jeudi 21 mars 2019

FORCES DE L'ORDRE: INCOMPETENCE COUPABLE ET DANGEREUSE

Après dix-huit semaines de manifestations des gilets jaunes, les forces de l'ordre n'ont toujours pas été capables de juguler les violences commises par les manifestants et notamment par le casseurs qui les accompagnent.
Pire que cela, non seulement le Ministre de l'Intérieur a réussi l'exploit d'être dans l'incapacité de contrôler ces désordres, mais de plus il a été critiqué par l'ONU et par le Défenseur des Droits jugeant qu'il commettait des actes inacceptables en utilisant des moyens inappropriés.
La seule défense du gouvernement est de dire que la priorité est d'éviter qu'il y ait des morts, aussi bien parmi les manifestants que parmi les forces de l'ordre. Pourtant ces manifestations se sont soldées, du point de vue du respect de la vie humaine, par de nombreux dégâts collatéraux ayant amenés à constater onze décès. Si les manifestations avaient été si bien contrôlées que cela et les ronds-points évacués quand ils entravaient la circulation, ces morts auraient été évités.
Dans ces conditions, on peut dire que la manière dont l'ordre a essayé d'être maintenu, sans résultat, engage la responsabilité du Ministre de l'Intérieur et  que son incompétence est dangereuse à la fois pour l'importance des dégradations qui ont été constatées et le risque de voir promulguer des lois liberticides incompatibles avec les dispositions que l'on est en droit d'attendre dans une démocratie.
Cette démocratie comporte des règles particulièrement délicates à respecter. Elles ne peuvent l'être que par du personnel particulièrement compétent, notamment au niveau des décideurs et de ceux qui sont chargés de coordonner les actions du maintien de l'ordre.
Il est difficile de croire, lorsque l'on a vu les forces en présence, que les dégâts qui ont été commis l'ont été par manque de moyens techniques de ceux qui sont chargés de protéger la population. Pour confirmer cela, il suffit de se remémorer la progression des blacks blocs, le premier mai sur un pont de Paris, face à des spectateurs composés, pour l'essentiel, de gendarmes et de policiers.

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