Les récents articles de « Sud-Ouest » sur les
fermes photovoltaïques de Cestas, Arsac et Louchats m’amènent, bien que je sois
favorable au développement des énergies renouvelables, à me poser quelques
questions à plusieurs niveaux.
-Choix des sites : l’importance de l’étendue de ces
installations gèle des terres agricoles et par le biais du déboisement doivent
favoriser la remontée des nappes phréatiques et le risque de débordement des
nappes pédologiques de même qu’elle limite le frein à l’érosion que constituent
les espaces boisés. Que dire aussi de l’impact sur le paysage ?
-Production des panneaux photovoltaïques : ceux si sont
fabriqués en Chine en consommant pour leur fabrication énormément d’énergie
produite par des centrales à charbon. En a-t-on mesuré l’impact sur
l’atmosphère et recherché au bout de combien de temps cette pollution sera
compensée par l’économie de production de gaz carbonique en remplaçant la
production d’énergie nucléaire par celle de ces fermes ? Lorsque
l’équilibre sera atteint, les panneaux photovoltaïques seront-ils encore en
état de fournir l’énergie attendue ?
-Construction : l’utilisation de main d’œuvre étrangère
dans des conditions illégales constitue une exploitation éhontée des ouvriers
et masque une évasion fiscale importante.
Dans ces conditions j’aimerais connaître le coût d’une
installation correctement réalisée avec :
-des panneaux produits en France,
-une main d’œuvre européenne respectant le code du travail
français,
-des installations dans des zones non agricoles ou non
boisées (s’il en reste dans notre pays) ou servant de couvertures pour des
parkings ou des locaux industriels,
et comparer le coût du KWh fournit par ce moyen à celui
produit par les centrales nucléaires en incluant pour chaque production tous
les frais depuis la recherche à la destruction en passant par le foncier,
l’installation, la production et la maintenance.
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