lundi 29 novembre 2021

 FAUDRA-T-IL DES VACCINODROMES PERMANENTS ?

La mise au point rapide des vaccins de type ARN Messager pour lutter contre le covid-19 a été une énorme satisfaction. La pérennité de l'immunité acquise par l'injection de ce vaccin, une grande déception. 

Le corps médical espérait une protection de l'ordre d'une année, elle a été vite ramenée à six mois, et maintenant, la prudence veut qu'elle soit raisonnablement ramenée à cinq.

Les premiers de nos concitoyens  à avoir reçu leur deux injections initiales, les personnes les plus âgées, ont été protégées dès les premières semaines du mois de février, leur rappel (la troisième dose) s'est fait dès le début du mois d'août. 

On ne connaît pas pour le moment la durée de l'immunité acquise par cette troisième injection. Tout le monde espère qu'elle soit plus longue que celle des deux premières, car elle a montré, d'ores et déjà, que son efficacité était quasi immédiate. Mais s'il s'avérait que cette immunité ne soit, elle aussi, que de cinq mois, il faudrait dès le début du mois de janvier prochain, penser à la quatrième injection alors que les injections de la troisième dose ne seraient pas encore terminées. On s'engagerait alors dans un cycle de vaccination permanente à raison d'environ 12 millions, au moins, de patients par mois.

 Faudra-t-il prévoir de vacciner la totalité de la population tous les cinq mois ? Faudra-t-il alors laisser ouvert en permanence les vaccinodromes, car la médecine de ville, déjà surchargée, ne pourrait assurer convenablement cette mission?

Il  faudrait alors certainement disposer des vaccinodromes sur tout le territoire, tenus par des auxiliaires médicaux, préalablement formés par des médecins qui, par sécurité, seraient chargés de superviser la bonne marche du dispositif.

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