PELOUSES

Certains matches  de la coupe d'Europe montrent des pelouses dans un état catastrophique. Il semble que l'aire de jeu ne soit pas le principal souci de ceux qui financent les installations, bien que leurs exigences soient certaines. A titre d'exemple, il arrive que la mise en place d'écrans géants dans les stades coûte plus chère que la pelouse.
Il y a déjà bien longtemps que les défenseurs du gazon naturel affrontent les partisans du gazon synthétique, la lutte entre le vivant et l'inerte, entre l'agronomie et l'industrie.
Si des spectacles tels que ceux que nous connaissons actuellement devait se prolonger, ce serait autant d'argument en faveur du gazon synthétique, d'autant plus que l'on commence à couvrir les stades qui deviennent d'autre part des surfaces polyvalentes pour de grands spectacles.
Le football et le rugby ne seraient-ils plus des spectacles de plein air ? Faut-il le regretter?
Les partisans du gazon naturel se battent bec et ongles pour promouvoir leur technique en argumentant sur l'intérêt d'avoir des espaces naturels avec tous les avantages environnementaux que cela représente.
Un jour viendra peut-être où les aires de grand jeu seront en matériaux synthétiques dans des espaces couverts climatisés et, les aires de stationnement pour accueillir le public, en gazon semé sur des dalles de béton ou de matière plastique perforées. Cela on sait faire. Ce sera alors une manière de sauvegarder des espaces verts et de pérenniser l'utilisation du gazon naturel en en ensemençant, tout compte fait des surfaces plus importantes.

ILS SE FONT PEUR

Les deux événements principaux de ce dernier week-end, à savoir le brexit et les élections espagnoles, dénotent un état d'esprit particulièrement inquiétant.
Sans me prononcer sur les avantages et inconvénients des résultats de ces deux consultations, elles ont je trouve un point commun.
Les partisans du brexit commencent, pour certains, à regretter leur vote car ils souhaitaient davantage donner un signal fort  que d'imposer leur désir de quitter l'Europe.
En Espagne, Podemos après avoir énormément progressé lors des élections précédentes a marqué un net recul comme si la prise du pouvoir faisait peur à ses électeurs.
Il y a dans ces attitudes un coté puéril des électeurs, un aspect démagogique des leaders, en un mot de gigantesques et dangereuses mascarades.
Quand on se rappelle comment Alexis TSIPRAS et Matteo RENZI, pleins d'illusions, sont entrés dans le rang en siégeant aux instances dirigeantes de l'Europe, on peut penser que l'oligarchie en place n'a pas beaucoup de souci à se faire. Elle gardera le pouvoir, pour en faire quoi? Le sait-elle en dehors de l'avènement d'un Monde de plus en plus inégalitaire?
Les mécontentements ne sont pas encore assez forts, l'amélioration de la qualité de vie, due aux "trente glorieuses" est encore suffisamment perceptible pour que ceux qui subissent les effets néfastes des politiques actuelles, ne perdent pas encore tout à fait patience.
Je crains que cela n'ait qu'un temps et que la longue période de paix que nous avons connue ne soit qu'un magnifique épisode de tranquillité pour les peuples européens.

RENOUVEAU HISTORIQUE ?

Le brexit qui est vécu comme une catastrophe par la quasi totalité de la classe politique dirigeante pourrait être une bonne chose.
Si la question de l'appartenance à l'Europe était posée à l'ensemble des européens il y aurait quelques inquiétudes à avoir tellement les dirigeants politiques sont éloignés de ceux qui les ont élus. Quand une majorité n'est pas satisfaite de ceux qui la représentent, c'est plutôt réconfortant que des voix se lèvent pour crier halte.
Cette classe politique voudrait faire croire que seuls les extrémistes les désavouent, ce n'est qu'une posture confortable pour créer l'inquiétude au lieu de se remettre en question.
La Grande Bretagne ne faisant partie de l'Europe qu'avec une extrême prudence en voulant profiter des avantages de son appartenance partielle sans en subir les inconvénients avait une telle influence sur l'Europe que c'est vers le modèle social britannique qu'à chaque évolution l'Europe actuelle tentait de se rapprocher.
La maison Europe est en décrépitude, les anglais nous l'ont fait remarquer, on ne répare pas un ensemble aussi endommagé, on l'abandonne et on en reconstruit un autre.
L'heure est venue de tout reprendre à zéro, comme le propose Valéry GISCARD D'ESTAING, en recréant un noyau central avec les six pays à l'origine du projet initial auxquels il serait bon d'ajouter l'Espagne et le Portugal.
Il faut construire une Europe sociale et ne pas la laisser entre les mains de ceux qui se sont illustrés par leur ultra libéralisme ou comme patron des paradis fiscaux tels que l'ont été les deux derniers présidents.
Le noyau central devra aider les autres candidats à l'entrée dans l'Europe principalement en leur favorisant l'amélioration des conditions sociales plus qu'en les aidant à financer des constructions parfois inutiles ou de  mauvaise qualité comme ce fut parfois le cas.
Les conditions d'entrée dans cette Europe devront être notamment d'ordre social (salaire minimum, retraite, couverture maladie etc.) pour que les peuples européens s'approprient avec joie un tel projet.
Pour cela il faut prendre conscience de la force de l'Europe et de ses atouts sur le plan technique et scientifique pendant qu'il en est encore temps avant que nous devenions le continent à la traine derrière les pays émergents qui ne manquent pas d'ambition et cela souvent en oubliant de respecter l'individu.
Ce n'est pas un problème de marché, c'est un ,problème de civilisation.

