mardi 31 juillet 2018

L'APPEL DE NICOLAS HULOT

Le journal Sud-Ouest du lundi 30 juillet rapporte les propos de Nicolas Hulot parus dans le J.D.D en ces termes: "La confrontation politique est nécessaire, mais sur ce point, faisons la paix. J'appelle à une union sacrée sur le climat".
Le Ministre de la Transition Écologique et solidaire montre ainsi qu'il a toujours voulu mettre l'écologie au centre de ses préoccupations. Il a souvent refusé d'appartenir à un gouvernement, pensant qu'il n'y aurait aucune utilité. Lorsqu'Emmanuel Macron, arrivant de nulle part, lui a proposé un poste de Ministre d’État, il a cru pouvoir être utile.
Bien des écologistes, purs et durs, lui reprochent d'avoir avalé des couleuvres, avait-il le choix ? Il pouvait démissionner, mais il s'est cru plus utile en restant en place. Son appel est très important, il montre don détachement de l'engagement politique, au sens où il défendrait un parti. Son poste de Ministre d’État lui offre une tribune qu'il n'aurait jamais eu autrement, il a raison d'en profiter et, quoiqu'en pensent certains extrémistes de l'écologie, il a obtenu, à la place où il se trouve, certains succès.
Qu'il continue inlassablement à prêcher pour l'écologie, qu'il arrive à convaincre la majorité des hommes qu'elle est transpartisane. La Terre n'est pas en péril, mais l'humanité l'est. Elle est sur le bateau "Terre", qui lui, ne coulera pas, mais il continuera sa progression jonché de cadavres humains.
Les hommes doivent s'unir pour sauver l'essentiel, personne ne le fera pour eux. Mais que ceux qui détiennent le pouvoir défendent  l'humanité, et non pas une certaine partie de celle-ci, car cela reviendrait à choisir les cadavres ceux qu'on laissera en priorité dans les cales du bateau.

UN PREMIER MINISTRE COMME LES AUTRES

Sous la V°République, la plupart des premiers ministres n'ont eu qu'une idée en tête: devenir président de la République. Deux seuls y sont arrivés : Georges Pompidou et Jacques Chirac, mais bien d'autres sont allés jusqu'à se présenter à l'élection suprême, souvent contre le président qu'ils avaient servi.
Lorsqu'Emmanuel Macron a  choisi Édouard Philippe, tous les hommes politiques, les commentateurs et les politologues ont dit que ce devait être pour lui une bonne surprise car, gravitant dans l'ombre d'Alain Juppé, il a toujours été dit, qu'en cas d'élection de ce dernier Édouard Philippe n'aurait pas été son premier choix comme premier ministre. Dans ces conditions tout ce beau monde s'est accordé pour dire qu’Édouard Philippe, dévoué bec et ongles à Emmanuel Macron ne viendrait jamais le concurrencer et, jusqu'à présent, on pouvait penser qu'il n'existait qu'en raison du choix de l'actuel Président.
Mais, l'affaire Benalla a révélé un nouveau personnage. Face aux questions des Députés, Édouard Philippe s'est montré habile, assez convaincant, calme, posé et a révélé une maitrise des dossiers et de l'expression orale qu'on ne lui connaissait pas. Quel contraste avec le Président qui lui s'est montré provocateur, avec une attitude que l'on peut qualifier soit de gamin dans une cour de récréation, soit de shérif, soit encore de chef de bande.
Sur cet événement quelle différence a-t-on pu constater au niveau du respect de l'auditoire, de la qualité des arguments avancés et de la maitrise de l'intervention alors qu’Édouard Philippe se trouvait face à l'opposition et qu'Emmanuel Macron se donnait en spectacle parmi les siens tout acquis à sa cause.
A ce moment là, même si l'on n'apprécie pas le pouvoir en place, comme c'est mon cas, on se sentirait plus rassuré si c'était le Premier Ministre qui était à la tête du pays.    

dimanche 29 juillet 2018

LE PLUS ANCIEN DANS LE GRADE LE PLUS ELEVE

Bien souvent lorsqu'on veut distinguer quelqu'un d'une manière positive on choisit le plus ancien dans le grade le plus élevé.
C'est ce qu'il vient de se passer dans l'affaire Benalla qui ébranle l’Élysée. Mais au lieu d'une distinction flatteuse, c'est une responsabilité peu glorieuse qu'on vient d'attribuer à Patrick Strzoda, il serait à lui seul responsable de tous les dysfonctionnements  que l'on reproche dans cette affaire, et notamment d'avoir pris des sanctions peu sévères à l'encontre d'un individu, qui était coupable d'actes de violence, dans des conditions douteuses, en étant intervenu à la place du service d'ordre dans une manifestation au cours de laquelle il disposait d'attributs laissant supposer qu'il appartenait aux forces de police alors qu'il n'était qu'observateur.
Après une longue carrière sans histoire, Patrick Strzoda pouvait, sans autre préjudice que le fait d'avoir pour une seul fois mal accompli la tâche qui lui était confiée, constituer le coupable idéal, puisqu'à 66 ans il est à deux mois de la retraite.

samedi 28 juillet 2018

BAGAGISTE, UN BON METIER

Benjamin Griveaux, Porte Parole du gouvernement, a expliqué la présence d'Alexandre Benalla dans le car des bleus, lorsqu’ils sont revenus de Moscou avec le titre de champions de monde, par le fait qu'il s'occupait des bagages.
De deux choses l'une, ou le métier de bagagiste est un excellent métier, car, d'après "Le Parisien", Alexandre Benalla disposait d'un salaire de 10000 euros, d'un logement luxueux et d'une grosse voiture de fonction, ou alors, tous ces avantages lui étaient accordés pour d'autres tâches plus importantes, ou peut-être plus risquées, et jugeait que cela ne suffisait pas et l'amenait à faire des extras en se rendant utile auprès de footballeurs, largement mieux payés que lui, pour porter leurs bagages. 

vendredi 27 juillet 2018

MANUEL VALLS : TOUJOURS ? PRÊT !

