mardi 31 mars 2015

L'ABSTENTION

On a beaucoup dit et écrit sur l'abstention et notamment sur le désintérêt des français pour la vie politique. Il semble pourtant que l'on puisse s'intéresser à la vie politique et s'abstenir de voter au moins pour deux raisons:
- la non prise en compte des votes blancs dans le calcul des pourcentages de voix attribués à chaque parti
- le manque de lisibilité des politiques proposées par les partis politiques.
Le vote blanc: s'il était comptabilisé on ne confondrait pas bulletin blanc et bulletin nul. Le vote blanc aurait alors pour effet de diminuer mathématiquement le pourcentage de voix de chaque parti, ce qui apporterait certainement un peu d'humilité à ceux qui croient détenir la majorité absolue et qui en réalité ne représentent pas 50% des suffrages exprimés par les électeurs qui ont fait l'effort de se déplacer pour aller voter.
Le manque de lisibilité des politiques des partis: la première chose que doit faire apparaître un parti politique dans ses déclarations et professions de foi est son choix de société.
En France, en dehors des partis qui défendent une vision collectiviste de la société et de celui dont une faible partie de ses électeurs, espérons-le, véhicule des idées racistes et xénophobes, il doit y avoir de l'ordre de 90% d'électeurs pour s'exprimer sur un autre choix de société.
Sur cette base-là, les propositions essentielles vont de la Gauche sociale, type Nouvelle Donne de Pierre Larrouturou à la Droite ultra libérale d'Alain Madelin
Une manière simple de présenter les choses est de distinguer quelques grandes familles: Gauche sociale, Social-démocratie, Social libéralisme, Droite sociale, Droite libérale, Droite ultra libérale. Mais les partis politiques actuels font un curieux mélange de toutes ces catégories si bien qu'à l'intérieur d'un même parti on peut trouver plus de différence entre certains leaders qu'entre des personnalités de partis différents. Ainsi, par exemple Manuel Valls paraît plus près d'Alain Juppé que des "frondeurs" de son parti. Ajoutons à cela quelques personnes qui entretiennent l'ambigüité en introduisant des idées de droite dans des partis de gauche ou des projets de gauche dans des partis d'extrême droite, sans compter ceux qui, bien ancrés très à droite, se présentent comme des défenseurs des classes moyennes.
Les cartes sont donc brouillées, les électeurs ne s'y retrouvent pas et certains n'ont pas envie  nécessairement de se rendre aux urnes pour n'avoir que le choix entre différents partis politiques aux contours tellement mal définis qu'il ne s'y reconnaissent pas.
Force est de constater que l'électorat français n'est pas attiré par les extrêmes. Il se situe entre la Gauche sociale et la Droite ultra libérale. Le vote des électeurs doit, à l'intérieur de cet espace positionner le curseur à une place de son choix et il appartiendra alors aux partis politiques de proposer des alliances qui définiront autour de ce curseur l'étendue de ce qui constituera une équipe stable représentant la majorité des électeurs et, qui de ce fait, aura de légitimes moyens d'agir.

