jeudi 30 avril 2020

NORMES: N'EN FAIT-ON PAS TROP ?

Actuellement le port du masque est conseillé et dans peu de temps, après le 11 mai, il sera certainement obligatoire suivant les circonstances.
Pour permettre à chacun d'être équipé les ateliers de confection se sont multipliés pour fournir des masques alternatifs en tissu qui n'ont pas la qualité de ceux que porte le personnel médical mais qui constituent quand même un moyen de protection, aussi imparfait soit-il.
Mais pour que ces masques remplissent le plus correctement possible leur rôle, l'AFNOR (Agence Française de Normalisation) a édicté des règles, et c'est là que le bât blesse.
On connaît le souci de perfectionnisme de l'AFNOR et de ceux qui sont chargés d'écrire les recommandations. Pour que rien ne soit laissé au hasard, ces règles sont particulièrement contraignantes. Ainsi que lit-on parmi les recommandations pour le lavage des masques de protection?
- ils doivent-être lavés en machine pendant 30 minutes à 60°
- la machine doit préalablement être désinfectée à l'eau de Javel
- le séchage doit se faire au sèche-linge  (déconseillé à l'air) et le sursèchage est recommandé
- le filtre du sèche linge doit être préalablement vidé et nettoyé
- ne pas oublier entre chaque phase de se laver les mains.
Toutes ces pratiques doivent être quotidiennes ou parfois plus fréquentes car le masque ne peut être porté que pendant 4 heures au plus ou changé chaque fois qu'il est humide.
Si ces prescriptions sont impératives pour que la protection par les masques soit efficace, il y a lieu d'être inquiet car rien ne prouve qu'un quidam équipé d'un tel accessoire aura respecté scrupuleusement ces règles et, si ce n'est pas le cas, se trouverait dans la situation de celui qui ne prendrait aucune précaution. Alors, comment s'assurer qu'un individu portant un masque est correctement protégé ?
Il aurait peut-être été souhaitable que l'AFNOR soit moins perfectionniste, car il ne s'agit pas d'un processus industriel et que les masques ne sont pas parfaitement étanches, et qu'elle édicte des règles plus simples et plus faciles à respecter.
Je crains que dans cette affaire "le mieux soit l'ennemi du bien"

mercredi 29 avril 2020

VACANCES ET DISTANCIATION SOCIALE

À part le travail, rien ne paraît plus opposé à la notion de vacances que celle de distanciation sociale, et pourtant, en fin de confinement les acteurs du tourisme et les élus des zones touristiques déploient d'énormes efforts pour faire cohabiter ces deux notions.
Il est difficile de concevoir ce déconfinement si on ne prend pas en compte la seule solution possible qui est la responsabilité de chacun.
- Les maires des communes du littoral veulent contrôler la fréquentation des plages en faisant respecter des distances de sécurité entre les touristes allongés sur le sable. En dehors du fait que ces touristes ne restent pas tous immobiles  et si l'on considère que la distance entre deux plagistes est suffisante, c'est faire peu de cas des vents qui soufflent généralement en bord de mer.
- Être à la plage est une chose, s'y rendre en est une autre. Dans notre région les pistes cyclables sont surchargées, peut-on contrôler leur accès ? Comment faire respecter les distances entre les cyclistes ?Comment éviter que les croisements entre cyclistes sur une piste de 1,20 m puisse se faire sans risque d'expectoration car nombreux seront ceux qui auront peut-être du mal à supporter un masque pendant l'effort ?
- Faire du sport qui par principe nécessite de se dépenser physiquement, est-ce possible avec le port d'un masque ?
- Quel est l'intérêt d'aller au restaurant avec des amis si les distances sont respectées et si des artifices quelconques viennent nous séparer. Sans compter que sitôt sorti du restaurant, que fait-on ? Discuter de la qualité du repas et du bon moment passé ensemble ou de l'impossibilité d'avoir pu apprécier ce moment en raison des contraintes actuelles. Après cet éventuel bon repas, propice à la bonne humeur, va-t-on discuter en restant à plus d'un mètre les uns des autres ?
- Se retrouver autour d'une table avec des amis en limitant à quatre la fréquentation d'une table de huit, est-ce convivial ? Lorsqu'on se retrouve autour d'un barbecue respecte-t-on les distances de sécurité et pense-t-on à porter un masque barrant le visage ?
- Certains campings veulent limiter la fréquentation de la piscine à raison de 4m2 par baigneur. À quoi cela correspond-il si les baigneurs ne restent pas immobiles ?
- Comment penser que la distanciation puisse être efficace dans les avions et dans les TGV où l'air conditionné est distribué dans toutes les cabines ?
On voit bien que quelques soient les efforts des élus et des professionnels du tourisme, et ils sont certes louables, la réussite du déconfinement ne reposera que sur le sérieux de chacun d'entre nous.Nous resterons, en réalité, confinés dans notre esprit et vigilants plus que libres.
Je trouve dans cette situation, où tout un chacun pourrait se sentir libéré et qui coïncide avec la période de l'année où nous avons la plus grande envie de liberté que l'été nous apporte, une réelle condition de risque maximum.
Seul le port du masque et le sérieux avec lequel seront appliquées les mesures individuelles peuvent, en partie, nous protéger d'une recrudescence de contamination, à moins que la temporalité de l'action de ce coronavirus et les rayons ultraviolets du soleil ne viennent à notre secours.
Ce me paraît être, pour le moment, notre seul espoir de salut ...en attendant l'automne...ou un traitement efficace...ou encore mieux un vaccin.

