vendredi 5 janvier 2018

LE PRESIDENT ET LES P.A.Q.


Notre Président, tout moderne qu'il prétend être, me  fait penser par son comportement aux années 1980, à l'époque des P.A.Q. (plan assurance qualité).
Cette notion était venue du Japon où les entreprises formaient des " cercles de qualité" où chaque employé pouvait émettre des propositions pour en améliorer le fonctionnement. Il en sortait un P.A.Q. dont la devise était "dire ce que je fais, faire ce que je dis". c'est exactement ce qu'Emmanuel Macron répète à longueur d'intervention, et notamment pendant ses vœux aux français "Je fais ce que je dis".
Mais à cette époque, lorsqu'une entreprise éditait un P.A.Q., elle obtenait une accréditation auprès d'un organisme spécialisé qui devait s'assurer qu'elle respectait scrupuleusement le document qu'elle avait produit. Si l'entreprise ne respectait pas ce document, pour quelque raison que ce soit, elle devait porter ce fait sur un "cahier d'anomalies", de même qu'elle devait y noter toute réclamation émise par un client. Après inspection régulière par l'organisme d'accréditation elle pouvait être sanctionné par un avertissement ou même perdre son accréditation.
Rapporté à la politique où la confiance est apportée par les électeurs pour que le candidat élu fasse ce qu'il dit, l'organisme d'accréditation pourrait être un "Conseil Citoyen" qui émettrait des avis et des sanctions sur le comportement de l'élu, comme par exemple actuellement:
Refonte du Code du travail: avis favorable
Flexibilité de l'emploi: avis favorable
Sécurité de l'emploi: retard regrettable
Sans abris dans la rue: avis défavorable
Accueil des émigrés: avis défavorable
Faut-il sanctionner, donner un avertissement ou retirer l'accréditation ?
Tout compte fait la proposition d'Emmanuel Macron candidat n'est pas si mauvaise que cela, manque simplement le contrôle des réalisations des propositions formulées. Ce n'est pas un détail. 

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