samedi 31 juillet 2021

 MÉDICAMENTS: INQUIÉTUDE POUR NOTRE INDÉPENDANCE

Le journal Sud-Ouest de vendredi 30 juillet révèle que l'industrie française du masque chirurgical a du mal à s'imposer face à la concurrence asiatique et notamment chinoise.

La pandémie du covid-19 a très vite mis en évidence la nécessité pour la France de retrouver plus d'indépendance pharmacologique ou tout au moins d'essayer d'utiliser des produits qu'il faudrait produire en Europe.

Lorsque l'on voit que pour un objet aussi simple à fabriquer que le masque, malgré ces bonnes intentions, nous nous approvisionnons en Asie pour satisfaire 97,5 % de notre consommation, il y a lieu d'être particulièrement inquiet à l'avenir pour des produits dont la technique de fabrication est plus élaborée.

Si nous ne pouvons pas lutter financièrement contre les prix asiatiques à cause du coût de la main d'œuvre, il appartient au gouvernement d'intervenir sur le plan législatif et d'exiger, pourquoi pas, une taxe carbone sur des produits à bas coût dont le transport peut couter plus cher que la fabrication.

Parions que cette taxe là ne mettra pas les Gilets Jaunes dans la rue.

 DES "GILETS JAUNES" QUI SE DÉCRÉDIBILISENT

À la fin de l'année 2018 le mouvement des Gilets Jaunes attirait plutôt la sympathie du public. Il était fort compréhensible que ceux qui se sentent laisser de coté, et dont les fins de mois sont particulièrement difficiles, se révoltent.

Les outrances et violences qui ont suivies associées à la récupération que certains partis politiques n'ont pas oublié de faire ont altéré considérablement cette empathie.

Le covid-19 a mis en première ligne certains de ces Gilets Jaunes en raison des "petits métiers" indispensables qu'ils accomplissent. Ils ont eu la reconnaissance morale de  leurs concitoyens plus que la reconnaissance financière de l'État.

Maintenant que les manifestations "antivax" et "antipass" se multiplient, on voit réapparaître des Gilets Jaunes.

Chacun a le droit d'être Gilet Jaune et "antipass", mais cet amalgame pour ceux qui ont cru bon de défiler ainsi équipé est plus que discutable car il n'existe aucun rapport entre ces deux raisons d'exprimer son opposition au gouvernement si ce n'est vouloir exprimer une opposition systématique.

Certains politiques ont cette attitude, ce n'est pas glorieux, mais que ne feraient-ils pas pour tenter d'occuper la place qu'ils espèrent depuis longtemps. Par contre, ces Gilets Jaunes, et non pas l'ensemble du mouvement, veulent détruire et n'ont rien à proposer.  

Est-ce là un signe d'espérance de progrès ?

vendredi 30 juillet 2021

 ET SI LES "PROVAX" MANIFESTAIENT ?

Compte tenu de l'agressivité du variant Delta les épidémiologistes pensent qu'une couverture vaccinale de 90% soit nécessaire pour éradiquer la pandémie. Nous avons atteint actuellement le taux de 50% et la vaccination s'accélère. Toutefois les enfants non vaccinés ajoutés à ceux qui refusent la vaccination ne permettent pas d'espérer obtenir le taux nécessaire pour que toute la population soit protégée.

Ces "antivax", ultra minoritaires manifestent , parfois violemment. Ils ne peuvent empêcher ceux qui veulent se protéger de le faire, ils peuvent simplement, et c'est très important, empêcher l'éradication de la pandémie, obligeant ainsi la population d'envisager vivre en permanence sous la menace de ce fléau. Manifester pour obliger ses concitoyens de vivre dangereusement alors qu'il existe une solution pour aspirer à la tranquillité est un véritable scandale.

Dans ces conditions, lorsque toutes les personnes qui désirent se faire vacciner le seront, il ne serait pas surprenant que les "provax" descendent dans la rue pour exiger que la vaccination devienne obligatoire.

Si cette revendication prenait forme, nombreux devraient être ceux qui y participeraient.

jeudi 29 juillet 2021

 LES "RAMASSE MIETTES"

Ah! Ils ont bonne mine ces leaders d'extrême droite, se revendiquant gaullistes, Florian Philippot et Nicolas Dupont-Aignan, en défilant contre le Pass sanitaire au coté d'un ancien chanteur, devenu essentiellement provocateur, d'une égérie des Gilets jaunes et de médecins ou professeur ne reconnaissant pas les progrès de la science. 

Lorsque l'on veut se présenter à l'élection présidentielle pour la perturber et que l'on cherche à obtenir 5% des suffrages pour se faire rembourser ses frais de campagne, tous les moyens sont bons, notamment celui de plaire aux mécontents de tous ordres.

Des hommes dont les discours pouvaient être entendus lorsqu'ils ont quitté leur parti politique pour exprimer leurs désaccords avec Nicolas Sarkozy pour l'un et Marine Le Pen pour l'autre. Mais les places sont chères et l'imagination pas toujours très fertile, alors il faut bien faire feu de tout bois.