mardi 28 avril 2020

COMMENT BIEN SE NOURRIR ? EXIGENCES CONTRADICTOIRES

La pandémie actuelle nous a obligé à avoir de nouvelles habitudes alimentaires et de nous rendre compte de l'importance de certaines professions dans ce domaine d'activité.
- Nous avons de nouveau consommé plus de produits locaux.
- Nous avons considéré qu'il était anormal que certains agriculteurs, en dehors des très grosses exploitations, ne gagnent pas correctement leur vie.
- Nous avons été outrés de voir que ceux qui nous ont permis de nous nourrir, comme les employés des grandes surfaces, sont les travailleurs les moins bien rémunérés, souvent payés au SMIC horaire et ne disposant pas d'un emploi à temps complet.
Tout ceci nous le savions, mais nous ne voulions pas le voir et cette crise nous a bien obligé à en prendre conscience.
Alors en toute logique, la question qui se pose est simple: acceptons nous de payer plus cher les denrées alimentaires pour que nos agriculteurs et nos hôtesses ce caisse soient correctement rémunérés ?
À cette question la réponse peut être différente suivant le niveau de revenu de chacun. Les uns répondront "oui parce que j'en ai les moyens", les autres "non car je ne le peux pas ". Resteront ceux qui ne se sentiront pas concernés et qui douteront parfois de l'intérêt de changer de mode de consommation.
Mais pour permettre à ceux qui ont le souci de mettre leurs actes en accord avec leur intention, il y a une solution simple qui consiste à donner à chacun les moyens de se nourrir en respectant sa volonté de changer le cours des choses. Comme, si on proposait d'augmenter rapidement et significativement les salaires, il y aurait une levée de boucliers des employeurs, parfois justifiée pour certaines PME, mais souvent injustifiée pour les grosses entreprises, il ne resterait comme solution que le revenu universel.
Ce revenu ferait partie du revenu à inclure dans la déclaration de revenu, serait totalement récupéré par l'impôt pour ceux qui n'en on pas besoin et pour compenser le coût de cette opération nécessaire pour les plus démunis il ne resterait que l'impôt sur le revenu et sur la fortune.
Donc:- rétablir l'ISF  et peut-être l'augmenter
          - rendre l'impôt sur le revenu beaucoup plus progressif pour que les détenteurs des revenus les              plus élevés contribuent davantage à la solidarité nationale.
Parallèlement à ces mesures d'urgence il faudra mettre en place un contrôle de la répartition des bénéfices des entreprises entre les salariés et les actionnaires, envisager une revalorisation importante du SMIC, regarder de plus près les temps partiels pour voir s'ils sont indispensables, choisis ou imposés, donner la priorité à la résorption du chômage sur les avantages accordés à ceux qui pratiquent les heures supplémentaires.
Tout un projet de société à revoir.

lundi 27 avril 2020

LES MASQUES DEVRAIENT ÊTRE GRATUITEMENT FOURNIS PAR LA CHINE

Il n'y a aucun doute sur le fait que le coronavirus est d'origine chinoise et qu'il est dû, soit à l'impossibilité des pouvoirs publics à faire respecter la loi sur l'interdiction du commerce d'animaux sauvages vivants, soit à une négligence ou un manque de sécurité dans un laboratoire de recherche sur les virus.
Quelle que soit l'origine précise de cette pandémie, la responsabilité de la Chine est totalement engagée. Ce n'est en aucun cas un aléa de la nature.
S'il existait un tribunal international capable de faire respecter ses décisions, comme  le font tous les tribunaux jugeant de simples citoyens, il n'y a nul doute que la Chine serait condamnée pour homicide involontaire.
En étant extrêmement indulgent, et sans lui demander de réparer les dégâts énormes causés par ses négligences, il serait au moins normal qu'elle assure le mieux possible la protection de ceux qui pâtissent de son laxisme et qu'elle soit obligée de fournir les masques aux pays contaminés au lieu de les vendre en faisant des profits sur la réparation des dégâts dont elle est la cause.
N'importe quel individu dans une telle situation serait pénalement sanctionné et ses assurances certainement ruinées.

dimanche 26 avril 2020

DÉLATION ET JALOUSIE

On compare un peu hâtivement les gestes de délation que l'on a connu pendant la deuxième guerre et ceux qui ont resurgi à l'occasion du confinement.
Pendant la dernière guerre, ceux qui dénonçaient les juifs le faisaient soit parce qu'ils étaient racistes soit parce qu'ils étaient antisémites et parfois jaloux mais jamais parce que ceux qu'ils dénonçaient leur inspiraient la peur.
Pendant la période de confinement, ceux qui dénoncent leur voisin le font parce qu'ils ont peur qu'ils deviennent des agents de transmission du coronavirus mais aussi parce qu'ils sont tout simplement jaloux.
Le seul point commun entre ces deux comportements scandaleux est la jalousie.
Dans les années quarante, certains ont dénoncé les juifs en raison de leur supposée richesse et quelques commerçants l'ont également fait en raison de la réussite bien connue des juifs dans ce secteur d'activité.
Actuellement, dénoncer son voisin parce qu'il achète du rosé ou du charbon de bois, comme le rapporte le journal Sud-Ouest du lundi 20 avril, ne peut être que de la jalousie, soit parce que l'on n'ose pas faire de tels achats soit parce que l'on en n'a pas les moyens ou que l'on ne dispose tout simplement pas de barbecue En un mot parce que l'on est jaloux de son voisin qui arrive à adapter son mode de vie au confinement mieux que l'on est capable de le faire.
On ne peut non plus ignorer un autre comportement, mais que je crois assez marginal, qui est de profiter de circonstances exceptionnelles pour envisager de purger de vieilles rancunes.
Mais enfin, quelles que soient les explications que l'on peut formuler vis à vis de tels comportements , il est certain qu'elles ne font que donner une piêtre et dangereuse image de certains de nos concitoyens.

samedi 25 avril 2020

LE DÉCONFINEMENT SERA UN LONG FLEUVE TUMULTUEUX

Deux chiffres sont à prendre en considération. À la sortie du confinement 6% des français auront été infectés par le coronavirus, pour que l'épidémie ne puisse se propager dans la population il faudrait qu'au moins 60% des français aient été infectés pour développer des anticorps.
Dans ces conditions nous ne retrouverons une vie complètement normale que quand 60% d'entre nous auront été infectés ou lorsqu'un vaccin aura été mis au point, testé et disponible.
Pour la propagation de l'épidémie nous n'avons donc accompli que 10% du chemin. Un chemin bien pénible où les hôpitaux ont été débordés pendant trois mois. Comme il faut éviter une telle surcharge de travail qui représente un risque majeur, à la fois pour les malades et les soignants, en théorie il faudrait au moins dix fois plus de temps pour traiter les malades issus des 60% de personnes infectées, soit au bas mot 30 mois et raisonnablement certainement près du double.
Fin du cauchemar dans deux ans et demi ou cinq ans !
Mais pour que cet épisode se passe de la manière la moins douloureuse possible et que  l'on constate le minimum de décès, la population la plus à risque devra être extrêmement prudente en comptant, peut-être égoïstement, sur le reste de la population pour, en contractant le virus, constituer un bouclier pour protéger la totalité des français.
C'est la raison pour laquelle le gouvernement avait un temps pensé allonger la durée du confinement pour les personnes âgées. Mais en raison de l'inégalité de traitement de sa population il est revenu sur sa décision. Mais il est impératif que chacun puisse mesurer ses risques et c'est de la responsabilité de nos dirigeants de fournir les moyens à chacun d'en prendre connaissance.
Il serait raisonnable que les gestes barrières qui devront être encore respectés après le 11 mai le soient plus longtemps pour les personnes à risque que pour les autres, en espérant que chaque individu sache, de ce point de vue, apprécier ses propres risques et prenne ses responsabilités.
En attendant le formulerais un vœu: que les chercheurs travaillent d'arrache pied pour mettre au point un vaccin  car nous ne nous sentirons soulagés que lorsque plus de 60% de la population sera vaccinée.
Souhaitons que cet épisode douloureux fasse prendre conscience à chacun de l'importance d'être vacciné car il montre à quel point l'humanité est démunie face à une pandémie qu'elle ne sait, ou qu'elle n'a pas les moyens, de combattre.

