mardi 30 janvier 2018

LES ECONOMISTES BEATS

Après "les Economistes atterrés", groupe qui s'est créé pour manifester son inquiétude vis à vis des dérives de l'ultralibéralisme, il semble que maintenant, face au développement des nouvelles techniques  permis par la puissance de l'outil numérique, on puisse voir se créer celui des "Economistes béats".
En effet, bien des économistes chantres du libéralisme exacerbé, comme Nicolas Bouzou, croient, dur comme fer, que la nouvelle économie va créer des emplois. Leur seule inquiétude est que ces emplois seront de plus en plus spécialisés, et donc valorisants, mais que de ce fait ils ne seront pas à la portée de tous.
Ainsi, ils pensent que dans le hypermarchés, les caissières, pardon les hôtesses de caisse, vont être supprimées mais qu'elles seront remplacées par des conseillers techniques se promenant dans les rayons pour venir en aide aux consommateurs.
Quelle naïveté quand on sait qu'Amazon vient de créer aux Etats-Unis un magasin où le simple fait d'y entrer vous identifie et qu'ensuite vous pouvez vous servir dans n'importe quel rayon, pendant qu'une caméra enregistre vos achats pour que votre compte soit débité directement sans autre opération.
Croient-ils qu'un tel procédé n'est pas fait pour supprimer de la main d'œuvre ?
Chacun sait que la recherche du profit par les grosses structures passe par la diminution du coût de la main d'œuvre, et que pour cela il n'y a que deux possibilités, soit on la supprime, soit on la rémunère moins. Dans le premier cas on crée du chômage et dans le second des travailleurs pauvres. Dans les deux cas cela revient à transférer la charge des salaires qui doit être assurée par l'entreprise, à l'état, sous la forme de charge sociale et qui pour ce faire n'aura d'autre moyen que de faire appel à l'impôt. Comme dans le monde actuel c'est une option que les états refusent, il n'y a d'autre aboutissement à espérer que l'accroissement de la pauvreté et des inégalités.
Messieurs les économistes, la vraie vie et le bonheur de l'homme ne sont pas des terrains de jeu pour que vous y pratiquiez des travaux pratiques que certains de vos maitres, sans éthique et sans humanité, ont dû vous enseigner pour que vous fassiez preuve d'un tel manque de prudence et de discernement.

ECOLOGIE ET ELEVAGE INDUSTRIEL

J'ai entendu récemment Bruno Parmentier spécialiste de l'agriculture et de l'alimentation et ancien Directeur de l'Ecole d'Agriculture d'Angers interviewé par Axel De Tarlé au cours de l'émission "C'à dire" sur France 5.
L'écologie face à l'élevage industriel était à l'ordre du jour.
La question pertinente qui était posée était sensiblement la suivante: Comment se fait-il qu'en Allemagne où les mouvements écologistes sont plus présents qu'en France, l'élevage industriel dans des fermes de 3000 vaches soit si bien toléré alors qu'en France un élevage de 1000 vaches n'a pu se concrétiser et que déjà 500 animaux semblent être quelque chose d'énorme ?
La réponse de Bruno Parmentier a été surprenante, mais particulièrement intéressant et subtile. elle peut se résumer ainsi: En Allemagne on mange, le midi en 10 minutes, un sandwich carré au pain de mie dans lequel se trouve une tranche de jambon , également carrée, et préalablement conservée sous vide. Ce type de production ne choque alors personne.
Ce spécialiste a ensuite insisté sur la différence de culture au niveau de l'alimentation entre les pays de l'Europe du sud et ceux de l'Europe du nord. En France, Espagne, Italie, Grèce bien manger , de bons produits sains est important ce qui n'est pas le cas dans les pays scandinaves et anglo saxons.
J'en tire la conclusion suivante, dans ce domaine comme dans bien d'autres. Il est absolument nécessaire que la France prenne la tête des pays de l'Europe du sud pour que celle-ci fasse respecter son identité, notamment dans le domaine de la normalisation des produits alimentaires, pour améliore sensiblement la qualité des produits que nous consommons.
Si cet ensemble de pays ne peut faire respecter ses exigences, il pourra , au moins dans le cas des votes à la majorité qualifiée, constituer une minorité de blocage qui imposera de revoir des mesures trop laxistes, imposées par d'autres, pour les améliorer dans le sens d'une meilleure prise en compte de la qualité des produits.
Cela demandera pour certains pays, pour lesquels la qualité alimentaire est importante, de revoir les systèmes productivistes auxquels ils se sont, peut-être un peu trop hâtivement convertis, alors que le climat qu'ils ont la chance de connaitre aurait du leur permettre de faire des choix plus pertinents.

lundi 29 janvier 2018

LAURENT WWAUQUIEZ SUR FRANCE 2

Dans le cadre de "l'Emission Politique" Léa Salamé recevait Laurent Wauquiez.
Je n'avais jamais eu l'occasion de l'entendre interviewer, et j'ai été impressionné par sa vivacité d'esprit, son agilité, sa culture, son calme et son impassibilité.
Les attaques venant de toute part n'ont pas manquées, seule celle d'Alain Minc est arrivée à le déstabilisé quelque peu, avec beaucoup de malice et de finesse il lui a fait remarquer que le vocabulaire qu'il employait lui rappelait celui de Maurice Barrès et de Charles Mauras, figures emblématiques d'extrême droite de triste mémoire. Il ne s'en est tiré que par sa grande culture en rappelant que ce vocabulaire avait été aussi celui de Stendhal.
Un autre moment a été pour lui un peu difficile lorsqu'il s'est agi d'expliquer qu'il ne voulait plus revenir sur la loi Taubira ni sur l'adoption pour les couples homosexuels, mais qu'il refuserait l'adoption plénière.
Mais en dehors de ces deux moments il s'est présenté comme un homme politique redoutable et sûr de lui, ce dont Benjamin Griveaux, un peu tendre a fait les frais. Même sur le sujet de l'immigration, point particulièrement faible et critiquable de sa politique, son interlocutrice franco-marocaine professeur de grande école, n'a réussi a être convaincante.
Tout cela est pourtant anecdotique à coté de ce qu'il faut retenir de ses ambitions, du message qu'il porte et du paysage politique nouveau qui risque en découler.
Il est clair que Laurent Wauquiez envisage d'être le principal opposant au pouvoir actuel et de se trouver face à Emmanuel Macron en 2022. Pour cela il a décidé d'aller chercher les voix au sein de l'électorat du Front National en profitant de la faiblesse de Marine Le Pen, pour tenter de faire avec ce parti ce que François Mitterrand avait réussi à faire avec le Parti Communiste en 1981.
Il veut représenter, à lui seul, la droite forte qu'il qualifie de décomplexée et que j'appellerais plutôt extrême, voyant bien qu'Emmanuel Macron occupe de plus en plus le terrain de la droite traditionnelle, comme les récentes mesures qu'il a prises le prouvent.
Mais dans ce nouveau paysage politique, où les choses paraissent incroyables, c'est qu'un important espace se dégage à gauche et que personne n'est là pour l'occuper, à tel point que lors de cette émission de France 2, seules deux droites s'affrontaient.
Cette gauche est plus que malade, elle est presque mourante. Celui qui se présente comme le sauveur et comme le principal opposant au pouvoir actuel, ne se rend pas compte que par son comportement et ses foucades il dessert les idées qu'il défend parmi lesquelles certaines sont pourtant très intéressantes. Tant que Jean-Luc Mélenchon apôtre du "dégagisme" ne sera pas "dégagé", il en sera ainsi.
La gauche s'autodétruit, a tel point que Benoît Hamon, qui a été le seul a proposer des idées nouvelles a été rapidement et malhonnêtement marginalisé.
Vont-ils encore laisser longtemps la droite et l'extrême droite ferrailler en ne restant que spectateurs impuissants.