Il y a eu un précédent qui aurait pu réussir avant de tomber dans le travers du "grand n'importe quoi". Il s'agit de Jean-Luc Mélenchon lorsqu' il a quitté le PS pour de bonnes raisons suite à un différent avec François Hollande alors Premier Secrétaire de ce parti. Mais, après avoir frôlé la qualification pour le second tour de l'élection présidentielle en 2017, il semble que la méthode de ce brillant tribun se soit déréglée pour aller vers l'agressivité et soutenir des méthodes employées par des hommes politiques peu fréquentables.

L'ambition peut ne pas être toujours bonne conseillère, elle est même parfois dangereuse.

mercredi 28 juillet 2021

 LES MACHINES À PERDRE SONT ENCLENCHÉES

Dans  le cadre de la préparation de la prochaine élection présidentielle, trois partis politiques ont un chef indiscutable: LREM, RN et LFI. Les autres partis sont à  la recherche d'un candidat ou d'une alliance.

Les LR ont plusieurs candidats potentiels. Ils choisissent souvent celui qui correspond le mieux à leurs idéaux, ne faudrait-il pas mieux qu'ils préfèrent désigner celui qu'ils jugent le plus capables d'être le plus rassembleur ?

La gauche, sans compter LFI reste multiple. Si chaque parti veut désigner son candidat en refusant toute alliance, sa présence au second tour paraît fort improbable. Les Verts se dirigent vers une primaire dans laquelle, en général, le plus intégriste des candidats sort vainqueur (rappelons nous l'affrontement entre Éva Joly et Nicolas Hulot et le brillant résultat obtenu), c'est exactement ce qu'il faut faire pour ne pas attirer les voix d'autres électeurs que celles de leurs adhérents. Le PS n'a pas encore décidé de la manière dont il procèderait pour désigner son candidat, mais sans alliance aucun espoir n'est permis.

Ainsi, si rien ne change, seuls les partis politiques ayant un leader indiscutable et indiscuté, pourront prétendre à la victoire. Comme parmi eux, LFI refuse toute alliance et repousse plus les électeurs qui ne sont pas de son parti par la personnalité de son chef que par ses propositions, il ne reste plus que les deux adversaires du duel de 2017, qu'apparemment la majorité des français ne souhaite pas.

Lorsque les égo  prennent le pas sur les idéaux on ne peut espérer d'autre issue.

lundi 26 juillet 2021

 ILS ONT DE BEAUX RESTES

Après plus de 3000km d' un Tour de France particulièrement éprouvant (vitesse moyenne élevée, conditions climatiques parfois dantesques), un long voyage en avion associé à des contrôles douaniers contraignants, peu de jours de repos, un important décalage horaire, ce sont les hommes forts de ce Tour de France qui se sont attribués les trois premières places de la corse cycliste sur route des Jeux Olympiques de Tokyo.

Le vainqueur du Tour a eu la médaille de bronze, celui qui a  gagné les deux dernières étapes, dont l'étape contre la montre, Wout Van Aert a obtenu la médaille d'argent, quant à l'or il est revenu à l'équatorien Richard Carapaz troisième du tour de France.

Des surhommes vous dis-je !

 MESSAGE D'ESPOIR PESSIMISTE

Lorsque Emmanuel Macron s'est exprimé au sujet de Jeux Olympiques, organisés par le Japon, j'ai ressenti comme une forme d'espérance teintée de pessimisme.

Emmanuel Macron a loué l'attitude des japonais qui ont, malgré la pandémie, maintenu l'organisation des Jeux Olympiques, montrant ainsi qu'il ne faut pas se laisser abattre et, contre vents et marées, continuer de  maintenir les manifestations qui avaient été programmées. En ce sens, c'est un message d'espoir.

Mais ce message cachait un certain pessimisme en laissant apparaître le fait qu'il fallait s'habituer à vivre avec la pandémie. 

Faut-il alors en conclure que notre Président ne nous croit plus en mesure d'éradiquer ce fléau contre lequel il lutte depuis bientôt un an et demi ?

dimanche 25 juillet 2021

LES MANIFESTATIONS CONTRE LE PASS SANITAIRE 

Parmi les manifestants qui se sont mobilisés contre le Pass sanitaire on a pu reconnaître quelques "Gilets Jaunes" et en particulier l'un des leaders Jérôme Rodriguez, qui a expliqué qu'il n'était pas contre la vaccination, mais contre le Pass sanitaire qu'il juge liberticide.

Nul ne peut nier que le Pass sanitaire, comme le couvre-feu ou le confinement ne soient pas liberticides, mais nul ne peut nier non plus que cette atteinte à notre liberté n'ait eu pour but de nous protéger le mieux possible du covid-19 et d'essayer d'éradiquer la pandémie.

Si on est pour la vaccination et contre le Pass sanitaire, qui est une forme d'obligation de recevoir le vaccin, c'est que l'on veut se faire vacciner pour être protégé mais que l'on a pas le souci de protéger l'ensemble de la population pour constituer une immunité générale contre la pandémie. C'est tout compte fait une forme d'égoïsme.

De ce fait, je ne comprends pas qu'un leader d'un mouvement, les Gilets Jaunes, qui prêche la solidarité pour lutter contre la précarité, se révolte contre une mesure qui a pour but, par solidarité, de protéger la population.