jeudi 26 mars 2015

LA GAUCHE MALADROITE

Rarement parti politique aura fait preuve d'autant de maladresse que le Parti Socialiste et toute la gauche depuis la fin du second mandat de François MITTERAND.
Tout d'abord Jacques DELORS s'est  présenté comme l'ultime recours de la gauche et, bien que, ou à cause du fait que, les sondages lui soient favorables, a refusé de se présenter à l'investiture suprême.
Ensuite Lionel JOSPIN, fier de son bilan de Premier Ministre, a préparé le second tour de l'élection présidentielle sans penser au premier tour. Ceci l'a conduit à faire des erreurs fatales: laisser les petits partis se présenter et de ce fait provoquer l'éparpillement des suffrages et, sur de lui, ramener la durée du mandat présidentiel à cinq ans et, surtout, imposer la simultanéité des élections présidentielles et législatives. Il espérait ainsi pendant cinq ans avoir une Assemblée Nationale qui lui apporterait un soutien sans faille, or, après son élimination au premier tour c'est la droite de Jacques CHIRAC qui en a profité.
Enfin François HOLLANDE a fait des promesses non tenues et s'est engagé sur des prévisions inutiles que rien ne l'obligeait à faire. La liste en serait longue, elle ne saurait être exhaustive; citons simplement quelques mots qui réveillent des souvenirs: finances, traité européen, impôt sur les hauts revenus, chômage, croissance, exemplarité, etc...  De plus le choix de la date des élections aussi bien communales que départementales a été catastrophique puisque les chiffres du chômage ont été chaque fois publiés entre les deux tours de ces élections.
DELORS n'a pas osé imposer la social-démocratie car il savait qu'à cette époque ce n'est pas ce que son électorat souhaitait.
HOLLANDE a osé imposer le social libéralisme bien qu'il n'ait pas été élu pour ça.
JOSPIN, dont l'honnêteté n'a jamais été mise en doute, aurait certainement voulu essayer d'imposer une gauche sociale. Il n'en a pas eu l'occasion, c'était un mauvais stratège

mardi 24 mars 2015

INCURSION EN HAUT ARAGON

Le circuit décrit ci après peut se faire en trois jours au départ de Bordeaux

Pour ce petit séjour on entre en Espagne par le tunnel de Bielsa-Aragnouet à l'extrême sud de la vallée d'Aure (celle de Saint Lary) et on en sort par le Somport, au choix par le col ou le tunnel, situé au sud de la vallée d'Aspe (celle d'Oloron Sainte Marie). La longueur du circuit en Espagne est d'environ 350km. consultable sur la carte Michelin 443.