vendredi 24 avril 2020

"JOURNAL DES LECTEURS" UNE LECTURE RÉCONFORTANTE

Je lis très assidûment "le journal des lecteurs" du journal Sud-Ouest sur le net et j'y trouve une certaine satisfaction.
Avec l'habitude il est facile de repérer la tendance politique des auteurs des articles publiés, car nombreux sont ceux qui s'y expriment assez régulièrement, et il est particulièrement intéressant de constater que la plupart de ces rédacteurs ont des approches communes de la société, de l'humanité et des vertus essentielles de notre civilisation.
Bien évidemment suivant leurs orientations politiques ils n'envisagent pas de prendre les même chemins pour arriver aux buts qu'ils souhaitent atteindre, mais la solidarité, le respecte d'autrui, la bienveillance, l'entraide et l'éthique sont des valeurs omniprésentes.
Mais tout ne peut être parfait. À la réflexion on peut se demander pourquoi notre monde ne se comporte-t-il pas mieux quand on voit s'exprimer de si nobles idées.
Les hommes et les femmes politiques avides de pouvoir ne chercheraient-ils pas à exacerber les différences avec leurs concurrents au lieu de rechercher les convergences ?
Ce constat est douloureux, ne sommes-nous pas manipulés pour nous apprendre à nous combattre au lieu de nous inciter à nous unir ?

jeudi 23 avril 2020

NÉCESSITÉ D'UNE ENQUÊTE INTERNATIONALE

En raison de tous les bruits qui courent sur l'origine du coronavirus, une enquête internationale s'avère indispensable pour mettre fin à toutes les rumeurs et hypothèses qui sont émises et qui constituent un terrain propice au  développement de différentes suppositions de complot.
Que n'entendons nous pas ?
Le coronavirus est parti:                                                                                                                         
- d'un marché
- d'un laboratoire par manque de sécurité
- d'un laboratoire, volontairement pour infester la planète et maîtriser rapidement localement l'épidémie pour être les premiers à relancer rapidement l'activité l'économique
- d'un laboratoire, volontairement pour répandre la maladie afin qu'un autre laboratoire complice, disposant du vaccin permettant de lutter contre la pandémie, fasse des profits faramineux en faisant monter les enchères au niveau international, puisque chaque pays voudra sortir de la pandémie.
S'il y a faute, quelle qu'elle soit, cette enquête devrait se traduire par une sanction prononcée par un tribunal international, car suivant le cas il pourrait s'agir d'homicide involontaire, éventuellement par négligence, ou d'homicide volontaire, éventuellement par préméditation.
Ce n'est pas rien.
Il faut vitre mettre fin à ces rumeurs.

mercredi 22 avril 2020

EUROPE: UNION DE PAYS DÉMOCRATIQUES

Le jeudi 16 avril 2020, France 2 consacrait sa soirée à l'Europe avec une émission présentée par Julian Bugier intitulée "# Et Après".
De nombreux invités y participaient parmi lesquels se trouvaient des responsables politiques et les téléspectateurs pouvaient intervenir. On a appris peu de choses en dehors des bonnes intentions formulées par le personnel politique.
Mais l'un des intervenants, l'ancien Président du Conseil italien, Mattéo Renzi a fait une proposition intéressante au sujet de la Hongrie. Chacun sait que le Premier ministre Victor Orban a depuis longtemps transformé la démocratie hongroise en "démocrature illibérale", mais maintenant il a profité de la pandémie actuelle  pour s'octroyer les pleins pouvoirs. Pouvoir qu'il ne quittera que lorsqu'il le désirera. Il y a donc au sein de l'Union Européenne une dictature qui ne dit pas son nom.
Mattéo Renzi pense que l'Europe devrait adresser un avertissement à Victor Orban et, faute de revenir à un état démocratique, devrait l'exclure de l'Union Européenne.
Certains trouveront que l'Union Européenne outrepasserait ses droits puisque les décisions doivent se prendre à l'unanimité et que la Hongrie de demandera pas à être sanctionnée.
Pour ma part je pense qu'un tel cas mériterait une réunion d'urgence pour pouvoir déroger à ce principe de fonctionnement et appliquer la proposition de Mattéo Renzi. On pourrait alors par la suite en finir avec cette clause qui paralyse souvent l'Europe et qui l'empêche de se réformer.

mardi 21 avril 2020

SITUATION UBUESQUE DES CONSEILS MUNICIPAUX

Après les élections municipales qui n'ont pu se dérouler correctement, il y a fort à parier, puisque ce sont les anciens Conseils Municipaux qui continuent d'assurer la gestion des communes, qu'il n'y a aucun Conseil Municipal conforme à ce que souhaitaient les électeurs qui se sont rendus aux urnes. Qu'une liste présentée par un ancien Maire soit reconduite est une chose, qu'elle soit identique à celle qui avait été élue en 2014 est peu probable.
De ce fait:
- Certains Maires qui ne se sont pas représentés continuent d'occuper leur fonction.
- Tous les Maires en ballottage sont dans la même situation.
- Les Maires réélus au premier tour continuent également à gérer leur commune mais en général avec un Conseil Municipal différent de celui qui est sorti des urnes.
- Les Maires battus continuent de siéger alors que ceux sortis des urne attendent la fin du scrutin dont la date n'est pas fixée.
Pour le moment on ne sait quand la fin du scrutin pourra se dérouler.
Étant donné que la période actuelle très riche en événement influera sur les résultats du second tour qui donnera des résultats certainement différents de ceux qui seraient sortis des urnes si les élections avaient pu se terminer à la date prévue, ne serait-il pas raisonnable de repousser la totalité du scrutin au printemps 2021 ?