Un peu de cohérence serait la bienvenue, à moins que le fait d'être "contre" soit plus important que la raison qui fait que l'on se mobilise contre certaines mesures gouvernementales.

Laissez s'il vous plait les "antivax" se mobiliser seuls contre le Pass sanitaire, ils sont déjà bien assez nombreux.

samedi 24 juillet 2021

 PEUT-ON ÊTRE À LA FOIS POLICIER ET DÉLINQUANT ?

C'est la question qui semble devoir se poser après l'événement rapporté par le journal Sud-Ouest du jeudi 22 juillet 2021.

Le féminicide qui a eu lieu récemment à Mérignac a ému tout le pays. Blessée par balle puis immolée par son conjoint Chahinez Daoud avait préalablement porté plainte, cette plainte a été reçue, mais non suivie d'effet, par un fonctionnaire de police, lui même condamné pour violences intrafamiliales.

Si maintenant un policier délinquant "comprend" et "excuse" le comportement de ceux qui ont commis les mêmes délits que lui, il y a lieu d'être inquiet quand à l'application de la loi puisque, dans le cas présent, ce comportement a été suivi d'un meurtre odieux.

Ce policier doit quitter la Police Nationale et, si comme le rapporte le Canard Enchainé, il a été couvert par sa hiérarchie, ses supérieurs doivent être sévèrement punis.

Dans les entreprises, dans les mairies, dans les services de l'État l'attribution d'un poste d'encadrement procure des avantages liés à l'importance de la fonction et des inconvénients quant à la responsabilité personnelle et à celle de ceux qui sont sous les ordres du titulaire dont il doit s'assurer de la qualité des services. 

vendredi 23 juillet 2021

 LE  BRASSAGE DES FOULES RESPONSABLE DE LA PROPAGATION DE LA PANDÉMIE

Il ne faut pas être un grand spécialiste de l'immunologie, de la sociologie, de la géographie, pour se rendre compte, en consultant la carte des taux de contamination par le covid-19, que le brassage des populations est un élément particulièrement important pour expliquer la propagation de ce fléau.

En France, tous les départements côtiers ou frontaliers de l'embouchure de la Loire à la frontière italienne sont les départements les plus touchés. Une seule exception: les Hautes Pyrénées.

Le point commun entre ces départements: tout simplement ce sont ceux qui accueillent le plus de touristes, même si les étrangers y sont moins présents qu'à l'accoutumée.

Il ne faudra pas être surpris si, à plus ou moins brève échéance, le confinement refaisait son apparition. Un mois de laisser aller et chacun chez soi en attendant la fin de la pandémie.

Quelle triste perspective

jeudi 22 juillet 2021

 ET "L'HOMME AUGMENTÉ" DANS TOUT ÇA ?

Il y a trois ans  certains scientifiques ne parlaient que "d'homme augmenté". Allait on vivre 200 ans,  400 ans, atteindre l'immortalité (lire Laurent Alexandre). Il n'était question d que de cellules souches, d'implants électroniques, de transformations  génétiques, de prothèses, etc.

Mais, patatras. Arrive le covid 19. L'homme ne cherche plus à augmenter sa longévité, il cherche simplement préserver, sans y parvenir, son espérance de vie et son environnement pour éviter la fin de sa présence sur terre. Des économistes, qui ne se sont jamais distingués par la défense de la notion de partage, pensent que la mobilisation de tous les capitaux privés sera nécessaire pour essayer de résoudre tous les problèmes que nous devrons affronter: sortie de crise sanitaire, réchauffement climatique, catastrophes naturelles, nouvelles pandémies, migrations...

Quel contraste ! Que représentent trois ans dans la vie d'un homme et rien au regard de sa présence sur terre ! Trois ans pour passer de l'espérance délibérée à l'inquiétude et malgré cela certains refusent ce constat pendant que d'autres, pourtant bien intentionnés, s'acharnent à vouloir essayer de vivre sur une autre planète au lieu de mettre toute leur énergie pour essayer de sauver la vie sur terre.

Allez comprendre ! 

mercredi 21 juillet 2021

 UNE "TRUMP" FRANÇAISE

La député Martine Wonner, dissidente du parti LREM qui lui avait permis d'être élue en 2017, ardente défenseur des "antivax" vient d'inciter les manifestants "à faire le siège du Parlement" et "envahir leur permanences".

Depuis que Donald Trump a incité ses troupes à envahir le Capitole, il semble que certains élus de la République ne soient plus capables de respecter les institutions dans lesquelles ils siègent ou ont siégé.

Après le Ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin qui s'est joint aux policiers manifestant devant l'Assemblée Nationale, un degré de plus est franchi par Martine Wonner bien qu'elle soit médecin psychiatre pour soutenir les "antivax"

Sa spécialité lui permettra peut-être de soigner ceux qui, si par malheur étaient contaminés par le coronavirus, auraient besoin de soutien psychologique pour supporter le fait de regretter de l'avoir écoutée

lundi 19 juillet 2021

 DOPAGE ET ENVIRONNEMENT

A priori on peut se demander quel est le rapport entre ces deux termes, pourtant je vois une certaine similitude entre la lutte contre le dopage et celle contre le réchauffement climatique. Il semble dans les deux cas que les bons élèves ne soient pas les plus nombreux et les plus puissants. 

