lundi 23 juillet 2018

LES "HORS" DE LA REPUBLIQUE, EN MARCHE

Un scandale éclabousse la République exemplaire et irréprochable d'Emmanuel Macron.
L'un de ses plus proches collaborateurs,Alexandre Benalla, vient de se distinguer par des actes de violence le jour du 1° mai, à l'encontre de jeunes, décrits comme des manifestants non violents, par un témoin.
Cet individu est hors organigramme de l’Élysée où son nom n'est pas publié et bien qu'équipé d'un casque et d'un brassard de police, il est hors de cette unité, comme d'ailleurs un de ses acolytes qui l'accompagnait.
C'est un adjoint au Chef de cabinet du Président de la République, chargé de mission, responsable de la sécurité du Président. Il est apparu sur de nombreux clichés, très proche du Président, dont il assure la protection, y compris dans le cas de déplacements privés.
Il n'appartient pas aux forces de l'ordre qui devraient, normalement, se charger de la mission qui lui a été confiée. Il est réputé violent pour s'être déjà distingué par des actes répréhensibles, à tel point qu'Arnaud Montebourg, auprès duquel il avait déjà sévi, avait été obligé de le licencier après un accident où, étant chauffeur, il voulait se rendre coupable de délit de fuite.
L’Élysée, ayant eu connaissance de l'événement du 1° mai, dit l'avoir lourdement sanctionné en le suspendant de ses activités pendant deux semaines, alors que la loi impose qu'il soit déféré devant la Justice pour acte délictueux.
Le fait de faire appel aux services de tels individus met la République en cause et les principaux responsables, tels le Premier Ministre, le Ministre le l'Intérieur et la Ministre de la Justice dans un profond embarras, alors que le Président refuse de se prononcer en opposant, à qui veut l'entendre, l'irréprochabilité de la République.
Tout cela est malsain, devant les faits révélés par le journal Le Monde, les responsables politiques sont obligés, après quatre vingts jours de silence,de  faire leur devoir, c'est à dire réclamer une enquête et mobiliser la Justice.
Souhaitons que ce ne soit qu'un accident et que l'époque des barbouzes et des polices parallèles ne revienne pas, comme l'ont suggéré certains membres de l'opposition.

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