lundi 20 avril 2020

DÉCONFINEMENT: POUR QUE CHACUN MESURE SES RISQUES

Le nombre important de personnes touchées par la pandémie du covid 19 a permis au corps médical de connaître avec une certaine précision les risques encourus par chaque individu en raison de son sexe, de son âge ou de sa pathologie.
Pour que le déconfinement se fasse dans des conditions convenables le gouvernement doit éclairer les citoyens sur les risques qu'ils prennent en leur fournissant les informations suivantes:
- Pourcentage de risque d'issue fatale en cas de contamination pour chaque pathologie: obésité, diabète, insuffisance respiratoire, hypertension, etc.
- Publier un graphique traduisant le pourcentage de risque de mortalité en cas d'infection en fonction de l'âge et du sexe, en traçant sur un abaque deux courbes, une pour les femmes et une pour les hommes avec en ordonnée le pourcentage de risque et en abscisse l'âge.
Ainsi, chacun pourrait repérer son cas sur les courbes, car il paraît évident que les risques ne sont pas les mêmes pour un quasi centenaire et pour une personne de 70 ans.
De telles dispositions font appel à la responsabilité de chacun et évite de diviser la population en deux catégories, ceux qui auraient le droit de sortir et ceux qui resteraient confinés.

dimanche 19 avril 2020

CONFINEMENT DES SENIORS: OBLIGATION OU INCITATION ?

Le confinement de la population jusqu'au 11 mai a pour but de limiter, sinon d'éviter, l'extension de la pandémie mais également de protéger chacun du covid 19.
Passé la date du 11 mai le confinement sera levé, il n'y aura plus, en dehors des gestes barrières, de mesures prophylactiques pour éviter l'expansion de la maladie.
Dans ces conditions, les seniors, s'ils sont confinés, ne le seront que pour se protéger individuellement et non pour protéger la société.
De ce fait on voit mal comment on pourrait leur interdire de reprendre leur liberté de circulation puisque cet acte n'engagera qu'eux sans porter préjudice à la société, si ce n'est d'avoir besoin d'être soigné en cas de contamination. Il n'y a de ce fait aucune différence entre le risque encouru par les seniors reprenant une vie normale et un sportif pratiquant les sports extrêmes  ou toutes les activités de loisir à risque.
Le gouvernement doit mettre les seniors face à leur responsabilité vis à vis de leur propre santé en leur indiquant clairement les risques qu'ils encourent.

samedi 18 avril 2020

UN AMBASSADEUR SANS COMPLEXE

Un ambassadeur en France se permet de critiquer la manière dont nous traitons l'épidémie du covid19 à tel point qu'il a été convoqué par notre Ministre des Affaires Étrangères Jean-Yves Le Drian.
Mais de quel ambassadeur s'agit-il ? De l'ambassadeur de Chine. Oui de Chine.
La Chine:
- Le pays d'où est parti le virus en raison des habitudes alimentaires de ses habitants et du manque de contrôles des marchés ouverts.
- Le pays où le premier lanceur d'alerte a été obligé de se dédire publiquement pour ne pas affoler la planète. L'alerte était tellement fausse qu'il en est mort.
- Le pays où la première ville infestée a 12 millions d'habitants, capitale d'une province de 60 millions d'individus pour un pays peuplé de 1,4 milliards de chinois et qui n'aurait connu que 3000 morts à cause de la pandémie bien qu'il ait mis plus d'un mois à commencer à la combattre.
- Le pays qui fort de sa réussite pour éradiquer la pandémie connaît maintenant une reprise.
Alors que font les dirigeants de ce pays ?
- Ils expliquent la reprise de la pandémie par l'importation de la maladie en provenance de pays incapables de la contrôler
- Son ambassadeur en France est chargé de culpabiliser l'occident.
- Pendant ce temps, l'économie mondiale est à l'arrêt, la Chine en profite pour reprendre rapidement sa production pour être la première à inonder les marchés internationaux, mais la question de savoir si les travailleurs chinois sont correctement protégés mérite d'être posée.
En conclusion, la Chine à l'origine de la pandémie sortira renforcée de cet épisode dramatique. Espérons que le bilan de la mortalité dans ce pays, que l'on ne connaîtra certainement jamais, ne sera pas catastrophique, car actuellement on peut se demander s'il ne donne pas la priorité à l'économie sur la santé, ce que la majorité des autres pays n'ose faire.
Souhaitons qu'après avoir connu la chair à canon on ne parle pas de la chair à virus.

vendredi 17 avril 2020

PROLONGATION SANS SURPRISE DU CONFINEMENT

Dans un premier temps, le confinement a été prévu pour deux semaines dès le 17 mars, il a subi une première prolongation de quinze jours  et maintenant quatre semaines supplémentaires viennent s'ajouter.
Rien de surprenant.
Les experts cherchent à caractériser la forme de la courbe d'évolution de la contamination. Initialement ils ont parlé de "pic", puis craignant que ce pic une fois passé les efforts se relâchent ils se sont mis à parler de "plateau". En réalité, cette courbe ne ressemble ni au Pic du Midi, ni au Plateau du Larzac mais bien plutôt au Ballon d'Alsace. C'est une courbe en cloche évasée mais apparemment assez harmonieuse pour ressembler à ce que les statisticiens appellent une distribution "normale"
Dans ces conditions, si le sommet de la courbe est atteint environ quatre semaines après le début du phénomène, sa conclusion, ou plutôt le moment où les risques sont acceptables devrait arriver quatre semaines plus tard. Il était donc logique de s'attendre à ce que la date du 11 mai soit proposée.
Mais, comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, le confinement se terminant les conditions environnementales changent et rien ne prouve que l'épidémie ne puisse pas connaître une réplique. C'est ce qui explique que la plus grande prudence sera nécessaire au delà du 11 mai.
Mais alors pourquoi imposer le confinement aux personnes âgées et fragiles ?
Tout simplement parce qu'il paraît que seul 15% de la population aurait été confronté au virus et de ce fait aurait produit des anticorps, qui les immunisent, alors qu'il faudrait que cette proportion atteigne 60 à 65%. Le gouvernement compte donc, faute de disposer de médicaments et de vaccins , que ce chiffre de 60% sera obtenu par la confrontation au virus de la population dont les risques pour la santé sont les moins probables. Ils deviendront donc, en attendant les vaccins, le bouclier qui protégera la totalité de la population. À ce moment là les plus âgés et les plus fragiles pourront reprendre leur liberté.
On comprend alors pourquoi le gouvernement et les instances sanitaires sont dans l'incapacité de fixer une date pour le déconfinement de cette tranche de la population tant que nous ne disposerons ni de traitement ni de vaccins.