MERCI "SUD-OUEST"

Merci Sud-Ouest pour la page 6 de votre édition du samedi 25 juin 2016.
Rarement une seule page relative au "brexit" pouvait laisser espérer une synthèse aussi pertinente au sujet des événements qui viennent de se produire.
L'éditorial d'Yves HARTE explique en peu de lignes comment l'indifférence de l'oligarchie dirigeante traite le peuple sans se rendre compte des dégâts qu'elle produit, si bien que l'un de ses représentants, en l'occurrence David CAMERON, a eu l'outrecuidance de vouloir se faire conforter dans ses choix par ceux qui, avec bien d'autres malheureusement, appauvrit.
La tribune de Philippe DESSERTINE, qu'en général je n'apprécie pas beaucoup, résonne comme un mea culpa de l'ultra libéralisme qui subitement se rend compte des dégâts qu'il a produit et qui , imprudemment franchissant les limites qu'il n'a pas été capable de s'imposer, se trouve, dans la peur, confronté à un risque de conflagration dont il se rend enfin compte, et que l'idée qu'il porte, en toute honnêteté je crois, peut conduire aux pires désastres.
Enfin le dessin de LARGE résume en traits provocateurs et pertinents la manière dont l'Europe maitrise l'art de choisir ses émigrés. Des anglais, oui! qui commencent à s'inquiéter, des africains, non! bien que ce soit pour eux souvent une condition de survie.
Je souhaite que toute la presse réagisse ainsi, et notamment l'audio visuel qui touche le plus grand nombre, pour que chacun prenne conscience de l'état dans lequel nos gouvernants, ne connaissant que la loi des marchés et de la finance nous ont conduits, afin que, pendant qu'il est encore temps, les politiques changent avant que les révolutions n'éclatent.

ALBION EST-ELLE TOUJOURS PERFIDE?

La Grande Bretagne vient de décider de quitter l'Europe, elle qui n'y avait mis qu'un pied pour en tirer le maximum d'avantages sans en subir les inconvénients.
Ceux qui souhaitaient y rester ont perdu, il vont devoir assurer la totalité de leur indépendance, on peut alors peut-être considérer que les choses sont plus claires et qu'Albion n'est pas aussi perfide qu'on le disait.
J'ai  entendu trop de commentaires apocalyptiques de la part des deux camps qui s'affrontaient, pour, à mon niveau oser émettre une opinion.
Je vais seulement faire preuve d'un individualisme forcené, c'est dans l'air du temps, en profitant bientôt de la dévaluation de la livre pour acheter du whisky écossais avant que l'Ecosse ne décide de rejoindre l'Europe. Après quoi je reprendrai du whisky irlandais que je préfère, car en général il subit une triple distillation.

PARTIE D'ECHEC

L'affrontement entre le gouvernement et les syndicats s'apparente à une partie d'échec où les raisons des manifestations s'estompent devant la stratégie.
Force est de constater qu'à ce jeu là les syndicats ne sont pas les plus malins. Après avoir cru marquer un point en étant autorisés à manifester suite à la décision contraire du gouvernement, ils se sont ridiculisés en tournant en rond autour du bassin de l'Arsenal.
Pour obtenir ce droit, même la CFDT qui ne manifestait pas contre la loi El Khomri, s'est jointe à la protestation, si bien que le ridicule a touché la totalité du monde du travail.
Rappelons que les manifestations ont donné lieu à des dégradations contre lesquelles le pouvoir n'a pas montré une grande détermination et a cherché ensuite à se défausser sur la CGT en lui reprochant de ne pas savoir maintenir l'ordre, alors que les casseurs n'avaient rien à voir avec le mouvement syndical. Suite à ces constatations les manifestations ont été interdites, puis les syndicats ont crié victoire en faisant lever cette interdiction pour avoir le droit de se promener, après filtrage, autour d'un bassin. Finalement ces contraintes n'étant pas acceptées par une grande partie des syndiqués, ces derniers sont restés chez eux n'appréciant pas d'être fouillés et dirigés vers "des entrées de la manifestation", ce qui a permis de déclarer que la mobilisation s'essoufflait alors que ça n'a pas été le cas en province où de telles dispositions n'avaient pas été prises.
Encore un degré de plus dans les contraintes imposées par le pouvoir et les manifestations se feront dans des espaces clos, comme des  stades par exemple, avec pourquoi pas une entrée payante pour réparer les dégradations des pelouses qui ont déjà du mal à supporter 22 joueurs pendant 1h1/2 par semaine.

