lundi 15 mai 2017

L'AUTRE "BELLE ALLIANCE"

Elle aura duré quinze jours l'alliance entre Marine LE PEN et Nicolas DUPONT-AIGNAN.
En se rapprochant du Front National, Nicolas DUPONT-AIGNAN ne pouvait supposer un seul instant qu'il serait premier ministre, sachant bien que sa championne n'avait aucune chance d'être élue et, si elle avait eu quelque chance de l'être, ce n'est pas lui qu'elle aurait choisi. N'est-ce pas Monsieur PHILIPPOT.
Il espérait simplement renflouer son parti avec les subsides issus des élections législatives, comptant sur Marine LE PEN pour lui laisser des circonscriptions imperdables en se présentant au nom de son parti Debout la France.
Las, ses espoirs ont été déçus, non seulement il n'a pas obtenu les circonscriptions qu'il souhaitait, et de ce fait serait dans l'impossibilité de créer un groupe à l'Assemblée Nationale, mais il n'a pas obtenu non plus la possibilité de sauvegarder l'identité de son parti, devant partager l'étiquette de Debout la France avec celle du Front National.
Dans ces conditions, il aura moins d'élus, moins de voix, car ce que ses anciens partisans ont pris pour une trahison ne lui pardonneront pas, de plus il devrait partager les subventions.
Joli bilan pour un homme politique qui a quand même une certaine ancienneté dans le métier. Voyant ces résultats, il rend service aux futurs électeurs de La République en Marche qui ne craindront pas d'élire de nouveaux candidats, tellement il a donné l'impression qu'en politique l'ancienneté n'était un gage ni de compétence, ni de réussite.

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