dimanche 28 janvier 2018

QUE FAUT-IL ATTENDRE DES INVESTISSEURS ETRANGERS

L'émission "C'dans l'air" du mardi 23 janvier avait pour objet de revenir sur la réception que notre Président a donné à Versailles à 140 chefs d'entreprises étrangères pour les inviter à investir en France.
Parmi les invités il y avait Thomas Porcher, économiste de gauche (oui ça existe !) qui comme d'habitude se débattait avec calme, comme un beau diable, au sein d'un environnement de commentateurs politiques ayant en général une orientation politique assez différente de la sienne.
Il régnait, somme toute, un léger sentiment d'euphorie car la veille il y avait eu parait-il la promesse de la création de 2000 emplois. C'est une bonne chose quand le même jour l'entreprise Carrefour annonçait 2400 licenciements, appelés départs volontaires. Mais dans ce climat détendu, Thomas Porcher a apporté quelques précisions que personne n'a contredites. En voici quelques exemples:
- Toyota va créer 700 emplois. Pourra-t-on trouver cette main d'œuvre chez nous car il parait que lorsque l'entreprise PSA a voulu créer 1000 emplois elle a été obligée d'aller chercher des ouvriers en Espagne pour les faire travailler le weekend
- Bosch à Rodez fabrique des injecteurs pour moteurs diésel. La commande est en chute libre en raison du diesel-gate. Depuis plus de quatre ans que l'on sait qu'il va falloir évoluer (fabrication d'injecteurs pour moteur à essence par exemple), la direction de cette entreprise n'a rien fait pour réorienter sa production et envisage de créer de nouvelles usines en Roumanie après s'être séparée de la main d'œuvre française.
- Google va recruter en France des chercheurs de haut niveau, mais au bout du compte ils ne feront que participer à l'accroissement de la puissance de cette entreprise et à étendre son hégémonie qui porte préjudice à nos emplois dans bien des secteurs.
- Le fait que des entreprises étrangères investissent en France, quand on connait les montages financiers qu'elles sont capables de mettre en place par le biais ne leur filiales, ne garantit en rien que les retombées fiscales se fassentt dans notre pays.
- Nous dépensons parfois beaucoup d'argent pour inciter les entreprises étrangères à s'installer sur notre territoire, en général sans contre partie et garanties sérieuses de pérennité et de reconversion si nécessaire.
Voilà qui m'inquiète beaucoup et qui a largement participé en fin d'émission à calmer l'impression d'euphorie que l'on pouvait sentir poindre à son début.

samedi 27 janvier 2018

LA FRANCE RAYONNE, MAIS POURQUOI ?

Notre Président a reçu 140 chefs d'entreprises étrangères parmi les plus importantes à Versailles. Il fallait bien ce décor.
D'ores et déjà, Toyota a une usine en France qu'il va agrandir et Google veut installer un centre de recherche en Ile de France.
Mais que se passe-t-il? Comment expliquer un tel revirement en si peu de temps alors que Pimkie veut pratiquer les ruptures conventionnelles collectifs de contrats, que PSA le fait et que Carrefour va supprimer de 2400 employés et de séparer de filiales représentant 2100 emplois.
Serions nous devenus les maitres de la recherche dans le numérique, nos ouvriers seraient-ils les meilleurs sans que le coût de la main d'œuvre soit un handicap? Quelle évolution !
Chacun peut avoir son sentiment sur le sujet.
Les optimistes sont comblés et, malgré tout, surpris de voir qu'en si peu de temps une telle transformation ait pu avoir lieu grâce à un jeune homme dynamique qui a pris la direction du pays.
Les moins enjoués pensent qu'il se passe peut-être quelque chose. Que ce changement de cap est un signe qui inspire confiance et que les premières mesures qui ont été prises vont dans le sens que les investisseurs étrangers souhaitent.
Les pessimistes pensent que les mesures d'austérité prises à l'encontre des travailleurs et contenues dans le nouveau Code du Travail, en facilitant les licenciements, associées au fait que les mesures visant à sécuriser les emplois tardent à se mettre en place, sont de vrais signes qui permettent aux entreprises étrangères de croire que la main d'œuvre française , réputée très qualifiée, sera facilement utilisable et jetable sans autre forme de procès.
Enfin les mauvaises langues disent que l'arrivée de ce nouveau Président n'a rien d'aléatoire et que les puissances financières ultralibérales, avec le poids qu'elles représentent dans le monde actuel, ne sont pas étrangères à cette nouvelle situation, une grande réception venant de leur être offerte à Versailles.
Serait-ce une forme de remerciement ?

vendredi 26 janvier 2018

PONT DE PIERRE, NOUVEL EPISODE

D'été en automne, d'automne en hiver le Pont de Pierre reste fermé à la circulation automobile. Pour le printemps c'est, cette fois, déjà fait. Pour la troisième fois, la fermeture du Pont de Pierre est prolongée et ce, jusqu'à l'été prochain.
Ainsi il est certain que ce pont aura été fermé au moins pendant un an, pour comme on peut le craindre, l'être très probablement, définitivement.
On a connu Alain Juppé plus courageux pour prendre des décisions définitives. Que de précautions, de tergiversations, de fausses expérimentations confirmées par des mesures non significatives, pour arriver, très certainement, en fin de compte à la fermeture définitive du Pont de Pierre, dont on peut penser qu'elle était programmée depuis longtemps.

jeudi 25 janvier 2018

PAS D'EXPO UNIVERSELLE EN 2025

Le projet de l'Exposition universelle de 2025 a été enterré en catimini par le Premier Ministre sans consultation officielle apparente.
Lorsqu'un pays organise une telle manifestation, il fait bien évidemment le bilan entre les dépenses prévues et les retombées espérées. C'est souvent, au moins à court terme, un équilibre difficile à réaliser. L'Espagne doit certainement encore se rappeler de l'année 1992 où elle avait en même temps abrité les Jeux Olympiques à Barcelone et l'Expo Universelle à Séville.
Mais cette fois, pour la France, il s'emblait qu'il en aille tout autrement. En effet, les Jeux Olympiques de Paris qui se tiendront en 2024 vont nécessairement amener notre pays à créer des infrastructures importante en région parisienne. Ainsi, pour le projet initial de l'Expo 2025 on aurait pu penser qu'une bonne partie du travail aurait déjà été faite. On pouvait de ce fait espérer un bilan positif.
Pourquoi donc avoir si hâtivement pris une telle décision ?
Parallèlement à cet évènement , il se murmure que la mairie de Paris serait convoitée par LREM en 2020 et que l'ambitieux postulant, pour en devenir maire, serait le porte parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
Aurait-il peur, si par hasard son projet venait à se réaliser en 2022, d'avoir à la fois à gérer l'organisation des jeux Olympiques et celle de l'Expo universelle.
Ce doit être un dur métier qui doit demander plus de deux ans d'apprentissage.

