dimanche 5 juin 2016

EN SANDWICH

Malgré ses hauts revenus, et bien que je n'aie pas ses compétences, je ne voudrais pas être à la place de Guillaume PEPY.
Voilà un homme qui a été nommé par le gouvernement à la tête de la SNCF pour faire entrer celle-ci dans le jeu de la libre concurrence imposé par la dure loi des marchés, et qui se trouve désavoué par ceux qui l'on nommé parce qu'il leur reste quelques souvenir de ce qu'est le socialisme.
En réalité, pour imposer la loi "Travail", que François HOLLANDE considère comme un marqueur de son quinquennat, bien qu'il n'ait jamais proposé d'intervenir sur ce sujet dans son projet initial, il est prêt à désamorcer tous les conflits.
S'il pouvait avoir encore la bonne idée de proposer des lois qui mobilisent la rue, peut être que ses reculades successives l'amèneraient à mener la politique pour laquelle il a été élu.
Ainsi Guillaume PEPY se trouve "pris en sandwich" entre la politique que l'on lui demande de mener et celle que le gouvernement se trouve obligé d'appliquer.
Le vrai problème est que tous les décideurs hésitent entre deux voies sans issues: le retour au passé, mais les trente glorieuses ne reviendront pas, ou la fuite en avant vers de plus en plus de dérèglementation et de concurrence sauvage conduisant au creusement des inégalités et au pillage des ressources de la planète.
Un peu d'imagination Mesdames et Messieurs les politiques, prenez en compte le fabuleux outil que représente le numérique pour faciliter la vie et le lien social, au lieu d'avoir toujours pour seule ambition plus de productivisme, plus d'enrichissement des uns et d'exploitation des autres.
Mettez partout de l'éthique et de l'humanisme, les sages doivent prendre le pouvoir sur les ambitieux et interdire les effractions dans la vie privée dans les seuls buts mercantiles que les nouveaux outils permettent.

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