Les bordelais se croyaient à l'abri des violences urbaines que l'on constate depuis bien longtemps dans les plus grandes agglomérations de notre pays comme Paris, Lyon ou Marseille.
Certains n'hésitent pas à rendre responsable la nouvelle majorité municipale, c'est aller un peu vite et avoir la mémoire courte. Tout d'abord le début de ces violences a eu lieu du temps de l'ancienne majorité et l'on sait que prendre des dispositions contre ce fléau n'a jamais des effets immédiats.
Mais on oublie un peu vite que Bordeaux a été l'une des villes où les violences ont été les plus importantes au moment des manifestations des Gilets Jaunes, non pas parce que ceux ci déclenchaient ces actes répréhensibles, mais parce que d'autres, qui ne connaissent que la violence pour s'exprimer, avaient profité de ces manifestations pour commettre leurs méfaits.
La violence était déjà en germe à Bordeaux depuis bientôt deux ans. Le Capitaine qui à cette époque commandait le navire a cru bon de le quitter. À ses successeurs, qu'il soit celui qu'il a choisi, ou celui qui maintenant le remplace de régler le problème.
Peu glorieux.
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