mercredi 24 janvier 2018

ETUDES SUPERIEURES, SELECTION NATURELLE

L'entrée à l'Université pose de sérieux problèmes de sélection au point d'avoir vu utiliser le tirage au sort pour choisir les candidats retenus. Mais, au train où vont les choses dans peu de temps, le problème ne devrait plus se poser.
Une récente étude de l'Express fait état du montant exorbitant des loyers de chambres  d'étudiants ou de collocations. Seuls les plus aisés et ceux résidant à proximité des métropoles universitaires pourront à plus ou moins brève échéance prétendre réaliser des études supérieures.
Mais, il y a encore plus scandaleux, ce que le périodique appelle "hébergement contre sexe".
Il parait que pour certaines étudiantes, c'est devenu, contre leur gré le seul moyen de pouvoir entreprendre des études supérieures. Des propriétaires indélicats proposent ce genre d'échange et il parait même que des étudiantes publient des annonces en ce sens.
Devant un tel état de fait, on pourrait dire, en étant quelque peu provocateur, ou même beaucoup, que l'égalité des sexes n'est pas respectée, car les garçons partent avec un handicap certain, bien que parfois ce ne soit pas toujours une certitude.
Est-ce le moyen de rééquilibrer la mixité dans les professions d'encadrement ?

lundi 22 janvier 2018

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

Les réformes promises par notre Ministre de l'Education Nationale donnent l'impression d'aller plutôt dans le bon sens en portant une attention particulière à ce que l'on a coutume d'appeler les fondamentaux, l'orthographe et le calcul, de manière de permettre à chaque élève de savoir lire, écrire et compter à la sortie du primaire.
Voilà des réformes qui je pense vont convenir à la majorité des français car il ne s'agit pas de privilégier des disciplines au détriment d'autres, mais de donner à chacun des outils permettant d'acquérir le savoir dans toutes les autres disciplines, que les maitres tenteront d'apprendre à l'élève au cours de sa scolarité.
Par contre le gouvernement a donné la possibilité de choisir la durée de la semaine d'enseignement, 8 ou 9 demi-journées. Choisir de raccourcir la durée de cette semaine est un recul pour le bien de l'enfant. Tous les spécialistes qui se sont penchés sur le sujet sont d'accord. Si la priorité est l'enfant, ce qui me parait être fondamental, la semaine d'enseignement doit plutôt être étalée avec une pose médiane, de manière à favoriser l'apprentissage sans surcharger les esprits en imposant des demi-journées d'enseignement moins denses.
Le problème qui se pose alors n'est pas celui des enfants, c'est celui de leur surveillance qui impose, soit aux parents de financer des dispositifs de garderies, soit aux pouvoirs publics de prévoir des temps d'occupation post ou périscolaires. En un mot il est question d'argent, et là, l'enfant n'est plus prioritaire.
Finalement si on fait le bilan de ces réformes, il faut bien conclure que c'est le désir de plaire à la majorité en dépensant le moins d'argent possible qui donne l'impression d'en avoir été la motivation.
Si c'est bon pour l'enfant, tant mieux, si ça ne l'est pas tant pis.

EN MARCHE: DE VRAIS MARCHEURS

La République En Marche (LREM) me fait vraiment penser à un club de randonneurs voulant affronter des chemins difficiles.
A l'origine du projet, un homme, sûr de lui, constitue une équipe sans trop se soucier de l'origine des participants, certains par petit groupe rejoignent l'équipe en cours de route juste avant le départ quand le programme est déjà arrêté, comme le Modem.
Puis la randonnée de 50 km. va commencer. Il faut alors faire le tri parmi ceux qui veulent prendre des responsabilités en se renseignant sur leurs aptitudes et leur fiabilité et en éliminer quelques uns.
Le départ a lieu dans l'euphorie; pendant la toute première partie, les 10 premiers kilomètres, rien n'arrête les marcheurs. Ils traversent parfois des sites et villages hostiles sans s'en préoccuper. "Les chiens aboient, la caravane passe".
Alors que déjà, pour quelques uns, la fatigue, la lassitude ou l'inquiétude commence à se faire sentir, certains sans renoncer se demandent s'ils vont continuer l'expérience, tout en tentant de se rassurer, considérant peut-être que ce ne sont que des états d'âme.
Mais il faut bien avancer, il faut gérer le groupe, constituer des sous-groupes, et là, parmi ceux qui n'ont pas l'intention d'interrompre la randonnée, les débats sont vifs pour savoir  qui va accéder aux responsabilités.
Maintenant la dixième partie du parcours est effectuée, plutôt sans gros problèmes.
Faut-il accélérer la marche au risque de perdre quelques marcheurs et de déranger encore un peu plus l'environnement, faut-il ralentir et ne pas atteindre le but que l'on s'est fixé dans les délais ?
Là est le problème. Que faut-il faire pour être en état de repartir plus tard pour une autre randonnée ?

samedi 20 janvier 2018

EMIGRES ET IMMIGRATION

L'Europe et particulièrement la France sont très frileuses pour accueillir les émigrés.
Pourtant ce mouvement n'a rien d'une crise passagère, quand bien même les conflits s'apaiseraient, il resterait à régler deux énormes problèmes:
- l'accroissement de la désertification du au réchauffement climatique
- les problèmes économiques du continent africain qui sont dus en partie à ce réchauffement.
Ainsi, ces populations vont de toute façon émigrer vers le nord, pendant qu'on ne peut compter sur le réchauffement climatique pour faire pousser de la vigne au Groenland et ainsi permettre d'occuper massivement les territoires arctiques.
Ne pourrait-on pas à l'échelon mondial s'inspirer de ce qu'a su faire Israël, cultiver le désert. Je sais bien que l'irrigation a en partie asséché la Mer Morte et le Jourdain, mais ce ne sont que des réserves closes.
A l'époque où on envisage sérieusement de vivre sur la Lune ou sur Mars, n'est-ce pas se lancer dans des recherches et des dépenses sinon inutiles, à tout le moins non prioritaires ?
En Afrique, le soleil est une mine inépuisable d'énergie, l'eau de mer peut être dessalée, on sait transporter le pétrole et le gaz sur de milliers de kilomètres, pourquoi pas l'eau ?
Cette tâche ne me parait ni plus surhumaine ni plus coûteuse que de chercher à habiter d'autres planètes.
Parallèlement à cet énorme effort , qui ne pourrait qu'être international, au lieu d'émigration choisie il serait préférable de former des cadres et des chercheurs africains pour qu'ils puissent retourner dans leur pays afin de le mettre en valeur.
Si ce qui peut paraitre être une utopie et mettre longtemps à se mettre en place, il resterait à régler le problème actuel de l'immigration qui pourrait se faire moins douloureusement, si la population européenne avait l'espoir de voir que cette situation pourrait n'être que provisoire.
Il faut aider le émigrés et lutter contre l'immigration.