Au niveau du dopage, la France est certainement un des pays les plus impliqués pour l'éradiquer, de ce fait, simplement en regardant les résultats des Tours de France il est facile de constater que la dernière victoire française est vieille de 35 ans, que les français récupèrent actuellement quelques récompenses secondaires, et cette bonne volonté trouve son apothéose cette année en se satisfaisant du titre du coureur le plus combatif attribué à Franck Bonnamour. Bonne volonté récompensée mais où sont les résultats ?

Pour la lutte contre le réchauffement climatique, bien des petits pays font des efforts louables, la France n'est pas le meilleur élève bien qu'il soit indéniable que de nombreux efforts sont faits.

Mais que comptent ces efforts faits pour lutter contre la dopage face aux puissants groupes sponsorisant les équipes et des pays peu scrupuleux, et ceux faits pour lutter contre le réchauffement climatique face aux deux pays, la Chine et l'Inde, qui représentent un tiers de l'humanité et qui continuent à polluer allègrement.

Dans les deux cas, dopage et environnement, si les plus puissants ne se mobilisent pas, il y a peu d'espoir que les choses changent.

 MALAISE

Je n'ai pas les moyens de connaître toutes les pièces du dossier qui ont conduit notre Ministre de la Justice a être mis en examen par la Cour de Justice de la République  ni même la compétence pour les analyser si j'avais le pouvoir de les consulter, mais cette affaire provoque chez moi un profond malaise.

Il est fort possible que je me méprenne, mais j'ai l'impression d'assister à un règlement de compte dont la crédibilité des institutions paie les frais.

Un ancien avocat devenu Ministre, des juges auxquels il était quotidiennement confronté, un syndicat qui avant toute décision judiciaire annonce ses intentions et un Ministre soupçonné de conflit d'intérêt, tout cela est fort dérangeant.

N'oublions pas qu'un précédent Garde des Sceaux a déjà été traduit devant la justice, alors qu'il n'était plus en charge du ministère, pour divulgation d'informations concernant un dossier relatif à un homme politique qui était l'un de ses opposants.

Cela conforte l'idée de l'existence d'un microcosme qui lave son linge sale en famille tout en se partageant le pouvoir.

On ne peut mieux s'y prendre pour accréditer l'idée selon laquelle la collusion et les différents entre les partis politique associés aux dérives des institutions mettent en péril notre démocratie

Y  mettre de l'ordre en poursuivant les délinquants, s'ils existent, mais surtout ne pas remettre en cause le régime démocratique auquel nous sommes majoritairement attachés et qui sans être exempt de toute critique est certainement le meilleur. J'éviterai de citer une nouvelle fois Winston Churchill pour conforter cette affirmation.  

dimanche 18 juillet 2021

 DE L'INSOUCIANCE À LA CRIMINALITÉ

Les gens qui jusqu'à ce jour ne se sont pas faits vacciner contre le covid-19 représentent une population beaucoup plus variée que l'on aurait pu le croire.

L'intervention d'Emmanuel Macron visant à presque imposer, sans la rendre obligatoire,  la vaccination a permis d'y voir plus clair sur les raisons qui ont poussé certaines personnes à ne pas être encore vaccinées.

Globalement ont peut considérer qu'il y a deux groupes, ceux qui n'ont pas mené une réflexion suffisante et les irréductibles.

Le premier groupe, dès le lendemain de l'intervention du Président s'est précipité vers les vaccinodromes pour recevoir sa première dose de vaccin. Il y a parmi eux les insouciants qui en général se tiennent peu informés et prennent la vie comme elle vient et les inconscients qui connaissent les risques qu'ils encourent mais ont pensé qu'ils étaient mineurs et que leur bon état de santé les mettait a l'abri de la pandémie.

Le second groupe est constitué de gens dangereux. Certains écoutant les théories complotistes, niant les progrès scientifiques, se sont mobilisés pour manifester dans la rue dès le lendemain de l'intervention du Président. Ils se distinguent par leur égoïsme, espérant bénéficier de l'immunité collective sans se faire vacciner. Ce sont des gens dont le sens civique n'est pas leur qualité première. Mais il y a bien pire qu'eux, ceux qui par tous les moyens essaient d'obtenir un passe sanitaire sans se faire vacciner ni tester. Ce sont des irréductibles qui, par le biais d'internet, en falsifiant des certificats ou en soudoyant du personnel médical peu scrupuleux, essaient d'obtenir le passe sanitaire, moyennant une redevance récompensant la vénalité de ceux qui ont accès aux données officielles. Je n'hésite pas à les qualifier de criminels, car ils sont prêts à véhiculer, dans l'anonymat, un virus qui a tué plus de 100.000 de leurs concitoyens et plus de trois millions d'hommes dans le monde. À ce titre, s'ils sont démasqués, ils doivent subir, notamment sur le plan pénal, une punition exemplaire.    

samedi 17 juillet 2021

 NE PAS CONFONDRE VITESSE ET PRÉCIPITATION

Emmanuel Macron a mis une forte pression sur ceux qui refusent la vaccination ou hésitent à se faire vacciner. Son intervention télévisée a immédiatement été suivie d'effet puisque le lendemain des files d'attente se formaient devant les vaccinodromes. Parallèlement à cela les "antivax" manifestaient dans la rue, mais bien que cette attitude me paraisse fort critiquable, elle ne fera pas l'objet de mon propos du jour.

