dimanche 4 décembre 2016

A CONTRE COURANT

Aux Etats Unis, Barack OBAMA a eu besoin de deux mandats pour imposer, partiellement, au congrès Républicain une couverture sociale des travailleurs, connue sous le nom d'Obama care.
En France où, malgré les coupes sombres malheureusement réalisées par le gouvernement de gauche actuel, la couverture sociale et les garanties face aux aléas de la vie sont encore, parait-il, les meilleures du monde, le candidat de la droite à la présidence de la République, François FILLON récemment désigné, envisage de ne faire appel à la solidarité nationale que pour les maladies très graves et de longues durées, osant qualifier les autres besoins d'assistance médicale de "bobologie".
Cette attitude est proprement scandaleuse dans un univers de plus en plus difficile pour les plus démunis, où les inégalités se creusent, où les très grandes richesses s'affichent sans pudeur ni réserve et où ce même François FILLON veut de nouveau rendre l'attribution des allocations familiales indépendantes des revenus.
Même Nicolas SARKOZY, dont le frère Guillaume attendait avec impatience les heureux effets de l'adhésion du plus grand nombre aux assurances privées, n'avait pas osé aller aussi loin.
Il est arrivé masqué celui que certains appelaient "Monsieur nobody", tellement masqué que peu connaissaient son programme. Souhaitons qu'il le développe avant le mois de mai pour que les électeurs de la présidentielle ne soient pas aussi naïfs que ceux de la primaire de la droite.

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