La terrible catastrophe du port de Beyrouth met encore le Liban, ce beau pays sinistré, sous le feu des projecteurs.
Créé il y a un siècle il était devenu "la Suisse du Moyen Orient"en étant une place financière importante. Ses habitants étaient et sont toujours de haute culture, multilingues et entreprenants. Pour son malheur il est entouré de voisins à la fois belliqueux et envieux.
Depuis maintenant trente cinq ans j'ai toujours été surpris par le contraste qui existe entre la pauvreté du pays et souvent la richesse intellectuelle et financière de ceux qui l'on quitté. Nombreux sont les libanais qui se sont mis au service de la noblesse des Émirats Arabes Unis, qui ont inondé le monde de leur savoir et de leurs compétences, si bien que la diaspora libanaise est très riche et puissante. Le pays lui ne l'est pas bien que souvent elle lui vienne en aide.
Ce pays m'a souvent fait penser à un magnifique organisme qui se vide de son sang en étant à la fois la proie de ses voisins et des plus affairiste et malhonnêtes de ses habitants qui ont voulu le diriger pour en tirer des profits personnels.
Maintenant que ce pauvre pays est à genoux les aides internationales qu'il va recevoir vont-elles suffire ou va-t-il disparaître ?
La question peut sembler outrancière et de mauvais goût. Je crains qu'elle soit justifiée et je le regrette profondément.
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