En exigeant pour bien des manifestations la présentation d'un certificat de vaccination et parfois en exigeant certains professionnels à se faire vacciner, Emmanuel Macron a choisi d'essayer d'atteindre le plus rapidement possible l'immunité collective, mais, pour rendre ces exigences moins contraignantes, le Ministre de la Santé, Olivier Véran, a décidé que la validation du certificat de vaccination se ferait 7 jours après la dernière injection au lieu de 14 jours comme le recommande le corps médical. C'est une précipitation inappropriée et même dangereuse si après seulement 7 jours l'immunité n'est pas acquise.

D'après le Docteur Benjamin Davido, immunologiste, il aurait été possible de raccourcir les délais, non pas en diminuant le temps nécessaire pour atteindre l'immunité après la deuxième injection, mais en rapprochant, ce que le vaccin Pfizer BioNtech notamment permet, les deux injections, car l'intervalle conseillé est de 21 jours + ou - 4. comme actuellement le délai de 21 jours est respecté, en le ramenant à 17 jours, on aurait donc pu, sans risque gagner 4 jours au lieu de 7 comme Olivier Véran le permet en prenant quelques risques.  

jeudi 15 juillet 2021

 SAUVER L'ÉCOLE

Dans son allocution du lundi 12 juillet à la télévision, Emmanuel Macron a semblé tirer une certaine fierté d'avoir été à la tête du pays qui a laissé le plus longtemps les écoles ouvertes en période de pandémie. Fierté légitime puisque le fléau a été aussi bien maîtrisé dans notre pays que dans d'autres où les écoles ont été fermées pendant de longues semaines.

J'aimerais voir là le signe de la priorité que notre gouvernement donne à l'enseignement. Il ne lui reste plus qu'à réformer en profondeur notre système éducatif pour que nous ne soyons plus l'un des pays dont l'enseignement obtient les plus mauvais résultats lorsque l'on teste les élèves de CM2 et de 4°.

Écoles, collèges, lycées, accès aux études supérieures, tout est à revoir. Le chantier est immense. Il ne suffit pas de former de brillantes élites, c'est toute la population qu'il faut éduquer, car là se trouve la seule garantie que la démocratie, qui nous est si chère, puisse perdurer. 

 ÉVITER LA PUNITION COLLECTIVE

Devant la progression de la pandémie due au variant Delta plus agressif et plus contagieux, certains pays ont choisi le confinement, d'autres le couvre-feu. Emmanuel Macron n'a pas fait ce choix, c'est courageux et raisonnable.

Il a choisi d'inciter fortement la population à se faire vacciner par des contraintes imposant aux non vaccinés de se priver de certaines manifestations ou de se faire tester à leur frais pour y accéder. Il a aussi imposé à tous les professionnels, dont le métier les amène à être régulièrement en contact avec des personnes vulnérables, de se faire vacciner.

Il a décidé de ne pas pénaliser outrageusement les personnes raisonnables et responsables, simplement pour respecter le choix de quelques inconscients qui refusent les progrès scientifiques et préfèrent écouter les voix des complotistes de tous ordres.

Notre Président aurait pu aller plus loin en rendant la vaccination obligatoire. Rien ne prouve qu'il ne le fasse pas si les mesures prises actuellement s'avèrent insuffisantes. S'il était amené à prendre une telle décision, il regretterait certainement de ne pas l'avoir fait plus tôt, ce qui aurait été plus efficace et aurait permis au personnel soignant, lui qui a tant donne pour nous secourir, de ne pas se sentir stigmatisé.

mercredi 14 juillet 2021

 ON NE PEUT PAS PLAIRE À TOUT LE MONDE

Renaud Muselier était Président du Conseil Régional de PACA. Pour augmenter ses chances d'être reconduit il a, lors des récentes élections régionales, en tant que membre des LR, passé un accord avec LREM pour barrer la route au RN, ce qui a provoqué de nombreux remous dans sa famille politique.

Il était aussi Président de l'association des Présidents de Région. S'il a conservé son siège en PACA, il a perdu celui de Président de l'association des Présidents au profit de Carole Delga (PS). Si bien que de ces élections régionales dont on dit qu'elles n'ont rien changé, puisque en Métropole tous les Présidents ont été reconduits, la Présidence de l'association des Présidents est passé de la droite (LR) à la gauche (PS).

Faut-il y voir uniquement le fait qu'une région d'Outre Mer a changé de majorité, ou que certains Présidents de droite ou du centre ont fait défaut pour soutenir Renaud Muselier, lui reprochant, lui qui était clairement dans l'opposition, une alliance avec la majorité présidentielle ?

