lundi 12 octobre 2020

 HÔPITAL, LE GRAND OUBLIÉ

Face à la pandémie du covid-19, Emmanuel Macron a, dès le début, dit que "quoiqu'il en coûte" il prendrait les dispositions nécessaires pour en assurer la lutte.

Que constate-t-on actuellement ?

Que des mesures très coûteuses et extrêmement contraignantes pour les individus et catastrophiques pour l'économie sont prises en raison, essentiellement, de l'impossibilité de soigner correctement les éventuels malades faute de place dans les hôpitaux, de lits, de matériel de réanimation et, surtout, de personnel.

S'il s'avérait que cette deuxième vague épidémiologique, ou suite de la première, soit aussi sévère que celle que nous avons connue au mois de mars, nous ne pourrions pas mieux y répondre car des soignants ont démissionné, d'autres sont épuisés et les suppléants ne se présenteront plus.

Peut-être que si le personnel était mieux traité et les conditions de rémunération plus attractives, on pourrait actuellement aborder cette nouvelle vague dans de meilleures conditions.

Il est donc légitime de se demander si les fonds dépensés "quoiqu'il en coûte" l'ont été bon  à escient.

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