FEMMES DE GAUCHE

L'attention est focalisée sur les chefs d'Etats qui en Europe, quelle que soit leur étiquette politique, sont obligés de se soumettre à la loi du FMI, de la Banque centrale Européenne et à Bruxelles.
Mais regardons ailleurs où les élus sont plus libres de leurs mouvements et de leurs choix. Que voit on en Europe, notamment en Europe du Sud, où le caractère latin a du mal à se soumettre aux exigences anglo-saxonnes héritées de l'époque dramatique où Margareth THATCHER et Ronald REAGAN dominaient le Monde? On voit émerger dans de très grandes métropoles, Madrid, Barcelone, Rome et Turin de vraies idées de gauche portées par des femmes.
Elles ont le courage de s'engager sur une voie dans laquelle les hommes sont plus prêts à contester qu'à vouloir assurer le pouvoir.
Dans cet univers inquiétant où l'homme est au service de la finance, ces résultats sont réconfortants, même si, comme certains le craignent, quelques outrances ne sont pas à exclure. Mais n'ont elles pas déjà eu lieu dans le monde ultralibéral que nous connaissons?
Merci Mesdames, essayez d'éviter les pièges qui vous seront tendus. Nous comptons sur vous pour que l'humanisme et l'équité prennent le pas sur l'individualisme, les inégalités et le cynisme.

JOLI COUP

Moins d'une semaine après que le Parti Socialiste ait décidé d'organiser une primaire en vue de l'élection présidentielle, les sondages donnent François HOLLANDE en tête des candidats pour les sympathisants socialistes.
L'éparpillement des intentions de vote, entre ceux que l'on appelle les petits candidats, permettent ainsi au concurrent sortant de se "refaire une santé" lui qui est actuellement rejeté par 85% des français.
Quelle situation dramatique lorsque la stratégie prime sur les idées, les valeurs et les compétences.
A ce train là, l'électeur de gauche est en droit de se poser la question de savoir s'il est plus important pour lui d'écarter, en allant voter à la primaire de droite, un candidat qu'il redoute, Nicolas SARKOZY par exemple, que de choisir son candidat de gauche, dont les chances d'être élu sont extrêmement faibles.
Je ne serais pas surpris que la primaire de droite recueille une participation deux fois plus élevée que celle de gauche, ce qui serait de très mauvaise augure pour cette dernière, et qui permettrait de donner une importance toute particulière à cette consultation de droite, dont les résultats seraient prémonitoires pour l'élection présidentielle.

LE PARI

Contre toute attente le Secrétaire Général du Parti Socialiste vient, après le vote du bureau de ce parti, annoncer qu'il y aurait, en vue de l'élection présidentielle, une primaire à gauche. Il faudrait être bien naïf pour croire  que notre Président de la République n'a rien a voir dans cette décision.
Je pense qu'il fait le pari de se relégitimer en devenant le candidat de son parti, lui que 80% des français rejettent.
L'issue de ce scrutin donnera alors une curieuse allure à la suite des événements. Ou François HOLLANDE en sort vainqueur et la gauche présente un candidat que les français ne souhaitent majoritairement pas voir reconduit dans ses fonctions, ou il est battu et il sera complètement délégitimé jusqu'à la fin de son mandat.
Mais peut-être est-ce une vision un peu simpliste des choses, lui qui est toujours là ou on ne l'attend pas, en fin de compte, sera-t-il candidat? Quel sera la composition du corps électoral? Combien de tours la consultation comprendra-t-elle?

L'ART DE LA DEFAUSSE

Tout le monde a pu voir les débordements de violence qui ont accompagnés les manifestations pacifiques contre la loi El Khomri.
Chacun a pu se rendre compte en voyant ces casseurs encagoulés, qu'il ne s'agissait pas de manifestants, mais bien d'individus qui ne rêvent que de semer le désordre en pratiquant, sous les yeux de la police, des dégradations consécutives aux actes de violence qu'ils aiment tant.
Au lieu de prendre les dispositions qui s'imposent, notre Premier Ministre et notre Ministre de l'Intérieur, l'un très fougueux et l'autre très flegmatique, mais tous deux les lèvres pincées et avec un mouvement de menton très prononcé, n'ont rien trouvé de mieux que de rendre la CGT, et notamment son service d'ordre, responsables des débordements.
Voilà des responsables de l'ordre public qui demandent, par délégation, à un syndicat d'accomplir les tâches qui juridiquement leur reviennent.
En étant trivial, cette attitude peut se traduire par la phrase suivante: "Cassez leur la gueule à notre place, ça évitera les risques de bavures".
Cela s'appelle se défausser de ses responsabilité en affichant un air martial pour masquer sa faiblesse.