Que c'est beau l'abnégation !
Que c'est beau de n'être pas rancunier !
Face à l'épreuve à laquelle est confronté Emmanuel Macron dans le cadre de  l'affaire Benalla, Manuel Valls lui apporte son soutien inconditionnel.
Certaines mauvaises langues, mais alors, très mauvaises langues, y verront une proposition d'offre de service pour remplacer Gérard Collomb dont les jours, place Beauveau, sont peut-être comptés.
C'est vraiment mal connaître Manuel Valls qui ne pense qu'à mettre sa personne au service de l’État, ou même si celui-ci devait se passer de lui, au service de la grande ville espagnole qu'est Barcelone, car là aussi il veut être utile.

jeudi 26 juillet 2018

LE TOUR DE CACHE-CACHE

Ah qu'il est bienvenu ce Tour de France pour le pouvoir pressé de s'exprimer sur  l'affaire Benalla !
Le jour où ce sujet était en débat à l'Assemblée Nationale, Emmanuel Macron devait se rendre sur une étape du Tour de France, empêché qu'il était, il a demandé à son Premier Ministre Édouard Philippe de s'y rendre pour le remplacer, évitant ainsi à celui-ci de subir trop longtemps les questions des députés.
Le 27 juillet, Emmanuel Macron devait de nouveau se rendre dans les Hautes-Pyrénées sur une autre étape du Tour de France. Il ira bien dans ce département, mais pour inaugurer une passerelle au Pic du Midi de Bigorre. Sûr que ce jour là, il y aura moins de spectateur à cet endroit que sur la route du Tour.
Ainsi, faute de mieux, pour le moment au tour de passe-passe, apparemment réservé à Gérard Colomb, c'est à un Tour de cache-cache que l'on assiste sur le Tour de France.

mercredi 25 juillet 2018

DESORDRE SUR LE TQUR, A QUI LA FAUTE ?

Au fil des étapes on retrouve, sur le Tour de France, des comportements inadmissibles de certains spectateurs qui agressent les coureurs de l'équipe Sky, dont les leaders sont soupçonnés de se doper et de verrouiller la course.
Mais, à qui la faute ?
Chris Froome a subi un contrôle antidopage sur la Vuelta. celui-ci a été considéré comme douteux. cet événement s'est passé en septembre 2017.
L'UCI (Union Cycliste Internationale), via ses instances chargées de la lutte contre le dopage, n'a pas été capable de se prononcer avant le Giro. Chris Froome a gagné cette épreuve dans des conditions assez particulières puisque, après un début difficile, il a lâché tous ses concurrents pour reprendre le maillot rose de leader après une échappée solitaire exceptionnelle de 80 km. que personne n'attendait.
Compte tenu  de ces événements, le patron du Tour de France, Christian Prudhomme, a jugé la présence de ce champion indésirable sur cette épreuve. Il n'en fallait pas plus pour que l'UCI se réveille et, en blanchissant Chris Froome, impose sa participation au Tour de France, 48   heures avant le départ.
Tous ces éléments troublants ont fait qu'une partie des spectateurs, prompte à s'enflammer, manifeste son mécontentement en agressant les coureurs de l'équipe Sky, alors qu'en réalité c'est à l'UCI qu'ils en veulent.
Celle-ci n'aurait pas pu mieux s'y prendre si elle avait souhaité ajouter à la qualité du spectacle sportif, proposé par le Tour de France, un certain comportement malsain qui permet de fournir aux gazettes des sujets sulfureux.  

mardi 24 juillet 2018

MERCI LA PRESSE

Dans son éditorial du lundi 23 juillet du journal Sud-Ouest, Bruno Dive fait fort judicieusement remarquer que sans la presse bien des scandales, notamment politiques, resteraient inconnus et de ce fait impunis. Il en profite pour fustiger les partis politiques d'opposition qui reprochent à la presse d'être aux ordres du pouvoir alors, qu'actuellement, dans le cas de l'affaire Benalla, ils ne font que reprendre les éléments dévoilés par la presse quotidienne pour essayer d’acculer le gouvernement dans des retranchements qu'ils espèrent être les derniers.
Dans l'état de déliquescence des partis politiques et des centrales syndicales, force est de constater que la presse reste le principal contre pouvoir, pour ne pas dire le seul.
Mais il est un point qui n'est jamais abordé lorsque l'on parle de la presse, c'est celui du "courrier des lecteurs". Certains quotidiens ouvrent chaque jour cette rubrique, d'autres, tels le journal Sus-Ouest ne le font que biquotidiennement. La lecture de ce courrier, lorsque l'on voyage, donne une bonne idée de la sensibilité de la population locale.
En ce qui concerne notre région, en dehors de l'édition papier, le journal Sud-Ouest ouvre quasi quotidiennement cette rubrique sur son site internet. C'est un site qui mérite d'être consulté, et ce au moins pour deux raisons.
- La première est que, comme il est dit ci-dessus, on peut se faire une idée de la sensibilité politique et sociale des lecteurs locaux.
- La deuxième, est c'est certainement la plus importante car elle est très enrichissante; la lecture de ce "courrier des lecteurs" permet de percevoir la tendance des auteurs des articles, au moins ceux qui , sont publiés régulièrement, et surtout de se rendre compte, le plus souvent, que quelle que soit la cette tendance, les sensibilités des auteurs paraissent très proches. Ils sont choqués par les mêmes faits, soulèvent les mêmes problèmes, paraissent très soucieux du bien social et de l'éthique. La différence vient uniquement du fait que chacun, suivant sa sensibilité, souhaite apporter des solutions différentes.
Mais, contrairement au monde politique, on y trouve souvent beaucoup de bon sens, de mesure et de désir de proposer des solutions en étant détaché de son propre intérêt, puisque ces auteurs d'articles n'ont rien à attendre de leurs publications. Ce sont simplement des contributeurs qui souhaitent, le plus souvent, apporter leur petite pierre à l'édifice que constitue l'élaboration d'une société juste et apaisée. 