jeudi 16 avril 2020

ON VOUS ATTEND BENOÎT HAMON

À l'époque où le coronavirus met notre pays en quarantaine et notre économie à l'arrêt, le gouvernement fait ce qu'il peut en étant souvent critiqué par les partis d'opposition.
En cette période de crise aiguë, il serait de bon ton que les critiques attendent la fin de cet épisode douloureux, ce qui ne veut pas dire que le pouvoir en place soit exempt de toute critique, loin de là.
Attendre pour émettre des critiques me paraît être raisonnable, ce qui n'est pas le cas pour les propositions.
Vous, Benoît Hamon, qui avez été l'un des rares à présenter un projet sérieux lors de la dernière élection présidentielle, on aimerait vous entendre pour que les propositions que vous avez faites ne soient pas définitivement enterrées.
La principale proposition que vous faisiez, celle du Revenu Universel, aurait certainement toute sa place au moment où bon nombre de nos concitoyens vont voir leur revenu diminuer et parfois leur emploi bientôt disparaître. Tous ne seront pas indemnisés, votre proposition serait particulièrement pertinente  car c'est dans les moments de crise, comme ceux que nous connaissons, que la solidarité est nécessaire et indispensable.

mercredi 15 avril 2020

POLITIQUE: COMMENT EN CHANGER ?

Emmanuel Macron l'a promis, plus rien ne sera comme avant, la santé et la solidarité passeront avant l'économie "quoiqu'il en coûte".
La politique de notre Président devrait donc prendre un virage à 180°, lui qui avait choisi de mettre aux principaux postes de son gouvernement  trois hommes de droite dont on ne peut pas dire qu'il est raisonnable de penser qu'ils puissent convenir pour mener une nouvelle politique diamétralement opposée à celle qu'ils avaient réussi à imposer. Édouard Philippe, Bruno Lemaire et Gérald Darmanin n'ont plus rien à faire dans le futur gouvernement quel que soit leur comportement pendant la crise du coronavirus.
Alors, pour cette nouvelle orientation quelle décision pourra prendre notre Président ?
- Changer de Premier Ministre et donc de gouvernement, ce parait être la décision la plus probable.
- Dissoudre l'Assemblée Nationale, mais il est fort probable que la nouvelle Assemblée n'arrive pas à constituer  rapidement et durablement une majorité de gouvernement. C'est donc très peu probable.
- Proposer un référendum : en général la question posée compte peu et les électeurs en profitent pour manifester leur mécontentement et essaient en votant "Non" de demander au Président de  démissionner, ce qu'il n'est pas obligé de faire. Solution très peu probable également.
- Démissionner et être candidat à une nouvelle élection. Ce serait une partie de poker peut-être envisageable, car vu l'état dans lequel se trouvent les forces politiques du pays, sa réélection ne serait pas impossible. Il serait donc en cas d'issue favorable relégitimé pour une durée de cinq ans, ce qui ne serait pas certain s'il attendait 2022.
Soyons patients, attendons la fin de la pandémie, mais il est fort probable qu'à ce moment là des décisions importantes se prennent.
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mardi 14 avril 2020

L'ENTREVUE DE MARSEILLE

Emmanuel Macron est allé rencontrer le professeur Didier Raoult à Marseille. Dans les conditions actuelles où ce professeur est reconnu à l'échelon mondial, mais qui cultive une certaine marginalité et dont les théories font l'objet de doutes de la part des instances médicales nationales,  jusqu'à créer une importante polémique, on peut se poser la question de la raison de ce déplacement.
Notre Président a certainement voulu montrer qu'il était réceptif à toute proposition pour maîtriser l’expansion de l'épidémie actuelle et qu'il avait un esprit suffisamment ouvert pour prendre en considération les affirmations d'un virologue réputé, même si 'l'Académie" doute de ses résultats. Ce me paraît être une démarche honnête et objective.
Mais peut-être Emmanuel Macron est-il allé essayer d'entrevoir une manière de sortir de la crise et de mettre fin au confinement.
Le manque de sérieux de l'étude du Professeur Raoult repose sur deux critiques. Il n'aurait pas respecté le protocole d'étude imposé par les instances médicales et s'est prononcé sur un nombre insuffisant de cas, vingt quatre.
Actuellement le Professeur Raoult affirme pouvoir prouver que sur un millier de patients traités seul trois décès ont été constatés.
Regardons maintenant, à la date du 11 avril 2020, les résultats obtenus à l'échelon national. 13832 décès ont été constatés. Si la méthode du Professeur Raoult était utilisée, et à condition que ses résultats soient fiables, avec 0,3% d'échecs, pour arriver à ce chiffre de 13832 décès , il aurait fallu que 46 millions de français soient et traités, c'est à dire plus de 60% de la population française, valeur en général reconnue pour que la pandémies soit considérée comme définitivement éradiquée.
La question méritait donc de se poser et l'entrevue de Marseille fait preuve de la part de notre Président d'une indiscutable ouverture d'esprit et d'un souci certain de venir à bout de la lutte contre le coronavirus et de mettre un terme au confinement.

lundi 13 avril 2020

UTILITÉ DU TRAÇAGE DES PERSONNES INFECTÉES PAR LE CORONAVIRUS

Dans la perspective d'un prochain déconfinement, le gouvernement réfléchit au traçage des personnes infectées en utilisant, comme outil de suivi, les smartphones personnels mais, contrairement aux gouvernements des pays non démocratiques, cette opération ne se ferait que sur la base du volontariat.
Ainsi la proximité d'une personne porteuse du virus serait signalée à tout porteur de smartphone faisant partie du groupe de volontaires pour participer à cette opération.
Mais, dans les conditions actuelles, il y a peu de chances pour qu'une telle mesure soit efficace , et ceci au moins pour quatre raisons:
- les spécialistes pensent que cette disposition n'est utile que si 60% au moins de la population participe à cette opération.
- les statisticiens affirment qu'il n'y a en France que 70% de personnes équipées de smartphone.
- les personnes les plus vulnérables sont les personnes âgées, celles qui vivent en foyer, les SDF et les familles nombreuses vivant dans des locaux exigus.
- ce sont ces personnes les plus vulnérables qui sont le moins équipées de smartphones.
Donc, en conclusion pour avoir 60% de la population volontaire pour participer à cette opération il faudrait que 86% de possesseurs de smartphone soient candidats.
De plus les personnes les plus vulnérables, qui sont les moins équipées de smartphones, sont celles qui ne pourront pas être averties du danger de la proximité d'une personne infectée.
De ce fait avant d'avoir un débat sur le caractère liberticide de cette opération, il serait peut-être plus opportun de se poser la question de son utilité et de son efficacité.

dimanche 12 avril 2020

DÉCONFINEMENT, ATTENTION DANGER !