ABANDON DU PROJET D'AEROPORT DE NOTRE DAME DES LANDES

Le gouvernement vient d'enterrer le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes.
Les avis sont très partagés sur cette prise de position. Pour ma part je la trouve très raisonnable, et ce pour plusieurs raisons:
- Ce qui a été appelé référendum n'était en réalité qu'une consultation locale qui n'aurait jamais dû  avoir lieu telle qu'elle a été réalisée. L'échantillon de personnes consultées n'était pas représentatif car cet aéroport avait une importance qui dépassait largement la zone de consultation.
- S'il y a cinquante ans cet aéroport semblait indispensable sur le plan national et qu'il n'a toujours pas été construit, était-il bien utile à cette époque ? L'est-il maintenant ?
- Notre Dame des Landes devait être le troisième aéroport français et avoir une vocation nationale pour accueillir le Concorde, car étant situé près de la mer, il aurait permis à cet avion de passer rapidement le mur du son au dessus de l'Atlantique sans créer de nuisances au sol. D'autre part, Nantes n'était pas encore desservi par TGV ce qui permettait d'espérer une augmentation du trafic passagers à destination de Paris.
- La fréquentation de Nantes Atlantique est actuellement trois fois moins importante que l'aéroport de Genève dont la proximité de la ville est à peu près équivalente. Genève est-elle une ville qui se plaint de la proximité et de l'importance de son aéroport?
- Les zones agricoles d'une surface de 1100 ha qui ont été gelées auraient diminué le potentiel agricole de la région alors que l'on cherche à favoriser la production de produits maraichers près des grandes villes pour favoriser les circuits courts.
- Dans sa grande prudence, le gouvernement a abandonné ce projet sans vraiment dire que Nantes Atlantique serait modifié pour avoir la même importance que celle que devait avoir Notre Dame des Landes. Une nouvelle étude sera certainement diligentée.
- Enfin les zadistes constituent une population très variée qui ne comporte pas que des "casseurs" et à l'intérieur de laquelle on trouve des anciens propriétaires et exploitants installés antérieurement à la publication du projet. Depuis bien d'autres personnes sont venues, qui pendant cinquante ans ont évité que cette zone ne soit devenue une gigantesque friche.
Pour toutes ces raisons et bien que j'apprécie assez peu les décisions qui sont prises par ce gouvernement dans d'autres domaines, je ne lui ferai pas le procès d'avoir simplement reculé devant la pression des zadistes, bien que je sache qu'il a certainement tout fait pour éviter un affrontement.

vendredi 19 janvier 2018

ELECTION AU PARTI SOCIALISTE

Va-t-on assister lors de l'élection du Premier Secrétaire du Parti Socialiste à une guerre des anciens et des modernes.
Pour le moment la vieille garde veille toujours et n'a pas encore compris que le glas pour elle avait sonné lors de la primaire de la gauche. Messieurs Julien Dray et Stéphane Le Foll, sachez tirer les conclusions qui s'imposent, votre époque est révolue.
En embuscade Luc Carvounas, orphelin de Manuel Valls qui a rejoint LREM et Olivier Faure, nouveau Président de groupe à l'Assemblée Nationale pensent pouvoir incarner le renouveau.
Dernière arrivée, Delphine Batho, ancienne suppléante de Ségolène Royal, dont elle a pris la suit puis la place dans une circonscription des Deux Sèvres, et ancienne Ministre de l'Environnement, a su montrer à cette occasion son désaccord avec le Premier Ministre en démissionnant et a été, peut-être pour cette raison réélue député face au candidat de LREM, ce qui n'était pas si facile en juin 2017.
Compte tenu du fait qu'au Parti Socialiste il ne doit plus rester que de "vieux encartés", il est probable que cette dernière ne réussisse à s'imposer.
Je pense que c'est bien dommage car elle aurait apporté du sang neuf à ce corps en perdition, et peut être donné à ceux qui l'on fui, l'envie de le rejoindre à nouveau.
Ne resterait plus  pour ce parti qu'à lui trouver un autre nom, une autre identité, car le passé sera vraiment trop lourd à porter.

mercredi 17 janvier 2018

TOUJOURS PLUS D'IMPÔT

Dans sa grande largesse Emmanuel Macron, alors candidat à l'élection présidentielle, avait pour faire un cadeau aux contribuables, en cas de succès, prévu de supprimer l'impôt direct dont l'assiette est la plus large: la taxe d'habitation.
C'était très habile, ça ne coûtait rien à l'état puisque cet impôt abonde les finances des collectivités locales. C'est en quelque sorte un cadeau fait avec l'argent des autres et qui peut rapporter gros en attirant les suffrages des électeurs pour être présent au second tour de l'élection présidentielle.
Bravo ! Bien joué ! Ca a bien marché.
Devenu Président de la République, Emmanuel Macron se flatte de faire ce qu'il dit, mais quelquefois, il ne fait pas tout à fait ce qu'il dit et d'autre fois il en fait plus.
Ainsi, cette taxe d'habitation ne sera que progressivement supprimée et seulement pour 80% des ménages(projet actuel).
Mais où les affaires se corsent, c'est lorsque les collectivités locales se mobilisent pour protester. Il va bien falloir trouver l'argent pour faire fonctionner ces collectivités, et là, bien aidé par ses ministres, l'affaire se passe en deux temps:
1° temps- Jacqueline Gourault, Ministre détachée auprès du Ministre de l'Intérieur, voulant se positionner en défenseur des collectivités locales annonce qu'un nouvel impôt va être envisagé. Ca calme les esprits dans les collectivités locales, mais ça inquiète les contribuables..
2° temps- Bruno Lemaire Ministre de l'Economie et des Finances annonce qu'il n'y aura pas de nouvel impôt. Ca rassure les contribuables.
Mais en réalité, pour que la parole des deux ministres soit respectée, il suffit de ne pas créer de nouvel impôt, et simplement d'augmenter ceux qui existent, comme la taxe foncière, ou de remettre au goût du jour d'anciens impôts, qui parfois bien que prévus n'ont jamais été appliqués comme la taxe pour les inondations ou la vignette automobile. Et le tour est joué !
C'était pourtant bien simple et inévitable puisque de toute façon, selon que la taxe d'habitation sera supprimée pour 80% des contribuables ou pour leur totalité, c'est 12 ou 24 milliards d'euros qu'il faudra trouver.

LE SUIVISME EN POLITIQUE

La politique d'immigration d'Emmanuel Macron est bien loin de ce que ses positions, lorsqu'il était candidat à la présidence de la République, pouvaient laisser espérer.
Rappelons-nous, il glorifiait Angela Merkel pour son courage qui ouvrait ses frontières aux émigrés. Maintenant qu'il est au pouvoir, il promulgue des lois que tous les analystes politiques qualifient les plus sévères depuis celles de Charles Pasqua. Quelle référence !
Mais que c'est-il passé ?
Tout d'abord un sondage qui montre que 60% des français sont favorable au durcissement des conditions d'accueil des émigrés, mais aussi l'envie de couper l'herbe sous les pieds au Front National et à Laurent Wauquiez ( je ne dirai pas Les Républicains car tous ne sont pas aussi extrémistes que leur Président) en affichant une grande sévérité face aux émigrés, et ainsi occuper le terrain si cher à l'extrême droite.
Où est-il le temps où un Président, François Mitterrand, contre l'avis de la majorité des français osait abolir la peine de mort ? Il faut dire qu'à cette époque le Front National ne représentait pas le même danger. François Mitterrand l'avait même mis en position de force pour faire éclater la droite en organisant des élections législatives au suffrage proportionnel, de manière à lui réserver quelques places à l'Assemblée Nationale.
Autre temps, autre mœurs. Les bonnes intentions sont une chose, les manœuvres politiques en sont une autre. Quant au courage de l'homme politique, qui devrait, pour les questions de société, éclairer son peuple, où est-il ?

