vendredi 15 mars 2019

UN PRESIDENT TROP BAVARD

Il avait pris l'habitude, Emmanuel Macron, de formuler quelques petites phrases très critiques et fort désagréables à l'encontre de ses concitoyens.
Jugeant certainement que sa parole méritait d'être portée hors de nos frontières, il s'est permis:
- de critiquer vertement le gouvernement italien, ce qui lui a valu en retour une volée de bois vert.
- de prendre parti dans le conflit vénézuélien pour la prise du pouvoir, alors qu'il n'avait le choix que de joindre sa voix aux dictatures orientales ou au populisme et à la démocrature occidentale, pas plus fréquentables les unes que les autres.
- de donner un avis sur les événements algériens en demandant, à mot à peine couverts, au Président Abdelaziz Bouteflika de ne pas trop tarder à organiser de nouvelles élections. Quand on connait, compte tenu de notre passé commun, les précautions qu'il est nécessaire de prendre dans le cadre des relations avec l'Algérie, ceci s'apparente à une certaine imprudence.
Il paraît que notre pays manque de diplomates, je ne sais, mais à coup sûr, notre Président manque de diplomatie.

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