J'emprunte ce titre à la une du journal Sud-Ouest du samedi 1°août 2020.
Dans un pays dont le patrimoine privé est cinq fois supérieur à la dette publique, où les intérêts de cette dette s'élèvent à plus de 40 milliards d'euros par an, comment répondre autrement à cette question que par l'affirmative ?
Si durant cinquante ans certains se sont enrichis pendant que le pays s'appauvrissait, ce n'est pas parce que le pays vivait au dessus de ses moyens, c'est simplement parce que les impôts n'étaient pas assez élevés pour combler les dépenses.
C'est du devoir de ceux qui se sont enrichis, et pas seulement des ultra riches, de payer la dette et de ne pas la laisser à leur descendance dont l'avenir est incertain.
Dans le futur, les générations qui devraient supporter cette dette devraient voir les inégalités se creuser car les efforts demandés seront moins pénibles pour ceux qui auront eu la chance d'hériter que pour ceux qui seront nés sans patrimoine.
Le budget de l'État doit être assaini. Les français ont le moyen de le faire. Si l'impôt état convenablement réparti, je suis certains que ceux qui font actuellement partie de la classe moyenne dite supérieur la plus sollicitée, contribueraient de bon gré à l'effort demandé et accepteraient même, peut-être, de payer plus d'impôt s'ils se rendaient compte que cette expression de la solidarité était consentie par toute la population en fonction de ses moyens.
Être fier de voir affiché au fronton des mairies le mot fraternité et refuser de partager, un tant soit peu sa richesse, est indigne.
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