mardi 16 janvier 2018

HOSPITALISATION

En raison des compressions budgétaires, des risques de transmission de maladies nosocomiales et aussi, en partie, des progrès de la chirurgie et des moyens et contrôles d'anesthésie, les séjours à l'hôpital deviennent de plus en plus courts.
L'hospitalisation ambulatoire est privilégiée ainsi, en moins de quarante ans le séjour à l'hôpital pour une cholécystectomie (ablation de la vésicule biliaire) est passé de plus d'une semaine à moins d'une journée sans une seule nuit de surveillance hospitalière, malgré que le patient ait eu à supporter une anesthésie.
C'est certainement un progrès, on peut toutefois se demander si un tel raccourcissement de la durée des séjours n'est pas quelque peu exagérée.
A l'opposé, il me semble qu'il y a également une quarantaine d'années, grippe et rougeole étaient soignées à domicile par les médecins de ville. Or, actuellement on ne parle que de l'encombrement des hôpitaux lorsque ces épidémies surviennent. Les malades sont hospitalisés souvent pendant plusieurs jours après s'être rendus aux urgences.
Il y a entre ces deux phénomènes bien des choses incompréhensibles. L'encombrement des hôpitaux pendant ces périodes d'épidémies ne viendrait-il pas du fait que l'on peut se faire soigner aux urgences sans avancer les frais médicaux ?
A l'époque où la pauvreté guette de plus en plus bon nombre de nos concitoyens, ne serait-il pas temps de régler le problème du tiers payant dont on parle depuis si longtemps ?
Cela permettrait, en bonne partie, de désengorger les urgences et peut-être de libérer des lits dont pourraient profiter des patients qui ont subi une intervention chirurgicale et qui, rentrés hâtivement chez eux, ne disposent pas toujours de la vigilance nécessaire que devrait leur apporter un environnement qu'ils n'ont malheureusement pas.

lundi 15 janvier 2018

MONOPOLE ET AUTOCONTRÔLE

Depuis bientôt 50 ans l'état désengage progressivement  ses services des tâches technique de contrôle en diminuant les effectifs affectés à ces missions. Si je me souviens bien, déjà Jacques Chaban-Delmas , Premier Ministre de Georges Pompidou en 1969, interdisait le recrutement de nouveaux agents dans certains de ses services.
Ce désengagement a été suivi par la nécessité de demander aux entreprises de s'autocontrôler, l'état n'ayant plus les moyens d'assurer cette fonction.
Ainsi, globalement à quelques exceptions près, on peut dire que ce que l'administration contrôlait en faisant des mesures objectives a été remplacé par l'examen de pièces écrites, fournies par l'entreprise, justifiant qu'elle avait elle même réalisé ces contrôles.
Dans ce cas une grande confiance en l'entreprise est indispensable.
Que peut-il se passer ?
1° cas: L'entreprise réalise les contrôles avec beaucoup de rigueur et en tient compte pour améliorer sa production et sortir du marché les produits défectueux.
2° cas: L'entreprise réalise ses contrôle avec une rigueur insuffisante, certains produits défectueux passent entre les mailles du filet, ils sont mis sur le marché mais il n'y a pas d'intention malveillante.
3° cas: L'entreprise réalise des contrôles et laisse "filer", en le sachant, des produits défectueux qui se retrouvent sur le marché.
4° cas: l'entreprise réalise des contrôle mais les "maquille" de manière à mettre sur le marché des produits non conformes, ce qui se traduit par une augmentation importante de ses bénéfices.
Le premier cas est le plus fréquent et il faut reconnaitre que sur l'immense quantité de produits que nous consommons la mise sur le marché de produits défectueux est, bien heureusement, une exception.
Mais, les récents événements montrent que Lactalis s'est trouvé dans un premier temps dans le 2° cas  de figure en laissant passer des produits non conformes alors qu'elle avait déjà été confronté à ce type de problème.
Puis en toute connaissance de cause, une fois les défauts constatés d'autres produits ont été distribués. Lactalis s'est donc trouvé dans ce qui est décrit comme le 3° cas de figure.
Une autre entreprise, Volkswagen, a délibérément mis sur le marché des produits non conformes dans le cadre de ce qui a été appelé le "diesel gate", on se situe alors dans le 4° cas de figure.
Que peuvent faire les pouvoirs publics face à de telles situations ?
En ce qui concerne ce dernier cas les amendes peuvent être très lourdes et consécutives à des décisions de justice qui peuvent être très sévères.
Mais, pour les autres cas les amendes sont légères, de l'ordre de 150.000€. Que représente une telle somme pour une entreprise en position de quasi monopole diffusant ses produits sur tous le continents ? Une goutte d'eau.
Et, plus grave que cela, si les sanctions voulaient être dissuasives, il y a fort à parier que ces grosses entreprises en situation de quasi monopole ne manqueraient pas de faire le chantage au chômage et essaieraient par tous les moyens de récupérer les sommes dépensées pour payer des amendes conséquentes en faisant pression sur leurs fournisseurs pour leur imposer de baisser le prix de leur production.
Ils peuvent le faire en raison de leur puissance économique et de la situation de monopole qu'on leur a laissé occuper.

dimanche 14 janvier 2018

BESOIN D'AFFRONTEMENT

Lorsque le harcèlement sexuel a été dénoncé, la parole des femmes s'est répandue sur les réseaux sociaux comme une tache d'huile. c'était une dénonciation salutaire d'un fait de société dont les hommes ne peuvent être fiers.
L'expression choisie en France "#balance.ton-porc", contrairement à l'expression américaine "me too", plus subtile et plus délicate, pouvait sembler douteuse car elle donne l'impression d'inciter à la délation, quant à la comparaison avec un animal qui de ce point de vue ne se distingue pas tellement des autres animaux, on aurait pu trouver mieux, mais, fallait-il que cette campagne fasse réagir , par un article publié dans la presse, des féministes dont on a l'impression qu'elles craignent une atteinte à leur féminité.
Il est fort regrettable pour le mouvement féministe qu'un tel affrontement ait lieu simplement sur le mode d'expression d'une idée, et peut-être sur le degré d'appréciation des différents mauvais comportements que cette dénonciation voulait signaler.
Ainsi, deux clans de féministes s'affrontent en prêtant chacun au clan opposé des arguments et des positions extrêmes qu'ils n'ont certainement pas.
Jusque là, je croyais que lorsqu'un groupe d'individus voulait défendre les mêmes causes et s'affrontaient sur des détails, c'était parce que plusieurs leaders potentiels voulaient en découdre. C'est très fréquent en politique, et en général l'échec en est le résultat, les exemples récents ne manquent pas. Or, même sans que quiconque ne veuille se présenter comme leader pour défendre une cause, des groupuscules s'affrontent, parfois avec des violences qu'ils n'auraient pas face à des groupes ennemis.
L'homme et (pour ne pas en écrivant cette rubrique être soupçonné de machisme) la femme sont ainsi faits. Sur ce point au moins l'égalité des sexes est respectée.
C'est regrettable et décevant.

samedi 13 janvier 2018

FRANCE-CHINE, ECHANGE DE SYMBOLES

Notre Président s'est rendu en Chine où apparemment il a été bien accueilli.
Préalablement la France avait reçu un bébé panda que la Chine lui avait confié. Il parait que c'est un grand honneur, et pour cette occasion les deux premières dames sont devenues commères (les deux marraines du panda)
Emmanuel Macron connaissant l'intérêt que son homologue Xi Jin Ping porte à la race chevaline, puisqu'il possède une écurie, lui a offert un cheval de la Garde Républicaine, qui est en même temps un symbole de ce que représente les fondements de notre République dont le noble animal avait en France, en partie, eu la garde.
Il faudrait noter toutefois que le panda n'est qu'en location et qu'il doit coûter la bagatelle de 1 million d'euros par an à la France (d'après Alain De Chalvron), alors que je pense le cheval est un réel cadeau.
En voyant notre Président pensant pouvoir parler d'égal à égal avec le Président chinois, et en pensant à cet échange de symboles, une plaisanterie, que l'on pourra juger de mauvais goût, me vient à l'esprit. Je pense à l'histoire du pâté d'alouettes, vous savez ce pâté si apprécié qui bien sûr ne contient pas que de la chair de ce volatile, il n'en contient seulement que 50%, car la recette comprend également 50% de viande de cheval soit:  cheval, 1 alouette.
Mais pourquoi ai-je pensé à ça ?

