samedi 27 mai 2017

REFORME DE L'ENSEIGNEMENT

Parmi les premières propositions du Ministre de l'Education Nationale certaines réformes souhaitables devraient recevoir un large consensus, d'autres seraient éventuellement plus discutables et enfin certaines propositions avancées lors de la campagne électorale semblent oubliées.
Il est indiscutablement souhaitable de renforcer les acquis de base, dès le plus jeune âge, dans les matières principales qui ne sont en réalité que des outils pour permettre d'acquérir de nouvelles connaissances. Il s'agit bien sûr du français et  des mathématiques, disons  calcul pour n'effrayer personne. En trois mots: savoir lire, écrire et compter.
Concernant le baccalauréat, les avis sont plus partagés, mais le projet consistant à réduire le nombre d'épreuves pour se concentrer sur l'essentiel me parait être une bonne chose. Pour ces matières, je pense même que le contrôle continu ne peut être qu'une aide à l'apprentissage dont les notes ne doivent pas être prises en compte dans l'examen car il me semble que les connaissances acquises ne peuvent pas être validées sans un certain recul, les apprendre est une chose, les oublier en est une autre. La fréquence annuelle de validation me parait intéressante pour arriver à l'examen final au bout de sept ans de formation.
Pour les matières ne faisant pas partie des épreuves de l'examen, le contrôle continu est justifié car il vise à s'assurer qu'une certaine culture est acquise à un moment donné en souhaitant que l'élève en garde une certaine teinture, certes le plus longtemps possible.
Les rythmes font régulièrement l'objet de débats qui enflamment les passions, mais je crois que si les rythmes biologiques de l'enfant étaient considérés par tous comme prioritaires, ce débat n'aurait pas lieu et la semaine de neuf demi-journées serait retenue. Mais, viennent se greffer sur ce débat les moyens financiers des pouvoirs publics qui se renvoient la balle, les emplois du temps et les loisirs des parents, les activités peri et parascolaires, le fait que les grands parents soient disponibles pour accomplir des tâches dont les parents ne peuvent se charger, etc. Il est évident que cela doit être pris en compte pour régler au mieux les problèmes, mais jamais au détriment de la santé de l'enfant.
Enfin un point qui m'avait paru intéressant est l'idée d'une espèce "d'Erasmus" national., en faisant des échanges d'élèves entre des écoles de lieux forts différents de manière à favoriser la mixité sociale. Cette idée me parait plus subtile que de vouloir, dans le même but, recréer le service militaire. Apprendre à connaitre les enfants de sa génération et leur diversité ne me parait pas devoir exiger que l'on sache faire  son "lit au carré"

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