Certaines acrobaties en politique obligent parfois à sauvegarder l'essentiel tout en baissant le niveau de ses exigences.

lundi 12 juillet 2021

 LA DANGEREUSE PÉNINSULE IBÉRIQUE

La pandémie du covid-19 semble loin d'être terminée. Le variant Delta cause de plus en plus de ravages. En France le département des Landes est particulièrement touché. L'Espagne et le Portugal le sont encore plus.

Notre gouvernement conseille d'éviter de se rendre dans ces pays, qui sont d'autre part deux grands pays touristiques concurrents directs de la France qui a bien besoin de cette industrie en sortie de crise sanitaire.

Il est permis de se demander si cette grande prudence vis à vis de la péninsule ibérique est totalement objective.

- Le Ministre de la Santé a raison d'inciter la population à la prudence.

- Le Secrétaire d'État au Tourisme a certainement très envie de conserver les touristes français dans l'hexagone.

- Le Ministre de l'Économie en l'absence de touristes étrangers, particulièrement en provenance des pays asiatiques, a tout intérêt à garder les touristes français sur notre territoire.

Ce sont trois voix qui comptent et qui trouvent certainement au sein du gouvernement peu de contradicteurs.

Alors le variant Delta est-il l'unique cause d'une telle prudence ? 

VERS LA SUPPRESSION DU BACCALAURÉAT

Le covid-19 aidant, notre Ministre de l'Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, poursuit son projet qui consiste à donner de plus en plus d'importance à la notation continue dans la décision d'attribuer le baccalauréat aux élèves de terminale.

Mettre entre les mains des enseignants, qui ont eu la charge des élèves pendant une année, la possibilité d'attribuer un diplôme me paraît peu compatible avec le besoin d'objectivité que requiert l'appréciation de la compétence d'un lycéen en fin de cycle d'études.

Si petit à petit le baccalauréat vient à être supprimé, ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée, surtout quand on voit que 90%des élèves l'obtiennent, mais alors l'accès aux études supérieures demande la mise en place d'un autre filtre de manière à n'y donner accès qu' aux étudiants qui ont quelques chances de conclure leurs études par un diplôme.

Il serait alors important que l'accès à l'Université soit, comme l'accès aux différentes Écoles, soumis à examen si ce n'est à concours et que ces études comprennent des paliers successifs validés chacun par un diplôme de manière à ce qu'aucun étudiant ne cesse ses études sans qu'elles ne soient validées par un diplôme. 

dimanche 11 juillet 2021

 QUAND LA POPULATION EST PLUS CRÉDIBLE QUE CERTAINS EXPERTS

À Bordeaux des immeubles se sont effondrés dans le centre-ville. Un premier expert dépêché sur les lieux a expliqué que le calcaire très poreux utilisé pour la construction de nombreuses maisons bordelaises avait du se fragilisé sous l'action de la pluie. Explication pour le moins discutable notamment en centre ville où la densité des constructions rend ce calcaire moins exposé que lorsqu'il est utilisé pour la construction de magnifiques demeures indépendantes comme on en trouve tant en périphérie bordelaise.

J'avais lors de ces effondrements écrit un article en émettant une hypothèse qui me paraissait plausible, celle de la perte de résistance de ce calcaire par remonté capillaire des eaux à partir des fondation des immeubles. L'eau serait toujours la cause du sinistre mais la pluie n'aurait que peu d'influence alors que se serait par capillarité que la solidité de la base des édifices serait altérée.

Là dessus le journal Sud-Ouest du jeudi 8 juillet publie la photographie d'une cave inondée et rapporte le fait que les habitants mettent plus souvent en cause la fragilisation de la base des constructions gorgées d'eau que les épisodes climatiques. 

Que l'on soit expert ou simplement attentif à l'événement sans être un spécialiste, il semble que le bon sens soit une qualité indispensable à la formulation d'hypothèses pour essayer d'expliquer quel que phénomène que ce soit.

samedi 10 juillet 2021

 REPOUSSER L'ÂGE DE DÉPART À LA RETRAITE

Une réunion préparatoire s'est tenue entre le gouvernement et les partenaires sociaux pour envisager la reprise des négociations sur la réforme des retraites.

Repousser l'âge de départ de 62 à 64 ans était au menu.

Il semble que tous les syndicats y soient opposés. Ceux représentant les travailleurs étaient ainsi attendus, le Medef l'était moins.

Mais en réalité l'opposition du Medef n'est que provisoire, il n'est pas contre cette mesure mais la trouve prématurée et inopportune car il pense que les manifestations consécutives à cette prise de décision risquent de freiner la reprise économique.

Cela peut s'entendre. Mais n'y aurait il pas une arrière pensée en voulant éviter que ce gouvernement se trouve en mauvaise posture et que de ce fait notre Président ne soit pas reconduit en 2022, car après tout Emmanuel Macron est pour le Medef un président "tout à fait compatible".


vendredi 9 juillet 2021

 VACCINATION OBLIGATOIRE POUR LES SOIGNANTS

Bien que cela soit fortement souhaitable, il est parfaitement compréhensible que les soignants soient contre l'obligation de se faire vacciner, non parce que leur vaccination n'est pas nécessaire mais parce qu'ils sont traités d'une manière différente du reste de la population.