HORIZON RETRECI

Ma culture, ou plutôt mon inculture ne me permettent pas de convoquer les grands penseurs et philosophes qui auraient pu structurer ma pensée, je ne suis qu'un glaneur d'idées, un bricoleur aussi bien intellectuel que manuel, je crois que mes amis vous le diront.
Je ressens actuellement un rétrécissement cruel de l'horizon vers lequel l'homme souhaite se projeter; J'y vois, dramatiquement se succéder les étapes suivantes:
humanisme, alter mondialisme, patriotisme, nationalisme, esprit de clocher, chauvinisme et individualisme se sont succédés pour que l'homme seul, dans un univers pluriel qui lui échappe se laisse conquérir par les idées les plus folles et les plus dangereuses qui circulent.
Au secours Mesdames et Messieurs les intellectuels et les philosophes ! Occupez l'espace médiatique puisque c'est souvent le seul que bien des gens connaissent. Venez nous sortir de ce marasme mortifère et nous aider à prendre en main notre avenir!

MESSIEURS LES ANGLAIS, A VOS CHEQUIERS!

Le 23 juin vous allez vous prononcer pour savoir si vous sortez de l'Europe ou si vous y restez, vous qui n'y avez jamais mis prudemment qu'un seul pied.
Quelque soit l'issue de ce scrutin, je ne crois pas que pour vous cela soit indolore.
Si vous quittez l'Europe, en cas de brexit, tous les économistes prévoient que les échanges avec l'Europe seront plus difficiles, que la City perdra une partie de son attractivité et que la livre sera certainement dévaluée.
Si vous y restez, avec toutes les faveurs qui vous ont été accordées depuis les exigences de Margareth THATCHER jusqu'aux chantages de David CAMERON, il serait étonnant que vos anciens et maintenant nouveaux collègues acceptent de vous réserver un sort privilégié.
Ou vous quittez l'Europe, ou vous y restez et en acceptez les règles, sans exigences particulières, vous qui par deux fois aurez demandé à en faire partie.
Il y a quelque chose de choquant à voir un Premier Ministre tenter un coup de poker pour redorer son blason, alors qu'il bénéficie d'un régime de faveur en tirant tous les avantages de sa partielle intégration à l'Europe sans en subir aucune des contraintes.

BRAVO DIDIER DESCHAMPS

Ce ne sont pas les qualités footballistiques de Didier DESCHAMPS, ni comme joueur, ni comme entraineur, bien que des gens plus qualifiés que moi les apprécient, mais pour les qualités humaines dont il essaie de tenir compte lorsqu'il est amené à constituer l'équipe de France, que par mes applaudissements je tiens à lui rendre hommage.
En vue de l'Euro 2016 il a su se passer du service de joueurs, qui se croyaient indispensables, en raison de leur comportement hors des terrains de jeu.
L'un des joueurs lors d'un match  de l'Euro a eu un geste déplacé, il a su le recadrer.
C'est agréable de voir qu'à ce niveau de compétition un entraineur sache tenir compte des valeurs humaines et se comporte, tout compte fait, avec la même rigueur vis à vis des gestes d'incivilité, que celle que devrait avoir tous les entraineurs quel que soit le niveau des équipes dont ils ont la responsabilité.

LA NOUVELLE ARMEE ROUGE

L'Euro a donné lieu à des débordements de violences inadmissibles notamment à Marseille et à Lille.
L'essentiel de ces débordements a opposé des hooligans anglais et russes, des actes d'une sauvagerie incroyable ont été retransmis à la télévision, et dans un premier temps, après les affrontements de Marseille, curieusement, seuls des anglais et quelques français ont été interpelés, les russes clairement identifiables sur les images n'ont pas été arrêtés.
Est-ce parce qu'ils se croyaient invulnérables qu'ils ont de nouveau perpétrés leurs actes de barbarie à Lille? Nul ne le sait, mais les pouvoirs publics français ont alors pris les dispositions qu'il fallait en interpelant le maximum de ces tristes individus quelle que soit leur nationalité.
Mais, ce qui paraît incroyable et inconcevable est que le pouvoir russe se soit mêlé de ces affaires, non pour soutenir la police française, mais pour se plaindre de ces arrestations en convoquant l'ambassadeur de France.
Il est surprenant de voir qu'un chef d'Etat soutienne des voyous lorsqu'ils se comportent de la sorte hors des frontières, notamment lorsqu'il s'agit d'un pays où les délinquants sont en général scrupuleusement surveillés. Il aurait été de bon ton que l'action du pouvoir russe s'exerce pour empêcher ces déplorables individus de quitter leur pays.

AIRES DE GRAND PASSAGE

Chaque année à la même période, c'est à dire à l'approche de l'été, on assiste à d'importantes migrations de gens du voyage, qui en général se plaignent de l'accueil que les communes leur offrent, et manifestent leur mécontentement par des actes contrevenant à l'ordre public.
Les communes ont des obligations, les gens du voyage trouvent qu'elles ne les respectent pas en offrant des aires d'accueil parfois insalubres, mais il y a un point que je n'ai jamais vu abordé, c'est celui de l'équilibre financier pour une commune.
Il serait particulièrement intéressant de connaître les coûts de l'investissement et du fonctionnement ainsi que le montant des rentrées financières générées par la location des parcelles, on pourrait alors calculer la durée du retour sur investissement.
Actuellement dans la société dans laquelle nous vivons, c'est comme cela que l'on raisonne. L'a-t-on fait pour les aires de grand passage?

