Mais souvenons nous en 2002, en France, pendant la campagne pour l'élection présidentielle, un vieil homme agressé avait fait la une de toutes les émissions d'information, accréditant ainsi la rumeur selon laquelle la gauche laxiste se montrerait incapable de lutter contre les incivilités.
Actuellement aux États-Unis un policier a tiré sept balles dans le dos d'un homme de couleur désarmé en présence de ses enfants, rappelant ainsi le drame survenu il n'y a pas si longtemps ayant coûté la vie à George Floyd, homme de couleur également.
En France le drame rappelé ci dessus avait alimenté la polémique, ces deux bavures policières ont enflammé l'Amérique.
Mais aux États -Unis les choses sont plus complexes qu'en France en raison du partage des responsabilités entre les forces de l'ordre de chaque état et les forces de l'ordre fédérales.
Le candidat démocrate Joe Biden peut se servir de ces événements pour justifier les risques encourus par la violence bien connue de la police américaine et l'apologie de cette violence associée aux ventes d'armes en libre service prônées par son concurrent républicain, alors que ce dernier, Donald Trump, candidat sortant n'hésite pas à stigmatiser les états aux mains des démocrates pour leur laxisme, puisque ces deux malheureux événements ont eu lieu dans de tels états.
Ainsi, dans un pays où tous les coups sont permis lors des campagnes électorales présidentielle, on peut craindre que ces événements prennent une telle importance qu'ils occultent le reste des débats.
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