mercredi 10 janvier 2018

RETOUR DES DJIHADISTES

La France est bien embarrassée face au problème posé par le retour des djihadistes et celui posé également par ceux qui sont détenus en Irak et au Kurdistan et qui veulent être jugés en France. Les premiers risquent la peine de mort, les autres non, mais des accords entre pays sont possibles avec les irakiens, ce qui n'est pas le cas avec les kurdes qui ne font pas partie d'une nation reconnue.
D'autre part récupérer des djihadistes en France parait souhaitable pour pouvoir les contrôler et éviter qu'ils ne continuent leurs exactions, mais dangereux suivant les peines qui leurs seront infligées après des jugements qui peuvent, malheureusement, conduire à des remises en liberté prématurées.
Je suis quelque peu surpris que cette situation soit perçue comme inextricable, car si je me souviens bien de certaines propositions faites par des candidats à l'élection présidentielle, tels que François Fillon, ou de quelques écrits, comme ceux de Natacha Polony, il suffirait parait-il, que les djihadistes soient accusés d'intelligence avec l'ennemi, pour être passible de trente années de réclusion.
Le problème est alors de savoir si nous étions en guerre, contre qui, et qu'un ennemi soit défini. Mais, si c'était le cas il n'y aurait plus lieu de se poser la question de savoir si les femmes ont pris les armes ou si les hommes ont commis des crimes. Le seul fait d'être djihadiste en étant de nationalité française suffirait.
Resterait alors un seul problème, et je reconnais qu'il n'est pas mince, celui des enfants revenus en France quand ont sait, que pour la plupart, ils sont radicalisés dès l'âge de sept ans.

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