RENSEIGNEMENTS ET APRES?

A chaque fois que DAESH commet un attentat l'enquête conduit systématiquement à retrouver les auteurs parmi les hommes fichés et surveillés. C'est la preuve que nos services de renseignements sont efficaces puisqu'ils avaient identifié les auteurs potentiels de tels actes, mais, où le problème se pose, c'est de savoir comment empêcher de tels individus d'agir.
On a l'impression que notre système judiciaire n'est pas adapté à de tels comportements. Il serait me paraît-il important de légiférer rapidement pour fournir à la justice un arsenal juridique permettant de lutter contre ce nouveau fléau.
On ne peut laisser dans la nature des individus présentant un tel risque sous prétexte que les lois actuelles ne permettent pas de les mettre hors d'état de nuire.

ATTENTAT TERRORISTE ET POLITIQUE

Encore une fois DAESH a frappé, cette fois c'est à  Orlando aux Etats Unis en prétextant la détestation de la gay pride.
En essayant de voir un peu plus loin que cette seule motivation on peut penser que ces attentats vont renforcer la position de Donald TRUMP dans sa course à la Maison Blanche, en favorisant la progression de ses idées xénophobes et islamophobes. Si cet avantage supplémentaire qui serait donné à Donald TRUMP lui permettait d'être élu à la présidence des Etats Unis, chacun sait que ce résultat affaiblirait considérablement le pays. Il n'y a qu'à voir comment la Russie et la Corée du Nord s'en réjouissent par avance.
Renforcer l'islamophobie n'a jamais gêné DAESH, bien au contraire, c'est pour cette organisation un stimulant qui ne peut que susciter des vocations de kamikazes parmi les populations occidentales.

LES MEDIOCRES

Le journal l'Express vient de consacrer vingt pages de son dernier numéro à Bordeaux en se posant la question de savoir si "Virginie CALMELS est (elle) à la hauteur" pour succéder à Alain JUPPE.
Cette enquête a donné l'occasion à ce dernier de se prononcer sur cette question en répondant "dès que quelqu'un émerge, les médiocres se déchainent" Sans me prononcer sur les qualités de cette dame que je n'ai pu apprécier que lors de la campagne des élections régionales, je trouve que sur un plan général Alain JUPPE a parfaitement raison, seulement, je suis surpris qu'il exprime cette idée avec autant de violence vis à vis de ceux qu'il a inscrits sur sa liste municipale et de ceux qu'il est allé soutenir dans la métropole lors des élections municipales.
Se contenterait-il d'avoir des collaborateurs médiocres ou aurait-il découvert que ceux qu'il défendait n'avaient pas les qualités qu'il attendait?
Quoiqu'il en soit, je ne crois pas qu'il se soit fait des amis. C'est fort étonnant de la part d'un ancien Ministre des Affaires Etrangères jugé excellent, même par François MITTERAND au temps de la cohabitation. C'est certainement un fin diplomate mais, en restant "droit dans ses bottes" il est fort probable qu'il irrite son entourage.
Je ne sais si cela a un rapport avec son attitude actuelle , mais celui qui fut son premier adjoint et qui le remplaça pendant son exil canadien, ne le soutient pas pour la primaire de droite et lui préfère François FILLON.
Il me semble d'ailleurs, d'après son comportement lors de la campagne pour les élections régionales, que Virginie CALMELS serait plus proche des idées ultralibérales de François FILLON que de celles beaucoup plus modérées d'Alain JUPPE.

POURQUOI UN TEL BLOCAGE

L'affrontement actuel entre le pouvoir en place et les syndicats non réformistes peut paraître disproportionné au regard des enjeux en cause. Si l'on parle de rémunération d'heures supplémentaires, de la négociation entre patronat et syndicats, on peut comprendre la lutte sans en expliquer son intensité.
Mais en réalité, là n'est pas le problème. Certains syndicats ont bien compris que dans l'article 2 de la loi El Khomeri, dit sur l'inversion des normes, où les accords d'entreprises prévaudront sur les accords de branches, c'est toute une logique de la protection sociale qui est mise en cause.
En France, qu'on le veuille ou non, les salariés ont toujours compté sur l'Etat pour les protéger, c'est peut-être une des causes de la faiblesse des syndicats. Si dorénavant, le monde du travail doit être réglé par des accords entre partenaires sociaux, avec des syndicats représentant 8% des salariés, y compris ceux des secteurs protégés, qui sont les plus nombreux, on peut craindre que l'affrontement soit complètement inégal entre salariés et chefs d'entreprise.
Peut-être sera-ce à échéance l'occasion de donner aux salariés un peu plus envie de se syndiquer? Certains doivent y croire, d'autres plus prudents refusent de se lancer dans une telle aventure qui n'a rien à voir avec une expérience passagère.

