Le 23 juin vous allez vous prononcer pour savoir si vous sortez de l'Europe ou si vous y restez, vous qui n'y avez jamais mis prudemment qu'un seul pied.
Quelque soit l'issue de ce scrutin, je ne crois pas que pour vous cela soit indolore.
Si vous quittez l'Europe, en cas de brexit, tous les économistes prévoient que les échanges avec l'Europe seront plus difficiles, que la City perdra une partie de son attractivité et que la livre sera certainement dévaluée.
Si vous y restez, avec toutes les faveurs qui vous ont été accordées depuis les exigences de Margareth THATCHER jusqu'aux chantages de David CAMERON, il serait étonnant que vos anciens et maintenant nouveaux collègues acceptent de vous réserver un sort privilégié.
Ou vous quittez l'Europe, ou vous y restez et en acceptez les règles, sans exigences particulières, vous qui par deux fois aurez demandé à en faire partie.
Il y a quelque chose de choquant à voir un Premier Ministre tenter un coup de poker pour redorer son blason, alors qu'il bénéficie d'un régime de faveur en tirant tous les avantages de sa partielle intégration à l'Europe sans en subir aucune des contraintes.
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