mercredi 12 août 2015

FRANCE TERRE D'ACCUEIL

 La France a toujours été une terre d'accueil pour les étrangers.
Certains, dont les humanistes, en ont toujours été fiers en considérant, à juste titre, que la France était un phare qui, à une époque, éclairait le monde par sa culture et son modèle social et qui s'enrichissait avec les apports culturels des étrangers. Actuellement les éclats du phare sont plus ternes et les différentes cultures ont plus de difficulté à se mélanger.
D'autres, au contraire ont toujours considéré que l'étranger ne venait que rechercher les avantages sociaux que le modèle français pouvait leur apporter, sans tenir compte du fait que l'intégration de ces nouveaux arrivants contribuaient, souvent très efficacement, au dynamisme de notre économie.
Actuellement, dans le cadre de la mondialisation, les repères traditionnels tombent et, suivant la manière dont on aborde le sujet on peut être amené à des conclusions radicalement différentes.
Des émigrés de peu de moyens profitent de notre modèle social et notamment de la qualité de notre médecine. C'est une fierté qui a un coût, mais cette clientèle n'est pas solvable. Doit-on les ignorer?
A l'opposé des notables et riches étrangers viennent se faire soigner en France en raison des grandes compétences reconnues de notre médecine hospitalière. Ces personnes, souvent très exigeantes, obligent nos hôpitaux à engager des dépenses supplémentaires pour leur fournir un accueil digne de leur rang. Le problème est que cette clientèle fortunée oublie souvent de régler les factures. L'Algérie et le Maroc sont aux premiers rangs de nos débiteurs mais on y trouve aussi les Etats Unis et l'Arabie Saoudite. Dans ce cas c'est un vrai scandale.
Les relations internationales font que les accords passés par le Ministère des Affaires Etrangères sont souvent la cause de cet état de fait, mais les cadeaux faits par ce ministère, et imposés au Trésor Public, empêchent les hôpitaux de récupérer ce qui leur est du et, pire que cela, les pertes leur sont imputées et sont plus importantes que le déficit affiché.
D'autres viennent en France pour la qualité de son hôtellerie et de son cadre touristique en imposant parfois la privatisation de certaines plages, ce qui paraît-il, tout compte fait, a peu d'importance au regard des dépenses de ces hôtes de marque dans les boutiques de luxe.
Tout se passe comme si certains visiteurs étrangers avaient pour effet d'augmenter les revenus commerciaux en appauvrissant les deniers publics.
-Un déficit des hôpitaux pour quelques rafales vendus.
-Une plage privatiser pour vendre quelques articles de luxe.
Ne peut-on prévoir quelque système de compensation pour que les largesses, peut-être nécessaires, de nos dirigeants, ne se fassent pas sur le dos des contribuables, sans parler, mais ceci est un autre sujet, des ventes à risque des rafales à l'Egypte dont les dédits sont garantis par l'état français. En cas de défaut de paiement ce sont les contribuables français qui paieront aux Etablissements Dassault la facture des rafales égyptiens.

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