CONFUSION

Bruno LE MAIRE vient d'obtenir le prix de l'humour en politique pour sa déclaration "mon intelligence est un obstacle". Il aurait pu tout aussi bien obtenir le prix de la modestie.
Nul n'ignore les diplômes de Bruno LE MAIRE, ni sa culture, ni son talent d'écrivain, mais je suis étonné qu'il ne sache pas que l'intelligence consiste à valoriser tous ces atouts en en faisant un avantage et  non pas un obstacle.
Il aura bien du mal à se faire plaindre d'un tel handicap, il avait déjà essayé de nous attendrir en nous parlant de sa jeunesse difficile dans son dernier ouvrage "Ne vous résignez pas", je ne crois pas qu'il soit pour lui opportun de trop insister.
Je pense qu'en suivant les conseils que constitue le titre de son livre, il arrivera, avec son trop plein d'intelligence, à surmonter ses handicaps.

LA FAUSSE BONNE IDEE

La Suisse vient d'organiser une "votation" sur le revenu de base universel. Il s'agit d'assurer à chacun , de sa naissance à sa mort, un revenu minimum indépendant de toute activité utile à la société.
A priori, pour quelqu'un qui cherche une plus juste répartition des richesses, l'idée peut paraître séduisante, mais en se rendant compte que de l'extrême gauche aux partis les plus libéraux des voix se font entendre pour défendre cette idée, je pense que cela mérite réflexion.
Je crains fort que la gauche y voit une manière de s'exonérer de son devoir de répartir équitablement le travail et son produit pendant que la droite y trouve un moyen de régler une fois pour toutes le problème du coût des charges sociales qui l'inquiète tant.

INFANTILISATION DES SYNDICATS

L'attitude du Gouvernement vis à vis des syndicats me rappelle celle de parents qui ne veulent pas céder face à un enfant colérique pour lui imposer de suivre des règles qu'il ne veut pas accepter. Pour lui faire oublier ce que l'on veut lui imposer, on lui offre des bonbons, des jouets, on lui autorise des choses qui jusque là lui étaient interdites.
Malheureusement pour nos dirigeants, nos syndicats sont majeurs, ils voient que quelques concessions sur les salaires des fonctionnaires, le statut des cheminots, la rémunération des enseignants etc. sont toujours des avantages bons à prendre mais sans commune mesure avec les dégâts que la loi El Khomeri produira sur le salariat.
Pour être totalement objectif, je  me référerai à l'article de Jean-Claude GUILLEBAUD paru dans le journal Sud-Ouest Dimanche du 5 juin 2016 où il site Alain SUPIOT, juriste, professeur au Collège de France, dont la compétence est universellement reconnue.
Que pense-t-il de cette loi?
-La loi El Khomeri "envoie aux marchés les signaux qu'ils attendent en diminuant les garanties sociales des salariés
-"elle attise la course au moins disant social"
et il rappelle que
-l'une des causes de l'atonie sociale actuelle réside dans l'aggravation des inégalités"
Que dire de plus?

STADE CHABAN

Ca y est, tout ce beau monde est renvoyé à ses chères études. Le projet d'aménagement de l'espace occupé par le stade Chaban-Delmas, ancien Parc de Lescure, est abandonné et à reprendre complètement.
J'ai toujours été surpris par le fait qu'on voulait maintenir en ville, avec toutes les nuisances que cela comporte à chaque match, un stade pour accueillir une équipe de haut niveau, alors que partout ailleurs, et depuis fort longtemps, ces ouvrages sont réalisés à la périphérie des villes.
N'oublions pas qu'en 1936, lors du projet initial, ce stade situé hors boulevard était à la périphérie de la ville, peut-être même qu'à cette époque le quartier de Saint Augustin auquel il appartient constituait-il une commune.
L'agrandissement et l'aménagement du stade Musard à Bègles aurait certainement créé moins de nuisances et la vente d'une partie des terrains occupée par le stade Chaban-Delmas, en conservant le stade annexe pour les besoins locaux, aurait largement couvert le frais générés par cette réhabilitation.

UNE ABSENCE A GAUCHE

Il y  a beaucoup de mouvement dans ce que l'on appelle "la gauche de la gauche". L'entente n'est vraiment pas cordiale mais des ponts existent.
Ainsi, Marie-George BUFFET et Clémentine AUTAIN assistent au meeting de Jean-Luc MELANCHON, Benoit HAMON rencontre Pierre LAURENT lors de la fête du Parti Communiste pendant qu' Arnaud MONTEBOURG reste à l'affut.
Tout ce monde voudrait bien s'allier mais chacun, soit en voulant être à le tête du regroupement, soit en pensant aux élections législatives, où le plus sûr moyen d'être élu est de s'associer au Parti Socialiste, bien que les places soient très chères et certainement rares, n'ose se prononcer.
Dans tout ce paysage une voix manque, celle de "Nouvelle Donne" portée par Pierre LARROUTUROU qui avait pourtant réussi, lors des élections régionales, à constituer une liste dans chaque région. Attend-il que le ciel s'éclaircisse ou se tient-il, faute de moyens, en dehors du débat? C'est bien dommage, car même s'il ne peut se présenter, il est une voix d'un économiste de gauche qui mérite d'être entendu, elles ne sont pas si nombreuses.