Une cinquantaine de kilomètres après avoir franchi la frontière par le tunnel de Bielsa-Aragnouet on arrive au magnifique village médiéval d'AINSA parfaitement restauré et entretenu. Il faut accéder à la partie haute du village (Casco médieval) et y loger. Pour entrer dans ce village protégé dont l'accès est interdit par des bornes effaçables il est nécessaire de s'adresser au premier établissement situé immédiatement à gauche de l'entrée.                                                                                                     La "Posada Real" offre d'excellentes conditions d'hébergement près de la magnifique place à arcades. Certaines chambres donnent sur la vallée du Rio Cinca et permettent de découvrir un magnifique paysage, de plus l'établissement dispose d'un garage, ce qui est fort rare et appréciable car il est impossible de se garer dans le village et on doit ressortir le véhicule après avoir déchargé les bagages.
Le soir il fait bon se promener dans ce village ceint de murailles médiévales et  diner sous les arcades de la grande place où l'on retrouve la trace des anciens métiers tels que cuves et pressoirs et ateliers de divers artisans. Ne pas oublier d'aller à l'église pour monter au sommet de son clocher afin d'apprécier l'urbanisme ancien de ce village. En redescendant du clocher une visite au petit cloître s'impose.
Une promenade dans les rues permet d'apprécier la qualité architecturale des maisons et notamment  les évacuations d'eau des dalles sous forme de gargouilles en cuivre ouvragées. On remarquera aussi la quantité impressionnante de nids d'hirondelles ce qui laisse penser que, quoiqu'on dise, au moins dans ce coin d'Espagne, on ne doit pas utiliser plus de pesticides et d'insecticides qu'en France.
Le lendemain matin, après une courte promenade si l'on veut apprécier les beautés de ce village sous un autre éclairage, il faut se diriger vers ALQUEZAR par une petite route qui traverse la Sierra de Guara réputée pour ses sites de canyoning.. Pour ne pas se tromper et être certain de prendre cette petite route (A2205), que personne sur place ne conseille, suivre les indications pour aller à Guaso. Une halte de cinq minutes au sommet de ce petit village permet de jeter un dernier coup d'œil panoramique sur Ainsa.
En continuant la route on atteint ALQUEZAR après 55km. et 2 heures de route (bonne route sinueuse et nombreux arrêts pour apprécier le paysage).
La vue de ce village accroché à son rocher et traversé par un canyon est saisissante. Ce village qui vaut surtout par son site est un haut lieu du canyoning et il est agréable de s'y trouver à l'heure du repas pour s'installer au bord du canyon, avec vue sur le château collégiale, à la terrasse d'un des nombreux restaurants .
Après le repas on continue la route vers le sud jusqu'au carrefour de la N.240 que l'on prend en direction de Huesca que l'on dépasse pour atteindre Ayerbe par la A.132  28km. plus loin où l'on quitte cette route pour rejoindre LOARE, tout petit village au pied de son magnifique château qui est un véritable nid d'aigle qu'il faut visiter tout en profitant du merveilleux panorama sur la chaine de Pyrénées et la vallée du Rio Gallégo.
 Loare est une excellente halte avec sa très belle "Hospederia de Loare" où la qualité de la table et de l'hébergement offre, en dehors de la haute saison, un rapport qualité/prix imbattable.
Après un copieux petit déjeuner il faut reprendre la route pour rejoindre Ayerbe et continuer la progression vers l'ouest par la A.132. Au bout d'environ 10km. apparaissent d'immenses rochers rouges Les MALLOS DE RIGLOS. Ils sont constitués de poudingues(sorte de grès à gros éléments) ocre rouge. C'est impressionnant de ce rendre au pied même de ces rochers verticaux d'une centaine de mètres de hauteur, de nombreuses taches blanches soulignent quelques cavités occupées par des oiseaux dont les déjections décorent ces importantes masses rouges. Ce site est un haut lieu d'escalade souvent dangereux, en témoigne une stèle érigée, à la mémoire de ceux qui y ont perdu la vie. Ce monument peut tenir lieu d'avertissement pour les amateurs éventuels puisqu'il se situe dans l'un des derniers virages de la route d'accès au village d Riglos.
En progressant vers l'ouest la route se développe dans une région appréciée par les amateurs de rafting. Il n'est pas rare d'assister sur le Rio Gallégo à la pratique de ce sport aquatique et acrobatique.
Arrivé à Puente la Reina de Jaca on quitte la A.132 pour se diriger vers l'est en direction de Jaca par la N.240. Après 10 km. apparaît la route qui mène au monastère de SAN JUAN DE LA PENA qu'il faut absolument visiter pour sa situation, sa qualité architecturale et son histoire.
Ce monastère est littéralement encastré dans le rocher, de même composition que les Mallos de Riglos, dont les surplombs constituent le plafond de certaines salles.
En rejoignant la N.240 il est fréquent d'assister aux ballets des aigles et autres rapaces qui tournoient au dessus des dépressions de la Sierra de la Pena.
Avant d'atteindre la nationale une halte au petit village de SANTA CRUZ DE LA SEROS s'impose ne serait-ce que pour apprécier la qualité architecturale et décorative de la plupart des cheminées des maisons individuelles.
Les visites sont maintenant terminées, il reste à rejoindre le Somport par Jaca en trouvant, suivant l'heure, soit en Espagne, soit en France un lieu de restauration.
L'hôtel "Aragon" avant Jaca fait, suivant la saison, d'excellentes grillades; il a même une pièce circulaire avec foyer central réservé à cet effet. En France, à Etsaut sur la place du village on peut se restaurer très simplement dans un petit établissement en général très apprécié par les randonneurs de passage.





vendredi 20 mars 2015

LE COM(p)TE AR(naud Mont)EBOURG

Il nous surprendra toujours Arnaud MONTEBOURG. Les hommes politiques en perte de mandat finissent souvent par devenir avocat, lui, avocat de formation va vendre des meubles chez Habitat!

mercredi 18 mars 2015

SALE TEMPS POUR LES HUMANISTES (Le journal "Sud Ouest" a accepté de publier cet article en octobre 2014)

