L'affrontement entre le gouvernement et les syndicats s'apparente à une partie d'échec où les raisons des manifestations s'estompent devant la stratégie.
Force est de constater qu'à ce jeu là les syndicats ne sont pas les plus malins. Après avoir cru marquer un point en étant autorisés à manifester suite à la décision contraire du gouvernement, ils se sont ridiculisés en tournant en rond autour du bassin de l'Arsenal.
Pour obtenir ce droit, même la CFDT qui ne manifestait pas contre la loi El Khomri, s'est jointe à la protestation, si bien que le ridicule a touché la totalité du monde du travail.
Rappelons que les manifestations ont donné lieu à des dégradations contre lesquelles le pouvoir n'a pas montré une grande détermination et a cherché ensuite à se défausser sur la CGT en lui reprochant de ne pas savoir maintenir l'ordre, alors que les casseurs n'avaient rien à voir avec le mouvement syndical. Suite à ces constatations les manifestations ont été interdites, puis les syndicats ont crié victoire en faisant lever cette interdiction pour avoir le droit de se promener, après filtrage, autour d'un bassin. Finalement ces contraintes n'étant pas acceptées par une grande partie des syndiqués, ces derniers sont restés chez eux n'appréciant pas d'être fouillés et dirigés vers "des entrées de la manifestation", ce qui a permis de déclarer que la mobilisation s'essoufflait alors que ça n'a pas été le cas en province où de telles dispositions n'avaient pas été prises.
Encore un degré de plus dans les contraintes imposées par le pouvoir et les manifestations se feront dans des espaces clos, comme des stades par exemple, avec pourquoi pas une entrée payante pour réparer les dégradations des pelouses qui ont déjà du mal à supporter 22 joueurs pendant 1h1/2 par semaine.
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