dimanche 21 février 2021

 SAURONS-NOUS RELEVER LES DÉFIS QUI NOUS ATTENDENT ?

J'ai longtemps hésité avant de choisir le titre de cet article. Fallait-il dire "saurons-nous" ou "pourrons-nous" éviter les défis qui nous guettent. Pour ne pas ajouter du pessimisme à une situation inquiétante j'ai pensé que le savoir pouvait rendre possible ce qui paraît très difficile. En effet, la terre que nous occupons est un espace fini, l'humanité, pour le moment, ne donne pas l'impression de vouloir l'être. En 75 ans la population de la terre a plus que triplé, bientôt nous consommerons en un trimestre ce que notre planète permet d'utiliser en une année. On ne voit pas très bien ce qui pourrait limiter cette expansion démographique, les pays riches envisagent toujours d'affirmer leur pouvoir par l'importance de leur population, les ménages des pays pauvres ont besoin d'avoir beaucoup d'enfants pour assurer qu'ils leurs apportent assistance pendant leurs vieux jours. 

Dans un espace compté où il faut respecter la nature, comment concilier la concentration de l'habitat et la sécurité des occupants.

Comment régler le problème des migrations climatiques de populations, qui se produiront de plus en plus soit à cause de l'augmentation des températures soit à cause de la montée des eaux des océans, alors que les populations, qui pour le moment sont protégées, refusent d'accueillir celles qui sont dans la détresse ?

Parallèlement à ces problèmes difficiles à régler , on constate, et c'est heureux, que la science et la médecine ont permis d'accroître la durée de vie des hommes et  de lutter efficacement contre les pandémies qui étaient une sorte de régulateur. Avec la même satisfaction on note également que les guerres, tout en étant toujours aussi scandaleuses, ne se traduisent plus par des morts que l'on comptait par millions.

Tout ce que nous considérons comme des facteurs de progrès n'ont permis d'éradiquer ni la faim ni la pauvreté. Qu'en sera-t-il lorsque notre consommation voudra être raisonnable, partagerons-nous davantage ce que nous aurons en moins grande quantité ?

Toutes ces constatations n'incitent pas à un grand optimisme et la sagesse ne voudrait-elle pas que la race humaine arrête son expansion et que la recherche, au lieu d'aller chercher sur Mars d'autres régions de l'Univers à coloniser, se concentre sur les moyens les plus efficaces à mettre en œuvre pour vivre sur notre planète, aux ressources nécessairement limitées, afin d'exploiter celles qui sont renouvelables et donc à valoriser.

Cet article est le deux millièmes publié sur mon blog ouvert le 7 janvier 2015   

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