Ce mois d'octobre a plongé les humanistes dans un profond désarroi.
Manuel Valls et Emmanuel Macron remettent en cause les droits des chômeurs ainsi que le droit et le marché du travail. Les économies à réaliser le sont essentiellement sur la Sécurité Sociale. Les 35 heures hebdomadaires de travail sont remises en cause.
Dans vos colonnes, Bertrand Martinot pense que "le smic français à 8,50 € serait sans doute une bonne idée pour la création d'emploi"
Dans les débats télévisés, la plupart des économistes et journalistes prennent pour modèle l'Espagne, avec 25 millions de chômeurs et l'Allemagne, qui a créé la pauvreté  en même temps que de l'emploi et dont certains économistes nationaux, et non des moindres, remettent en cause la politique d'austérité.
Et, pour couronner le tout, le prix Nobel d'économie, Jean Tirole, est un français dont le pays est fier,
bien qu'il glorifie ce libéralisme.
La plupart de ces économistes et journalistes sont tellement imprégnés de la pensée unique et de l'ultralibéralisme que certains de leurs collègues, que l'on ne peut qualifier de gauchistes, s'en émeuvent, au point que Roland Cayrol soit obligé de rappeler à "C dans l'air" qu'il est choquant que des gens dont les salaires sont plus que confortables veuillent réaliser des économies sur le dos de ceux qui gagnent moins de 1000  € par mois, et que Ghislaine Ottenheimer réponde d'une manière on ne peut plus précise à la question d'un téléspectateur: "Si tous les pays sont endettés où est l'argent?" "Dans le privé". Ce que Philippe Dessertine s'est empressé de traduire par "les marchés"
Dans ce marasme idéologique, quelques voix se font entendre et sont réconfortantes, soit dans la presse écrite, soit à la télévision quelquefois.
Que les discours de Bernard Maris, Monique Pinçon-Charlot, Cynthia Fleury, François Dubet ou Clémentine Autain sont agréables à entendre, mais rien ne vaut l'article de Jean-Claude Guillebaud dans "Sud ouest Dimanche" que j'attends chaque semaine avec impatience.
Dernièrement, il a rappelé que Marx avait dit que "le capitalisme sera[it] capable de vendre la corde pour le pendre". Achetons-là a crédit et ne remboursons pas la dette.
( Depuis la publication de ce texte un événement m' a profondément attristé, le décès de Bernard Maris lors de l'attentat de 7 janvier. Un autre m'a partiellement rassuré, lors de l'émission "Des paroles et  des actes"  Emmanuel Macron a reconnu le bien fondé des propositions économiques de Thomas Piketty) 

lundi 16 mars 2015

LE BAL DES FAUX-CULS

Je voudrais bien savoir combien de ceux qui ont participé à l'émission "Jean Ferrat, le grand show" du samedi 14 mars sur "France 2" partagent les idées de celui à qui ils ont rendu hommage, tout au moins celles qu'il a exprimées après avoir écrit "Le Bilan" suite au "printemps de Prague"?
Je reconnais toutefois avoir passé de bons moments en écoutant Jean Ferrat, beaucoup moins lorsque ses chansons étaient "revisitées" par d'autres interprètes.