UNE LOI SCELERATE

Depuis déjà bien longtemps j'écris pour me plaindre de la politique du gouvernement vis à vis de la manière dont il veut modifier du code du travail et vois dans la loi "EL KHOMERI" une profonde malhonnêteté au détriment des travailleurs.
Quelle ne fut pas ma satisfaction de lire ce dimanche 5 juin dans le journal Sud-Ouest Dimanche la chronique de Jean Claude GUILLEBAUD apportant des arguments à ce que je pressentais sans que je sois capable d'aller chercher, faute de connaissances, chez les grands esprits les éléments dont j'avais besoin.
C'est en citant Alain SUPIOT juriste, professeur au Collège de France qui passe pour" le meilleur spécialiste français  du droit du travail" que Jean Claude GUILLEBAUD m'a fourni les éléments convainquant qui me manquaient.
Je ne commenterai, ni n'essaierai de modifier en quoique ce soit les citations que Jean Claude GUILLEBAUD a lui même rappelées. Je me contenterai de les rapporter ci-dessous.
- La loi El Khomeri "attise la course au moins disant social"
- "Les entreprises créent des emplois quand leurs carnets de commandes leurs permettent et non parce qu'-elles y sont encouragées par la perspective de pouvoir licencier"
- "L'une des causes de l'atonie actuelle de l'activité réside dans l'aggravation des inégalités, qui appauvrit un nombre croissant de citoyens et provoque la stagnation de l'économie"
- La loi El Khomeri a pour fonction d'envoyer aux marchés "les signaux qu'ils attendent, en diminuant les garanties juridiques dont bénéficient les salariés"
Puis, après ces arguments essentiels l'article insiste sur la différence entre les notions de "transformisme", formule avancée par un syndicaliste italien Bruno TRENTIN "qui consiste à s'adapter tant bien que mal aux conditions extérieures" et le "réformisme" qui "consiste à agir pour faire advenir une société plus juste qui fasse profiter le plus grand nombre du progrès technique"
Voilà, tout est dit. Je n'ai rien apporté au débat, j'ai simplement voulu que mes lecteurs profitent des informations que m'a fournies l'article que j'ai eu la chance de lire.

EN SANDWICH

Malgré ses hauts revenus, et bien que je n'aie pas ses compétences, je ne voudrais pas être à la place de Guillaume PEPY.
Voilà un homme qui a été nommé par le gouvernement à la tête de la SNCF pour faire entrer celle-ci dans le jeu de la libre concurrence imposé par la dure loi des marchés, et qui se trouve désavoué par ceux qui l'on nommé parce qu'il leur reste quelques souvenir de ce qu'est le socialisme.
En réalité, pour imposer la loi "Travail", que François HOLLANDE considère comme un marqueur de son quinquennat, bien qu'il n'ait jamais proposé d'intervenir sur ce sujet dans son projet initial, il est prêt à désamorcer tous les conflits.
S'il pouvait avoir encore la bonne idée de proposer des lois qui mobilisent la rue, peut être que ses reculades successives l'amèneraient à mener la politique pour laquelle il a été élu.
Ainsi Guillaume PEPY se trouve "pris en sandwich" entre la politique que l'on lui demande de mener et celle que le gouvernement se trouve obligé d'appliquer.
Le vrai problème est que tous les décideurs hésitent entre deux voies sans issues: le retour au passé, mais les trente glorieuses ne reviendront pas, ou la fuite en avant vers de plus en plus de dérèglementation et de concurrence sauvage conduisant au creusement des inégalités et au pillage des ressources de la planète.
Un peu d'imagination Mesdames et Messieurs les politiques, prenez en compte le fabuleux outil que représente le numérique pour faciliter la vie et le lien social, au lieu d'avoir toujours pour seule ambition plus de productivisme, plus d'enrichissement des uns et d'exploitation des autres.
Mettez partout de l'éthique et de l'humanisme, les sages doivent prendre le pouvoir sur les ambitieux et interdire les effractions dans la vie privée dans les seuls buts mercantiles que les nouveaux outils permettent.

EN TANDEM A L'ELYSEE

Qu'ils étaient émouvants ces deux vieux copains se jetant des fleurs à la tribune du congrès des maires de France. Monsieur le Président François BAROIN invitait Monsieur l'ancien Président de la République pour se flatter mutuellement.
On les voyait en marche, l'un pour l'Elysée, l'autre pour Matignon comme s'ils avaient toujours eu des projets communs.
Mais, au fait, je suis mauvaise langue, ils en ont un, l'envie de faire échouer Alain JUPPE dans sa course à l'Elysée. Cet aspect négatif de leur contrat fait un peu vite oublier leur affrontement de 1995 lorsque l'un suivait aveuglément Edouard Balladur et l'autre Jacques Chirac.
L'ambition aidant, les choses ont bien changées, l'un a besoin de l'autre pour que la sympathie qu'il inspire fasse oublier ses récentes prestations et l'autre ne peut que suivre l'un car il ne se voit pas jouer les premiers rôles.
Ainsi se forme un tandem improbable, comme on le voit dans les courses handisport où l'on a suffisamment de sympathie pour le passager du tandem et ainsi souhaiter la réussite de l'équipage. Mais il ne faut pas oublier que dans la compétition qui se prépare, après les qualifications rien n'interdit au pilote de changer de passager.
Verrons nous donc arriver un tandem à l'Elysée comme nous avons vu récemment une cycliste quitter la place Vendôme?