vendredi 12 janvier 2018

LIMITATION DE VITESSE SUR LE RESEAU SECONDAIRE

La vitesse limitée passe de 90km/h à 80km/h sur le réseau secondaire dans le but de réduire la mortalité sur les routes, et ce après avoir testé trois tronçons routiers pendant deux ans.
Il ne parait pas certain que cette réduction de vitesse rende les routes moins accidentogènes, mais ce qui est certain, et pour cela les essais étaient inutiles, c'est qu'un choc à 90km/h est plus violent qu'un choc à 80km/h, c'est une simple loi physique puisque les énergies mobilisés lors du choc sont plus importantes, et de ce fait cette mesure devrait réduire le nombre de tués sur les routes.
Mais ce raisonnement peut se poursuivre aussi longtemps que l'on veut, la route est encore moins dangereuse à 70km/h  puis 60, voire 50 etc. Ce n'est donc pas une décision objective qui vient d'être prise, sans compter les critiques que l'on peut adresser aux tests qui viennent d'être réalisés. Elles sont au moins au nombre de quatre:
- les sections sont trop courtes et trop peu nombreuses. La plus petite mesure 14km. pour un total de moins de 100km. cumulés sur trois zones.
- les zones testées sont particulièrement accidentogènes et ne sont donc pas représentatives de l'ensemble du réseau.
- ces zones ont fait l'objet d'entretiens particuliers, ce qui altère leur représentativité
- les tests n'ont duré que deux ans alors que, d'après les statisticiens, un recul de cinq ans serait nécessaire.
D'autre part, réduire la vitesse indifféremment sur tout le réseau secondaire parait être un non-sens. Chaque automobiliste sait bien qu'en dehors des zones où les vitesses sont réduites, comme dans les virages dangereux, certaines routes sont plus dangereuses que d'autres et au moins trois critères sont à prendre en compte pour les identifier:
- la largeur de la chaussée
- la qualité du revêtement
- la délimitation des accotements par des lignes blanches
et accessoirement
- la largeur des accotements
- le traçage de la ligne médiane.
A l'époque où l'automobiliste est rançonné de toute part:
- augmentation du montant des amendes de stationnement
- augmentation des taxes sur les carburants
- augmentation du coût et de la sévérité du contrôle technique
- obligation, impossible à tenir, de faire mettre son véhicule aux normes en moins de 24 heures en cas de contrôle négatif, sous peine d'amende,
le Premier Ministre aura bien du mal à faire croire que la sécurité a été sa seule motivation lorsqu'il a décidé de réduire indifféremment la vitesse sur le réseau secondaire.

jeudi 11 janvier 2018

LA JEUNESSE

Le journal Sud-Ouest Dimanche du 6 janvier 2108 a publié de nombreux articles fort intéressants sur la jeunesse, sujet dont il compte faire le fil rouge de cette année.
Ces articles ont provoqué chez moi des réactions contradictoires. J'ai trouvé les jeunes optimistes dynamiques, souvent altruistes, mais parfois résignés et peut-être peu enclins, bien que solidaires, à se regrouper pour constituer une force de proposition.
Leur dynamisme fait qu'ils n'hésitent pas à être auto entrepreneurs, quitte parfois à se poser la question de la nécessité de faire des études, alors qu'être entrepreneur, faire des études, et surtout les réussir, n'a rien d'antinomique, bien au contraire. Il est agréable de voir qu'ils cherchent à réaliser une vie harmonieuse, ce qui n'exclut pas l'ambition, sans pour cela vouloir, comme le suggérait notre Président quand il n'était que candidat, être milliardaire, ce qui peut parfois conduire à pratiquer des chemins de traverse peu recommandables.
Je ne sais si c'est en raison de la composition du panel des jeunes interviewés, mais il m'a semblé qu'ils étaient en général plus intéressés par le commerce (marketing, design..) que par la production et l'industrie (pas d'ingénieurs ou d'élève ingénieur parmi les participants),  pourtant un pays avant de vendre a besoin de produire, sauf à considérer que la France deviendrait uniquement une plateforme commerciale, en deux mots, un pays du négoce et...du tourisme.
Ainsi globalement, j'ai l'impression que cette jeunesse est prête à utiliser tous les outils modernes dont elle dispose, mais est prête aussi à se couler dans le moule que la dérive actuelle de la société lui propose, ou plutôt lui lègue, sans vouloir vraiment réagir pour prendre à bras le corps les problèmes actuels et faire preuve d'imagination pour aller vers un nouveau modèle de société respectant les nobles valeurs qu'ils ont l'air de vouloir porter tels que l'altruisme et la solidarité.

mercredi 10 janvier 2018

RETOUR DES DJIHADISTES

La France est bien embarrassée face au problème posé par le retour des djihadistes et celui posé également par ceux qui sont détenus en Irak et au Kurdistan et qui veulent être jugés en France. Les premiers risquent la peine de mort, les autres non, mais des accords entre pays sont possibles avec les irakiens, ce qui n'est pas le cas avec les kurdes qui ne font pas partie d'une nation reconnue.
D'autre part récupérer des djihadistes en France parait souhaitable pour pouvoir les contrôler et éviter qu'ils ne continuent leurs exactions, mais dangereux suivant les peines qui leurs seront infligées après des jugements qui peuvent, malheureusement, conduire à des remises en liberté prématurées.
Je suis quelque peu surpris que cette situation soit perçue comme inextricable, car si je me souviens bien de certaines propositions faites par des candidats à l'élection présidentielle, tels que François Fillon, ou de quelques écrits, comme ceux de Natacha Polony, il suffirait parait-il, que les djihadistes soient accusés d'intelligence avec l'ennemi, pour être passible de trente années de réclusion.
Le problème est alors de savoir si nous étions en guerre, contre qui, et qu'un ennemi soit défini. Mais, si c'était le cas il n'y aurait plus lieu de se poser la question de savoir si les femmes ont pris les armes ou si les hommes ont commis des crimes. Le seul fait d'être djihadiste en étant de nationalité française suffirait.
Resterait alors un seul problème, et je reconnais qu'il n'est pas mince, celui des enfants revenus en France quand ont sait, que pour la plupart, ils sont radicalisés dès l'âge de sept ans.

mardi 9 janvier 2018

QU'ARRIVE-T-IL A LA GAUCHE ?

