vendredi 30 décembre 2016

PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE VS JUSTICE

On a vu, dans le cas de la condamnation de Jacqueline SAUVAGE à 10 ans de réclusion pour avoir tué son mari qui la maltraitait et la violait, une lutte entre la froideur et la rigueur de la justice et la défense des femmes victimes de violences conjugales, ce qui a donné lieu à d'importantes manifestations qui ont fait prendre conscience, s'il le fallait encore, parfois de la précarité de la condition féminine.
Mais derrière ce problème, certes très important, se cache l'affrontement entre le Président de la République et la justice.
Après deux condamnations de Jacqueline SAUVAGE, le Président de la République, s'avançant comme il sait le faire, avec une infinie prudence, lui accordait la grâce partielle. Il fallait bien s'attendre à ce que la justice, profite de cette retenue,  exprimée par l'adjectif "partielle", pour s'engouffrer dans la possibilité qui lui était offerte de ne se déjuger que le plus tard possible. A l'issue du refus de la libération de l'intéressée, François HOLLANDE n'est pas intervenu pour demander à la justice de faire preuve d'un peu plus de célérité.
Mais pour Noël lorsque la justice a refusé la sortie provisoire à Jacqueline SAUVAGE pour passer les fêtes en famille, il semble qu'au lieu de faire preuve, comme on lui demandait d'objectivité et d'humanité, elle se soit tout simplement comportée de manière rancunière en campant sur ses positions au risque d'infliger une épreuve supplémentaire à l'intéressée qui ne la méritait peut-être pas.
Ne serait-ce pas pour cette raison que François HOLLANDE a imposé subitement la grâce totale et immédiate pour réparer le refus d'une faveur qui aurait certainement due être accordée pour Noël à Jacqueline SAUVAGE.
La justice, en voulant trop en faire, a peut-être rendu service à l'intéressée qui a ainsi inspiré la pitié du Président de la République.

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