mardi 3 mars 2015

LES FERMES PHOTOVOLTAÏQUES


Les récents articles de « Sud-Ouest » sur les fermes photovoltaïques de Cestas, Arsac et Louchats m’amènent, bien que je sois favorable au développement des énergies renouvelables, à me poser quelques questions à plusieurs niveaux.

-Choix des sites : l’importance de l’étendue de ces installations gèle des terres agricoles et par le biais du déboisement doivent favoriser la remontée des nappes phréatiques et le risque de débordement des nappes pédologiques de même qu’elle limite le frein à l’érosion que constituent les espaces boisés. Que dire aussi de l’impact sur le paysage ?

-Production des panneaux photovoltaïques : ceux si sont fabriqués en Chine en consommant pour leur fabrication énormément d’énergie produite par des centrales à charbon. En a-t-on mesuré l’impact sur l’atmosphère et recherché au bout de combien de temps cette pollution sera compensée par l’économie de production de gaz carbonique en remplaçant la production d’énergie nucléaire par celle de ces fermes ? Lorsque l’équilibre sera atteint, les panneaux photovoltaïques seront-ils encore en état de fournir l’énergie attendue ?

-Construction : l’utilisation de main d’œuvre étrangère dans des conditions illégales constitue une exploitation éhontée des ouvriers et masque une évasion fiscale importante.

Dans ces conditions j’aimerais connaître le coût d’une installation correctement réalisée avec : 

-des panneaux produits en France,

-une main d’œuvre européenne respectant le code du travail français,

-des installations dans des zones non agricoles ou non boisées (s’il en reste dans notre pays) ou servant de couvertures pour des parkings ou des locaux industriels,

et comparer le coût du KWh fournit par ce moyen à celui produit par les centrales nucléaires en incluant pour chaque production tous les frais depuis la recherche à la destruction en passant par le foncier, l’installation, la production et la maintenance.

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