Trente-cinq années de tergiversations pour faire semblant de réformer la gauche, alors qu'il ne s'agissait pour certains que de garder le pouvoir, ont abouti à donner l'impression qu'elle avait disparu du paysage politique et qu'elle s'était dissoute dans l'économie de marché sans être capable, et peut être même sans le souhaiter, de la réguler.
Pourtant des idées portées par de plus jeunes ne manquent pas. Benoît Hamon a été le seul pendant la campagne de l'élection présidentielle à avoir un programme original, Najat Vallaud-Belkacem vient de publier dans le premier numéro du "Nouveau Magazine Littéraire" un article qui montre qu'elle ne manque ni d'idée, ni d'esprit critique sur le passé de sa famille politique, ni d'ambition pour ranimer la flamme de la gauche alors qu'elle refuse de se porter candidate au secrétariat général du Parti Socialiste, son mari Boris Vallaud s'est souvent distingué dans sa circonscription par la défense d'idées et de concepts de gauche.
Tous ces jeunes, et il en existe certainement beaucoup d'autres, aidés par de brillants intellectuels dont la France a encore la chance de disposer, vont-ils laisser le champ libre aux vieux grognards comme Stéphane Le Foll pour prendre la tête du P.S.,  aux tribuns outranciers comme Jean-Luc Mélenchon ou se dissoudre, comme tout le monde avec Christophe Castaner ou Manuel Valls entête, dans La République En Marche.
A ce compte là, il n'y a plus qu'à attendre que ceux qui ont hâtivement, pour différentes raisons, rejoint ce mouvement, se réveillent et se rendent compte, j'espère par naïveté et à "l'insu de leur plein gré" qu'ils ont trahi les idéaux qui les avaient amenés à s'engager en politique.

lundi 8 janvier 2018

L'EVOLUTION CATASTROPHIQUE DES RETRAITES

On a assez parlé de la perte de 1,7% des revenus du à l'augmentation de la CSG, sans compensation pour les retraites, sans y revenir une nouvelle fois.
Le journal Sud-Ouest du mercredi 3 janvier 2018, publie un article très clair, très intéressant et fort bien illustré, traitant de l'évolution des salaires et qui montre qu'au cours des cinq dernières années, ceux-ci ont cru de 8,8%
Si maintenant nous ajoutons ce deux chiffres, en cinq ans, les retraités ont perdu 8,8% par rapport aux actifs et 1,7% dus à l'augmentation de la CSG. Comme ils ont, au cours de l'année 2017, obtenus grassement une augmentation de 0,8%, ce qui ne leur était pas arrivé depuis six ans, c'est donc un décrochement de l'ordre de 10% de revenu qu'ils ont subi en cinq ans par rapport aux actifs.
Compte tenu de ce qui se prépare, puisque les syndicats après réunion avec le Ministre du Travail parlent d'une diminution progressive de 9% des retraites et que celles ci ne sont plus indexées ni sur les salaires (merci Jean Marc Ayrault) ni sur le pouvoir d'achat (merci Edouard Balladur), c'est donc à une diminution de 25% par décennie à laquelle les retraités doivent s'attendre.
Amusons nous, et pourtant ce n'est pas gai, à établir le tableau de l'évolution des revenus après avoir quitté un emploi.
Le jour du départ à la retraite (62 ans) perte 25% reste 75%
Dix ans plus tard.................... (72 ans)..................reste  56%
Vingt ans plus tard..................(82 ans)................. reste  42%
Trente ans plus tard.................(92 ans)................. reste  31%
Encore 8 ans de plus le centenaire recevra la bise et un bouquet de Monsieur le Maire.....pam, pam, pam, pam.....

dimanche 7 janvier 2018

LA FLEXIBILITE EN MARCHE

Il n'aura pas fallu attendre bien longtemps pour que certaines grosses entreprises veuillent profiter de l'opportunité que le nouveau code du travail leur offre pour pratiquer le licenciement collectif par consentement mutuel.
La sécurité de l'emploi n'est pas encore acquise, mais la flexibilité est à l'ordre du jour.
Ainsi Pimkie et PSA veulent profiter de ces nouvelles dispositions. Chacun sait que le salarié devrait y perdre financièrement par rapport à ce qu'il aurait pu espérer précédemment avec un plan de licenciement. Mais il y a une autre différence, les nouvelles dispositions lui permettront, certes d'être moins bien dédommagé, mais il le sera certainement plus rapidement et sans procédures interminables.
Cet élément n'est pas un détail. Combien de salariés licenciés vont croire pouvoir créer leur propre emploi avec le petit pactole qu'ils vont percevoir rapidement.
De ce fait ils passeront rapidement de statut de salarié à celui d'auto entrepreneur, joli nom qui n'est malheureusement que la traduction en langage actuel de celui, autrefois, de tâcheron, et dans ces conditions, après quelques temps à travailler un nombre incalculable d'heures hebdomadaires, la plupart se retrouveront sans emploi et sans droit, à moins que le projet du gouvernement de prévoir des indemnités de chômage attribuées aux travailleurs indépendants voit le jour comme prévu. Mais dans ce domaine les choses ne vont pas bien vite, quant au montant de ces indemnités, il serait surprenant qu'il soit substantiel car en étendant le droit au chômage indemnisé, comment pourrait-on mieux maitriser l'importance du montant total de son coût qui est déjà considéré comme exorbitant.

samedi 6 janvier 2018

AUX ARMES...ETC.

Jusqu'à il y a peu, seules les forces de police, de gendarmerie et les militaires étaient autorisés à porter les armes.
Puis est venu le moment où les policiers municipaux ont obtenu cette autorisation. Tous ne sont pas armés, car la plupart des maires n'ont pas, raisonnablement, souhaité profiter de cette nouvelle disposition.
Maintenant, un degré de plus est franchi, les polices privées sont autorisées à armer leurs agents.
Posons-nous la question: pourquoi ces autorisations d'armement à l'époque où, de toute part, l'Amérique est critiquée pour autoriser le port d'arme à tous ses citoyens ?
N'est-ce pas encore les effets de la réduction du budget de l'état ? Au lieu de recruter des agents pour les forces de l'ordre, on banalise de plus en plus l'autorisation du port d'armes.
Au moment où les policiers se font lâchement agresser dans des zones de non droit où ils ne pénètrent que la peur au ventre, ne devrait-on pas recruter de nouveaux agents des forces de l'ordre ? Ne devrait-on pas les décharger de tâches administratives pour lesquelles leur efficacité est plus que douteuse ? Ne devrait-on pas autoriser les policiers à utiliser leurs armes dans les mêmes conditions que le gendarmes et les militaires ?
Je ne sais si là se trouvent les bonnes réponses à la situation actuelle, mais ce problème mérite d'être pris à bras le corps, et si le rétablissement de la police de proximité peut paraitre être une bonne décision, il est fort à parier que cela ne soit pas suffisant.

vendredi 5 janvier 2018

LE PRESIDENT ET LES P.A.Q.


