mardi 4 août 2020

ÉNERGIE: LA CLÉ DU FUTUR

Notre époque, comme celles qui l'ont précédée, a besoin d'énergies, mais contrairement aux précédentes, depuis la révolution industrielle cette énergie est la clé du progrès. Son besoin est permanent dans un monde de sept milliards d'habitants, pas d'agriculture, pas de produits manufacturés, pas de déplacements, pas d'enseignement, pas de médecine sans énergie.
Le problème est que jusqu'à la moitié du siècle dernier, produire de l'énergie était générateur de gaz à effet de serre et de production de carbone. Ce n'est qu'à cette époque que le nucléaire a permis d'obtenir,avec peu de matière consommée, une énorme production d'énergie. Le problème qui s'est alors posé est celui des déchets générés par la production de cette énergie, déchets radioactifs et donc dangereux. De ce fait les énergies carbonées n'ont cessé de prendre de l'importance. 
Après quelques décennies de relative insouciance, le choix est devenu cornélien: pour éviter de produire des gaz dangereux, faut il accepter de créer des déchets radioactifs ?
Le problème alors posé est le suivant: comment soit ne pas produire de déchets, soit comment les éliminer ?
Sont alors apparus des mouvements écologiques pour combattre le nucléaire avant de proposer une solution de substitution. En quelque sorte, jeter le bébé avec l'eau du bain.
S'en est suivi une précipitation excessive, et même parfois aveugle, qui pour obtenir des énergies propres, souci fort louable, s'est assez peu souciée de la pollution générée par la mise en oeuvre des outils de production de ces énergies. C'est le cas par exemple de la construction des éoliennes et des panneaux solaires, sans parler de leur destruction en fin d'utilisation.
Lorsque maintenant on cherche une énergie propre on se dirige immanquablement vers l'électricité ou l'hydrogène qui demande pour sa production beaucoup d'électricité. Encore faut-il savoir comment produire cette électricité d'une manière non ou peu polluante.
Et là, que retrouve-t-on ? Le nucléaire.
Alors se pose de nouveau la question des déchets. Si l'on a confiance en la science et la recherche scientifique, ce qui est mon cas, on est tenté de conclure que le premier effort à faire consiste à traiter le problème des déchets issus de la production d'énergie nucléaire, soit en diminuant leur importance soit en sachant les traiter.
Un effort considérable doit être accompli pour accélérer le projet ITER afin d'obtenir le plus rapidement possible la production d'énergie la plus performante et la plus propre possible.
Restera ensuite l'élaboration d'outils permettant l'utilisation de cette énergie transformée sous forme d'électricité. Pour les besoins sédentaires, il y a longtemps que l'on sait distribuer l'électricité, il n'y aura donc pas de problème. Pour les besoins nomades, notamment les transports, il faut apprendre à stocker cette énergie électrique en grosse quantité et dans de bonnes conditions. Ce devrait-être le second axe de recherche.
Ces deux axes;
- utilisation du nucléaire propre pour fournir de l'électricité
- stockage de cette électricité
me paraissent être primordiaux, sinon indispensables, pour que respect de la nature ne devienne pas synonyme de décroissance.
Pour cela il faut un programme pluridécennal qui ne soit pas remis en cause par quelques découvertes mineures que l'on prendrait trop rapidement pour des solutions de remplacement comme on a déjà su le faire, en ayant souvent une vue un peu courte.

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