dimanche 6 septembre 2020

SAVOIR APPRENDRE DE SES ÉCHECS

Contrairement à François Hollande et Jean-Luc Mélenchon, que j'ai appelés dans un récent article "Les vieux fossoyeurs de la gauche", car ils n'envisagent pas une gauche unie sans en prendre la tête, il semble que Lionel Jospin sache tirer les leçons de ses échecs.
Il pense qu'une union de la gauche écologique pourrait avoir une chance d'être présente au second tour de l'élection présidentielle en 2022. Il se remémore certainement cette option calamiteuse qu'il avait choisie en 2002 après avoir pendant cinq ans dirigé un gouvernement de cohabitation constitué de ministres venant de la "gauche plurielle" et avoir permis au Parti Communiste, à Christiane Taubira et à Jean-Pierre Chevénement de se présenter au premier tour de l'élection présidentielle, et s'être retrouvé à cette occasion devancé par Jean-Marie Le Pen du Front National, s'interdisant ainsi d'être au second tour de cette élection.
Lionel Jospin avait pêché par excès de confiance en prenant le premier tour pour une formalité et en pensant récupérer au second tour les voix éparpillées parmi les candidats de gauche qui s'étaient présentés en même temps que lui.
Le temps passant et il a su tirer les conclusions de son échec et a même expliqué le succès d'Emmanuel Macron en 2017 par l'absence de François Hollande à l'élection présidentielle, pensant que ce dernier aurait empêché un bon nombre d'électeurs de gauche de voter pour Emmanuel Macron  lui interdisant ainsi d'accéder au second tour de cette élection.
Pour certains les échecs permettent de se remettre en cause, pour d'autres de s'entêter. Ainsi sont les hommes politiques

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