D'un point de vue purement statistique la pandémie semble maîtrisée en France.
Dans un premier temps, les malades hospitalisés et en réanimation ont augmenté fortement et rapidement pour atteindre un pic et il semble que l'on assiste maintenant au début d'une décroissance à peu près symétrique. Ce ne parait pas être le cas pour le nombre de décès qui n'est qu'une conséquence plus ou moins heureuse de la réanimation.
La courbe de l'évolution des conséquences de cette pandémie est ce que l'on appelle une "courbe en cloche" représentant une distribution gaussienne qui rend parfaitement prévisible, par les statisticiens, le moment où les risques de contagion deviendront mineurs et acceptables.
Tout ceci est  merveilleux et les statisticiens devraient être meilleurs prévisionniste que les oracles de toute sorte et de toutes disciplines confondues.
Mais il y a un bémol, et il est de taille. Tout se passe en général comme prévu, sauf si les conditions changent et qu'un paramètre nouveau vient perturber l'ordre qui paraissait s'établir. Or ce paramètre nouveau est le déconfinement. Au moment de ce déconfinement, les conditions environnementales vont changer et la courbe si harmonieuse de la décroissance du risque sera perturbée. Il pourrait y avoir un sursaut, ce que dans un autre domaine, le sismologue appelle une réplique.
C'est contre cette réplique éventuelle qu'il faudra déployer tous nos moyens de vigilance en restant très prudents dans nos contacts, en portant des masques et en ne croyant surtout pas que cette sortie de confinement pourra, dès le début, donner lieu à de grandes fêtes familiales ou amicales ainsi qu'à des espèces de banquets populaires ou de quartiers.
Bien que notre Président ait comparé les conditions actuelles à une guerre, on ne signe ni l'armistice ni la paix avec un virus pour pouvoir du jour au lendemain se sentir à l'abri des méfaits générés par l'ennemi que l'on a combattu.

samedi 11 avril 2020

UNE PRIME ! OUI, MAIS EN ATTENDANT

Le gouvernement prévoit de verser, ou de faire verser, une prime à ceux qui se trouvent en première ligne pour lutter contre le coronavirus. C'est une excellente chose, mais si la reconnaissance que la nation leur doit se limitait à cette prime, ce serait presque une insulte.
Ce n'est pas d'une récompense fugace que ceux qui nous ont si vaillamment, aidés, défendus et protégés, avec tant d'abnégation, ont besoin. C'est d'une revalorisation de leur salaire pour avoir, au minimum, la possibilité d'assurer une existence décente à leur famille et être à l'abri de fins de mois difficiles.
Rappelons nous, en 1968, les bas salaires ont été augmenté de 30% et, à cette époque, l'écart entre les salaires les plus bas et les plus élevés n'était pas ce que l'on connait aujourd'hui.
Prenons deux exemples:
- Le patron d'un grand groupe de super marché gagne 300 plus qu'une hôtesse de caisse qui fait fonctionner ces établissements; Ce n'est pas moral, c'est scandaleux.
- L’hôpital est démuni, les soignants sont mal payés. Ils ont en charge les pathologies les plus graves et les plus coûteuses. Lorsque nous nous y rendons, nous ne présentons que notre carte vitale et éventuellement notre carte de mutuelle complémentaire. Les cliniques privées sont parfois luxueuses, bien des praticiens qui y interviennent pratiquent des dépassements d'honoraires. Lorsque nous nous y rendons, nous devons là aussi présenter nos cartes vitale et de mutuelle, mais aussi notre carte de crédit pour éventuellement y laisser une empreinte, accompagnées souvent d'un chèque pour dépassement d'honoraire avant toute intervention.
N'est-ce pas là aussi un scandale ?
Les citoyens que nous sommes devront se rappeler de l'épisode que nous vivons et veiller à ce que ceux qui nous gouvernent, ou qui viendraient à nous gouverner, se remémorent ce douloureux moment et fassent en sorte de se rendre compte que si chacun est récompensé en raison de sa juste utilité pour la société, c'est toute la hiérarchie des valeurs qui est à revoir.

vendredi 10 avril 2020

L'INQUIÉTANT DONALD TRUMP

On aurait pu croire que le confinement actuel, qui a des effets bénéfiques sur l'environnement, aurait pu faire prendre conscience aux climato-sceptiques que l'homme est à l'origine de l'accélération du dérèglement climatique, à moins qu'il n'en soit la seule cause.
Dans ces conditions, en moins d'un mois, que n'a-t-on pas lu, entendu et prétendu: que passée cette terrible crise, plus rien ne serait comme avant, que d'autres valeurs que le profit et le gaspillage seraient prises en compte et que solidarité et équité reprendraient toute leur importance.
Et maintenant que voit-on en pleine pandémie aux États-Unis ? Donald Trump, qui pour relancer l'économie devient encore moins exigeant qu'il ne l'était pour le respect des mesures environnementales.
Que peut-on alors espérer de ce Monde si le responsable de la première puissance mondiale, qui s'était déjà retiré des accords de Paris, qui lui, climato-sceptique est contredit par les faits, se permet de s'entêter bêtement et inexorablement, dans la ligne politique dangereuse dans laquelle il conduit son pays et avec lui entraîne le monde entier?