lundi 23 juillet 2018

LES ENFANTS RESCAPES DE THAÏLANDE

Ils ont tenu le monde en haleine ces douze enfants et leur moniteur piégés dans une grotte inondée, réfugies sur un dôme boueux en partie émergé.
Une épreuve de 17 jours, dont 12 d'attente, sans savoir si les secours arriveraient et malgré cela, les quelques photos que nous avons vues, ont montré qu'ils avaient su rester sereins et garder bon espoir.
Jusqu'au dernier moment, le pire pouvait arriver, ils ont été évacués par des sauveteurs aguerris auxquels ils ont rendu hommage, en trois jours, sans que l'on soit certain que l'opération de sauvetage pourrait se dérouler sans encombre, jusqu'à son dénouement qui s’est avéré heureux.
Que de leçons à tirer de cet événement.
-L'espoir et la sérénité des enfants.
-La maitrise du moniteur, qui par son sang-froid, a du largement participer au fait que ces jeunes ont toujours espéré.
-L'énorme élan de solidarité.
-L'importance des travaux entrepris et l'organisation qu'il a fallu déployer pour mener à bien cette opération de sauvetage.
Mais, si toutefois les informations que nous recevons sont fiables, la grande leçon à tirer est celle de comportement des parents qui n'ont jamais mis en cause les compétences du moniteur et qui, apparemment, n'ont jamais envisagé de porter plainte contre celui-ci pour mise en danger de la vie d'autrui.
Dans combien de pays les parents d'enfants, se trouvant dans les mêmes conditions, auraient eu la même attitude ? Peut-être la sagesse orientale !    

LES "HORS" DE LA REPUBLIQUE, EN MARCHE

Un scandale éclabousse la République exemplaire et irréprochable d'Emmanuel Macron.
L'un de ses plus proches collaborateurs,Alexandre Benalla, vient de se distinguer par des actes de violence le jour du 1° mai, à l'encontre de jeunes, décrits comme des manifestants non violents, par un témoin.
Cet individu est hors organigramme de l’Élysée où son nom n'est pas publié et bien qu'équipé d'un casque et d'un brassard de police, il est hors de cette unité, comme d'ailleurs un de ses acolytes qui l'accompagnait.
C'est un adjoint au Chef de cabinet du Président de la République, chargé de mission, responsable de la sécurité du Président. Il est apparu sur de nombreux clichés, très proche du Président, dont il assure la protection, y compris dans le cas de déplacements privés.
Il n'appartient pas aux forces de l'ordre qui devraient, normalement, se charger de la mission qui lui a été confiée. Il est réputé violent pour s'être déjà distingué par des actes répréhensibles, à tel point qu'Arnaud Montebourg, auprès duquel il avait déjà sévi, avait été obligé de le licencier après un accident où, étant chauffeur, il voulait se rendre coupable de délit de fuite.
L’Élysée, ayant eu connaissance de l'événement du 1° mai, dit l'avoir lourdement sanctionné en le suspendant de ses activités pendant deux semaines, alors que la loi impose qu'il soit déféré devant la Justice pour acte délictueux.
Le fait de faire appel aux services de tels individus met la République en cause et les principaux responsables, tels le Premier Ministre, le Ministre le l'Intérieur et la Ministre de la Justice dans un profond embarras, alors que le Président refuse de se prononcer en opposant, à qui veut l'entendre, l'irréprochabilité de la République.
Tout cela est malsain, devant les faits révélés par le journal Le Monde, les responsables politiques sont obligés, après quatre vingts jours de silence,de  faire leur devoir, c'est à dire réclamer une enquête et mobiliser la Justice.
Souhaitons que ce ne soit qu'un accident et que l'époque des barbouzes et des polices parallèles ne revienne pas, comme l'ont suggéré certains membres de l'opposition.

dimanche 22 juillet 2018

CONVERSION TARDIVE ET INOPPORTUNE

Le journal Sud-Ouest du jeudi 19 juillet 2018 fait part du fait que Françoise Cartron, sénatrice de la Gironde, a quitté le Parti Socialiste pour rejoindre La République En Marche.
Bien que chacun soit libre de ses choix, on peut regretter qu'une élue en cours de mandat, change d'étiquette politique, car ceux qui l'ont porté au Sénat l'on fait, non seulement en raison de ses propres qualités, mais également en raison de son appartenance au parti qui l'avait désignée pour le représenter.
Mais, ce qui est surprenant est que cette conversion arrive après un an de pouvoir d'Emmanuel Macron, assisté des élus LREM. Tout le monde sait qu'une bonne partie des effectifs de ce parti a été très tôt issue du P.S., dont les transfuges devaient certainement compter pouvoir faire aboutir les idées qu'ils avaient jusque là défendues. Après un an de pouvoir, tous les commentateurs politiques constatent que notre Président, qui se dit ni de gauche ni de droite, a en réalité mené une politique de droite.
Que signifie donc pour une élue P.S. de rejoindre actuellement LREM ? Compte-t-elle, par sa présence au sein du groupe LREM, arriver à peser suffisamment pour infléchir la politique du gouvernement et la rendre plus compatible avec les idées de gauche, qu'il dit en partie respecter, ou s'est-elle convertie à la politique très libérale du gouvernement actuel en appréciant son efficacité, souvent payée par une certaine régression sociale ?
Les girondins, qui jusqu'à maintenant avaient au Sénat la moitié d'élus de gauche et qui n'en ont plus à présent qu'un tiers, aimeraient savoir.