LE SPORT ECOLE DE LA VIE

Jusqu'à ce jour je croyais que le sport par son esprit de compétition, la solidarité et l'abnégation qu'il impose était, comme on me l'avait appris, l'école de la vie.
Quelle ne fut pas ma déception de voir d'une part Nicolas DE TAVERNOST, propriétaire du club"Les Girondins de Bordeaux", trouver tout naturel de gagner 1,4 millions d'euros par an soit environ 100 fois le SMIC, sans se poser aucune question sur la disproportion entre son salaire et ceux des gens qu'il emploie, et d'autre part Karim BENZEMA, après s'être fait remarquer par les exploits non sportifs que l'on sait, se présenter en victime du racisme, parce qu'un sélectionneur qui pense que le sport doit être associé à une certaine éthique, s'est passé de ses services.
Un bon conseil: si cela vous plait faites du sport, mais restez amateurs.

LE CHOC DES GENERATIONS

L'émission "L'angle éco" de François LENGLET de l'A2 traitait ce mardi 31 mai d "La guerre des âges".
Partant du principe que les revenus des retraités sont en moyenne supérieurs à ceux des jeunes actifs, tous les poncifs y sont passés en prenant comme cadre de l'émission une croisière de luxe fréquentée uniquement par des têtes blanches.
J'en cite quelques uns:
- La facilité d'accès à la propriété pour les babies-boomers.
- Les fonds de pension américains exigeant par leur actionnariat de fortes rentabilités des entreprises françaises les conduisant à se délocaliser.
- L'invasion des Iles Baléares par les retraités allemands , alors que les jeunes travailleurs espagnols vont apporter leur main d'œuvre à l'Allemagne.
- Le coût de la santé et des prestations sociales, etc. etc.
Le tout confirmé, sans apporter aucune solution par notre prix Nobel de l'économie Jean TIROLE.
Comble de l'absurdité, pour présenter des pistes de solutions suivant leur âge, les personnels politiques interviewés sont allés de Nicolas DUPONT-AIGNAN à Florian PHILIPPOT, on doit pouvoir trouver mieux comme échantillonnage.
De très nombreuses personnes ont été questionnées, mais, sans proposer de solutions, seules deux femmes ont simplement fait remarquer que le travail était totalement à repenser en raison de la performance des outils numériques, il s'agit d'Emmanuelle DUEZ et de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, une troisième Aurélie FILIPPETTI, elle, proposait ce que l'on peut appeler l'internationalisation de l'enseignement.
A part cela, seul Joseph STIGLITZ, prix Nobel d'économie en 2001 a permis, par une intervention de deux minutes d'éclairer une pauvre émission de trois heures en expliquant que la cause de tous ces maux trouve son origine dans l'ultralibéralisme du modèle économique que Margareth TCHATCHER et Ronald REAGAN ont imposé au monde entier.
S'il fallait, après l'intervention des deux prix Nobel sus cités, une preuve que l'économie n'est pas une science exacte mais une discipline à la disposition d'une idéologie, en voilà une!

NOUVELLE LUTTE DES CLASSES

On croyait cette notion en partie oubliée bien que l'on sache qu'une oligarchie financière accapare la  majeure partie des richesses sur terre.
Mais, voilà qu'un ministre dit de gauche se laisse aller à prendre des positions carrément hostiles à "la classe ouvrière"
Chacun peut faire par maladresse quelques erreurs et par quelques lapsus révélateurs exprime le fond de sa pensée, mais je crois qu'Emmanuel MACRON, puisque c'est de lui dont il s'agit, est trop intelligent et a suffisamment de sang froid pour que ses déclarations provocatrices ne soient pas innocentes et viennent rechercher auprès de l'électorat de droite les voix dont il peut avoir besoin pour accéder au pouvoir suprême sans encore en connaître avec précision l'échéance.
Il est utile de rappeler quelques unes de ces interventions pour que chacun puisse apprécier en quel estime cet homme de gauche tient les travailleurs.
-il a traité les ouvrières de GAD d'illettrées,
-il pense que l'autocar rendra les déplacements des "pauvres" plus faciles,
-pour lui la vie d'entrepreneur est souvent plus dure que celle d'un salarié,
-face aux grévistes en tee-shirts, il leur conseille de travailler plus pour se payer "un costard",
-il conseille aux jeunes français d'avoir envie de devenir milliardaires, car l'économie du net est réservée aux superstars.
Ainsi on ne peut être plus méprisant pour les illettrés, les pauvres, les salariés et les grévistes en exprimant clairement son choix de favoriser les élites.