vendredi 13 mars 2015

MIXITE SOCIALE

Face aux problèmes sociaux actuels le gouvernement veut provoquer la mixité sociale en faisant construire des habitations à loyer modéré par des particuliers désirant notamment profiter d'avantages fiscaux.
Quels que soient les moyens employés c'est une bonne chose mais si l'on y regarde de plus près que c'est-il passé?
Dans les années 60/70 toutes les dispositions prises ont été favorables à la ségrégation:
- habitations à loyer modéré dans des immeubles construits dans des conditions environnementales douteuses à forte densité de population. Ces logements ont été occupés par les ménages à faible revenu et ne pouvant pas accéder à la propriété
- prêts immobiliers intéressants, tels que ceux proposés par le Crédit Foncier de France, pour permettre l'accession à la propriété aux classes moyennes. Ces prêts n'étaient attribués que pour la construction de logements neufs. Les terrains libres étant en banlieue, les zones pavillonnaires de plus en plus éloignées des grandes villes se sont développées.
- les centres villes se sont de ce fait trouvés réservés pour ceux qui avaient le plus de moyens et pour ceux qui avaient la chance de récupérer par héritage des biens de leurs parents.
Résultat:  Gros moyens, centre ville
                Classes moyennes, banlieues pavillonnaires
                Milieux défavorisés, barres de H.L.M.  
Faire venir dans les centres villes les plus défavorisés est une bonne chose, ils y seront locataires
Les classes moyennes dans les banlieues pavillonnaires des villes les plus importantes, telles que les nouvelles métropoles, n'ont pas les moyens d'accéder à la propriété dans ces centres villes, les prix de l'immobilier y sont tellement plus élevés que ceux de leur lieu de résidence.
 Ainsi la mixité sociale sera imparfaite en faisant cohabiter en  ville les deux extrémités de l'éventail social estimé à l'aune des revenus pendant que les classes moyennes resteront dans leurs banlieues pavillonnaires.
Mais, au fait, qui habite dans ces banlieues? Des retraités ou futurs retraités, rarement de jeunes ménages, bien souvent de passage. Ces retraités qui ont profité de l'accès à la propriété relativement facilement, souvent au prix de l'éloignement de leur lieu d'activité, aimeraient bien, pour certains, se rapprocher des centres villes pour profiter de toutes les possibilités de distraction et d'approvisionnement près de leur domicile ce qui limiterait leur déplacements à l'âge où ces derniers leur sont parfois pénibles

mardi 10 mars 2015

MEDECINE ET PAPERASSERIE

Le conflit qui oppose la ministre de la santé et les médecins n'a que trop duré. Chacun campe sur ses positions pendant que les assurés sociaux en pâtissent en étant victimes d'importants retards de remboursement.
La position des médecins se conçoit en ce qui concerne le refus de la surcharge de travail que nécessitent les procédures de remboursements par les mutuelles.
La proposition de la ministre de la santé se comprend également car, pour une des rares fois, ce gouvernement essaie de prendre une disposition que l'on est en droit d'attendre d'un gouvernement socialiste.
L'attitude inflexible des uns et des autres est inadmissible; chacun sait que dans une négociation la victoire totale d'une des parties est impensable dans une démocratie.
La pierre d'achoppement essentielle paraît être la complexité des procédures de remboursement des honoraires avancés par les médecins face au nombre important de mutuelles.
Pourquoi ne dissocie-t-on pas le remboursement de la part couverte par la sécurité sociale de celle couverte par les mutuelles?
Ne pourrait-on pas concevoir, dans un premier temps, que le patient se rendant chez le médecin ne paierait que la part non prise en charge par la sécurité sociale? Ainsi, sans procédure particulière la sécurité sociale rembourserait le médecin au lieu du patient et transmettrait à la mutuelle, comme elle le fait actuellement, le dossier du patient en vu du remboursement complémentaire.
Ainsi le médecin ne subirait comme préjudice qu'un léger retard de paiement et le patient n'avancerait lors d'une consultation qu'une somme correspondant à 30% du coût de cette consultation, somme nettement moins importante qu'actuellement.