samedi 21 juillet 2018

COÏNCIDENCE FÂCHEUSE

Le 17 juillet 2018, date à laquelle Emmanuel Macron recevait pour la première fois les représentants des huit principales centrales syndicales réunis, pour apparemment faire part de sa volonté de mieux prendre en compte les propositions des corps intermédiaires, un rapport sur des propositions d'économies, appelé CAP 2022, fuitait avant d'être officiellement et partiellement dévoilé à l'automne.
S'agissait-il d'une fuite accidentelle ou volontaire on peut, comme chaque fois dans ce cas, se poser la question.
Mais il n'en reste pas moins que ce rapport cadre mal avec l'apparente volonté affichée de notre Président de mieux prendre en compte les revendications syndicales.
En effet parmi les 22 proposions conduisant à faire des économies on trouve par exemple:
- la création d'agences pour accomplir des tâches habituellement réservées aux agents de l’État
- le remplacement du Ministère de la Jeunesse et des Sports par une Agence Nationale des Sports
- un important transfert des compétences de l’État vers les Collectivités Locales
- un "assouplissement" du statut des fonctionnaires.
Toutes ces propositions confirment, s'il le fallait, les inquiétudes de Bruno Dive formulées ainsi dans son éditorial du journal Sud-Ouest du mardi 18 juillet 2018: "Sans doute Macron a-t-il voulu faire la démonstration de la division des organisations syndicales et patronales, derrière cette bonne volonté"
Messieurs les représentants syndicaux, vous voilà avertis ! 

jeudi 19 juillet 2018

LES EUROPEENS DEBOUSSOLES

Les européens, dont les États-Unis sont un allié historique auprès desquels ils trouvent une confortable protection, n'auraient jamais cru que des américains pourraient porter à la tête du pays le plus puissant du monde un fou belliqueux, dangereux, imprévisible et irresponsable.
Cet homme là ne cherche qu'à désorganiser l'Europe, qui malheureusement n'avait pas besoin de cela, en flattant les partis nationalistes et en proposant des accords unilatéraux aux pays européens les plus puissants. Il trouve pour ce faire un allié de poids en la personne de Vladimir Poutine, qui lui aussi ne rêve que d'affaiblir l'Europe, ce voisin si gênant avec ses 500 millions d'habitants, qui souhaite imposer dans le monde le modèle démocratique qu'il a tant de mal à maintenir chez lui.
Ne nous y trompons pas, la guerre n'est pas simplement économique, elle oppose les dictatures, les démocratures et les régimes autocratiques aux démocraties.
Dans cette situation, les responsables européens, que sont Jean-Claude Junker, Président de la Commission Européenne et Donald Tusk, Président du Conseil Européen se sont vite rendu compte de la nécessité de rechercher de nouvelles alliances, au moins économiques. Ils se sont rapprochés pour cette raison, parait-il avec un certain succès, du Japon et de la Chine.
Cet effort est louable, mais en se rapprochant de la Chine, régime antidémocratique s'il en est, ne jouent-ils pas avec le feu ?
Ainsi, lors de l'accession au pouvoir de Donald Trump on pouvait espérer que sa politique amènerait les pays européens à renforcer leur union, c'était une opportunité, face au développement de la politique de ce redoutable individu, cela devient une impérative nécessité.

NUL N'EST PARFAIT

Ce weekend du 14 juillet devrait nous inciter à beaucoup d'humilité.
Lors de la finale de la Coupe du Monde de football, le gardien de but de l'équipe de France, Hugo Lloris, jusque là irréprochable, a commis une faute de débutant en mettant le ballon dans les pieds de l'attaquant croate, lui permettant ainsi de marquer un but.
Lors de défilé du 14 juillet, deux motards se sont télescopés et la Patrouille de France s'est "mélangé les couleurs"
Dans tout cela, rien de grave.
La France est championne du Monde, si elle avait perdu, il y aurait eu simplement des millions de déçus.
Mais si les motards de la police s'étaient carambolés en poursuivant un dangereux repris de justice, ç'aurait été plus gênant, et que dire si le militaire qui s'est trompé de bidon de poudre fumigène était chargé de l'entretien des avions sur les théâtres d’opérations.
On demande une certaine rigueur aux sportifs, je pensais que c'était encore plus indispensable pour les militaires 

mercredi 18 juillet 2018

UN EXEMPLE A MEDITER

Le journal Sud-Ouest Dimanche, dans son édition du 15 juillet, en parlant de la déchéance d'Henri Proglio, ancien président d'EDF, expliquait les raisons de cet événement inattendu, de la manière suivante en empruntant les conclusions du journal Challenge, en ces termes: "le scalp de Proglio permet à l'ancien banquier d'affaire (Emmanuel Macron) d’intégrer la caste des grands fauves de la politique".
Ainsi cet homme, qui n'est par ailleurs certainement pas à plaindre, aurait été choisi par notre Président,alors simplement ministre, pour montrer à titre d'exemple que sa main ne tremblait pas,  même si, d'après les sources citées ci-dessus, il n'y  aurait eu aucune raison objective d'agir ainsi.
Si ces hypothèses sont fondées, on peut tout craindre d'un homme capable de telles manœuvres.

lundi 16 juillet 2018

ET SI JE L'AVAIS PREVU !

C'est,vous me direz, un peu tard pour se faire passer pour un devin, mais avant même le début de la compétition, je ne trouvais pas impossible que l'équipe de France devienne championne du monde de football.
Je n'ai pourtant aucune compétence pour me prononcer sur les compétitions sportives de cette discipline, mais je pensais que la "baraka" ,qui depuis plus d'un an entoure notre Président de la République, serait encore là pour lui permettre de poser parmi les champions, ce qui aurait, reconnaissons-le, une autre allure que le cliché avec son épouse entouré de certains danseurs lors de la fête de la musique.
En 1998 la victoire des bleus était la bienvenue pour Jacques Chirac, gageons qu'il en sera de même encore cette année pour Emmanuel Macron bien que, et c'est heureux, cette euphorie soit de courte durée tant il est étranger au succès remporté par notre équipe nationale.