Notre Président, tout moderne qu'il prétend être, me  fait penser par son comportement aux années 1980, à l'époque des P.A.Q. (plan assurance qualité).
Cette notion était venue du Japon où les entreprises formaient des " cercles de qualité" où chaque employé pouvait émettre des propositions pour en améliorer le fonctionnement. Il en sortait un P.A.Q. dont la devise était "dire ce que je fais, faire ce que je dis". c'est exactement ce qu'Emmanuel Macron répète à longueur d'intervention, et notamment pendant ses vœux aux français "Je fais ce que je dis".
Mais à cette époque, lorsqu'une entreprise éditait un P.A.Q., elle obtenait une accréditation auprès d'un organisme spécialisé qui devait s'assurer qu'elle respectait scrupuleusement le document qu'elle avait produit. Si l'entreprise ne respectait pas ce document, pour quelque raison que ce soit, elle devait porter ce fait sur un "cahier d'anomalies", de même qu'elle devait y noter toute réclamation émise par un client. Après inspection régulière par l'organisme d'accréditation elle pouvait être sanctionné par un avertissement ou même perdre son accréditation.
Rapporté à la politique où la confiance est apportée par les électeurs pour que le candidat élu fasse ce qu'il dit, l'organisme d'accréditation pourrait être un "Conseil Citoyen" qui émettrait des avis et des sanctions sur le comportement de l'élu, comme par exemple actuellement:
Refonte du Code du travail: avis favorable
Flexibilité de l'emploi: avis favorable
Sécurité de l'emploi: retard regrettable
Sans abris dans la rue: avis défavorable
Accueil des émigrés: avis défavorable
Faut-il sanctionner, donner un avertissement ou retirer l'accréditation ?
Tout compte fait la proposition d'Emmanuel Macron candidat n'est pas si mauvaise que cela, manque simplement le contrôle des réalisations des propositions formulées. Ce n'est pas un détail. 

jeudi 4 janvier 2018

LES VOEUX DU PRESIDENT

La manière dont Emmanuel Macron allait présenter ses premiers vœux aux français était savamment cachée. A quoi pouvait-on s'attendre de la part de ce Président qui ne cesse de casser les images traditionnelles de sa fonction ? Serait-il debout ou assis, à son bureau ou dans les jardins de l'Elysée, ou ailleurs ? Suspense !
Or le 31 décembre 2017, le Président est apparu simplement assis à son bureau, près des drapeaux français et européens, les mains posées sur la table, à la manière de François Mitterrand, pour une allocution plutôt longue, 18 minutes, et terne , où nous n'avons rien appris.
Vœux soporifiques, sans annonce particulières et d'une extrême prudence. On pouvait presque percevoir une forme de lassitude, un certain abattement. Vraiment cet homme n'est pas fait pour les vacances, la reprise du travail parait lui être pénible.

mercredi 3 janvier 2018

REVOLUTION NUMERIQUE

Je suis toujours surpris d'entendre dire par bien des économistes, avec à leur tête Nicolas Bouzou, que la révolution numérique n'aura pas d'incidence sur le niveau de l'emploi, mais qu'elle transformera simplement les postes de travail, en prenant pour exemple la révolution industrielle qui a détruit des emplois mais en a créé d'autres, comme le chauffeur de véhicule automobile qui a remplacé le cocher.
C'est tout d'abord une regrettable erreur car si la révolution industrielle n'a pas été à l'origine de pertes d'emplois, elle a été la cause principale de la réduction du temps de travail, ce que l'on refuse d'accepter actuellement pour continuer à créer, pour certains, d'énormes profits.
Mais, plus important que cela, la reconversion, due à la révolution industrielle, faisait appel sensiblement aux  mêmes compétences sans que le niveau d'instruction ait nécessairement besoin de s'élever considérablement. Notons toutefois que l'école obligatoire à tout de même été un levier indispensable de l'évolution de la société et de ce fait a permis au plus grand nombre d'accéder progressivement à la maitrise de l'utilisation d'outils de plus en plus complexes et performants.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui, les connaissances et les outils évoluent beaucoup plus rapidement, les moyens de stockage de l'information, de sa restitution et de son traitement font que les emplois les moins qualifiés seront, et sont même déjà, détruits. Il en est de même des tâches manuelles accomplies par des robots. Ne resteront que les emplois faisant appel à l'esprit de synthèse et de déduction, à la connaissance des sciences humaines, à l'analyse mathématique, à la philosophie, toutes choses qui ne sont à la portée que de ceux qui ont bénéficié d'un enseignement de haut niveau.
La priorité est donc d'améliorer considérablement la qualité de l'enseignement, de permettre à tous d'accéder au savoir pour que tout un chacun puisse accumuler des connaissances nécessaires à l'utilisation des nouveaux outils dont il disposera, mais surtout que la formation qu'il recevra lui permette d'acquérir une bonne agilité intellectuelle pour sans cesse pouvoir s'adapter aux nouveaux besoins qui apparaitront.
Alors chacun pourra s'épanouir, la durée du travail pourra se réduire sans que l'on craigne que l'inactivité soit un risque pour la société, où chaque individu aura acquis une curiosité et une richesse intellectuelle suffisante pour savoir occuper intelligemment ses loisirs. Et, espoir ultime en corollaire de tout cela, voir enfin le soucis d'éthique partagé par tous pour que l'humanité soit à l'abri des dérives de toutes sortes, guerrières, financières, agressives pour l'environnement...

lundi 1 janvier 2018

LA BEAUTE DU SPORT

On parle beaucoup de la beauté du sport et du fair play légendaire des vrais sportifs, mais je me demande, si pour certains anciens sportifs de haut niveau, ces notions ne sont pas quelque peu oubliées.
J'en veux pour exemple deux récents articles du journal Sud-Ouest au sujet de l'entraineur de l'équipe de France de rugby.
Dans un premier temps le Président Bernard Laporte en se passant des services de Guy Novès a expliqué, grosso modo, qu'il respectait l'homme et ses choix mais que ceux-ci ne lui convenait pas et  que c'était pour cette raison qu'il désirait se passer de ses services, ce qui peut parfaitement se comprendre. Mais, dès le lendemain une nouvelle information faisait état d'une intention par le Président du licenciement de l'entraineur pour faute grave.
J'ai l'impression qu'il suffit que l'on parle d'indemnité de licenciement pour que le discours change.
Une nouvelle fois dans le sport professionnel de haut niveau, il faut beaucoup de perspicacité pour différencier le milieu sportif de celui des affaires.

BONNE ANNEE 2018 ... QUAND MEME !

Notre gouvernement va pendant l'année 2018 avoir le champ libre pour agir à son gré. Aucune élection ne viendra le perturber et il est peu probable que la gauche, dans l'état où elle est, se réveille et que les syndicats arrivent enfin à parler d'une même voix pour défendre le monde du travail.
Ainsi, dès aujourd'hui, les salaires vont être amputés de l'augmentation de la CSG. Pour ceux qui travaillent il faudra attendre la fin de l'année pour avoir , en principe, une compensation. Pour les retraités rien.
La suppression de la taxe d'habitation est, elle aussi repoussée, pour ceux qui auront la chance de profiter de cette disposition. Pour les autres, cet espoir s'envole puisque le Conseil Constitutionnel vient de valider cette proposition du gouvernement. Viendra certainement s'ajouter, à tous les prélèvements qu'ils supportent déjà, un impôt supplémentaire pour que les collectivités locales puissent compenser la perte que la suppression de cette taxe d'habitation les a obligé d'accepter. Ajoutons à cela la diminution des APL, l'augmentation des taxes sur les carburants et je crains encore d'en oublier.
Mais, si vous avez la chance d'être soumis à l'ISF votre impôt va diminuer et de plus si vos placements financiers sont importants, la flat tax viendra alléger votre contribution à l'impôt.
Voila pour ce qui dépend du gouvernement, mais il ne faut pas oublier l'augmentation du gaz, de l'électricité, des assurances et des complémentaires santé etc.
C'est le programme que nous propose celui qui a été élu pour augmenter le pouvoir d'achat des français en promettant que personne ne sera oublié.
Et puisque en ce premier janvier l'heure est venue de formuler des souhaits, je crierai haut et fort: Syndicats réveillez-vous ! Forces de gauche unissez-vous ! Ne laissez pas perdre ce qui a été si durement acquis pendant un siècle de combat par vos aïeux !