jeudi 9 avril 2020

INDISPENSABLE BIODIVERSITÉ

Bien sur je savais que les abeilles étaient indispensables à la pollinisation, que les poissons dans les rivières se nourrissaient de larves d'insectes nuisibles, que les chauves souris détruisaient des parasites qui perturbent notre bien être, mais je souriais quand on construisait un crapauduc pour permettre à ces animaux de traverser les autoroutes ou que l'on déviait un projet de voirie pour ne pas déranger quelque coléoptère.
En un mot, la biodiversité me paraissait suffisamment importante pour que certaines pièces de ce gigantesque assemblage disparaissent sans poser de problèmes majeurs.
Mais, ce samedi 4 avril 2020, en écoutant l'émission "C'dans l'air", le journaliste Frédéric Denhez, spécialiste des question environnementales, m'a fait quelque peu réfléchir à ce qu'est la biodiversité et à la nécessité de la préserver.
Il a affirmé, et pourquoi ne pas le croire, que chaque chaînon manquant de cette gigantesque chaîne d'espèces animales était autant de filtres qui manquaient entre certains animaux sauvages et l'homme pour éviter que des virus , ou parasites dangereux, pour notre espèce ne nous attaquent.
Je pense que ce genre d'information devrait être largement diffusé pour faire prendre conscience à chacun d'entre nous de la dérive que nous subissons, sans nous en rendre compte,  et qui nous permet de croire à l’hégémonie de l'homme sur terre alors que nous faisons qu'accroître notre vulnérabilité.

mercredi 8 avril 2020

DÉCONFINEMENT ET PORT DE MASQUE

Ils ont subitement toutes les qualités les masques chirurgicaux maintenant que l'on espère pouvoir s'en procurer alors qu'au début de la pandémie, lorsque nous n'en avions pas, ils étaient réputés inutiles.
Paroles difficilement crédibles.
Soyons pragmatiques, si ces masques sont peu opérationnels pour filtrer les virus qui risquent nous atteindre, ils sont certainement très utiles pour éviter la projection de postillons, à tel point qu'un médecin a prétendu, sur les ondes, que le simple port d'une écharpe devant la bouche était déjà un premier pas vers une amélioration de la sécurité des gens qui nous rencontrons.
Dans ces conditions, en période de déconfinement, si l'on considère que le risque de transmission du virus ne vient que des personnes encore infectées et non encore immunisées, pourquoi ne pas imposer le port du masque à tous les individus et demander aux forces de l'ordre qu'elles fassent preuve autant de célérité que pour, actuellement, contrôler nos déplacements.
Ainsi, si personne ne peut communiquer le virus par expectoration en raison du port du masque, la sécurité de chacun serait assurée et le confinement pourrait être levé.
C'est une nouvelle habitude à prendre qui ne fait pas partie de notre culture mais qui pourrait peut-être être utile chaque année lorsque l'épidémie de grippe saisonnière nous guette et qu'elle fait plusieurs milliers de victimes.

mardi 7 avril 2020

L'ÉCONOMIE DE MARCHÉ EN TROIS LEÇONS

Première leçon:
Pour fabriquer toute sorte de produits bon marché, la Chine ouvre des usines, traite les ouvriers comme des esclaves, inonde le monde de sa production. Tous les pays se ruent sur ces produits, cessent d'en fabriquer, la Chine se trouve en position de monopole, les commerçants font des marges énormes, les consommateurs sont heureux.
Deuxième leçon:
Un virus attaque la Chine. Le monde entier solidaire, mais aussi reconnaissant et inquiet (que faire sans les produits dont la Chine a le monopole de fabrication ?) lui porte secours en lui envoyant le matériel nécessaire pour soigner ses malades.
Troisième leçon:
La maladie devient une épidémie. La Chine sort la première de cette épreuve, se remet au travail, inonde le monde de masques de protection. Les pays se battent pour les acheter. Les enchères montent. La Chine s'enrichit.
Moralité:
La Chine, pays communiste qui à l'origine était contre l'économie de marché, sort gagnante d'une pandémie dont elle est à l'origine en raison des habitudes alimentaires de ses habitants et du manque de contrôle de ses marchés ouverts.
Conclusion:
Dormez tranquille, l'économie de marché se régulera d'elle-même, recréera l'équilibre mondial, tous les besoins seront satisfaits par l'acquisition de produits au meilleur prix. Le bonheur est pour demain!
A condition d'avoir un contingent suffisant d'esclaves et que ces satanés virus disparaissent.

lundi 6 avril 2020

DARMATHON OU DRAMATHON ?

Rien ne l'arrête, la honte ne le touche pas, notre Ministre des Comptes Publics, Gérald Darmanin.
Il fait appel aux dons, un gouvernement qui "fait la manche" après avoir supprimé l'ISF (Impôt sur la Fortune)
Après avoir connu le Sarkothon, voilà maintenant le Darmathon, que je préférerais appeler le dramathon, tant ce ministre sans scrupule ose profiter d'une situation dramatique pour faire verser par les moins riches une larme, mais surtout une obole, au lieu d'aller chercher l'argent là où il se trouve.
Non le changement de régime, des priorités et la prise en compte de nouvelles valeurs ne sont pas assurés. Ce premier très mauvais signe en témoigne.

dimanche 5 avril 2020

SOLIDARITÉ EUROPÉENNE

On ne peut pas dire que cette solidarité ait été immédiate en dehors de l'aide massive apportée par la BCE, mais après un moment de flottement quelques gestes sont venus montrer qu'il y avait un début de solidarité entre certains pays de l'Union Européenne. Quelques uns de nos malades sont accueillis en Allemagne, au Luxembourg en Suisse et bientôt en Autriche, parfois acheminés par les pays d'accueil.
Il reste toutefois un point particulièrement important: la mutualisation de la dette. Pourtant le pays le plus touché qui est l'Italie était déjà de ce point de vue dans une situation critique, il est nécessaire de lui venir en aide. La mutualisation de cette dette devient indispensable si l'Union Européenne veut survivre à la crise actuelle.
Comme toujours, les pays les plus endettés y sont favorables, les plus riches rechignent car ils n'approuvent pas de porter secours aux plus dépensiers, en général les pays du sud, eux qui sont les plus économes.
Les plus réticents sont les Pays-Bas et l'Allemagne. Il serait pourtant nécessaire que l'Allemagne , qui est actuellement le pays le plus riche, se souvienne qu'après 1989, l'Europe lui a été d'un grand secours pour lui permettre de réunifier la RFA et la RDA, et que sa richesse , qui repose essentiellement sur l'exportation de sa production industrielle, notamment de son industrie automobile, ne se trouve pas actuellement face à un avenir brillant.
Le coronavirus peut aussi bien porter un coup fatal à l'Europe Unie qu'il peut la redynamiser.
C'est l'heure du choix.