SERAIT-CE LE REVEIL SYNDICAL ?

Il aura fallu que, lors de son discours devant le Congrès, Emmanuel Macron annonce à la hâte qu'il allait rencontrer les représentants syndicaux et que la date de cette rencontre soit fixée au 17 juillet, pour que ceux-ci, dans la précipitation, se réunissent le 13 juillet.
Si le pouvoir, qui se veut fort, veut imposer sa façon de gouverner, il aura au moins eu l'avantage de provoquer cette rencontre.
Peut-être les représentants syndicaux tireront-ils les enseignements de la manière dont se sont passées les différentes consultations avec le gouvernement ? Peut-être s’apercevront-ils qu'ils se sont faits manœuvrés et ont commis une grossière erreur en acceptant d'être reçus individuellement en espérant, chacun de leur coté, pouvoir influer, à son avantage, sur les décisions gouvernementales ?
Quoiqu'il en soit, c'est un premier pas vers un essai de synthèse, sinon de rapprochement, qui devrait les rendre moins fragiles.
Mais, ne soyons pas naïfs. Les huit syndicats qui se sont rencontrés représentent pour certains le patronat et pour d'autres les employés. Les divergences ne vont pas s'effacer pour autant. Mais s'ils arrivent à un minimum d'accord pour éviter que le gouvernement vienne systématiquement arbitrer leurs divergences, ce serait déjà un grand progrès.
On peut espérer, avec beaucoup d'optimisme, que d'une part les syndicats ouvriers arriveront enfin a formuler une plateforme de revendications commune et que les syndicats patronaux sauront, quand ils défendent les grandes entreprises ne pas oublier les PME et les TPE, en souhaitant qu'il en soit de même dans le monde agricole.
En présence de l'atomisation des différents oppositions politiques, une place est à prendre pour ne pas laisser la dérive libérale actuelle s'accélérer.
Messieurs les représentants du monde du travail, nous comptons sur vous, pour sauver, s'il en est encore temps, notre modèle social.  

dimanche 15 juillet 2018

DES SUPPORTERS BIEN CALMES

La coupe du monde de football se déroule dans une ambiance des plus calme. C'est extrêmement agréable de voir le sport ramené à sa juste place de divertissement qu'il ne devrait jamais quitter.
Bien sûr on assiste toujours à des manifestations, soit disant de patriotisme, qui sans être du nationalisme ne sont en réalité que du chauvinisme, mais on ne voit plus s'affronter des hordes de hooligans, prêts à en découdre, avec de telles violences, qu'elles peuvent aller jusqu'à tuer.
Tout cela serait réconfortant si ce n'était pas dû au régime quasi dictatorial qui règne en Russie, où tous le hooligans peuvent quitter le pays, comme ils l'ont fait il y a peu pour affronter leurs homologues anglais, mais qui, chez eux, sont interdits de stade et  sévèrement surveillés, contrôlés et réprimés.
Ne nous satisfaisons pas trop hâtivement, gageons malheureusement que lors de manifestations équivalentes, dans des pays de régime plus démocratique, ces débordements réapparaitront.
C'est fort dommage que le calme apparent et l'ordre ne puissent se manifester que sous contrainte au lieu de laisser espérer une évolution raisonnable du public, qui malheureusement, souvent pour certains, ne rêve que d'affrontements violents.

samedi 14 juillet 2018

RAPPROCHEMENT SIGNIFICATIF

Le Cardinal Tauran, Camerlingue de la Sainte Église Romaine, récemment décédé aux États-Unis, va être inhumé à Rome.
Ne pouvant assister aux obsèques de ce cardinal d'origine bordelaise, Emmanuel Macron a demandé à Alain Juppé de le représenter.
Le prétexte est habile, la main tendue à Alain Juppé, que les deux hommes politiques avaient certainement prévue depuis longtemps, a pu se concrétiser à l'occasion d'un événement qui ne nécessitait peut-être pas que le Chanoine de Saint Jean de Latran honore de sa présence  les hommages rendus par le Souverain Pontife à l'un de ses plus proches collaborateurs.
Ce choix parait surprenant, car habituellement le Président de la République se fait représenter par un membre du gouvernement.
On peut se poser la question de savoir si Emmanuel Macron aurait demandé à Laurent Wauquiez de le représenter si ce prélat avait été originaire du Puy en Velay.  

vendredi 13 juillet 2018

REVERSION ET TERGIVERSATION

Afin de préparer l'opinion à la réforme des retraites qui risque s'avérer douloureuse, le gouvernement laisse fuiter quelques informations, souvent contradictoires, génératrices parfois d'optimisme mais plus souvent d'inquiétudes.
Le cas le plus significatif est celui des pensions de reversion.
Dans un premier temps, Christophe Castaner annonçait qu'il y aurait, dans un but de justice sociale, parfois des gagnants, parfois des perdants.
Devant l'inquiétude générée par cette information, bien des hommes et femmes politiques se sont émus et ont annoncé un risque de disparition ou de modification négative de cette disposition concernant les retraités.
Là dessus, le Président de la République est monté aux créneaux pour critiquer la propagation de fausses rumeurs volontairement inquiétantes.
Le public commençait alors, ce qui est loin d'être certain, à être rassuré.
Mais alors Agnès Buzyn, Ministre de la Santé et de la Solidarité, s'exprime pour dire que les veuves n'ayant pas travaillé garderont leur droit à la pension de reversion. Qu'en sera-t-il pour les autres femmes et les veufs ?
Comment mieux faire pour installer, par le doute, un climat délétère.

jeudi 12 juillet 2018

VOUS AVEZ DIT PROSPECTIVE ?