samedi 7 mars 2015

JOURNEE TAPAS A SAINT SEBASTIEN

Quoi de plus agréable à la belle saison, lorsqu'on habite Bordeaux ou sa région, que d'aller passer une journée à Saint Sébastien.
La difficulté de circuler dans cette ville et surtout de stationner peut dissuader certaines personnes. Là n'est pas le problème. Il existe à Hendaye sur le parvis de la gare une petite station de chemin de fer, c'est celle du "topo", sorte de métro qui relie Hendaye à Lasarte (quartier sud de saint Sébastien). Un train part toutes les demi heures à 03 et 33 mn. de chaque heure.
La liaison Hendaye-Saint Sébastien se fait en moins d'une heure, il faut descendre à la station "Amarako" ( repérée 1 sur le plan) deux stations avant le terminus. Un écran installé dans chaque wagon permet de suivre la progression du train et donne très clairement toute information sur le parcours.
Amarako  est située à environ 700m. de la Concha (repérée 2 sur la plan) que l'on atteint par la calle Easo juste en face de la station.
Cette Concha en forme de coquille( d'où son nom)  est limitée à l'ouest par le monte Igueldo et à l'est par le monte Urgull (repéré 4 sur le plan) que l'on peut atteindre en se promenant  dans un parc municipal qui conduit au fort de Santa Cruz de la Mota. La promenade de la concha qui longe la plage est bordée de belles demeures, il est agréable d'y flâner et éventuellement de profiter de cette situation pour se baigner.
Une fois sur la Concha, en se dirigeant vers la droite en suivant le bord de mer puis en contournant l'imposant Hôtel de Ville on arrive dans la vieille ville (repérée 3 sur le plan) où il est particulièrement agréable de se promener  dans ses petites rues bordées de demeures anciennes, de boutiques et surtout de bars à "tapas" et de petits restaurants qui font la renommée de Saint Sébastien.
La pose de midi, ou plutôt de 14heures, est un moment important de la journée où l'on déguste dans ces bars, et dans une ambiance chaleureuse, une importante variété de tapas, appelées parfois ici "pintxos" accompagnée d'un verre de sangria ou de rioja. C'est ici une institution.
La promenade peut se poursuivre l'après-midi vers la place de la Constitution et le long de la rivière (rio Urumea) que l'on peut traverser pour découvrir une autre baie celle de la Playa de Gros.
Voila une journée bien remplie dont le coût total au départ de Bordeaux pour un véhicule occupé par quatre personnes peut être estimé à moins de 200€.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé


mercredi 4 mars 2015

BENEVOLAT ET PAIX SOCIALE

Le journal Sud-Ouest a accepté de publier cet article le 5 janvier2013, il reste malheureusement d'actualité.

L'article de Jean Claude GUILLEBAUD, publié dans le journal Sud-Ouest Dimanche du 30 décembre 2012, m'a paru, comme chaque semaine fort intéressant et pertinent.
J'ai rapproché le contenu de ce dernier d'une de ses conférences à laquelle j'ai récemment assisté.
Dans son article, après avoir passé rapidement en revue l'état de notre société, il fait la constatation suivante:"en toute logique, les gauches devraient voir gonfler leur voile. Ce n'est pas le cas."
Il a commencé sa conférence en posant approximativement la question suivante: "Pourquoi dans l'état actuel de la société, malgré toutes les inégalités que l'on constate, la paix sociale est-elle préservée?"
sa réponse était: "à cause du bénévolat"
En effet, le bénévolat, qui est une grande richesse et fait appel aux sentiments les plus nobles, ne vient-il pas masquer les désordres de notre société et, notamment, en grande partie remplacer les services publics défaillants au lieu d'apporter simplement de la convivialité?
Jusqu'où va-t-on supporter d'attendre du bénévolat ce que l'on est en droit d'exiger des services d'une société bien organisée qui doit répartir équitablement les richesses pour que l'on ne voit pas une grande partie de celle-ci survivre grâce au bénévolat?
Au point où nous en sommes on est en droit de se demander si le bénévolat n'est pas dévoyé et s'il ne devient pas, contre son gré, un artifice pour masquer les carences de la société en devenant l'otage des politiques.
Ceci conduit en fin de compte à se poser la question suivante: Le bénévolat, si noble, n'est-il pas, dans les conditions actuelles, parfois dangereux car il accompagne la dérive inégalitaire de la société et pérennise une situation qui tôt ou tard devra profondément se modifier au risque de sombrer dans le chaos?