samedi 4 avril 2020

L'ÉCONOMIE EN SORTIE DE CONFINEMENT

Tous les responsables politiques le jurent, Le coronavirus les aura fait réfléchir. L'économie en sortie de crise ne sera plus comme avant : moins de délocalisations, moins de monopoles pour les pays à main d'oeuvre bon marché, production de médicaments et de matériel de santé en France et en Europe. Que de bonnes intentions.
Mais en fin de confinement il faudra relancer la machine économique, produire pour compenser le retard accumulé (on parle même d'augmenter la durée hebdomadaire du temps de travail sans penser à donner des emplois aux chômeurs), rattraper le temps perdu, avoir des prix attractifs pour relancer le commerce.
Alors, que pensez-vous qu'il va se produire ?
La peur étant bonne conseillère, il est raisonnable de penser que l'industrie du médicament sera partiellement relocalisée, que les pays occidentaux produiront les molécules nécessaires et ne seront plus que des assembleurs. Mais après, pensez-vous que les constructeurs automobiles ne vont utiliser que des pièces fabriquées en Europe, que les composants électroniques ne viendront plus des pays asiatiques et que, la concurrence aidant, les pays européens accepteront de mettre sur le marché des produits plus coûteux et que nous serons prêts à payer nos vêtements deux fois plus chers ? Certainement pas.
De gigantesques porte-containers continueront à sillonner les mers du globe.
Que rester-t-il alors de positif ?
- Fabrication locale de produits nécessaires à notre survie.
- Nouvelle habitude de consommer des produits alimentaires plus locaux, mais la tendance avait déjà commencée avant la pandémie.
- Par peur, pour un certain temps, diminution du trafic aérien lié aux déplacements lointains de loisir. Ce qui sera vite oublié si une nouvelle épidémie ne nous inflige pas une piqûre de rappel.
- Les croisiéristes devraient souffrir plus longuement de la crise actuelle, car les bateaux transformés en lazaret vont certainement faire réfléchir les touristes.
En somme, peu de changements.

vendredi 3 avril 2020

LE SPORT EN FOLIE

Il semble que le covid19 fasse perdre tout repère à certains responsables dans le monde du sport.
Un président de club de football professionnel de ligue 1 en France a eu l'audace de demander l'aide de l'état pour supporter la manque à gagner pendant la période de confinement. Quand on connait les millions qui circulent dans les milieux du football, le salaire des joueurs professionnels et les investissements, souvent supportés par des fonds publics, pour la construction des stades, il y a de quoi en rester pantois.
C'est de l'indécence
Un responsable d'écurie de Formule 1 aurait envisagé de contaminer volontairement ses pilotes afin qu'ils soient rapidement immunisés contre le coronavirus, de manière à avoir une écurie en pleine forme à la reprise des compétitions.
C'est de l'inconscience.
Même la Ministre des sports a fait une proposition incroyable pour le Tour de France. Elle a envisagé que l'épreuve puisse se dérouler en interdisant la présence du public sur le bord des routes. Une sorte de huis clos en pleine campagne !
Mais quelles pressions a-t-elle subies  pour vouloir faire se dérouler une fête populaire sans  que le peuple y participe ? Est-ce le lobby des hôteliers, celui des chaines de télévision, mais certainement pas celui des coureurs qui manqueront indéniablement d'entrainement.
C'est de l'insouciance.

jeudi 2 avril 2020

ROSELYNE BACHELOT

Que n'a-t-elle été raillée ! Que n'a-t-elle entendu de critiques lorsque pour lutter contre la grippe A (H1N1) en 2009, alors qu'elle était Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot avait commandé 90 millions de vaccins ! Il se trouve que l'épidémie était moins grave que prévue,elle a été amenée en revendre, à perte, une partie. C'était plutôt une bonne nouvelle.
Elle n'a pas pêché par optimisme ou par insouciance, elle n'a pas fait passer l'économie avant la santé. Si cette manière de pratiquer avait perduré, nous aurions les masques, la solution hydro-alcoolique et les équipements nécessaires pour affronter le coronavirus.
Rappelons-nous également qu'en 1999, alors qu'elle n'était encore que députée, elle a été la seule membre du RPR a voter la loi sur le PACS. Elle sait garder sa liberté de penser, ce qui manque parfois cruellement actuellement.
Quand elle a quitté la vie politique elle s'est reconvertie comme "amuseuse" sur les chaines de télévision où son humour, sa vivacité d'esprit et son autodérision, lui ont permis d'avoir une certaine réussite.
Bien que je n'ai jamais apporté ma voix au parti auquel elle appartenait, j'apprécie beaucoup son comportement qui est celui d'une femme sérieuse qui ne se prend pas au sérieux.

mercredi 1 avril 2020

INCIDENCE DU CONFINEMENT SUR LA DÉMOGRAPHIE

À la sortie du confinement on constatera certainement des modifications dans l'évolution prévisible de la démographie.
La vie confinée, notamment lorsque l'espace manque peut exacerber les comportements individuels, aussi bien dans le sens positif que dans le sens négatif.
Il est fort possible que parmi les couples qui arrivent à se supporter vaille que vaille, des séparations et des divorces apparaissent, que certains autres couples iront jusqu'à pratiquer des actions violentes aussi bien parmi les conjoints que sur les enfants ce qui peut accroître le travail des tribunaux. D'autre part, occuper son temps lorsque l'on est confiné peut conduire à découvrir de petits cadeaux dans des berceaux près du sapin de Noël.
Mais le confinement devrait accentuer les inégalités.
- Les enfants dont les parents sont peu instruits, parfois même illettrés, ceux dont les parents ne pratiquent pas internet prendront un retard certain par rapport à ceux qui trouvent chez eux soutien, place et matériel informatique.
- Dans certains secteurs défavorisés des enfants n'avaient comme seul repas équilibré que celui qu'ils prenaient à la cantine. Chez eux ce ne sera peut-être plus le cas, notamment si les parents sont au chômage technique et qu'il voient leur salaire diminuer.
- En ville, dans de petits appartements, prendre l'air en ouvrant la fenêtre , ne ressemblera aucunement à des moments de détente dans un jardin ensoleillé, parfois même au bord d'une piscine.
Indéniablement le coronavirus qui a fait prendre conscience du besoin de solidarité impose que l'on se préoccupe encore plus que l'on ne le prévoyait de ceux que l'on avait laissé sur le bord du chemin.