Lors de son dernier mandat, Jacques Chaban-Delmas  a voulu équiper Bordeaux d'un métro. Des études techniques, très poussées, ont été réalisées, bien qu'à l'époque, on savait déjà qu'économiquement un métro n'était rentable que pour une agglomération d'au moins un million d'habitants, ce qui, que je sache, ne faisait pas partie des projets de cet ancien maire.
Alain Juppé en 1995 est devenu maire de Bordeaux, avec pou ambition de réveiller la "belle endormie", ce qu'il a plutôt bien réussi, tout en ayant pour objectif d'atteindre, à l'horizon 2030, le million d'habitants pour l'agglomération bordelaise. Il a abandonné le projet du métro lui préférant le tramway.
Maintenant que la circulation automobile dans Bordeaux est devenue quasi impossible, avec d'une part l'encombrement de la voirie par la circulation du tram et aussi par la volonté délibérer d'en chasser les voitures pour cause de pollution, alors que la voiture électrique ou à hydrogène est pour demain, il parait que le projet d'un métro à Bordeaux mérite d'être examiné.
Cherchez l'erreur.

mardi 10 juillet 2018

LE PRESIDENT DEVANT LE CONGRES

Très bon discours, en partie de contrition, d'Emmanuel Macron qui a fait preuve d'une humilité  qu'on ne lui connaissait pas, tout en étant fier de son bilan.
Mais à vrai dire, qu'en est-il ressorti ?                                                                                                  -Que notre Président a voulu déminer le terrain de tous les sujets sur lequel il sentait bien le désaccord des français, comme la pension de réversion des retraités ou la promesse de rééquiper les territoires abandonnés par les administrations.
-Qu'il s'est attaché à gommer son image de "président des riches"en faisant de grandes promesses, assez vagues sur le plan social, en promettant  de résorber les inégalités, ce qui est une grande première, y compris dans le vocabulaire, mais en sollicitant les patrons des cent plus grandes entreprises qu'il va recevoir.
- Et qu'enfin, pour ne pas prêter le front à la critique de Jean-Luc Mélenchon, il va aller jusqu'à réformer la Constitution pour que, l'année prochaine, à la suite de la réunion du Congrès, il puisse répondre aux questions posées par les parlementaires.
Ainsi, on le reconnaissait à peine, notre Président, tellement les promesses qu'il faisait ressemblaient peu à l'image que sa première année de quinquennat avait dessinée.
Le politologue Roland Queyrol commentant son intervention se demandait s'il faisait preuve de souplesse ou de fébrilité. Je souhaite que ce ne soit pas de la duplicité.
Il m'est alors revenu à l'esprit, je ne sais pourquoi, une chanson de Guy Béart, "Les grands principes" où l'un des couplets est le suivant:
"Il faudra qu'un beau jour je l'étripe,
 Toujours en vertu des grands principes,
 Mais que je le fasse élégamment,
 En vertu des grands sentiments"

LA LOI SUR LE SECRET DES AFFAIRES

En prenant le prétexte de la protection industrielle, des députés LREM ont déposé un projet de loi sur "le secret des affaires" qui en réalité est un obstacle à l'information.
L'Assemblée Nationale se serait contentée de vouloir poursuivre simplement civilement mais lourdement celui qui ferait preuve de trop de curiosité, mais le Sénat dans sa "grande sagesse" a voulu y associer un volet pénal en souhaitant créer "un délit d'espionnage économique"
Ainsi, dans un monde à la Jean Yanne où " tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", s'intéresser aux secrets des affaires relèverait d'une curiosité malsaine visant à entraver la bonne marche économique des entreprises, parfois honteusement soupçonnées d'enfreindre la loi, par quelques artifices, en faisant appel aux conseils de redoutables spécialistes du détournement des lois.
Les lanceurs d'alertes ne seraient alors que d’exécrables délateurs et Élise Lucet pourra mettre un terme à son émission "Cash investigation" .
La curiosité est un vilain défaut !

dimanche 8 juillet 2018

COMMISSION D'ENQUETE PARLEMENTAIRE

J'ai toujours pensé que les commissions d'enquêtes parlementaires étaient importantes pour éclairer les députés sur des sujets qu'il est parfois difficile de maitriser. Ces commissions qui regroupent des députés de différents horizons politiques me semblent être un gage d'objectivité.
Mais, la dernière commission relative à la sécurité du nucléaire me fait poser des questions.
Cette commission a été demandée par Barbara Pompili, députée LREM. Sans en être la rapporteuse celle-ci a présenté quelques conclusions directement à la télévision ce qui a provoqué des réactions des députés LR appartenant à cette commission qui se sont désolidarisés de ces conclusions en soulignant leur manque d'objectivité et en leur reprochant d'avoir pour but de porter préjudice à la filière nucléaire.
Je trouve cela particulièrement choquant. Une commission doit arriver à une conclusion, fut elle à minima, qui doit recevoir l'accord de tous les participants.Ceux qui croient, par leur présence, cautionner des conclusions qui les gênent, doivent quitter le groupe avant que les travaux ne soient terminés, en donnant les raisons de leur désaccord, mais attendre les conclusions pour instiller un doute me parait particulièrement inconvenant.
En réalité, cette commission a encore été le lieu d'un affrontement entre la droite et une ancienne écologiste.

