lundi 22 janvier 2018

EN MARCHE: DE VRAIS MARCHEURS

La République En Marche (LREM) me fait vraiment penser à un club de randonneurs voulant affronter des chemins difficiles.
A l'origine du projet, un homme, sûr de lui, constitue une équipe sans trop se soucier de l'origine des participants, certains par petit groupe rejoignent l'équipe en cours de route juste avant le départ quand le programme est déjà arrêté, comme le Modem.
Puis la randonnée de 50 km. va commencer. Il faut alors faire le tri parmi ceux qui veulent prendre des responsabilités en se renseignant sur leurs aptitudes et leur fiabilité et en éliminer quelques uns.
Le départ a lieu dans l'euphorie; pendant la toute première partie, les 10 premiers kilomètres, rien n'arrête les marcheurs. Ils traversent parfois des sites et villages hostiles sans s'en préoccuper. "Les chiens aboient, la caravane passe".
Alors que déjà, pour quelques uns, la fatigue, la lassitude ou l'inquiétude commence à se faire sentir, certains sans renoncer se demandent s'ils vont continuer l'expérience, tout en tentant de se rassurer, considérant peut-être que ce ne sont que des états d'âme.
Mais il faut bien avancer, il faut gérer le groupe, constituer des sous-groupes, et là, parmi ceux qui n'ont pas l'intention d'interrompre la randonnée, les débats sont vifs pour savoir  qui va accéder aux responsabilités.
Maintenant la dixième partie du parcours est effectuée, plutôt sans gros problèmes.
Faut-il accélérer la marche au risque de perdre quelques marcheurs et de déranger encore un peu plus l'environnement, faut-il ralentir et ne pas atteindre le but que l'on s'est fixé dans les délais ?
Là est le problème. Que faut-il faire pour être en état de repartir plus tard pour une autre randonnée ?

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