mardi 3 mars 2015

RECETTE - ANCHOIS A LA SETOISE-

INGREDIENTS: 500 g. d'anchois frais
                             25 cl. de vinaigre de vin rouge
                             15 cl. d'huile d'olive vierge première presse
                             1 bouquet de persil plat
                             4 à 5 gousses d'ail
                             sel et poivre
PREPARATION:
- Prélever les filets d'anchois en entaillant les poissons à la base de la queue et en séparant chaque filet de l'arête (soit avec un couteau, soit avec le doigt en le faisant glisser entre le filet et l'arête).
- Laver les filets.
- Les sécher entre deux feuilles de papier absorbant.
- Les disposer couche par couche dans une boite de faible hauteur et rectangulaire de préférence. Entre chaque couche saler et poivrer.
- Recouvrir généreusement de vinaigre de vin rouge.
- Mettre au réfrigérateur pendant une nuit
       le lendemain
- Sortir les filets de la boite et les laver copieusement.
- Les sécher entre deux feuilles de papier absorbant.
- Préparer un hachis d'ail et de persil.
- Replacer les filets dans la boite rectangulaire couche par couche en salant , poivrant et répartissant le hachis d'ail et de persil entre chaque couche y compris sur la dernière couche.
- Recouvrir l'ensemble d'huile d'olive.
- Laisser reposer environ 2h. (si possible!)
- Servir dans un plat ou une assiette plate dans lequel chacun se servira avec un pique-olive.

Cette préparation se sert à l'apéritif, elle accompagne particulièrement bien les "apéritifs longs" tels que pastis et gin-tonic. On peut la conserver quelques jours au réfrigérateur.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

DIEU QUE LA COMETE EST BELLE !

L’exploit réalisé par les scientifiques européens avec Rosetta et Philae passe pour exceptionnel pour les uns et inutile pour les autres, mais, dans l’ensemble les uns et les autres s’accordent pour penser que cela ne changera pas notre vie.

Pas si sûr !

Supposons que cet exploit technique nous révèle les origines de la vie. Ce serait alors un événement considérable, plus encore que la découverte de Galilée au XVIII° siècle qui prouvait que, contrairement aux affirmations de la religion, la terre n’était plus le centre de l’univers. Cette découverte a généré un débat qui ne s’est clôt qu’au XX° siècle.

Actuellement, avec la montée des intégrismes et de l’obscurantisme, qui pour le moins que l’on puisse penser, ne sont pas un modèle de tolérance, ouvrir le débat sur l’origine de la vie et de ce fait sur l’existence de dieu, pourrait conduire à des prises de position extrêmes et dangereuses allant jusqu’à servir de justification à des conflits.

Les religions monothéistes devront alors s’adapter et puiser dans leurs textes fondateurs les explications justifiant leur croyance alors que celles basées sur la morale, la réflexion et la méditation telles que le Bouddhisme s’en sortiront toujours.

LES FERMES PHOTOVOLTAÏQUES


Les récents articles de « Sud-Ouest » sur les fermes photovoltaïques de Cestas, Arsac et Louchats m’amènent, bien que je sois favorable au développement des énergies renouvelables, à me poser quelques questions à plusieurs niveaux.

-Choix des sites : l’importance de l’étendue de ces installations gèle des terres agricoles et par le biais du déboisement doivent favoriser la remontée des nappes phréatiques et le risque de débordement des nappes pédologiques de même qu’elle limite le frein à l’érosion que constituent les espaces boisés. Que dire aussi de l’impact sur le paysage ?

-Production des panneaux photovoltaïques : ceux si sont fabriqués en Chine en consommant pour leur fabrication énormément d’énergie produite par des centrales à charbon. En a-t-on mesuré l’impact sur l’atmosphère et recherché au bout de combien de temps cette pollution sera compensée par l’économie de production de gaz carbonique en remplaçant la production d’énergie nucléaire par celle de ces fermes ? Lorsque l’équilibre sera atteint, les panneaux photovoltaïques seront-ils encore en état de fournir l’énergie attendue ?

-Construction : l’utilisation de main d’œuvre étrangère dans des conditions illégales constitue une exploitation éhontée des ouvriers et masque une évasion fiscale importante.

Dans ces conditions j’aimerais connaître le coût d’une installation correctement réalisée avec : 

-des panneaux produits en France,

-une main d’œuvre européenne respectant le code du travail français,

-des installations dans des zones non agricoles ou non boisées (s’il en reste dans notre pays) ou servant de couvertures pour des parkings ou des locaux industriels,

et comparer le coût du KWh fournit par ce moyen à celui produit par les centrales nucléaires en incluant pour chaque production tous les frais depuis la recherche à la destruction en passant par le foncier, l’installation, la production et la maintenance.