S'il y a au gouvernement un ministre qui devrait être exempt de toute critique, c'est bien le Ministre de la Justice. Or, il semble que ce ne soit pas le cas, et sans avoir besoin de remonter bien loin dans le passé, les exemples ne manquent pas.
Rachida Dati, ancienne Ministre de Nicolas Sarkozy se permet dans ses déclarations de ne pas faire bénéficier son ancien collègue, Gérald Darmanin, de la présomption d'innocence dans l'affaire de viol présumé pour laquelle ce dernier se trouve sous le coup d'une plainte.
L'actuel Garde des sceaux, Éric Dupond Moretti après s'être prononcé défavorablement, lorsqu'il n'était qu'avocat, sur l'équipement de bracelets électroniques pour les anciens condamnés pour terrorisme ayant purgé leur peine a brusquement changé de position en entrant au gouvernement alors qu'au niveau du respect du droit, seule sa première position était défendable, quelle que soit ce que la libération sans contrôle de tels individus puisse faire craindre.
François Bayrou n'est resté Garde des Sceaux que pendant un mois car il est soupçonné d'utilisation illégale de fonds publics en ayant rémunéré des collaborateurs avec des fonds européens alors qu'ils n'auraient travaillé que pour le Modem, parti dont il est le Président.
Jean-Jacques Urvoas, Ministre de la Justice sous François Hollande a été condamné pour avoir transmis des informations à Thierry Solère au sujet d'une affaire dans laquelle il était poursuivi.
Antérieurement Jacques Toubon pour "voler" au secours de Xavière Tibéri avait envoyé un hélicoptère afin de faire rentrer promptement de vacance un juge d'instruction jugé indispensable.
Arrêtons là la liste déjà bien longue et constatons que l'appartenance politique n'a apparemment aucune incidence sur les comportements fort discutables de certains de nos Ministres de la Justice.
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