jeudi 29 octobre 2020

 COUVRE-FEU, SITUATIONS SURRÉALOISTES

Dans un premier temps le couvre-feu a concerné neuf grandes métropoles. Certains habitants de petites communes faisant partie de ces grandes agglomérations n'ont pas compris être concernés par cette mesure car leur commune était, tout compte fait, plus ou moins rurale. Ce sont des habitants qui apprécient les services, tels que transport en commun, ramassage des ordures ménagères des grandes métropoles dont ils font partie, mais qui ne veulent pas en subir les contraintes lorsque, par hasard, les décisions qui sont prises les dérangent. En un mot, s'ils étaient en Grande Bretagne ils apprécieraient Boris Johnson qui en quittant l'Europe voudrait avoir "le beurre et l'argent du beurre".

Puis le couvre-feu a été étendu à cinquante quatre départements dont certains de faible population. Là encore que n'a-t-on pas entendu. Pourquoi nous impose-t-on un couvre-feu, il n'y a ici aucun bistrot, personne ne sort le soir ? Alors, pourquoi se plaindre puisque leur genre de vie ne change pas. En voyant cette attitude j'ai pensé à Claude Brasseur dans le film "Camping" qui revenait tous les ans en caravane, dans le même camping, à la même place, et qui vantait les agréments du caravaning qui permettait d'aller où on veut et quand on veut, en étant ainsi le symbole de la liberté.

Se plaindre oui, mais quand on n'est pas dérangé ou qu'en compensation on profite de certains avantages, un peu de retenue serait appréciée, laissant à d'autres plus gênés, par des mesures contraignantes,  le soin de manifester leur mécontentement.  

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