samedi 7 juillet 2018

SECURITE DU NUCLEAIRE

L'ASN (Agence de Sureté su Nucléaire) vient de relever, après inspection des centrales, de nombreux incidents mineurs, mais suffisamment inquiétants, pour qu'une commission d'enquête parlementaire ait été mise en place à la demande de Barbara Pompili, députée LREM, ancienne ministre de François Hollande issue de l'écologie.
Ses conclusions sont fort intéressantes et je crains qu'elles conduisent son rapport vers le chemin des oubliettes, tant il me semble qu'elles sont en contradiction avec la vision de la société telle que la conçoit notre Président.
Que dit elle ? Parmi les nombreuses observations une a particulièrement retenu mon attention.
La maintenance des centrales nucléaires n'est plus assurée par EDF, mais fait l'objet de sous traitance ce qui remet en cause la compétence de ceux qui obtiennent les marchés. Accessoirement, si l'on peut dire, des cadres d'EDF critiquent cette pratique, en ajoutant que l'attribution des marchés aux moins disant conduit, nécessairement, à une diminution de la qualité des travaux de maintenance.
Ceci, tout en paraissant évident, va à l'encontre de la diminution du budget de l'état, de la privatisation et de la sous-traitance pour les tâches qui demandent un haut niveau de compétence et qui relèvent de la protection et de la sécurité de la population.
Il me semble que ce n'est pas tout à fait la vision ultralibérale de la société telle que l'envisage Emmanuel Macron en désengageant de plus en plus l'état, comme on l'a vu pour la réforme de la SNCF, en étant l’apôtre de la concurrence et de l'autoentreprise en espérant régler le problème du chômage en donnant à chacun une formation pour qu'il puisse créer sa propre entreprise, système qui permet aux grands groupes par une cascade de sous-traitance de se décharger partiellement de ses responsabilité en les délégant et les diluant ce qui conduit en fin de compte à la déresponsabilisation de chacun.             

AU RAPPORT

Le Premier Ministre, comme tout directeur, sous l'ordre du PDG de l'Entreprise France convoque les ministres, non pas pour les noter, mais pour faire le point après un an d'activité.
Il n'y a rien de critiquable à vouloir s'assurer que la tableau de marche imposé par le patron soit correctement suivi; Ce qui l'est moins est la publicité que l'on donne à l'événement, il semble qu'un peu plus de discrétion aurait été de bon aloi, ne serait-ce que par respect pour ceux qui doivent rendre des comptes.
Il y à là une volonté de montrer que la France est gérée comme une entreprise, les français n'avaient pas besoin d'une telle démonstration, ils l'avaient malheureusement bien compris. 

vendredi 6 juillet 2018

UN METRO A BORDEAUX

Il est fort surprenant que l'idée du métro à Bordeaux "refasse surface" après avoir été abandonné il y a 24 ans. A l'époque l'étude technique avait été confiée à des équipes très compétentes sous la direction d'un chef de projet de haut niveau. Actuellement, un enseignant chercheur en droit public relance l'idée en avançant des arguments techniques tels que la réalisation de tranchées couvertes. Il est étonnant que cette technique n'ait pas été envisagée en 1994 car bien avant cela, elle avait appliquée, par exemple sur l'autoroute de la cote basque pour éviter le creusement d'un tunnel à Guèthary
Si les choses sont si simples, il y a de quoi en rester pantois, on peut même se demander si l'installation du tram n'avait pas pour seul but d'encombrer la voirie de manière à l'interdire à la circulation automobile et à faire circuler un bel objet, notamment sur les quais de Bordeaux, pour donner une belle image favorable au développement du tourisme.
Tranchée couverte ou pas, à 7 mètres de profondeur, dans la plupart des endroits de Bordeaux on est sous la nappe phréatique. Des techniques variées pour réaliser de tels travaux existent comme, par exemple rabattement de nappe, gel des sols, creusement à l'aide d'un tunnelier,  mais elles sont très coûteuses et demandent souvent d'infinies précautions vis à vis de l'environnement bâti, elles mêmes très onéreuses. Ces travaux sont évidemment réalisables, c'est une question de coût.
Mais alors, dans ce cas là, pourquoi ne pas avoir fait un tunnel, pour franchir le fleuve, au bout de la rue Lucien Faure au lieu d'un "pont intermittent". Peut-être voulait-on avoir encore un bel objet pour attirer les touristes ?
Il semble que tous ces contre temps sont forts gênants et coûteux. La technique n'a rien à voir avec ces hésitations, on sait tout faire, mais au gré de l'envie, plus ou moins grande, d'investir des hommes politiques, il semble que l'on assiste à des valses hésitation qui, globalement, sont certainement plus coûteuses et et moins efficaces qu'une décision réfléchie  prenant en compte les travaux à réaliser à l'horizon minimum d'un demi-siècle.C'est cela la prospective !

jeudi 5 juillet 2018

LE TRAVAIL DES EMIGRES

Au moment où les pays de l'Union Européenne traitent les émigrés comme une marchandise en se "refilant la patate chaude" pour définir le moyen de les accueillir ou de les refuser, il serait peut-être bon de rappeler quelques vérités.
-Qui serait descendu au fond des mines de fer et de charbon si les polonais et les italiens n'étaient pas venus en France ?
-Qui aurait balayé les stations et les couloirs du métro si les africains ne l'avaient pas fait ?
-Qui aurait manié la pelle et la pioche dans les travaux de génie civil pendant que d'autre utilisaient des outils mécaniques plus performants, si portugais, algériens et autres étaient restés chez eux ?
-Qui fait marcher l'économie parallèle en Italie en alimentant le travail noir?
-Qui travaille la terre dans le sud de l'Espagne ?
-Qui garde les enfants et fait les travaux domestiques notamment aux États-Unis à tel point que l'espagnol est en passe de devenir la première langue parlée dans ce pays ?
Et après cela on voudrait n'accueillir que les émigrés de haut niveau alors que notre devoir est de les former pour qu'ils retournent dans leur pays pour le mettre en valeur, ce qui constitue la seule solution pour limiter l'immigration.

