jeudi 30 juin 2016

PELOUSES

Certains matches  de la coupe d'Europe montrent des pelouses dans un état catastrophique. Il semble que l'aire de jeu ne soit pas le principal souci de ceux qui financent les installations, bien que leurs exigences soient certaines. A titre d'exemple, il arrive que la mise en place d'écrans géants dans les stades coûte plus chère que la pelouse.
Il y a déjà bien longtemps que les défenseurs du gazon naturel affrontent les partisans du gazon synthétique, la lutte entre le vivant et l'inerte, entre l'agronomie et l'industrie.
Si des spectacles tels que ceux que nous connaissons actuellement devait se prolonger, ce serait autant d'argument en faveur du gazon synthétique, d'autant plus que l'on commence à couvrir les stades qui deviennent d'autre part des surfaces polyvalentes pour de grands spectacles.
Le football et le rugby ne seraient-ils plus des spectacles de plein air ? Faut-il le regretter?
Les partisans du gazon naturel se battent bec et ongles pour promouvoir leur technique en argumentant sur l'intérêt d'avoir des espaces naturels avec tous les avantages environnementaux que cela représente.
Un jour viendra peut-être où les aires de grand jeu seront en matériaux synthétiques dans des espaces couverts climatisés et, les aires de stationnement pour accueillir le public, en gazon semé sur des dalles de béton ou de matière plastique perforées. Cela on sait faire. Ce sera alors une manière de sauvegarder des espaces verts et de pérenniser l'utilisation du gazon naturel en en ensemençant, tout compte fait des surfaces plus importantes.

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