vendredi 13 mars 2015

MIXITE SOCIALE

Face aux problèmes sociaux actuels le gouvernement veut provoquer la mixité sociale en faisant construire des habitations à loyer modéré par des particuliers désirant notamment profiter d'avantages fiscaux.
Quels que soient les moyens employés c'est une bonne chose mais si l'on y regarde de plus près que c'est-il passé?
Dans les années 60/70 toutes les dispositions prises ont été favorables à la ségrégation:
- habitations à loyer modéré dans des immeubles construits dans des conditions environnementales douteuses à forte densité de population. Ces logements ont été occupés par les ménages à faible revenu et ne pouvant pas accéder à la propriété
- prêts immobiliers intéressants, tels que ceux proposés par le Crédit Foncier de France, pour permettre l'accession à la propriété aux classes moyennes. Ces prêts n'étaient attribués que pour la construction de logements neufs. Les terrains libres étant en banlieue, les zones pavillonnaires de plus en plus éloignées des grandes villes se sont développées.
- les centres villes se sont de ce fait trouvés réservés pour ceux qui avaient le plus de moyens et pour ceux qui avaient la chance de récupérer par héritage des biens de leurs parents.
Résultat:  Gros moyens, centre ville
                Classes moyennes, banlieues pavillonnaires
                Milieux défavorisés, barres de H.L.M.  
Faire venir dans les centres villes les plus défavorisés est une bonne chose, ils y seront locataires
Les classes moyennes dans les banlieues pavillonnaires des villes les plus importantes, telles que les nouvelles métropoles, n'ont pas les moyens d'accéder à la propriété dans ces centres villes, les prix de l'immobilier y sont tellement plus élevés que ceux de leur lieu de résidence.
 Ainsi la mixité sociale sera imparfaite en faisant cohabiter en  ville les deux extrémités de l'éventail social estimé à l'aune des revenus pendant que les classes moyennes resteront dans leurs banlieues pavillonnaires.
Mais, au fait, qui habite dans ces banlieues? Des retraités ou futurs retraités, rarement de jeunes ménages, bien souvent de passage. Ces retraités qui ont profité de l'accès à la propriété relativement facilement, souvent au prix de l'éloignement de leur lieu d'activité, aimeraient bien, pour certains, se rapprocher des centres villes pour profiter de toutes les possibilités de distraction et d'approvisionnement près de leur domicile ce qui limiterait leur déplacements à l'âge où ces derniers leur sont parfois pénibles

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