mercredi 4 juillet 2018

UNE FEMME POLITIQUEMENT LIBRE

Simone Veil a reçu de nombreux hommages lors de son décès il y a un an et actuellement à l'occasion de son entrée au Panthéon, auxquels je  m'associe pleinement, ayant eu l'occasion, à titre personnel en tant que responsable syndical, de faire appel à son arbitrage dans un différent avec l'administration où j'ai pu apprécier son efficacité, son sens de la justice et le souci de prendre en compte les demandes individuelles, si peu importantes soient-elles.
Mais il me semble que ces vibrants hommages n'ont pas assez souligné sa liberté vis à vis des partis politiques et de leurs leaders.
Il ne faut pas oublier que sa loi sur l'IVG, alors qu'elle appartenait à une majorité de droite, est passée grâce aux voix de la gauche; que quand Jacques Chirac a sollicité son soutien lorsqu' il a voulu affronter Valéry Giscard d'Estaing il a essuyé un refus bien qu'il ait eu préalablement la précaution , lors de la loi sur l'IVG, de lui offrir, parait-il, un énorme bouquet de roses et qu'en 2007, bien qu'appartenant au centre, son manque de confiance en François Bayrou, lui a fait soutenir Nicolas Sarkozy.
Certains autres hommes ou femmes politiques ont aussi des parcours sinueux, mais c'est en général par opportunisme alors que Simone Veil le faisait pour faire aboutir les idées qu'elle croyait importantes et qu'une majorité de français, d'horizons politiques différents, ont appréciées.       

lundi 2 juillet 2018

DIX HUIT MOIS DE REFLEXION

Il aura fallu un an et demi pour que Jean-Luc Mélenchon, malgré sa brillante performance à l'élection présidentielle, tire les conclusions de son impuissance et tende la main à Benoît Hamon.
Le calcul était pourtant simple, quoique en politique les choses ne le sont jamais, mais, si les voix de Jean-Luc Mélenchon et celles de Benoît Hamon s'étaient ajoutées , le second tour de cette élection se serait passé d'une manière assez traditionnelle entre la gauche et un nouveau parti, mal défini, mais dont on sait maintenant qu'il se rapproche plus de la droite que de la gauche.
De là à penser que le résultat de l'élection présidentielle aurait changé, il y a un pas que je n'oserais franchir, mais il n'aurait pas été impossible que les élections législatives, tout en donnant la majorité à LREM, n’auraient pas permis que celle-ci soit absolue.
Mais maintenant, après les foucades de Jean-Luc Mélenchon et les démonstrations provocantes et pas toujours de bon goût de ses lieutenants, peut-on espérer que Benoît Hamon se laisse convaincre. Même l'horizon des élections européennes ne devrait pas suffire pour que ces deux parties de la gauche veuillent se ressouder.
C'est certainement dommage, mais il serait souhaitable que ceux qui veulent représenter une gauche raisonnable sachent que les excès ne sont plus en France porteurs de succès. Bien que souffrant de multiples inégalités, la majorité des électeurs de gauche n'est pas " suffisamment malheureuse" pour souhaiter la révolution.
Benoît Hamon l'a bien compris, Jean-Luc Mélenchon le comprendra-t-il, et s'il le comprend, ce que je crois, voudra-t-il l'avouer au risque d'altérer l'image qu'il s'est chargé de se construire

dimanche 1 juillet 2018

L'ECHEC DE L'EUROPE

Qu'on le présente comme un demi succès ou comme un accord a minima, le sommet européen du 29 juin a été en réalité un véritable échec.
Quel en est le bilan ? Sous prétexte que les 27 pays membres sont arrivés à apposer leur signature au bas d'un texte d'accord, il faudrait se satisfaire du résultat, même s'il fait la part belle aux idéologies des pays du groupe de visegrad où se sont les populistes qui ont imposé leur volonté.
Mais comment a-t-on pu en arriver là ? Il aurait été naïf de croire que Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie veuillent devenir "européen" pour d'autres raisons que pour en tirer des avantages, mais, de là à laisser l'Italie seule face à l'accueil des migrants, en raison des accords de Dublin, est une faute grave qui a fait basculer ce pays latin dans le populisme d'extrême droite, désemparé qu'il était devant le problème insurmontable qui lui était imposé et que personne ne voulait partager.
De petits compromis en petits compromis, en raison de l'absurde règle de l'unanimité imposée pour les décisions européennes, l'Europe qui veut soit disant défendre ses racines et ses principes d'éthique et d'humanisme, se trouve phagocytée par des pays qui, ayant retrouvé récemment leur liberté, et à quel prix, veulent imposer leur loi à ceux qui les ont aidés et accueillis, en se méfiant de de tout autre qui peut gêner leur confort enfin retrouvé.
Leur attitude et leur idéologie gangrène toute l'Europe car les européens occidentaux ne trouvent pas dans l'Union Européenne ce qu'ils espéraient y trouver. Il en sera toujours ainsi tant que le déséquilibre entre l'économie et le social perdurera. Les laissés-pour-compte rejoindront les bataillons des mécontents qui sont, comme chacun sait, la proie facile des populistes et des extrémistes.  

PENSIONS DE REVERSION

Dans le cadre de la réforme des retraites le gouvernement prévoit de "remettre tout à plat". La plupart des familles politiques et les centrales syndicales s'inquiètent car il est peu probable que cette réforme ne cache pas, sous des soucis apparents d'égalité, une réelle volonté d'économies.
En dehors des différentes priorités à prendre en compte pour le calcul des retraites, les systèmes actuels des pensions de reversion vont être remaniés. Bien des politiques de droite comme de gauche s'en émeuvent, c'est leur "métier". Christophe Castaner ne trouve comme réponse qu'une formule plutôt ambigüe "il y aura des gagnants et il y aura des perdants", mais ceux qui actuellement la perçoivent ne seront pas touchés.
On pouvait espérer mieux pour ceux qui vivent encore en couple, car chacun peut estimer actuellement le montant du versement éventuel d'une pension de reversion et, calculer ainsi, s'il estime que cette pension ne lui suffit pas pour assurer les vieux jours de celui du couple qui restera seul, le montant de l'assurance complémentaire ou de l'assurance dépendance dont il peut avoir besoin.
Si cette pension de reversion venait à diminuer, suivant leur âge, les futurs possibles ayants droit  ne pourraient pas modifier le montant des garanties qu'ils ont souscrites.
Il est de ce fait inadmissible qu'une pension de reversion, non encore versée, soit revue à la baisse.