LIBÉRER LA LICENCE DES VACCINS

Bien des épidémiologistes pensent que, tant que les pays les plus pauvres n'auront pas accès au vaccin anti-covid, la pandémie, qui par nature est mondiale, ne pourra être éradiquée.

Dans ces conditions, si la processions de ce précieux vaccin dépend de la loi des marchés, il n'y a aucune chance pour que le monde puisse se débarrasser de ce fléau à l'époque où de nombreux échanges internationaux favorisent la circulation des virus.

La santé devrait, par essence, être protégée par un service public, il paraît donc indispensable que les vaccins soient à la disposition de tous.

Les laboratoires ont bien et rapidement travaillé, on ne peut les priver de tirer profit de leur grande compétence et de leur savoir faire, on doit reconnaitre leur grande utilité, mais il faut maintenant que la solidarité prenne le pas sur le commerce.

Il appartient donc à l'OMS de récupérer des fonds auprès de chaque pays au pro rata de son PIB et de l'importance de sa population pour dédommager les laboratoires des dépenses qu'ils ont engagées et pouvoir, en achetant leur licence, donner accès au vaccin au plus grand nombre.

Souvenons nous que pour le lavage des mains à la solution hydroalcoolique, qui est l'un des deux principaux gestes barrières pour lutter contre le covid-19, ce produit  a été mis au point par un chercheur suisse, Didier Pittet, qui n'a pas voulu exploiter commercialement sa découverte et a mis le produit de ses recherches à la disposition de tous.

C'est cette voie qu'il faut suivre.