables dont l'exploitation est encore maintenant nettement insuffisante.

Reste donc le nucléaire. Refrain connu. Des études son nécessaires pour savoir traiter les déchets avant que les énergies renouvelables soient suffisamment performantes et que l'on sache stocker massivement l'électricité, ou alors espérer voir enfin la fusion nucléaire prendre le relai de la fission, et pour cela il est indispensable de multiplier les efforts pour mener à bien le programme ITER

mercredi 2 décembre 2020

LIBERTICIDE, INCOMPÉTENT ET DANGEREUX

La loi sur la Sécurité globale, par son article 24, montre clairement l'incompétence et l'inconscience de certains membres du gouvernement.

Penser qu'une loi aussi mal écrite et répressive puisse être acceptée sans remous, dépasse l'entendement.

De ce fait si elle est promulguée, non seulement elle prépare le terrain à la possibilité de l'installation d'une dictature qui, même si ce n'est pas le but du pouvoir actuel, ce qui reste à prouver, a le grave défaut de ne pas nous mettre à l'abri de dérives souhaitées par de futurs éventuels gouvernements.

Sur le plan de l'immédiateté, écrire une loi avec une telle maladresse, en période de pandémie est une véritable provocation.

Le 28 novembre, début de l'assouplissement des règles de confinement, était suffisamment inquiétant par le fait que la foule allait se ruer vers les magasins, pour ne pas provoquer des manifestations qui ont réuni 130.000 personnes dans des conditions de proximité que les règles actuellement souhaitées permettent de qualifier de dangereuses.

Atteinte à la liberté, atteinte à l'efficacité de la lutte contre la pandémie, rarement un gouvernement aura fait preuve d'autant d'insouciance et de maladresse