lundi 22 janvier 2018

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

Les réformes promises par notre Ministre de l'Education Nationale donnent l'impression d'aller plutôt dans le bon sens en portant une attention particulière à ce que l'on a coutume d'appeler les fondamentaux, l'orthographe et le calcul, de manière de permettre à chaque élève de savoir lire, écrire et compter à la sortie du primaire.
Voilà des réformes qui je pense vont convenir à la majorité des français car il ne s'agit pas de privilégier des disciplines au détriment d'autres, mais de donner à chacun des outils permettant d'acquérir le savoir dans toutes les autres disciplines, que les maitres tenteront d'apprendre à l'élève au cours de sa scolarité.
Par contre le gouvernement a donné la possibilité de choisir la durée de la semaine d'enseignement, 8 ou 9 demi-journées. Choisir de raccourcir la durée de cette semaine est un recul pour le bien de l'enfant. Tous les spécialistes qui se sont penchés sur le sujet sont d'accord. Si la priorité est l'enfant, ce qui me parait être fondamental, la semaine d'enseignement doit plutôt être étalée avec une pose médiane, de manière à favoriser l'apprentissage sans surcharger les esprits en imposant des demi-journées d'enseignement moins denses.
Le problème qui se pose alors n'est pas celui des enfants, c'est celui de leur surveillance qui impose, soit aux parents de financer des dispositifs de garderies, soit aux pouvoirs publics de prévoir des temps d'occupation post ou périscolaires. En un mot il est question d'argent, et là, l'enfant n'est plus prioritaire.
Finalement si on fait le bilan de ces réformes, il faut bien conclure que c'est le désir de plaire à la majorité en dépensant le moins d'argent possible qui donne l'impression d'en avoir été la motivation.
Si c'est bon pour l'enfant, tant mieux, si ça ne l'est pas tant pis.

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