En cas d'obligation de se faire vacciner, les soignants sanctionnés, qui peuvent être amenés à perdre leur emploi, risquent de rendre encore plus difficile la résolution des problèmes posés par le manque de personnel dans les établissements de soins.

Si comme la grande majorité du corps médical, médecins et chercheurs confondus, le pensent, la seule possibilité pour éradiquer la pandémie est d'obtenir une couverture vaccinale maximale, il n'y a pas d'autres solutions que de rendre la vaccination obligatoire.

Dans ces conditions les soignants seraient comme les autres obligatoirement vaccinés et n'auraient aucune raison de quitter l'hôpital car il ne seraient victimes d'aucune mesure discriminatoire.

C'est cela aussi la solidarité. Il est certainement plus utile de soutenir ainsi les soignants et de faciliter leur tâche en luttant tous ensemble contre la pandémie, que d'applaudir chaque soir à 20 heures en hommage à ceux  qui se dévouent pour nous soigner.

Les démonstrations spectaculaires sont souvent plus faciles à formuler que la prise de décisions, parfois difficiles mais efficaces.

 "HUMANICIDE" OU "MASCULINICIDE"

Lorsqu'un être humain est victime d'un attentat, il s'agit d'un homicide. Lorsqu'une femme est assassinée par son conjoint, c'est un féminicide, mais dans le cas contraire de l'homme tué par sa conjointe, c'est toujours un homicide.

À l'époque où l'on essaie d'imposer un vocabulaire genré "un auteur-une auteure, un professeur-une professeure) et où l'écriture inclusive a de nombreux défenseurs (ou défenseures), il semble que dans le domaine des atteintes à la personne le vocabulaire manque de précision.

Pourquoi ne pas parler "d'hominicide" quand il s'agit du genre humain tout sexe confondu et d'homicide  dès qu'il est question d'un homme tué par sa femme et de féminicide dans le cas contraire.

On pourrait aussi garder le terme d'homicide tel qu'il est employé actuellement, pour ne pas confondre homme et hominidés, et d'ajouter au mot féminicide celui de "masculinicide".

Tout ceci peut paraître ridicule, mais l'est-ce plus que l'écriture inclusive ou le vocabulaire genré?

mardi 6 juillet 2021

 LA LOURDE RESPONSABILITÉ DES SOIGNANTS "ANTIVAX"

Un problème important se pose actuellement: celui de la vaccination obligatoire pour le personnel médical et les soignants.

Il se trouve que pour les soignants, la vaccination n'a pas un franc succès malgré leur proximité avec une population souvent fragilisée par la maladie. La raison est difficile à identifier, mais les personnes hésitantes à se faire vacciner peuvent penser que les personnels de santé ont de bonnes raisons de se méfier de la vaccination et de ce fait l'attitude des soignants a un effet très négatif sur la vaccination, bien au delà de leur propre personne.

Cela est très inquiétant et rappelle la prise de position de chercheurs, parfois célèbres, et éventuellement responsable politique, niant le réchauffement climatique.

Les uns comme les autres, réputés spécialiste dans leur domaine ont une audience importante qui peut, pour les uns retarder la couverture vaccinale nécessaire pour éradiquer la pandémie et pour les autres retarder la prise de conscience du risque climatique dont maintenant tous les signes prouvent qu'il existe réellement.

 OPTIMISME DE CIRCONSTANCE

En écoutant les débats télévisés et en lisant les chroniques de différents spécialistes, c'est fou ce que l'on peut recevoir comme nouvelles inquiétantes concernant l'évolution du climat et de la démographie.

La planète deviendrait de plus en plus difficile à vivre et à brève échéance la dénatalité provoquerait un déséquilibre inquiétant entre le monde du travail et la population vieillissante. Ces deux phénomènes associés deviendraient la cause de migrations importantes de l'Afrique surpeuplée vers des climats plus accueillants.

Et pourtant chaque intervention se termine par des notes optimistes: il est encore temps d'intervenir, faisons confiance à la science et aux chercheurs...

Est-ce un optimisme ce bon aloi visant à ne pas inquiéter les populations ou ces spécialistes sont-ils sincères ?

Vaste question.

lundi 5 juillet 2021

 DES OPPOSANTS SYSTÉMATIQUES PARFOIS RIDICULES

Devant le risque de la quatrième vague de la pandémie du covid-19 le gouvernement veut prendre des mesures incitatives, parfois contraignantes, pour arriver à une couverture vaccinale garantissant l'immunité collective.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a eu la maladresse de parler du coût que représenterait pour la collectivité la gratuité des tests que ne subiraient que ceux qui ont refusé la vaccination.

Là dessus, deux responsables politiques, François-Xavier Bellamy et Alexis Corbière ont vivement réagi. Le premier parlant d'atteinte à la liberté, le deuxième comparant les frais de remboursement des tests à d'autres frais de soins qui pourraient être évités si le comportement de chacun était particulièrement vertueux.

Est-il utile de rappeler que la liberté individuelle ne doit pas compromettre celle des autres et que le non remboursement des tests de détection du Sars CoV 2 n'est qu'une mesure incitative pour atteindre un taux maximal de vaccination

Que de tels propos soient tenus par n'importe qui n'aurait rien de choquant, ce sont parfois des propos de comptoir, mais que ce soit des responsables politiques, car ils traitent d'un sujet qui traverse tous les partis politiques et ne concerne que des prises de positions individuelles, qui s'expriment ainsi, peut être dangereusement compris comme une validation du refus de la vaccination.

Être opposé à la plupart des décisions prises par ce gouvernement et se plaindre de sa dérive droitière, comme c'est mon cas, n'empêche pas d'apprécier certaines de ses décisions, notamment pour la gestion de la pandémie et la ferme volonté de libérer notre pays de ce fléau.

Il n'est pas question de demander à l'opposition d'approuver les décisions du gouvernement, mais il serait quelquefois plus raisonnable et plus habile de se taire.


samedi 3 juillet 2021

 FORTE INCITATION À LA VACCINATION NÉCESSAIRE

Face à la propagation des différents variants du Sars coV 2, les constatations sont les suivantes:

- l'immunité collective ne pourra être atteinte qu'avec une couverture vaccinale d'au moins 80%,

- cette condition ne pourra être remplie en raison du refus de certains de se faire vacciner,

- le gouvernement refuse de rendre la vaccination obligatoire.

Devant ces constatations, il ne reste plus qu'à instaurer une forte incitation à la vaccination.

Par exemple:

- Extension de l'obligation de présenter un PASS sanitaire, indiquant que l'on est immunisé ou présentant un test négatif PCR récent, dans la totalité des lieux de rencontre en milieu clos ou en cas de forte concentration en milieu ouvert.

-Test PCR payant, sauf sous prescription médicale pour des raisons clairement définies (hospitalisation par exemple), non remboursé par la Sécurité Sociale ni par les Mutuelles.

La sacro sainte liberté de choix sera donc respectée, chacun pourra alors, pour accéder à toute manifestation ou distraction, soit de se faire vacciner gratuitement, soit se faire tester à chaque fois en réglant le montant de cette prestation, non remboursable, au laboratoire compétent.

 LES TROIS FRANCES

Du point de vue de la participation aux différentes élections il semble que l'on puisse distinguer trois Frances:

- la première qui participe à tous les scrutins,

- la deuxième qui ne participe qu'aux scrutins nationaux et notamment à l'élection présidentielle,

- la troisième qui s'abstient systématiquement.

La première France est celle des citoyens qui croient en la démocratie, qui souhaitent que la voix des urnes doit être respectée et que la majorité des français s'y rendent. Ce sont en général des gens qui ont un grand sens du devoir civique.

La deuxième France est celle de ceux qui se réveillent tous les cinq ans et dont la plupart des membres qui la constituent sont prêts, en raison de leur mécontentement, à tenter une expérience, celle d'un nouveau venu ou du totalitarisme pour disent-ils "mettre un peut d'ordre" ou "un coup de pied dans la fourmilière"

La troisième France est celle de ceux qui ne croient pas en la démocratie et préfèrent s'exprimer dans la rue, parfois avec violence.

C'est la raison pour laquelle:

- il n'y a eu aucun changement lors des élections régionales car c'est la première France qui s'est exprimée, celle qui croit au débat d'idées et qui pense qu'il existe toujours des politiques de gauche et de droite et qui est en général est satisfaite de la manière dont leur région a été gérée.

- en 2017 le duel Macron/Le Pen s'est installé en étant porté par la deuxième France, face à face que la majorité des français ne souhaite pas voir se reproduire,

- les Gilets Jaunes, constitués pour une bonne part par la troisième France, sont descendus dans la rue, perturbant pendant plus d'un an la marche ce l'État. 

Réconcilier ces trois Frances est le premier travail auquel devront s'atteler tous les responsables politiques quels que soient les idéaux qu'ils défendent...s'ils en ont.

jeudi 1 juillet 2021

 NOUVELLE AQUITAINE: DES VERTS PAS TRÈS  MURS

En se présentant aux élections régionales contre le Président du Conseil Régional, Alain Rousset (PS), son vice Président, Nicolas Thierry (EELV), n'a pas fait preuve d'un grand sens politique.

En 2015, colistier d'Alain Rousset, devenu de  ce fait son vice Président, il avait pu faire entendre la voix des écologistes. Maintenant, sa dissidence n'a pas empêché le Président sortant d'avoir seul la majorité absolue, il sera donc dans l'impossibilité de peser sur la politique régionale et devra simplement espérer  qu'Alain Rousset, par raison et devant l'accélération du dérèglement climatique, veuille bien reverdir sa politique.

Ne pas savoir apprécier sa force et prendre des risques inconsidérés n'est certainement pas la bonne solution lorsque l'on a déjà la possibilité d'être entendu. Cet excès de confiance conduit les Verts en Nouvelle Aquitaine à subir une régression dont notre région très exposée aux impacts du dérèglement climatique n'a vraiment pas besoin.

Cette situation amène à poser une question plus globale et plus fondamentale:  l'écologie peut elle, ou doit elle, constituer un parti politique ou doit elle être prise en compte de manière de plus en plus importante dans chaque parti ?